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Kusei KoshiittenJōnin
上忍- Messages : 37
Âge : 36 ans
Taille/Poids : Et ta soeur!
国 : Bretagne =D
村 : Quelque part où il pleut
一族 : Kusei
● Disponibilité du joueur ● : Obiwan Kenobi.
Fiche Ninja
Evolution de l'XP:![[Keisatsu] Onryou Tsumi Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg)
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[Keisatsu] Onryou Tsumi
Mar 26 Jan - 16:57
- Spoiler:
~~°Nom°~~
Tsumi, c’est le nom que m’a transmis mon défunt père et que j’ai moi-même transmis à ma femme lors de notre mariage, puis enfin à mes deux fils. Cependant, aujourd’hui je suis la seule personne qui porte ce nom depuis le massacre de mon épouse et l’assassinat de mon cadet par mon fils aîné, qui subit par la suite le contre coup de son acte de ma propre main.
~~°Prénom°~~
Ma mère décida de me donner le prénom d’Onryou, une désignation disait-elle, qui était la même que mon père, pourchassé et tué par les Oï-nin de Kumo quelques semaines avant ma naissance. Ce prénom serait là pour m’accompagner spirituellement tout le long de ma jeunesse à défaut d’avoir une présence paternelle à mes côtés, m’expliqua plus tard celle qui m’avait mit au monde.
~~°Surnom°~~
On m’a souvent affublé du surnom de « filicide » après ce qu’il s’était produit lors de la désertion de mon fils aîné. Un surnom chargé d’une grande dose de mépris de la part des gens qui n’avaient su de l’évènement que les informations officielles. Malgré cela, on me désigne aussi cette fois-ci quasiment tout le temps de « manchot » ou « d’estropié » en rapport avec la blessure que mon aîné m‘avait fait subir le jour où il succomba à mes coups.
~~°Âge°~~
Une vie durant laquelle j’ai eu le temps de me consacrer aux arts ninjas, de fonder une famille et de vivre assez longtemps pour voir le premier des mes fils devenir assez fort pour me déposséder de mon bras droit après avoir assassiné le reste de notre famille. Quarante-deux hivers à fouler le sol de cette terre, dont trois à regretter d’avoir mis fin à l’existence de ce qui représentait tout ce qu’il restait de ma famille.
~~°Taille/Poids°~~
Dépassant le mètre quatre-vingt six, je pesais autrefois un peu plus de 80kg, mais depuis la perte de l’un de mes bras, mon poids est descendu en dessous de cette limite.
~~°Nindo°~~
Expier mes pêchés en servant mon village jusqu’à ma mort et nettoyer autant que possible le monde des Nukenin.
~~°Village°~~
Je suis né, j’ai grandi, vécu et je compte mourir au sein du village nuageux malgré tout ce qu’il s’y est passé, c’est ici que je me suis toujours senti comme chez moi et rien ne viendra faire changer cela .
~~°Rang°~~
Après une grande partie de ma vie en tant que Jonin de mon village, j’ai servi ces six dernières années comme chasseur de déserteur. Cependant, depuis le retour du Raïkage de la réunion des cinq chefs des villages shinobis, j’ai été pressenti pour intégrer l’escouade anti-akatsuki et Nukenin, Keisatsu.
~~°Affinité°~~
Lorsque j’eu rejoint les Oï-nin de Kumo, on me confia la tâche d’interroger les déserteurs capturés qui possédaient des informations utiles en rapport à ma maîtrise des illusions. J’ai appris néanmoins à utiliser, l’art du Doton lors de mon apprentissage en tant que genin, puis durant le reste de ma vie.
~~°Physique°~~
D’aspect général mon corps n’est pas particulièrement robuste ni chétive, mais la première chose qui doit attirer l’attention lorsque l’on aperçoit ma silhouette, c’est sans aucun doute le manque de largeur d’épaule sur la droite de mon buste. En effet, mon bras droit est absent depuis un grave « accident », il manque donc une largeur non négligeable au niveau de mon buste. Depuis les évènements qui ont décidés que le destin de la famille que ma femme et moi-même avions fondée se résumerait au néant bien plus tôt qu’il n’était prévu, je ne porte plus que du noir en signe du deuil qui m’accable depuis trois longues années déjà et rendre hommage à ma manière aux gens que j’aimais et que j’aime encore bien après leur disparition. En outre, me vêtir uniquement de cette couleur me permet de passer quelque peu inaperçu dans la foule du village, faisant en sorte d’éviter un maximum les injures de ceux qui me méprisent. Après avoir remarqué qu’il me manquait un bras, les gens amèneraient leur regard vers mon visage et découvriraient alors un faciès masqué par une grande quantité de bandelettes entourant ma tête, celle-ci glissée dans une capuche noire. Cette dernière surmontée d’une plaque métallique ouvragée au niveau du front, le tout laissant juste assez d’espace pour que l’on puisse apercevoir mes yeux.
Ainsi, les personnes qui ne me connaîtraient pas intimement ne verraient de moi que deux pupilles rouges foncées se laissant entrapercevoir discrètement, mais attirant néanmoins l’attention lorsque ceux qui me croisent s’aperçoivent de leur couleur. Cette teinte peu commune a imprégnée mes yeux, sans que je n’en connaisse la cause, au fur et à mesure que j’étoffais ma maîtrise du Genjutsu. Dans le cadre intime, les rares personnes qui en font partie ont pu voir mon visage à nu, ce qui n’est nullement une chance. Plus jeune, je ne me débrouillais pas si mal en ce qui concernait les concours de drague que l’on faisait avec les autres chunnins avec qui j’enseignais à l’académie, mais aujourd’hui les combats que j’ai du mener et ma vie de shinobi ont marqué mon visage d’une grande cicatrice verticale passant au dessus de mon œil gauche et allant de mon front à mon menton. Ma physionomie laisse apparaître mon âge tant les rides ne se contentent plus d’être des rides d’expression, mais devenant plutôt les témoins de la vieillesse. Je ne ressemble pas encore à un vieux grabataire, mais je suis quelque peu marqué et ciselé des ces fentes ingrates qui pullulent sur ces derniers.
