[Kiri] Taiyou No Shiomizu

~ Présentation du Maitre de l'eau ~

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Nom : No Taiyou

Prénom : Shiomizu

Âge : 26 ans

Taille // Poids : 1, 83 m // 72 kg

Nindo : Protéger les Hommes de leur propre folie

Village Choisi : Kiri

Rang : Ermite de Kiri // Épéiste légendaire de la brume

Affinité : Suiton

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~ Description mentale

Taiyou No Shiomizu est d’un naturel sérieux, courtois et peu bavard. Il applique tout simplement à la lettre le dicton populaire soutenant que la parole est d’argent mais que le silence est d’or. Ainsi, notre homme ne supporte pas les mots ou les gestes inutiles. Plus généralement, il hait tout ce qui est superflu car le superflu n’est que futile convoitise ; et que la convoitise conduit quant à elle à l’avidité. Or, selon lui, bien que le monde des shinobis soit assez grand pour satisfaire les besoins de tous ceux qui le peuplent, il ne l’est pas suffisamment pour assouvir leur avidité. Notre homme se contente donc toujours de ce que la nature ou la bonté des autres veulent bien lui accorder, sans jamais chercher à obtenir plus d’eux que le strict nécessaire. Son train de vie est donc humble mais souvent trépidant, en permanence en contact avec la douleur ou le malheur afin justement d’endiguer ces maux définitivement. Voyageant au hasard tel un vagabond sans but précis, notre épéiste de talent, s’il n’est pas trop occupé à rendre un service au Mizukage, se déplace là où les gens ont véritablement besoin de lui. C’est une sorte de Bon Samaritain qui erre la plupart du temps dans la multitude d’îles qui composent l’archipel du pays de l’eau, même s’il lui arrivait de visiter d’autres contrées pour se mettre au vert notamment lorsque les autorités de Kiri se montraient trop désireuses de le capturer… Shiomizu ne garde cependant aucune rancune envers le village qui l’a vu naître car il sait que son courroux était parfaitement justifié, et apprécie ainsi d’autant le plus la clémence dont a su faire preuve son chef. Il s’estime même presque chanceux d’avoir été traqué sans relâche, puisque les nombreux pays différents où il était contraint de séjourner pour semer ses poursuivants Oi-nins lui avaient permis d’enrichir considérablement ses connaissances en s’appropriant à chaque fois un peu de leurs cultures. Notre homme s’est découvert par ce biais une certaine soif de savoir qui tend à développer ses capacités intellectuelles.

Il est aussi important de préciser que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, notre talentueux utilisateur du Suiton n’a rien d’un philanthrope. Ce solitaire endurci n’aime pas le genre humain, et cherche, en vivant en ermite, à limiter au maximum ses contacts avec. Sa ligne de conduite lui interdit néanmoins de lui faire le moindre tort. La haine laisse donc place à de la pitié ; sentiment qui constitue à ce jour l’unique source de motivation des actes bienfaiteurs de Shiomizu. Ce dernier est par ailleurs devenu un vrai samurai dans sa manière de se comporter. Notre guerrier féodal place en conséquence l’honneur, le respect et le courage au dessus de tout. En effet, il ne se laisse jamais aveugler par les passions comme l’amour, la colère ou le chagrin. A à ses yeux, ces dernières sont la raison majeure pour laquelle les hommes perdent l'esprit. Elles suppriment toute logique rationnelle dans leurs esprits pour finalement les transformer en monstres aveuglés par leurs propres sentiments, et ne se rendant ainsi plus compte des malheurs qu’ils sont susceptibles de causer à leur entourage. C’est en partant de ce triste constat que Shiomizu a décidé de ne plus jamais laisser interférer ses opinions personnelles dans les affaires qu’il traite. Cette attitude peut le faire passer pour quelqu’un de neutre, de froid et de distant dans les conflits, mais elle reste indispensable pour que notre homme puisse agir en toute objectivité. De cette objectivité, il découle même une certaine forme de tolérance puisque notre épéiste ne peut se permettre de juger, que ce soit de façon négative ou positive, afin de ne pas être contraire aux principes qu’il s’impose. De plus Shiomizu ne supporte pas la moindre forme d’autorité. Il a donc beaucoup de difficultés à recevoir ou à donner des ordres, ce qui le rend socialement inapte à s’intégrer pleinement dans une organisation militaire comme un village ninja.

