Chôjuro [Kiri]

N.B. : Cette fiche ne contiendra pas d'histoire du personnage jusqu'à nouvel ordre, étant donné que l'histoire de Chôjuro nous est totalement inconnue à ce jour. Discuté, proposé et approuvé par Terumi Mei par voie de MSN.

Nom: Inconnu
Prénom: Chôjuro
Âge: 19 ans (supposition sur le pouce)

Village: Kiri
Affinité(s): Suiton & Fuuton

Nombreuses sont toutes les choses pouvant jaillir de l’esprit d’un être pensant lorsqu’il s’agit de plusieurs types de personnes relativement stéréotypées en raison de certains liens à de simples mots les qualifiant pour faire d’eux une image qui ne reflètera souvent qu’une pâle chimère. Car depuis toujours, tous les esprits intelligents ont développé la faculté de produire un jugement personnel, individualiste, mais néanmoins aisément influencé par tout ce que ce même esprit pourrait juger comme étant plausible selon sa conception du monde et de l’espace. Beaucoup de simples termes ou expressions donnent naissance à une série sans fin de clichés qui n’auront souvent aucun mal à s’imprégner durablement dans les pensées des personnes leur accordant une importance suffisamment grande. Ainsi, qui pourra nier avoir certaines images fétiches lui venir en tête lorsqu’il est question d’évoquer une personne magnifique ou hideuse? Riche ou pauvre? Passant de la perfection incarnée aux verrues et furoncles, des haillons à la soie la plus fine flottant au gré du vent, les images se succèdent sans arrêt dans l’esprit d’une personne selon ce qu’elle juge être véridique. En sachant cela, que penser de ce que nous pourrions associer à un terme social aussi prestigieux – dans le village concerné de Kiri en l’occurrence – que celui d’Épéiste de la Brume? Ce titre, décerné aux plus puissants et aux plus méritants se verra accompagné d’un respect et d’une déférence immédiates, du fait de tout ce qu’il peut représenter. On ira ainsi s’imaginer un puissant homme dans la force de l’âge, imposant autant par sa prestance que sa simple façon d’être. Un meneur d’hommes, portant l’une des Sept épées légendaires du village de la Brume. Un héros, en somme. Cependant, il faut bien se rappeler que l’histoire présente bien souvent plusieurs genres de héros. Et ce, de façon plutôt saugrenue.

Ainsi donc, penchons nous sur le personnage dont il est question. À savoir un jeune homme aux allures de blanc-bec tout juste sorti de l’adolescence. Pas très prometteur, pour le premier aperçu du grand Épéiste héroïque. De taille légèrement en dessous de la moyenne, ce jeune homme ne se voit pas – contrairement aux suppositions précédemment citées – pourvu d’un physique gonflé de puissance outre mesure, malgré le fait que l’on puisse deviner une forme svelte et bien entretenue sous l’attirail qui le recouvre. Au moins un point pour lui. Pour ce qui est de la façon d’être de notre jeune acolyte, histoire de citer une nouvelle fois les propos précédents, le dénommé Chôjuro ne semble pas exactement s’accorder avec les préjugés de confiance en lui-même reliés à sa position, autant guerrière que hiérarchique. Semblant toujours fuir l’affrontement direct par le simple regard, il se montrera bien souvent réservé et hésitant à répondre aux phrases qu’on lui adresse, détail faisant sans doute chaque jour douter plusieurs personnes sur sa compétence en tant que guerrier expérimenté. Néanmoins, les plus avisés pourront percevoir une précision minutieuse habilement dissimulée dans la majorité des mimiques qui constituent sa personne, rassurant la thèse de ses moyens. Disons simplement que question de réactions sociales, le chemin est encore long à accomplir, aucun doute sur ce fait. Encore heureux que le môme sache se rattraper au niveau du combat, sans quoi c’était la perte totale. Or donc. Passons maintenant à un aspect fort difficile à dépasser sans se faire remarquer, à savoir l’habillement de l’individu. Pour commencer, l’extrémité inférieure du corps, histoire de laisser passer les détails les moins importants dès le début. Donc, nous retrouverons ici les pieds et tibias, se voyant recouverts d’une forme comme une autre de bottes traditionnelles et bien adaptées au style des ninjas classiques. Un modèle cependant conçu pour le voyage long, cependant, dans le cas présent. Une armature plus forte et renforcée, laissant néanmoins les pieds respirer, de façon à laisser une liberté de mouvement utile alliée à un confort bien appréciable. Mais passons à la suite. À savoir le recouvrement des jambes de notre énergumène. Car les pantalons, quand à eux, représentent parfaitement bien le style militaire caractéristique de notre jeune ami. À savoir qu’ils présentent les attraits pratiques les plus évidents : amplitude bien forte sans dépasser une certaine limite dans un but de liberté de mouvement, les fameuses sacoches sans lesquelles les ninjas seraient aussi pourvus qu’un serrurier sans clés, et une apparence à moitié apte au camouflage. Tout simplement. Comme quoi, pas besoin de grand design pour avoir du matériel à porter qui en vaut la peine. Continuons. Le torse, pour sa part, se retrouvera relativement simple à décrire, par la quasi disparition de tout objet superflu à l’habillement recouvrant cette partie d’anatomie de l’Épéiste. Sans doute précédé par un ensemble protecteur propice au mode de vie du shinobi moyen cependant, un large chandail de laine épaisse, tout bête, se verra recouvrir le torse, les bras et le haut des jambes de notre jeune garçon. Pas plus difficile de faire sa garde robe, bien chaud, un joli bleu en teinte – on est bien à Kiri, faut arborer les couleurs -, et assez de place pour dissimuler un tas de trucs en dessous. Il est cependant à noter qu’un système d’attache ira interrompre le tout, servant tout bonnement à supporter et garder en place l’engin de destruction (littéralement) nouveau genre prenant place dans le dos du shinobi de Kiri. À savoir la puissante épée Hiramekarei. Un bijou de puissance. Sur lequel nous ne nous attarderons malheureusement pas, toutefois.

