[Mission de rang D] laver les vieux.

Laver les vieux è_é
Dans un Hosto, y'a plein de malades et tout. Bref, venez laver les malades et montrer que vous êtes aptes à être digne des générations précédentes. Spécial : JOB

Cette fois, c'était une femme, elle ne devait pas dépasser la vingtaine. Elle ne prit pas la peine de saluer les deux personnes qui s'étaient déplacées spécialement pour elle. Ou plutôt, elle n'en était pas capable. Plongée depuis plus d'un an dans le coma, elle n'avait plus ouvert les yeux depuis bien trop longtemps que pour se rendre compte de leur arrivée. Le garçon ne trouva rien à dire tant elle était belle. De longues mèches blondes dépassaient ça et là de la couverture, donnant à cette scène un aspect presque sacré. Il commença par lui laver les mains, presque instinctivement, car il savait que les femmes avaient horreur d'avoir les mains salles. Il enchaina avec ses pieds, pendant que l'infirmière s'occupait de ses jambes. Et lorsqu'ils en eurent terminé avec ces zones, son instructrice lui demanda de sortir puisqu'elle devait s'occuper du nettoyage de zones dont-il ne devait pas prendre connaissance.

« J'ai fini, allons manger. »

Une fois de plus, la plus belle des infirmières de Kumo avait invité Hoshikuma à manger avec elle. Mais bien-sûr, puisqu'elle était infirmière, elle lui offrit un repas riche et équilibré qu'il dut ingérer rapidement. La journée allait être remplie, toute une classe d'aspirants du village avait été touché par un éclair alors qu'ils se promenaient prêt des paratonnerres. Leur sensei allait être sévèrement puni pour avoir commis une pareille erreur. Mais l'heure n'était pas à la vengeance ou à la punition mais à l'action. Trente jeunes étudiants, encore plus jeunes que Sassuru lui-même attendaient à l'entrée de l'hôpital. La plupart allaient bien, car ils n'avaient été que surprit par le coup de tonnerre. D'autres allaient vraiment mal, car il s'étaient trouvé à moins d'un mètre de l'impact.

« Sensei, où est sensei? Il m'a sauvé...Où est sensei? »

Une petite fille seulement âge de dix ans répétait sans cesse cette phrase. Elle avait été la plus affectée par la foudre, à tel point qu'elle était à présent en proie à la démence. Elle ne cessait de parler de son professeur, de répéter à tue tête qu'il l'avait sauvé, que c'était un héros. Hoshikuma, soucieux de ses dires, alla chercher l'infirmière qui s'occupait alors d'un petit garçon qui avait été sonné par la foudre. Il s'avérait qu'en fait ce petit bonhomme n'ait fait que feinter cette dernière pour mieux l'approcher ; seulement, le jeune Sassuru intervint à temps pour le priver de sa douce compagnie.

« Venez, c'est urgent. Une petite fille est en plein délire. »

Là dessus, ils se mirent à courir tous deux vers la chambre où se trouvait ladite jeune fille. Mais son état semblait devenir de plus en plus grave. Cette fois, elle s'était carrément mise à pleurer et à hurler des choses incompréhensibles. Affolée, l'infirmière se rua avec la petite dans ses bras vers les salles opératoires. En demandant auparavant au jeune Hoshikuma d'aller s'occuper des autres aspirants qui trainaient encore à l'entrée de l'hôpital. Perdu dans ses pensées, il prit dans ses bras un petit garçon d'à peine huit ans et l'emmena dans une des pièces qui se trouvait au premier étage. Le pausa dans un lit et monta au second étage pour continuer son travail sans l'aide de l'infirmière.

" Oh, tu es encore là? Comme c'est gentil de ta part. Je pensais t'avoir prévenu que ta mission était terminée. Reviens nous aider quand tu le veux."

Après avoir lavé un bon paquet de pieds et de mains crasseuses, le petit Hoshikuma avait enfin terminé sa mission. Il put, le coeur léger, rentrer chez lui, avec l'impression d'avoir accompli une bonne action. L'argent l'avait poussé à travailler, mais curieusement, cela lui était à présent complètement indifférent. Il était juste content de ce qu'il avait fait, et s'enpressa de rentrer chez lui pour, encore une fois, racontée sa journée à sa famille autour d'un feu de cheminée.