Celui que l’on surnomme « le maître de l’eau » n’utilise jamais la puissance qu’il détient pour servir ses propres intérêts puisqu’étant totalement dépourvu de la moindre once d’orgueil ou d’ambition personnelle. Son idéal en tant que ninja est de mettre fin le plus rapidement possible aux guerres incessantes qui ravagent la planète - peu importe d’ailleurs celui qui remportera le combat- ce qui le pousse à changer souvent de camp même s’il est à l’heure actuelle plutôt du côté de Kiri. Ce rêve totalement inaccessible pour un homme seul, comme lui, est basé avant tout sur le désir de ne plus jamais voir de personnes mourir en nombre dans le but de servir des causes qui les dépassent et qui ne valent globalement pas mieux les unes que les autres. Cette mentalité totalement en dehors des réalités est due au traumatisme généré par la guerre chez notre combattant d’élite alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Sa volonté de protéger sans cesse l’existence humaine, alors que paradoxalement il l’a déteste, l’amène toujours à agir dans l’intérêt général afin de sauver le maximum de vies possible sans se soucier du fait qu’elles méritent de l’être ou non. En tenant compte de ses considérations si particulières, Shiomizu ne peut donc décemment pas tuer à tout bout de champ ceux qui se mettent en travers de sa route. Néanmoins il considère la mort comme un outil indispensable pour purger le monde de ses horreurs, et ne rechigne donc jamais à l’utiliser si la situation l’exige absolument. Notre épéiste sait faire preuve de la plus grande sagesse, aussi bien quand il doit rendre la justice de façon expéditive que quand il tente de trouver un compromis plus pacifiste. Grand amateur de philosophie et de politique, il n’hésite pas à étudier attentivement la façon de penser et l’organisation des différents pays ninjas afin de saisir au mieux les griefs qui les motivent pour s’affronter avec autant de violence.

~ Description physique

Taiyou No Shiomizu est un être plutôt grand et relativement bien bâti. Il n’a rien d’une montagne de muscles mais sa silhouette athlétique laisse aisément deviner qu’il exerce un métier nécessitant une excellente condition physique. Son corps est avant tout taillé pour faire preuve de vitesse et de souplesse au détriment d’une force brute particulièrement conséquente. Ses bras robustes sont équipés de larges bracelets de défense au niveau des poignets ainsi que d’amples épaulettes. A ces pièces d’armure d’exception viennent s’ajouter des jambières et des gêtas, servant elles-aussi à préserver au mieux notre homme des agressions extérieures, fabriquées à partir du bois clair d’un acacia béni par les moines du pays de l’eau. La chair du noble végétal, renforcée par les prières des religieux, possède l’immense avantage d’être extrêmement solide tout en gardant une légèreté surprenante ; ce qui garantit une liberté de mouvement optimale pour notre combattant. Cependant une matière première de qualité ne serait rien sans les compétences d’un artisan de talent. Cette dernière a donc été sculptée et finement ouvragée avant d’être vernie par un ébéniste pour finalement donner naissance à aux merveilles évoquées ci-dessus qui protègent Shiomizu telle une véritable carapace. Attachées à son corps par un solide cordon de lin écarlate, elles sont séparées de la peau matte de notre shinobi d’élite par une simple membrane de tissu bleu marine appartenant à un Kimono traditionnel qui recouvre entièrement celui qui le revêt jusqu’au niveau du cou. Cet habit constitué de soie est un vêtement léger et doux à la fois qui assure un certain confort lors des longues marches à pieds, bien qu’il soit quelques fois agrémenté d’une cape de voyage quand le climat devient trop rude. L’effigie d’un dragon blanc, symbole par excellence de sagesse et de pureté, est délicatement cousue au dos de la veste de cette tunique foncée. Celle-ci est maintenue fermée grâce à une ceinture classique fabriquée à partir d’un textile à la teinte bleutée moins soutenue mais, mis à part ce détail, totalement identique à celui dans lequel à été taillé le reste du Kimono.