Car il reste un dernier point à régler, et il s’agit bien évidemment du visage. Après tout, quel être humain saurait être décrit sans faire mention de ses traits eux-mêmes? Donc, démarrons l’analyse. Ici bas, nous disposons d’un visage relativement simple dans sa forme, basique, doté de courbes soignées et symétriques, juste pour dire que la santé transparait jusque dans la parfaite répartition des poids du visage lui-même. Une bouche bien souvent close en une moue neutre, dissimulant cependant une dentition pour le moins inhabituelle : elle nous rappellera également avec un automatisme certain celle qu’arborait le déserteur Hoshigaki Kisame, à savoir une dentition en dents de requin. Mode croissante parmi les épéistes du village de la Brume? Qui sait. Un nez fin et arrondi, sans plus d’histoire, entouré par deux pommettes légèrement rebondies évoquant sans l’ombre d’un doute le jeune âge du shinobi dont il est question. Un visage enfantin, ça ne se cache pas. Une chevelure en broussailles de façon permanente, sans réel style ou coupe à proprement parler, descendant en vagues auburn jusqu’à ce qui aurait du être deux oreilles. Or, à la place, nous aurons deux…trucs, dont on ignore à première vue s’il s’agit d’écouteurs pour quelque engin que ce soit, ou tout simplement de cache-oreille, peu importe. Toujours est-il qu’ils serviront de support pour les lunettes de terrain recouvrant le regard du jeune homme, laissant planer un hâle azuré permanent sur deux iris qui arboraient déjà les teintes de l’océan lui-même à la base. L’eau, encore et toujours. C’est donc ainsi que se termine le chapitre physiologique de l’Épéiste Chôjuro, la suite siouplait.

~¤~ °O°'. Description Mentale .'°O° ~¤~

La question qui se pose, maintenant que le point visuel a été établi de façon à ne plus faire place à un vide total ou une interrogation appuyée, au choix. C’est bien beau d’avoir une personne devant soi et de pouvoir la détailler, mais qu’en est-il de ce qui se passe dans sa tête? Tout dépend des points de vue, en fait. On dit que dans l’esprit de chaque personne, une personnalité dérangée sommeille toujours, au plus profond de l’être, tapie dans les petits recoins de notre subconscient. Il s’agit là d’un esprit bestial, primitif, guidé par l’instinct primal qu’est la survie. La majorité des gens vont jusqu’à totalement ignorer l’existence même d’une telle présence en eux, jusqu’au jour où leur vie sera directement menacée dans un laps de temps très court nécessitant une réaction prompte et immédiate. C’est là que l’on constate les personnes dotées d’un instinct de survie valable, ainsi que celles qui ne méritent que de mourir, autant par leur oisiveté que par leurs réflexes ridicules et pathétiques de hurler comme des porcs au moment où la mort les fauche avec violence. C’est ce genre de chose qui distingue les forts des faibles. Qui distingue les morts des survivants. Qui distingue le désespoir et la résignation… du désir de vivre. Voilà ce qui fait notre monde. Et lorsqu’on est un combattant pur jus, quoi de plus important que l’instinct de survie? Le point de vue d’une personne qui vit chaque jour avec son propre lot de combats et de morts éventuels pourra se trouver grandement changé par rapport au monde dit ‘’normal’’. En particulier dans le cas présent, compte tenu du jeune âge de l’individu dont il est question. Il est en effet rare de voir de jeunes shinobis atteindre un rang aussi prestigieux que celui occupé par la personne de Chôjuro. Mais cela ne fait que les rendre encore plus intéressants à analyser.