Bien cachés, mes longs cheveux noirs descendent en cascade le long de mon dos noués en une natte assez conséquente. En temps normal, personne ne pourrait penser que je suis affublé d’une telle crinière car elle reste hors de la vue de tous lorsque je sors en publique, bien dissimulée sous ma capuche. Plus jeune, cette toison était bien plus noire qu’ aujourd’hui; en effet depuis quelques années, de plus ne plus de cheveux gris se fondent dans la masse et arrive maintenant quasiment au tiers de ma chevelure. La seule chose qui n’a pas l’air de vieillir ou de changer est, selon mes co-équipiers mon sourire, lequel m’attirait il n’y a encore pas si longtemps les bonnes grâces de ravissantes jeunes femmes.
Ainsi, les personnes qui ne me connaîtraient pas intimement ne verraient de moi que deux pupilles rouges foncées se laissant entrapercevoir discrètement, mais attirant néanmoins l’attention lorsque ceux qui me croisent s’aperçoivent de leur couleur. Cette teinte peu commune a imprégnée mes yeux, sans que je n’en connaisse la cause, au fur et à mesure que j’étoffais ma maîtrise du Genjutsu. Dans le cadre intime, les rares personnes qui en font partie ont pu voir mon visage à nu, ce qui n’est nullement une chance. Plus jeune, je ne me débrouillais pas si mal en ce qui concernait les concours de drague que l’on faisait avec les autres chunnins avec qui j’enseignais à l’académie, mais aujourd’hui les combats que j’ai du mener et ma vie de shinobi ont marqué mon visage d’une grande cicatrice verticale passant au dessus de mon œil gauche et allant de mon front à mon menton. Ma physionomie laisse apparaître mon âge tant les rides ne se contentent plus d’être des rides d’expression, mais devenant plutôt les témoins de la vieillesse. Je ne ressemble pas encore à un vieux grabataire, mais je suis quelque peu marqué et ciselé des ces fentes ingrates qui pullulent sur ces derniers.
Bien cachés, mes longs cheveux noirs descendent en cascade le long de mon dos noués en une natte assez conséquente. En temps normal, personne ne pourrait penser que je suis affublé d’une telle crinière car elle reste hors de la vue de tous lorsque je sors en publique, bien dissimulée sous ma capuche. Plus jeune, cette toison était bien plus noire qu’ aujourd’hui; en effet depuis quelques années, de plus ne plus de cheveux gris se fondent dans la masse et arrive maintenant quasiment au tiers de ma chevelure. La seule chose qui n’a pas l’air de vieillir ou de changer est, selon mes co-équipiers mon sourire, lequel m’attirait il n’y a encore pas si longtemps les bonnes grâces de ravissantes jeunes femmes.
~~°Mental°~~
Jusqu’à mes vingt ans, j’avais un tempérament de feu et de déconneur, toujours en train de rigoler, de me bagarrer avec les collègues de l’académie où l’on enseignait, simplement pour gagner un pari ou tout simplement parce que l’un avait insulté la mère d’un autre. Nous étions de grands enfants, ce qui n’allait pas durer car lorsque je décidai de me marier avec la femme de ma vie Yukizuri, je du devenir un jeune homme responsable et apte à élever l’enfant qu’elle portait dans son ventre. Aujourd’hui encore j’ai gardé ce comportement d’homme responsable car le métier oblige une telle personnalité pour éviter une mort prématurée sur le champ de bataille. Cependant, les actes commis par mon fils aîné m’ont condamné à ne plus ressentir les mêmes sentiments que lors de ma jeunesse et j’éprouve encore beaucoup de mal à trouver la force de rire ou de me réjouir de quelque chose, ceci en partie du aux conséquences indirectes des crimes qu’il a commit. En effet, non seulement le chagrin d’avoir perdu les trois êtres que j’aimais le plus au monde m’accable jour après jour, mais je suis rabroué sans cesse par ceux qui me reconnaissent comme celui qui a tué son premier né par mécontentement.
Même si je sais que ces gens ne savent quasiment rien de cette affaire qui a été étouffée et qu’ils se font une fausse image de moi, je ne peux m’empêcher de culpabiliser encore et encore de ce que j’ai du accomplir pour ma femme et Yuukan, mon cadet. Depuis trois longues années, le remord me ronge les entrailles et aujourd’hui je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver la force de me pardonner et d’expier mes fautes. Et si la rédemption n’existe pas, je servirai tout de même mon Kage jusqu’à la fin de mes jours afin de mourir avec ce qui me reste d’honneur car je le dois bien à ceux que j’ai perdus. Le seul effet bénéfique que l’on pourrait retirer de ce qu’il m’est arrivé, c’est que j’ai appris à souffrir aussi bien moralement que physiquement et cela à durablement endurci mon corps ainsi que mon âme pour le laps de temps qu’il me reste à passer sur cette terre.