Le visage de Shiomizu est, quant à lui, dissimulé par un masque sombre moulant qui recouvre entièrement ses traits jusqu’au sommet de l’arête du nez. Ajouter à cela, notre homme arbore un heaume imposant, qui n’est pas sans rappelé celui des guerriers orientaux appelés samurais, dont les couleurs sont en parfait accord avec le reste de sa tenue. Ce couvre-chef est composé d’une sorte de bonnet muni de rabats de cuir sur les côtés afin de protéger la tête de son détenteur des aléas de la vie en pleine nature comme les fortes chaleurs, le froid mordant ou les pluies de flèches. Le casque en question est fermement fixé à son crâne grâce à une sangle en acacia ayant l’aspect d’un bandeau ninja affichant sur sa partie frontale trois barres verticales qui symbolisent les valeurs fondatrices sur laquelle la personnalité de Shiomizu s’est construite : L’honneur, le respect et le courage. En fin de compte, seul un mince interstice entre le masque et le heaume permet d’entrapercevoir le faciès de notre combattant de choc en nous dévoilant une paire d’yeux noisette. Si celui-ci daignait enlever son couvre-chef, il révèlerait alors au grand jour une chevelure couleur châtain clair abondante dont les mèches lisses seraient nouées entre elles en un petit chignon à l’arrière de la nuque. De même, si Shiomizu acceptait de retirer le masque garant de son anonymat, on pourrait observer un visage régulier et paisible dont l’apparent charme angélique serait néanmoins rompu par la présence d’une dentition très aiguisée - à l’instar de celles des requins - évocatrice de ses origines kiriennes. L’inquiétude générée par cette spécificité génétique propre aux ninjas de la brume se retrouve d’ailleurs renforcée par l’appui d’une voix grave sortie tout droit de l’aube des temps.

Cependant, en dépit de toutes les qualités de ce corps avantageux, un gros handicap subsiste. En effet, cette enveloppe charnelle est incomplète car dépourvue de main gauche. Shiomizu a perdu cette dernière lors d’une offensive du village des rochers sur celui de la brume alors qu’il n’était encore qu’un chunnin de Kiri fraichement promu. Ce handicap est source d’un trouble infini chez notre homme qui tente de le dissimuler en affichant souvent une posture avec les bras croisés ou ramenés derrière le dos. Sa carrière de ninja aurait normalement du brutalement s’interrompre avec cette blessure, mais c’était sans compter sur une volonté de fer et le savoir d’un très vieil allié… Ainsi, même si Shiomizu fut contraint d’abandonner définitivement l’art du combat à mains nues, il parvint avec beaucoup d’entrainements à se perfectionner dans le maniement de l’épée pour finalement créer un style de kenjutsu unique et parfaitement adapté à son handicap. Son arme de prédilection est donc tout naturellement devenue le katana. Il ne sépare d’ailleurs jamais de « Ishimizu » (littéralement « la volonté de l’eau ») qu’il porte en permanence accroché dans son dos. Ce petit sabre très ancien ayant jadis appartenu au Shodai Mizukage détient des facultés inhérentes à l’eau absolument formidables dont seul Shiomizu peut bénéficier grâce à son passé tumultueux. C’est aussi ce même passé qui lui a permis d’acquérir une particularité physiques des plus intéressantes. En effet, notre épéiste de talent dispose du pouvoir rarissime d’exécuter des jutsus de type Suiton sans composer de signes ninjas et sans avoir besoin d’une quelconque source d’eau à proximité. Il est capable de générer instantanément le liquide à la base de toute vie par les pores de sa peau ou, de façon plus importante, par la lame de son épée ! Toutefois cet atout extraordinaire nécessite de s’acquitter d’un lourd tribut. Dès l’instant où notre shinobi d’élite l’a obtenu, il s’est retrouvé totalement incapable de maitriser une autre affinité que le Suiton avec son chakra. Ce dernier est par ailleurs d'une couleur blanche immaculée absolument unique.

