→Introduction :
Tels des ruisseaux se glissant dans l’ombre caressant les fleurs de la rive, liberté s’impose par son mutisme bien éphémère symbole de l’immortalité spirituelle s’écriant à travers les terres saintes. Son mur façonné en un souffle printanier se dresse enfin, faisant appels aux fiers partisans et compères de ladite liberté. Malgré cela, la fantaisie dominatrice de l’être humain réussit à emprisonner cette possibilité en une accalmie qui lui est contiguë. De vie à trépas, les faits et gestes de leurs sombres journées immuables et à jamais amputées de moments de bonheurs laissant cette fois ressurgir le spectre funeste du maestro dominateur.
L'exposition pouvant commencer, un monde s'ouvre sur ce qui semblait être une réincarnation d’un temps apparenté au bois d’ébène illustré en un hilotisme basique et une soumission renforcée par une mainmise omniprésente. Le maitre artistique se nommait Kuroro Lucifuru, adepte des genjutsu interdit, ainsi que le Fuinjutsu animé par une once de Kuchiyose, le tout constituant les trois éléments indispensables pour une soumission animalière et humaine totale. Dissimulant l’hostilité sous l’apparence de l’amitié et de l’amour, laisser la sérénité régner en terrain ennemi était quant à lui devenu un véritable jeu d’enfant, son action correspondait à la dissimulation d’une épée sous un sourire traitre. Même si la plupart de ses antagonistes en connaissaient les ficelles, l’accaparation ennemi en une activité consommatrice de temps et d’énergies, les aveuglaient au moins de perdre tout esprit combatif.
Ne pouvant distinguer la réalité de l’illusion et l’illusion de la réalité, le faux lui-même devient vrai et le vrai n’était plus qu’un mirage, ainsi grâce à ses habitudes de combats, le néant absent de toute animation devint réalité et cette dernière à son tour bascule en un néant. Qui croire, que croire ? L’esprit humain ne peut se prétendre maitre de son environnement et de ce fait il ne peut se déclarer maitre de tout acte qu’il accomplie. Derrière sa facette frauduleuse et son apparence ancrée en un style sombre et morbide qui au cours des années s’est acclimaté à une ambiance perfectionniste à l’image des généraux d’Orochimaru.
Ceci dit, parlons à présent du « Tsuijû To Renesansu » ,, actuellement maitrisé par Cao Cao Mengde au niveau de compréhension moyenne et son maitre créateur Kuroro Lucifuru cette fusion d’arts ninja nécessite plusieurs étapes pour son bon fonctionnement. La première est la préparation d’une sorte de prison parallèle à notre monde, la deuxième le transfert ou l’échange de réalité appuyé d’une certaine illusion interdite, complétée par des souvenirs et pensées remplacées en chacune des personnes soumises. Le but de ces deux manœuvres est bien sur stocker ses pseudo-fantoches humains ou animaux loin de tout regard évitant sa corruption ou la perte de son contrôle. En effet soumettre un esprit « complet » n’est pas une chose aisée, il ne faut pas que de la simple volonté pour y parvenir, mais de la force mentale et l’abandon de l’éthique même d’un shinobi.
Arrogance et insolence seraient donc ses « qualités » devenant par la suite un non-initié à l’occultisme des Shinobi ignorant les signes imperceptibles et les règles fondamentales au bon fonctionnement de la société. Se transformant en cet être pétrifiant et manipulateur animant d’une danse macabre et habillée d’une cape renforcée le cauchemar qu’il incarnait, la phase trois pouvait débuter. L’appose d’un sceau, même si difficile pendant un combat de haut niveau, inscrire la bonne notation sur le corps ennemi sans pour autant qu’il vous inflige de lourds dégâts est devenu au fil des exercices enfantin. Une fois la liaison entre le monde secondaire et l’adversaire accomplie, c’est l’application du deuxième sceau qui est nécessaire. Ce dernier est spécifique pour chacune des futures invocations, sachant qu’il met en lien des effets ciblés ou de type zone généré par des genjutsu de rang S et la scène de combat elle-même, il est plus aisé d’en générer un sceau particulier pour chaque être vivant avant de compléter cet art morbide.
L’intellect foisonnant de notre jeune dépravé se voit rapidement récompensé après avoir combattu deux êtres dont la puissance était encore sans égale aux yeux des humaines qu’on était. Il en fait bien tôt ses marionnettes et bêtes de foire, Ninan Binda faisait office d’un mur offensif/défensive à la force brute destructrice, de son côté Gaikotsu Hikô se présentait dans les combats de soutiens nécessitant diverses immobilisations et réduction de puissance. En somme, chacun avait son rôle à jouer dans la collection de Kuroro légué à Cao Cao une fois devenue chef révolutionnaire.Ses combats énumérables le conduisent vers un monde différent de celui des Shinobi, peuplé principalement d’une race animalière différente de ce qu’il avait vu au part avant , des géants de terre se déplaçant à tout à allure ou simplement des êtres vivants à quatre pattes pouvant vous arracher la tête d’un coup de patte bien placé. Perdant ses serviteurs un à un jusqu’au dernier, il commença à apprécier les joies d’une vie paisible dans un monde qu’il croyait féerique encore plus réelle que ses illusions, il apprend à ne faire plus qu’un avec cette nature, se rendant compte qu’une collaboration commune était bien bénéfique qu’une servitude éternelle.
Ces grands félins aux griffes asserés lui enseignèrent ce que l’humain avait oublié de partagé avec lui, faisant la connaissance de ce qu’il appelait le « sage » Mahara Kokaku , il put avoir l’autorisation de rester parmi eux afin d’apprendre ce qui lui était inconnu à leurs sujets et par la suite pouvoir combiner ses propres capacités avec les siennes pour s’ôter de toute situation délicate . Bizarrement ce fut le mal dominant qui fut le plus facile à convaincre de ce pacte , pouvant s’exprimer d’égaler à égal avec Kuroro puis Cao Cao , il ne demandait qu’une chose, avoir la chance de combattre des adversaires de talents sans qu’aucun des invocateurs ou l’un de leurs alliés soit désigné comme étant protégé par ce dernier.
En résumé, une fois sur le terrain il pouvait mettre en pièce quiconque s’opposera à lui ou se trouvera dans son champ de vision. Il ne voulait aussi recevoir aucun ordre, il agirait de lui-même, sa mission ayant ses propres principes de jeux nul besoin d’être dirigé par un cerveau autre que le sien , même si cela se réduisait à un tas de poussière cadenassé à l’intérieur d’une boite vide. Partant de ce point, le premier maitre de cet auroch décida d’utiliser ses talents d’illusionniste et ses connaissances en Fuinjutsu pour disparaitre aussitôt la bête apparue faisant croire à une transformation démoniaque .
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