Outre la mélancolie qui m’habite la plus part du temps, dans mon travail - étant tout ce qu’il me reste - je m’efforce d’être quelqu’un de posé et de réfléchit. Je ne m’implique dans rien d’autre autant que dans ma profession, étant la seule chose qui me permet de penser à autre chose qu’à mon malheur. Chasser, débusquer, interroger et assassiner des Nukenin sont les seules choses que je sache faire avec habileté et c’est pour cela qu’avec un bras en moins je fais toujours partie des chasseurs de déserteurs du village. J’aime à penser que la véritable rédemption se trouve dans la voie que j’ai choisie et qu’une fois mon seigneur servit jusqu’à la mort, je pourrais rejoindre ma défunte femme et mes enfants dans l’autre monde. En attendant, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour débarrasser ce monde là des déserteurs qui en troublent la paix.
Même si je sais que ces gens ne savent quasiment rien de cette affaire qui a été étouffée et qu’ils se font une fausse image de moi, je ne peux m’empêcher de culpabiliser encore et encore de ce que j’ai du accomplir pour ma femme et Yuukan, mon cadet. Depuis trois longues années, le remord me ronge les entrailles et aujourd’hui je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour trouver la force de me pardonner et d’expier mes fautes. Et si la rédemption n’existe pas, je servirai tout de même mon Kage jusqu’à la fin de mes jours afin de mourir avec ce qui me reste d’honneur car je le dois bien à ceux que j’ai perdus. Le seul effet bénéfique que l’on pourrait retirer de ce qu’il m’est arrivé, c’est que j’ai appris à souffrir aussi bien moralement que physiquement et cela à durablement endurci mon corps ainsi que mon âme pour le laps de temps qu’il me reste à passer sur cette terre.
Outre la mélancolie qui m’habite la plus part du temps, dans mon travail - étant tout ce qu’il me reste - je m’efforce d’être quelqu’un de posé et de réfléchit. Je ne m’implique dans rien d’autre autant que dans ma profession, étant la seule chose qui me permet de penser à autre chose qu’à mon malheur. Chasser, débusquer, interroger et assassiner des Nukenin sont les seules choses que je sache faire avec habileté et c’est pour cela qu’avec un bras en moins je fais toujours partie des chasseurs de déserteurs du village. J’aime à penser que la véritable rédemption se trouve dans la voie que j’ai choisie et qu’une fois mon seigneur servit jusqu’à la mort, je pourrais rejoindre ma défunte femme et mes enfants dans l’autre monde. En attendant, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour débarrasser ce monde là des déserteurs qui en troublent la paix.
- Kusei Koshiitten
Jōnin
上忍 - Messages : 37
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Taille/Poids : Et ta soeur!
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● Disponibilité du joueur ● : Obiwan Kenobi.
Fiche Ninja
Evolution de l'XP: (7/30)
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Re: [Keisatsu] Onryou Tsumi
Mar 26 Jan - 16:59
~~°Histoire°~~
~~°Chapitre Premier: Grandir sans un père°~~
![[Keisatsu] Onryou Tsumi House_10](https://i.servimg.com/u/f17/11/47/40/95/house_10.jpg)
La naissance d’Onryou eut lieu exactement deux semaines après le décès de son père, lequel venait de déserter pour une raison que sa mère lui a toujours caché. C’est pour cette raison qu’il grandit uniquement élevé par sa mère en sachant son père tué par des hommes du village dans lequel il vivait depuis toujours. De par le fait qu’il n’ait jamais connu son paternel, le jeune garçon n’attachait pas la moindre importance à son souvenir et par conséquent lorsqu’il demanda pour la première fois, encore genin à l’époque, pourquoi les déserteurs étaient traqués et exécutés à son senseï celui-ci se montra sans appel. Ce discours resta gravé dans la mémoire du jeune homme qui, totalement captivé par ce dernier, se jura de devenir un jour chasseur de déserteurs afin de permettre au village nuageux de continuer à vivre en paix. Étrangement, ce qui était arrivé à son père ne provoqua pas une haine de la part d’Onryou envers ceux qui avaient ordonné l’exécution, mais bel et bien une sorte de culpabilité déportée. Le fils désirait plus que tout, rattraper les erreurs commises par son paternel en donnant de sa personne et développa ainsi un fort sentiment de patriotisme à partir d’un évènement qui aurait du lui faire haïr Kumo. Son parcours de jeune shinobi le mena sur la voie du Genjutsu, discipline pour laquelle il éprouvait non pas une certaine facilité mais plus une capacité naturelle à lancer des illusions, un don qui lui venait de celui qui avait disparut avant même son arrivée au monde selon les dires de sa mère.
En parallèle de son don, Onryou entra dans le moule en tentant de maîtriser un élément comme le reste des genin de son âge et entama pour ce faire, l’apprentissage du Doton, dont le chakra correspondait parfaitement. Plusieurs années lui furent nécessaires à sa préparation pour l’examen chunnin qui se déroula à l’époque dans les montagnes du village de la roche, la patrie des manieurs de la terre. Lui et son équipe devaient récupérer plusieurs parchemins pour terminer la première épreuve et passer à la suite des hostilités. En chemin, les trois genin de Kumo tombèrent sur un jeune garçon d’Iwa blessé et en possession du seul parchemin qu’il leur manquait pour accéder à la suite de l’examen et ses co-équipiers décidèrent de se prendre les possessions du jeune homme sans défense afin de poursuivre tranquillement leur route. Cependant, le dernier né des Tsumi se mit entre ses compagnons et le blessé pour les empêcher de racketter un shinobi qui était tout comme eux dans la même galère, puis finit par convaincre ces derniers de le prendre avec eux au lieu de l’abandonner après l’avoir dépossédé de ses biens. À la grande surprise des ses camarades ainsi que de son protégé, lorsqu’ils furent attaqués à deux reprises sur le chemin qui les menait à la prochaine épreuve, Onryou défendit le genin blessé comme s’il avait été un de ses propres camarades avec qui il avait grandi, se démenant corps et âme pour lui sauver la vie, lui qui ne pouvait pas se défendre.