Spoiler:

~ Histoire

Il y a de cela vingt six années, un enfant du nom de Seisui Shitei vit le jour dans un village de la brume à la réputation très controversée. Le lieu de naissance du nouveau-né était à l’époque en proie à la frénésie meurtrière du Sandaime Mizukage ; un être d’une cruauté extrême tant envers ses ennemis que ses propres hommes. Le summum de cette cruauté était par ailleurs atteint lors des examens de sélections des ninjas de Kiri qui prenaient toujours la forme de carnages sanglants où seuls les rares survivants pouvaient prétendre à devenir shinobi. Le mal-être parmi les membres du village était donc tellement insoutenable que les mutineries devinrent monnaie courante afin de tenter de mettre fin à la folie du chef de Kiri. Ajouter à cela, les nombreuses puissances ennemies ne cessaient de multiplier les offensives pour prendre le contrôle du pays de l’eau en profitant du chaos omniprésent en ces terres. Tous les combats, qui en découlaient, faisaient bien sûr à chaque fois un nombre incalculable de victimes… Ce fut dans cet univers de mort de souffrance que se déroula la petite enfance du frêle Seisui. Tout ce sang, toutes ces personnes massacrées sous ses yeux auraient du purement et simplement lui faire perdre la raison, et l’amener à basculer à son tour dans ce déchainement de violence. Mais il n’en fut rien. Bien au contraire, toute cette monstruosité humaine engendra dans l’esprit du petit garçon un profond dégout à l’encontre de toute forme de guerre et de violence. Ce pacifisme exacerbé aurait été une qualité des plus admirables chez un homme ordinaire. Cependant ce trait de caractère était aussi le pire des défauts pour un gamin qui, comme lui, était destiné un combattant de l’ombre surentrainé : Un ninja.

Quelques années passèrent… Les tensions politiques au sein de Kiri s’étaient peu à peu calmées. Et même si Sandaime Mizukage était encore au pouvoir, il avait considérablement assoupli les critères de sélections de ses shinobis ; notamment à cause de l’action démente d’un certain Zabuza Momochi qui avait commis un véritable massacre quelques mois auparavant en décimant tous les jeunes aspirants ninjas lors d’un examen. Ce geste de folie de la part de ce jeune compatriote, qui était d’ailleurs à peine plus vieux que Seisui, avait permis à notre aspirant ninja d’échapper de justesse au traditionnel duel à mort normalement obligatoire à remporter pour passer genin à Kiri. Cela tombait bien car, s’il en eût été autrement, le jeune guerrier aurait catégoriquement refusé d’embrasser la carrière de shinobi malgré les pressions familiales qui se seraient alors exercées. Après avoir obtenu son diplôme in extremis, il avait effectué quelques missions sans grand intérêt à droite et à gauche. La providence voulut qu’il ne mourût pas, ce qui lui octroya d’office sa veste bleutée de chuunin de Kiri. Cette promotion plus qu’inattendue ne s’expliquait certainement pas par les piètres talents de ninja d’un Seisui qui détestait se battre. Non, la raison de cette montée en grade était simplement due au fait que le village de la brume manquait cruellement d’effectifs à l’époque. Les organismes chargés du recrutement avaient donc grand besoin de nommer des ninjas pubères aptes à mener des équipes de chérubins aux dents de lait vers une mort certaine lors d’affrontements face à des adversaires bien plus expérimentés qu’eux. Bien sûr, Seisui était loin d’avoir les capacités d’un véritable ninja confirmé. Cependant il s’avérait qu’il en avait au moins l’âge, ce qui était bien suffisant selon de l’administration du Sandaime pour lui donner ce titre.