Ainsi donc, comment interpréter la personnalité d’une personne insérée dans les hautes sphères du village caché de la Brume, à un âge plus que jeune pour son statut? Excellente question. Pour commencer, il est important de noter que malgré sa force plus qu’évidente et son statut qui ne cesse de ressortir de façon redondante dans le texte depuis le début, Chôjuro s’avère un cas de gêne relativement tenace en société. Pour le dire clairement, il a du mal à communiquer de façon explicite avec les gens qui l’entourent, même ceux qu’il connait. À vrai dire, les personnes suffisamment enfoncées dans la vie personnelle et l’esprit de ce garçon sauraient être comptés sur les doigts d’une seule main, à n’en pas douter. Et encore, même à ce stade, la timidité caractéristique de notre jeune compère ne saura se désister rapidement, à moins d’avoir la certitude que l’ami en question se trouve à être la seule personne aux environs. Un être affligé de difficultés d’intégration sociale, c’est tout simplement ce qui décrit le mieux ce qu’il est. Ou disons, d’un autre côté, un jeune homme peu certain de la confiance que lui témoignent certaines personnes. Majoritairement vis-à-vis de ses responsabilités et devoirs en tant qu’épéiste. En tant que dernier Épéiste officiellement fidèle au village de Kiri, en tout cas (aux dernières nouvelles). En fait, l’attitude générale de Chôjuro se trouvera empreinte d’une forme de déférence permanente associée à un respect constant et une certaine forme de bonnes manières, ce qui représente un point positif en soi. Bien entendu, le jeune shinobi sait faire abstraction de ses émotions lorsque la situation l’exige, et ainsi reprendre le contrôle de ses réactions et de ses paroles de façon significative. Mais étant donné que chaque instant de sa vie n’est pas un combat important, il va de soi de faire la différence.

Envers certaines personnes en particulier, l’attitude ira se préciser. En premier lieu, et de façon inconditionnelle, nous trouverons la dame Terumi Mei, Mizukage du village de Kiri. Cette femme, du haut de sa beauté et de sa simple façon d’être, se verra tout bonnement l’objet de la plus pure admiration de la part du jeune shinobi. Il va sans dire qu’en plus de ce fait, la position qu’est la sienne en tant que garde du corps de la dite Mizukage ne peut qu’emmener Chôjuro à élargir ses points d’admiration. En résumé, ce garçon semble avoir trouvé en la personne de la Mizukage, une incarnation de son devoir en tant qu’Épéiste de la Brume. Tout simplement. Laisser quelque chose arriver à cette femme représenterait un blasphème et une honte incommensurables. Mais bref. Par la suite, il convient de noter rapidement que toute personne faisant partie des forces supérieures du village de Kiri se verra probablement connu du shinobi, étant donné la fréquente manie de ce dernier à se tenir informé d’éventuels changements à même les registres du village. Que voulez-vous, les avantages du titre. Et de l’épée. Or donc, clôturons là le portrait, en espérant que ces quelques lignes aient su éclairer ce qui peut trotter dans la tête du plus jeune Épéiste de la Brume que le village de Kiri ait connu.

Le +

Où avez-vous connu le forum?: Un connard m'a redirigé, mais l'info elle-même venait de la boss de Kiri ~
Votre expérience du RP: Heeeeem...*compte sur ses doigts*......*rajoute l'autre main*...Ça doit bien faire, quoi...neuf ans, à peu de choses près? ô_o
Votre activité sur le forum: Me priver d'internet représente un meurtre avec préméditation sur la personne de mon cerveau, donc bon. Autant dire un bon 8, étant donné que je veille à passer sur tous mes forums au minimum une fois par jour. Plus si j'ai quelque chose de précis à faire dessus, ou s'il y a d'la discussion intéressante.
Un dernier mot?: Le Macdo peut tuer.