La seconde épreuve se traduirait par des combats tirés aléatoirement entre les différents genin qui avaient réussit à arriver jusque là afin d’éliminer les derniers jeunes shinobis de la compétition avant l’épreuve finale qui se déroulerait dans l’arène du village de la roche. Le destin dans son ironie la plus totale désigna comme second combat, Onryou contre son protégé, Ichizo. Impressionné un peu plus tôt par l’ardeur avec laquelle le genin de Kumo l’avait défendu, ce dernier refusa le combat en sachant pertinemment qu’il renonçait à son titre de chunnin ou du moins pour cette fois-ci. Vainqueur par défaut, le Tsumi décida de reposer tous ses efforts sur la partie finale de l’examen pour montrer de quoi il était capable et tenter d’obtenir la récompense finale. Durant les deux semaines qui séparèrent la seconde et la dernière épreuve, le genin s’entraîna avec son équipe et son senseï autour d’Iwa, ainsi recevait-il régulièrement la visite de son nouvel ami Ichizo qui tenta, pour le remercier, de lui donner quelques conseils sur la maîtrise du Doton. Les entraînements se succédèrent à vive allure, puis l’échéance arriva à sa limite, laissant la toute dernière phase de l’examen chunnin débuter. Les combats furent spectaculaires avec des retournements de situation totalement inattendus et des démonstrations de force impressionnantes et finalement, le tour d’Onryou arriva. Malheureusement pour lui, le shinobi de Kumo se retrouva face à un utilisateur du Raiton, l’affinité qui était supérieure à la sienne, détail qu’il ne manqua pas d’observer de ses propres yeux lorsqu’il vit ses techniques de défense annihilées par les éclairs de son adversaire. Cependant, notre jeune garçon finit par prendre le dessus en réussissant un savant mélange de techniques de protection et d’illusions pour enfin mettre à mal son adversaire et remporter son duel.
En parallèle de son don, Onryou entra dans le moule en tentant de maîtriser un élément comme le reste des genin de son âge et entama pour ce faire, l’apprentissage du Doton, dont le chakra correspondait parfaitement. Plusieurs années lui furent nécessaires à sa préparation pour l’examen chunnin qui se déroula à l’époque dans les montagnes du village de la roche, la patrie des manieurs de la terre. Lui et son équipe devaient récupérer plusieurs parchemins pour terminer la première épreuve et passer à la suite des hostilités. En chemin, les trois genin de Kumo tombèrent sur un jeune garçon d’Iwa blessé et en possession du seul parchemin qu’il leur manquait pour accéder à la suite de l’examen et ses co-équipiers décidèrent de se prendre les possessions du jeune homme sans défense afin de poursuivre tranquillement leur route. Cependant, le dernier né des Tsumi se mit entre ses compagnons et le blessé pour les empêcher de racketter un shinobi qui était tout comme eux dans la même galère, puis finit par convaincre ces derniers de le prendre avec eux au lieu de l’abandonner après l’avoir dépossédé de ses biens. À la grande surprise des ses camarades ainsi que de son protégé, lorsqu’ils furent attaqués à deux reprises sur le chemin qui les menait à la prochaine épreuve, Onryou défendit le genin blessé comme s’il avait été un de ses propres camarades avec qui il avait grandi, se démenant corps et âme pour lui sauver la vie, lui qui ne pouvait pas se défendre.
La seconde épreuve se traduirait par des combats tirés aléatoirement entre les différents genin qui avaient réussit à arriver jusque là afin d’éliminer les derniers jeunes shinobis de la compétition avant l’épreuve finale qui se déroulerait dans l’arène du village de la roche. Le destin dans son ironie la plus totale désigna comme second combat, Onryou contre son protégé, Ichizo. Impressionné un peu plus tôt par l’ardeur avec laquelle le genin de Kumo l’avait défendu, ce dernier refusa le combat en sachant pertinemment qu’il renonçait à son titre de chunnin ou du moins pour cette fois-ci. Vainqueur par défaut, le Tsumi décida de reposer tous ses efforts sur la partie finale de l’examen pour montrer de quoi il était capable et tenter d’obtenir la récompense finale. Durant les deux semaines qui séparèrent la seconde et la dernière épreuve, le genin s’entraîna avec son équipe et son senseï autour d’Iwa, ainsi recevait-il régulièrement la visite de son nouvel ami Ichizo qui tenta, pour le remercier, de lui donner quelques conseils sur la maîtrise du Doton. Les entraînements se succédèrent à vive allure, puis l’échéance arriva à sa limite, laissant la toute dernière phase de l’examen chunnin débuter. Les combats furent spectaculaires avec des retournements de situation totalement inattendus et des démonstrations de force impressionnantes et finalement, le tour d’Onryou arriva. Malheureusement pour lui, le shinobi de Kumo se retrouva face à un utilisateur du Raiton, l’affinité qui était supérieure à la sienne, détail qu’il ne manqua pas d’observer de ses propres yeux lorsqu’il vit ses techniques de défense annihilées par les éclairs de son adversaire. Cependant, notre jeune garçon finit par prendre le dessus en réussissant un savant mélange de techniques de protection et d’illusions pour enfin mettre à mal son adversaire et remporter son duel.