Un an après que notre pacifiste trouillard eût pris du galon, alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, eut lieu l’évènement qui changea à tout jamais sa misérable existence. Ce fut très exactement lors d’une offensive du village d’Iwa sur celui de Kiri. Bien que les ninjas de la brume fussent totalement submergés par le nombre d’ennemis, Seisui fut chargé de la garde des tombeaux des deux premiers Mizukages. Il ne comprit pas exactement pourquoi on lui avait donné l’ordre de surveiller de vieux caveaux poussiéreux pendant que ses frères d’armes se faisaient massacrer par dizaines. Peut- être le jugeait-on trop faible pour livrer bataille ? Ou bien il était tout simplement possible que le cerveau malade de Sandaime voulait préserver à tout prix la demeure des morts quitte à diviser ses effectifs. Néanmoins, à cause de cette stratégie plus que fumeuse, le front ennemi n’eut aucun mal à ouvrir une brèche dans la défense de Kiri. Un petit groupe de shinobis des rochers parvint à s’infiltrer jusqu’à la sépulture des anciens chefs du village de la brume avec l’espoir d’y dérober des objets rituels de valeur. Seisui fut donc contraint de les affronter avec son équipe encore juvénile. Sans surprise, lui et sa bande de gosses furent facilement vaincus par ces combattants aguerris. Dans la bataille, notre chunnin perdit notamment sa main gauche qui fut tranchée d’un coup d’épée. Tout semblait perdu… Et notre amputé, totalement tétanisé par les flots de sang coulant de son moignon, se préparait donc à recevoir le funeste baiser de la mort.
Ce fut à cet instant que Seisui, projeté à l’intérieur du caveau du Shodai Mizukage après en avoir malencontreusement fracturé le couvercle lors d’une mauvaise chute, découvrit un vieux katana à la lame courte reposant aux côtés de la dépouille de l’illustre défunt. Le sabre antique se mit alors émettre un son dans la boite crânienne de notre condamné. Le son se mua peu à peu en une voix dont les mots résonnaient tel un lourd grondement métallique. Cette voix prétendit être l’esprit du premier chef de Kiri pourtant décédé depuis des décennies. Ce fantôme du passé expliqua à Seisui que, sentant la fin de sa dépouille mortelle approcher à grands pas suite à une grave blessure, il avait enfermé son âme dans son arme fétiche nommée « Ishimizu » grâce à un puissant sceau afin d’acquérir une certaine forme d’immortalité. Néanmoins il regrettait maintenant amèrement cet acte contre-nature qui le rendait finalement prisonnier de son cher katana. Dans le but de sauver son jeune interlocuteur d’une mort certaine et de jouir d’une libération partielle, ce qui restait du Shodai Mizukage fusionna alors avec le corps tant charnel que spirituel de Seisui. L’homme nouveau, qui résulta de cette union, réunissait donc à la fois la pureté d’un enfant et l’immense sagesse du premier chef de Kiri. La maîtrise suprême des Suitons de ce dernier était telle qu’il avait pu tenir tête à plusieurs reprises au dieu des mers : Le bijuu Sanbi. On prétendait même qu’il était parvenu à sceller tout un Océan en lui ce qui permettait à cet expert en fuuinjutsu de faire jaillir du néant des quantités d’eau colossales. Et toute sa puissance se retrouvait maintenant associée au corps meurtri mais vigoureux de notre chuunin. La personne, qui résultait de cette association improbable, n’était ni Seisui ni Shodai Mizukage. Elle était à mi-chemin entre ces deux personnalités antagonistes. Ce ninja n’avait donc rien d’un meneur d’hommes charismatique mais n’était pas non plus l’innocence incarnée. Il choisit par conséquent un nom pour marquer la jour de sa naissance d’une pierre blanche, et se baptisa « Taiyou No Shiomizu ».
Grâce à ses capacités impressionnantes, notre homme neuf n’eut aucun mal à battre à ses assaillants originaires d’Iwa en prenant cependant soin de les épargner. Il déserta ensuite immédiatement le village de brume en laissant tous ces imbéciles achever leur petite guerre. L’histoire voulut que Kiri sortît victorieux de cette bataille, mais ce détail importait finalement très peu. L’incident majeur de cet évènement guerrier aux yeux du Sandaime Mizukage fut la désertion de celui que l’on considérait encore comme étant Seisui Shitei, et qui avait osé fuir en emportant avec lui une relique d’une importance capitale pour le pays de l’eau : Le sabre légendaire « Ishimizu ». La traque fut donc ouverte pour retrouver le jeune traître. Les Oi-nins étaient lâchés en nombre dans la nature mais se montraient curieusement à chaque fois incapables de ramener par la force ou de tuer le nukenin lorsqu’ils avaient la chance de parvenir à le localiser.