~~°Chapitre Second: Une vie de shinobi°~~
![[Keisatsu] Onryou Tsumi Ninja_11](https://i.servimg.com/u/f17/11/47/40/95/ninja_11.jpg)
Fort de son tout nouveau grade, Onryou commença à apprendre la vie que devait mener un shinobi avec les responsabilités qui lui incombaient avant que lui soit confié un poste d’instructeur à l’académie. Alors seulement âgé de seize ans, le récemment nommé chunnin ne se sentait pas le moins du monde concerné par ces histoires d’enseignement et autres responsabilités qui selon lui étaient à réserver au vieux papys du village. Malgré cela, il accomplissait le travail qui lui était demandé sans broncher en essayant d’être le plus professionnel, tout en inondant les gens qui travaillaient à ses côtés de sa bonne humeur et faisant régner une ambiance bonne enfant. Pendant les quelques années durant lesquelles il servit en tant que chunnin, il accomplissait ses missions en ne se prenant que rarement au sérieux hormis durant les combats qui le mettaient en danger, lui et ses équipiers. Un peu plus de deux ans après son passage au grade chunnin, Onryou fit la plus belle des rencontre des sa vie, qui finirait par devenir la femme quelques temps plus tard. Bien qu’il ne la connaissait que peu, il était déjà capable à cette époque là de tout faire pour cette femme, Yukizuri….Il serait mort pour elle sans hésiter et aurait donner corps et âme simplement pour la rendre heureuse. Elle avait été comme un tremplin à sa vie, le propulsant toujours plus haut dans ce qu’il entreprenait et le poussant sans cesse à se dépasser afin de faire de lui chaque jour un homme meilleur. C’est à cette époque que notre jeune shinobi commença à développer un don qu’il supposa lié à sa maîtrise des illusions, un don qui lui permettait avec de plus en plus de certitude au fil du temps de discerner le mensonge lorsque qu’on essayait de lui mentir. Cet attribut atteignit son apogée lorsqu’il put savoir instantanément si on lui mentait ou non et cela était sans savoir que cette compétence lui serait fort utile dans le reste de sa carrière.
Le plus beau jour de sa vie fut celui où elle lui annonça qu’elle était en ceinte de lui….une nouvelle qui le rendit dingue de joie à tel point qu’il sortit en courant dans les rues pour hurler qu’il allait devenir papa, clamant haut et fort que c’était le plus beau jour de sa vie. C’est de cette manière que la moitié du village nuageux apprit que le nom de son fils serait Shinyou….. Shinyou Tsumi. Suite à cette merveilleuse nouvelle, le futur père demanda Yukizuri en mariage afin de prolonger ce rêve de bonheur et ils s’unirent ainsi quelques jours après les vingt ans d’Onryou. La même année, le père de cette nouvelle famille est nommé Jonin du village de Kumo et accepte ses responsabilités en se décidant à prendre son travail un peu plus au sérieux. Peu après la montée en grade de son père, celui qui allait devenir le premier fils Tsumi depuis une vingtaine d’années se décida enfin à sortir du ventre de sa mère à la plus grande joie de ce dernier. Le quatrième anniversaire du petit Shinyou fut marqué par le départ d’Onryou pour le front lors de la troisième grande guerre ninja qui emporta nombre d’amis de celui-ci et qui faillit même lui coûter la vie lors de maints dangers. Le jeune fils du soldat, cependant encore très petit à l’époque montrait d’énormes facilités à ce qui semblait être son futur métier. En effet, à peine savait-il lire qu’il dévorait les bouquins de son père qui traitaient des différents arts ninjas tout en réussissant malgré son âge très peu avancé à montrer qu’il comprenait et maîtrisait déjà les bases de ces arts alors qu’il n’avait jamais mis les pieds dans l’académie.
Faisant la fierté de son père, Shinyou intégra l’académie ninja à l’âge de six ans et dépassa de loin la plus part des élèves, déjà considéré par son entourage proche ainsi que part ses professeurs comme un véritable génie. Cependant, Onryou bien décidé à encourager son fils à progresser fit en sorte qu’il bénéficie d’un parcours de shinobi normal afin qu’il ne prenne pas la grosse tête à force de s’entendre répéter qu’il est un génie. Un peu plus tard, alors que le premier né Tsumi était déjà genin à neuf ans, il eut droit à un ravissant petit frère du nom de Yuukan et qui, tout le monde l’espérait, marcherait un jour sur les traces de son grand frère. La famille à nouveau agrandie vivait heureuse et montra que la lignée des Tsumi était bien plus que de simples guerriers lorsqu’à seulement cinq ans, le cadet entra à son tour l’académie pour en ressortir genin à sept ans. Malgré cette joie dans laquelle semblait évoluer cette famille aux deux génies, les graines de la jalousie germèrent dans l’esprit de Shinyou qui jusque là avait été le seul génie de ce petit clan et semblait très mal prendre le fait que les gens s’intéressent plus à son petit frère qu’à lui. C’est alors que dans le secret absolu, le jeune homme décida d’étudier des techniques plus puissantes que ce qui aurait du lui être permis et même de rares techniques interdites dont on ignore les circonstances de leur apprentissage ainsi que de leur vol. Suite à diverses affaires d’ordre de sécurité pour le village qu’Onryou fut nommé Oï-nin et ses missions l’obligèrent à réduire en grande partie la surveillance de son fils aîné car il avait pu sentir la tension qui existait entre ses deux enfants, atout dont Shinyou se servit à son avantage. C’est il y à trois ans que le feu fut mit aux poudres lorsque le père de famille demanda au Raïkage d’annuler la montée au grade de Jonin de son premier né car il pensait que ce dernier n’était pas encore prêt à assumer les responsabilités relatives à ce nouveau titre, demande à laquelle le chef du village accéda après avoir écouté les arguments d’Onryou.
Le plus beau jour de sa vie fut celui où elle lui annonça qu’elle était en ceinte de lui….une nouvelle qui le rendit dingue de joie à tel point qu’il sortit en courant dans les rues pour hurler qu’il allait devenir papa, clamant haut et fort que c’était le plus beau jour de sa vie. C’est de cette manière que la moitié du village nuageux apprit que le nom de son fils serait Shinyou….. Shinyou Tsumi. Suite à cette merveilleuse nouvelle, le futur père demanda Yukizuri en mariage afin de prolonger ce rêve de bonheur et ils s’unirent ainsi quelques jours après les vingt ans d’Onryou. La même année, le père de cette nouvelle famille est nommé Jonin du village de Kumo et accepte ses responsabilités en se décidant à prendre son travail un peu plus au sérieux. Peu après la montée en grade de son père, celui qui allait devenir le premier fils Tsumi depuis une vingtaine d’années se décida enfin à sortir du ventre de sa mère à la plus grande joie de ce dernier. Le quatrième anniversaire du petit Shinyou fut marqué par le départ d’Onryou pour le front lors de la troisième grande guerre ninja qui emporta nombre d’amis de celui-ci et qui faillit même lui coûter la vie lors de maints dangers. Le jeune fils du soldat, cependant encore très petit à l’époque montrait d’énormes facilités à ce qui semblait être son futur métier. En effet, à peine savait-il lire qu’il dévorait les bouquins de son père qui traitaient des différents arts ninjas tout en réussissant malgré son âge très peu avancé à montrer qu’il comprenait et maîtrisait déjà les bases de ces arts alors qu’il n’avait jamais mis les pieds dans l’académie.
Faisant la fierté de son père, Shinyou intégra l’académie ninja à l’âge de six ans et dépassa de loin la plus part des élèves, déjà considéré par son entourage proche ainsi que part ses professeurs comme un véritable génie. Cependant, Onryou bien décidé à encourager son fils à progresser fit en sorte qu’il bénéficie d’un parcours de shinobi normal afin qu’il ne prenne pas la grosse tête à force de s’entendre répéter qu’il est un génie. Un peu plus tard, alors que le premier né Tsumi était déjà genin à neuf ans, il eut droit à un ravissant petit frère du nom de Yuukan et qui, tout le monde l’espérait, marcherait un jour sur les traces de son grand frère. La famille à nouveau agrandie vivait heureuse et montra que la lignée des Tsumi était bien plus que de simples guerriers lorsqu’à seulement cinq ans, le cadet entra à son tour l’académie pour en ressortir genin à sept ans. Malgré cette joie dans laquelle semblait évoluer cette famille aux deux génies, les graines de la jalousie germèrent dans l’esprit de Shinyou qui jusque là avait été le seul génie de ce petit clan et semblait très mal prendre le fait que les gens s’intéressent plus à son petit frère qu’à lui. C’est alors que dans le secret absolu, le jeune homme décida d’étudier des techniques plus puissantes que ce qui aurait du lui être permis et même de rares techniques interdites dont on ignore les circonstances de leur apprentissage ainsi que de leur vol. Suite à diverses affaires d’ordre de sécurité pour le village qu’Onryou fut nommé Oï-nin et ses missions l’obligèrent à réduire en grande partie la surveillance de son fils aîné car il avait pu sentir la tension qui existait entre ses deux enfants, atout dont Shinyou se servit à son avantage. C’est il y à trois ans que le feu fut mit aux poudres lorsque le père de famille demanda au Raïkage d’annuler la montée au grade de Jonin de son premier né car il pensait que ce dernier n’était pas encore prêt à assumer les responsabilités relatives à ce nouveau titre, demande à laquelle le chef du village accéda après avoir écouté les arguments d’Onryou.
~~°Chapitre Troisième: Quand tout s’effondre autour de soi°~~
![[Keisatsu] Onryou Tsumi Sunris10](https://i.servimg.com/u/f17/11/47/40/95/sunris10.jpg)
Totalement outré par la démarche de son père, Shinyou entra dans une rage folle pendant qu’il attrapait son balluchon avec ses affaires avant de sortir de la maison avec pertes et fracas maudissant au passage le nom de la famille Tsumi. Les conséquences des cet acte feront regretter à Onryou tout jamais d’avoir pris une telle décision qui lui paraissait pourtant la meilleure pour le développement de son aîné. Malheureusement, ce dernier était loin d’être assez mûr pour accepter ce jugement sans appel et prouvant que cette décision avait été la bonne, il commit l’irréparable. Le chef de famille avait été absent toute la matinée pour des histoires de rapports de mission incomplets et autres paperasses ennuyantes quand un peu avant midi il rentra chez lui. Avant même de pousser la porte de sa maison, il sut que quelque chose d’effroyable avait eu lieu récemment, comme un pressentiment extrêmement persistant. Avec prudence Onryou fit ses premiers pas dans l’entrée de la maison où il fut soudainement oppressé par une odeur ferreuse qu’il identifia tout de suite comme du sang et pour que l’odeur soit aussi intense, il avait coulé en grande quantité, cela était certain. Sentant ses pires craintes lui remonter à travers le cœur et les poumons pour venir se bloquer dans la gorge comme un énorme nœud, il se rua dans toute les pièces de la maison pour chercher d’où venait ce parfum sinistre. Il aperçu tout dabord le corps de sa femme gisant au beau milieu du salon dans une grande marre de sang, la gorge tranchée net. L’horreur de cette scène l’empêcha de laisser sortir le cri qui était poussé par sa macabre découverte et juste derrière il put voir allongé juste derrière, son cadet qui vivait encore alors que le sang qui s’échappait de son abdomen déchiqueté venait agrandit la marre dans laquelle sa mère avait laissé sa vie lui échapper.