Une décennie s’écoula ainsi. Shiomizu avait enfin le physique d’un adulte, et passait son temps à semer ses poursuivants en essayant toujours d’en éliminer le moins possible quand il se faisait rattraper par mégarde. Ses rares moments de bonheur avaient lieu lorsqu’il portait secours aux gens dignes de respect qu’il croisait au hasard des ses voyages. Notre homme tentait ainsi de trouver des solutions pacifistes ou, le cas échéant, se battait à la place des opprimés. Au fur et à mesure de ses combats, il avait appris à maitriser parfaitement ses pouvoirs aqueux et ses connaissances hérités du Shodai Mizukage tout développant un style de kenjutsu très efficace avec le corps de Seisui. Son talent inégalé en Suiton l’avait petit à petit fait connaître comme « le maître de l’eau » parmi les habitants de Mizu No Kuni, et on commençait même à entendre son nom sur le continent. Cependant, en dépit de tout le bien que Shiomizu faisait autour de lui, la haine des ninjas de Kiri à son égard n’avait fait que grandir au fil des ans. En effet, non seulement notre épéiste était considéré à juste titre comme un voleur, mais en plus il passait pour un terroriste ; son nom étant rattaché au coup d’Etat qui avait ravagé le village de la brume et couté la vie à Sandaime Mizukage. Ce putsch barbare mené par le démon Zabuza Momochi n’avait bien sûr rien à voir avec Shiomizu. Cependant il s’était avéré que ce dernier avait déserté peu de temps qu’il ait eu lieu. Les autorités kiriennes avaient donc tiré des conclusions hâtives de cette simple coïncidence, et imaginé que notre homme avait volé Ishimizu dans l’optique d’utiliser ses facultés pour renverser le gouvernement en place. Cette image d’insurgé calculateur, couplée aux quelques Oi-nins que le maître de l’eau avait du assassiner pour sauver sa vie, avait finalement achevé de faire de lui l’un des déserteurs les plus recherchés par le village de la brume. Son signalement avait d’ailleurs été transmis aux autres puissances ninjas ce qui l’obligeait à vivre à l’écart en tant qu’ermite afin de ne pas être trahi par une tierce personne. Toutefois ce jeu du chat et de la souris ne pouvait pas durer éternellement... Ainsi, un jour, Shiomizu finit par être rattrapé par son passé après avoir livré bataille face à un valeureux ninja de Kiri. Notre homme fut vaincu et ramené en vie à son village natal afin d’être jugé. Néanmoins, contre toute attente, l’actuel chef des shinobis de la brume, Arane Tashira, accepta de lui offrir le pardon pour ses crimes passés. Cet honorable leader s’était rendu compte lors de son entrevue avec le maître de l’eau que celui-ci n’était pas un mauvais bougre mais juste un idéaliste rêveur dont la force colossale serait d’un grand secours pour le village. Il le réintégra donc dans ses effectifs tout en laissant une certaine marche de manœuvre à notre épéiste afin qu’il pût continuer ses nobles travaux auprès de la population.

Le +

Où avez vous connu le forum ? Je suis un réfugié politique originaire de NTS.

Votre Expérience du RP : Fidèle membre de NTS depuis plus d'un an.

Votre activité sur le forum : 7/10

Un Dernier Mot ? Non... Ah bah si en fait.

Hey ! (Re)Bienvenue à toi ^^

Tu peux déplacer librement ton dossier et fiche de Clan sur NSD Wink

Bon RP à toi !

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