Se jetant vers son petit dernier, Onryou le serra dans ses bras en lui demandant ce qu’il s’était passé et en essayant de faire de ses dernières secondes de vie un apaisement. C’est couvert du sang de son dernier fils que l’Oï-nin apprit l’atroce vérité qui désignait Shinyou comme étant l’auteur de ce massacre, puis il vit son cadet expirer ses dernières réserves d’air entre deux crachat ensanglantés, s’excusant de ne pas avoir réussit à protéger sa mère et finalement laissant la vie s’envoler loin au dessus de son enveloppe charnelle. Éclatant en sanglots, le père de famille qui venait de voir deux des êtres le plus cher à son cœur disparaître quasiment sous ses yeux laissa une tristesse infinie le submerger entièrement, une vague de chagrin qu’il savait sans fin déferlait dès à présent sur lui le clouant sur place sans savoir que faire. Soudain, la tristesse fit place à une rage incontrôlable et d’une force inouïe balayant toutes les pensées qui auraient pu dominer son esprit pour se tourner vers une seule et unique alternative. L’auteur de ce massacre devait être punit quoi qu’il arrive et même s’il s’agissait de son propre fils, il devrait payer pour ce qu’il avait fait aujourd’hui. Saisissant son katana et le reste de son équipement, Onryou commença à traquer l’assassin de sa famille qu’il ne tarda pas à retrouver, ce dernier l’attendant sur les plaines foudroyantes à quelques centaines de mètres du village, prêt au combat. Comprenant tout d’un coup pourquoi il avait assassiné sa propre famille, le père sentit la rage qui brûlait au fond de lui redoubler de puissance et atteindre des sommets que même sa plus grande colère n’avais jamais atteint.
Shinyou avait délibérément exécuté son petit frère et sa mère afin de forcer son père à l’affronter, certainement pour lui montrer qu’il était assez fort pour devenir Jonin. Tout en se jetant sur son adversaire, lui hurlant de toute ses forces qu’il ne serait jamais apte à devenir plus qu’un simple bon à rien, Onryou dégaina son sabre et tenta de lui asséner un coup direct à l’abdomen. Cependant, son fils méritait bien son titre de génie et il évitait avec aisance chaque coup enragé que lui portait son paternel avant de saisir sa propre lame et de commencer à taillader celui qui était devenu son ennemi en divers endroits inoffensifs comme pour jouer avec lui avant de lui porter le coup de grâce. Toujours redoublant d’efficacité, l’Oï-nin s’approchait de plus en plus de son but en infligeant à son tour des blessures à Shinyou. Ce dernier, voyant que son père était loin d’être aussi mauvais qu’il se l’était imaginé, il cessa de retenir ses coups et, dans une élan bref et rapide, perça la défense celui-ci et faisant passer sa lame sous l’aisselle de son adversaire, la remonta d’un seul coup sec. Étourdit par la douleur que son cerveau ne captait pas encore tout à fait correctement le bruit sourd du membre fraîchement tranché se fit entendre avant qu’un râle de souffrance suivit d’un cri horrible se fassent entendre dans toutes les plaines. L’air sembla vibrer de manière palpable tellement le cri fut puissant. Voyant que son père était à sa merci, l’aîné des fils Tsumi s’élança une dernière fois vers son destin, baissant sa garde en pensant la partie jouée pour de bon.
Prenant soudainement conscience de l’attaque désordonnée de son fils, Onryou utilisa une de ses illusions pour le ralentir juste les quelques centièmes de secondes suffisants pour saisir son katana de sa main gauche et en enfoncer la lame directement dans la cage thoracique, traversant en diagonale un poumon puis une partie de son cœur. C’est en s’effondrant lamentablement à terre que Shinyou sembla changer d’expression faciale….Une expression qui montrait que son esprit n’était plus embrumé par la colère mais qui témoignait aussi de tous les regrets qui lui venaient à l’esprit maintenant qu’il réalisait tout ce qu’il venait de faire. Tandis que la vie s’extirpait du corps de son dernier fils en vie, le père aperçu une larme couler le long de la joue du mourant avant que celui-ci ne s‘éteigne dans un râle de soulagement. A ce moment là, toute la haine qui brûlait le cœur du dernier Tsumi vivant s’évapora d’un seul coup……des regrets, du chagrin….c’était tout ce qu’il lui restait à partir de cet instant précis….
Se jetant vers son petit dernier, Onryou le serra dans ses bras en lui demandant ce qu’il s’était passé et en essayant de faire de ses dernières secondes de vie un apaisement. C’est couvert du sang de son dernier fils que l’Oï-nin apprit l’atroce vérité qui désignait Shinyou comme étant l’auteur de ce massacre, puis il vit son cadet expirer ses dernières réserves d’air entre deux crachat ensanglantés, s’excusant de ne pas avoir réussit à protéger sa mère et finalement laissant la vie s’envoler loin au dessus de son enveloppe charnelle. Éclatant en sanglots, le père de famille qui venait de voir deux des êtres le plus cher à son cœur disparaître quasiment sous ses yeux laissa une tristesse infinie le submerger entièrement, une vague de chagrin qu’il savait sans fin déferlait dès à présent sur lui le clouant sur place sans savoir que faire. Soudain, la tristesse fit place à une rage incontrôlable et d’une force inouïe balayant toutes les pensées qui auraient pu dominer son esprit pour se tourner vers une seule et unique alternative. L’auteur de ce massacre devait être punit quoi qu’il arrive et même s’il s’agissait de son propre fils, il devrait payer pour ce qu’il avait fait aujourd’hui. Saisissant son katana et le reste de son équipement, Onryou commença à traquer l’assassin de sa famille qu’il ne tarda pas à retrouver, ce dernier l’attendant sur les plaines foudroyantes à quelques centaines de mètres du village, prêt au combat. Comprenant tout d’un coup pourquoi il avait assassiné sa propre famille, le père sentit la rage qui brûlait au fond de lui redoubler de puissance et atteindre des sommets que même sa plus grande colère n’avais jamais atteint.
Shinyou avait délibérément exécuté son petit frère et sa mère afin de forcer son père à l’affronter, certainement pour lui montrer qu’il était assez fort pour devenir Jonin. Tout en se jetant sur son adversaire, lui hurlant de toute ses forces qu’il ne serait jamais apte à devenir plus qu’un simple bon à rien, Onryou dégaina son sabre et tenta de lui asséner un coup direct à l’abdomen. Cependant, son fils méritait bien son titre de génie et il évitait avec aisance chaque coup enragé que lui portait son paternel avant de saisir sa propre lame et de commencer à taillader celui qui était devenu son ennemi en divers endroits inoffensifs comme pour jouer avec lui avant de lui porter le coup de grâce. Toujours redoublant d’efficacité, l’Oï-nin s’approchait de plus en plus de son but en infligeant à son tour des blessures à Shinyou. Ce dernier, voyant que son père était loin d’être aussi mauvais qu’il se l’était imaginé, il cessa de retenir ses coups et, dans une élan bref et rapide, perça la défense celui-ci et faisant passer sa lame sous l’aisselle de son adversaire, la remonta d’un seul coup sec. Étourdit par la douleur que son cerveau ne captait pas encore tout à fait correctement le bruit sourd du membre fraîchement tranché se fit entendre avant qu’un râle de souffrance suivit d’un cri horrible se fassent entendre dans toutes les plaines. L’air sembla vibrer de manière palpable tellement le cri fut puissant. Voyant que son père était à sa merci, l’aîné des fils Tsumi s’élança une dernière fois vers son destin, baissant sa garde en pensant la partie jouée pour de bon.
Prenant soudainement conscience de l’attaque désordonnée de son fils, Onryou utilisa une de ses illusions pour le ralentir juste les quelques centièmes de secondes suffisants pour saisir son katana de sa main gauche et en enfoncer la lame directement dans la cage thoracique, traversant en diagonale un poumon puis une partie de son cœur. C’est en s’effondrant lamentablement à terre que Shinyou sembla changer d’expression faciale….Une expression qui montrait que son esprit n’était plus embrumé par la colère mais qui témoignait aussi de tous les regrets qui lui venaient à l’esprit maintenant qu’il réalisait tout ce qu’il venait de faire. Tandis que la vie s’extirpait du corps de son dernier fils en vie, le père aperçu une larme couler le long de la joue du mourant avant que celui-ci ne s‘éteigne dans un râle de soulagement. A ce moment là, toute la haine qui brûlait le cœur du dernier Tsumi vivant s’évapora d’un seul coup……des regrets, du chagrin….c’était tout ce qu’il lui restait à partir de cet instant précis….
~~°Epilogue°~~
.../Rédemption\...
.../Rédemption\...
![[Keisatsu] Onryou Tsumi Walkin10](https://i.servimg.com/u/f17/11/47/40/95/walkin10.jpg)
Aujourd’hui, même après trois années la tristesse n’a pas quitté l’esprit d’Onryou qui ne laisse pas passer une journée sans avoir une pensée pour sa famille montée loin derrière les nuages. Tout ce qui a été retenu officiellement de cette histoire c’est que le premier génie Tsumi, avait assassiné deux habitants du village et qu’en réponse à cela, le Raïkage avait donné l’ordre à son père de l’éliminer. À cause de cette histoire qui ne reflétait que vaguement les faits réèls, le shinobi connu sous le nom d’Onryou Tsumi fut désormais reconnu comme un tueur sans remords capable de tuer ses enfants sur simple demande. Peu de gens connaissent vraiment les circonstances de l’affaire car s’il avait été ébruité qu’à cause d’une mauvaise décision du Raïkage, un ninja du village avait cru bon de tuer sa famille avant de déserter, ce dernier aurait été mal vu par les habitants qui auraient pu tenter de se soulever face à un chef incapable de garantir la sécurité à l’intérieur même du village contre ses propres guerriers. Avec ce qu’a vécu Onryou, on dit de lui qu’il en ressortit plus fort mais changé à jamais, la bonne humeur ayant totalement disparue de son comportement car il s’en veut toujours d’avoir laissé une telle chose se produire même si ses rares proches savent que ce n’est pas de sa faute. Pour se repentir, le denier Tsumi encore vivant jura d’accomplir son devoir de chasseur de déserteurs jusqu’à sa mort et ainsi pourra-t-il peut être un jour rejoindre sa famille là haut…
Le +
Où avez vous connu le forum ?
J'ai trouvé le lien sur NTS (où je joues Kamenchii Kichigaino) grâce à Longwang qui m'a quelque peu aiguillé =D
Votre Expérience du RP :
Un peu plus d'un an sur forum et sept merveilleuses années sur papier \o/
Votre activité sur le forum :
Je pencherai pour un joli 8/10
Un Dernier Mot ?
Euh.....KAMOULOX!!!!
Miyamoto MusashiThe GodFather
¤ Shura no Ken ¤
修羅 の 剣- Messages : 435
Âge : 29
Taille/Poids : 187cm & 85kg
国 : Kaminari no Kuni
村 : Kumogakure no Satô
一族 : /
● Disponibilité du joueur ● : Disponible pour RP combat !
Fiche Ninja
Evolution de l'XP: (4/62)
PV: (635/635)
PC: (950/950)
Re: [Keisatsu] Onryou Tsumi
Mar 26 Jan - 20:34
Validé en tant que membre du Keisatsu.
Tu es en Rang Spécial avec 210Pts de Carac pour débuter
Bienvenue & bon jeu ^^
Tu es en Rang Spécial avec 210Pts de Carac pour débuter
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