Nuit de garde [Mission: Rang C]

Nuit de garde: Chapitre Un

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Encore une soirée paisible se faufilait au devant du regard profond de Shikai, il était appuyé de tout son corps dans le hamac tangible, étendu entre deux troncs massifs de saule pleureur trônant dans son immense jardin. Les feuilles automnales tombaient toujours, tournoyant, tel deux âmes en corps à corps, pris dans une valse incessante et intemporelle, et tout ça, sous les yeux enfantins du jeune homme. Mais ce qui semblait être la berceuse naturelle du Nara allait être bientôt mis en échec par l’arrivée de son père. Le grand homme au visage marqué par le temps et les combats se dévoila dans la pénombre qu’offrait l’arbre. Il avait en main un rouleau, qu’il ne tarda pas à donner à son fils. Celui-ci se releva, nonchalamment, déçu de ne pouvoir prolonger sa soirée dans son hamac. Il prit la missive sans même regarder son paternel, sachant qu’une longue nuit l’attendait et qu’il ferrait mieux de se préparer en conséquence. En montant l’escalier menant à sa chambre, il se força à dérouler son ordre de mission afin de prendre au moins connaissance de ce qu’il serait amené à faire. Ainsi, tout en faisant son sac, il apprit qu’il devrait passer la nuit, sur les murailles. Rien de tel que passez la nuit au grand air, au final, il allait pouvoir glander comme à sa habitude, et en plus on lui en donnait l’ordre, donc que demander de mieux pour notre Nara.

Ainsi, son sac en main, remplis de nourriture pour la nuit, il quitta son foyer et se dirigea vers les murailles à peine reconstruite par des bras bien huilé et l’aide de quelque villageois bien motivé. A grande foulée et à saut par-dessus les toits du village, il arriva bien vite sur son lieu de mission. Il regarda à gauche, à droite, dans le but de repérer où se trouvait l’équipe de chuunin censé surveiller toute menace avançant de trop du village. Enfin il trouva les deux lascars, baillant comme pas deux. A la vue de Shikai, leurs visages se métamorphosèrent, d’une mine ronchonnant et grincheuse on arriva face à un visage enjoué et satisfait, ils le bénirent presque et le remercia de prendre le flambeau. Mais ses recherches ne s’arrêtèrent pas là, selon le document que son père lui avait remit, il était censé faire équipe avec une fille, du nom de Togaku. Et décida de commencer quand même la mission sans elle, qui sait, une horde de samouraïs auraient pu facilement déjouer son attention et pénétrer dans l’insouciance de tous pour tuer de surcroit le Hokage, encore un rêve qu’il pourrait exploiter une fois allonger sur son lit douillet, mais pour l’heure, il avait d’autre chat à fouetter.

Il se mit alors à l’aise en faisant éclater le sachet de chips et s’enfila un par un les petites tranches de pomme de terre grillé avec un tel appétit qu’il ne se rendit pas compte que sa partenaire de nuit, et non sexuel, était arrivé. Et à sa vue, il arrêta de s’empiffrer pour admirer les jolies galbes de la kunoichi. Un regard noisette, des cheveux de feu et des formes dignes d’une bimbo, qui avait de beaucoup plaire au garçon, ou plutôt à ses hormones. Ne pouvant détacher son regard de la poitrine qui lui faisait de l’œil, il se força de relever la tête pour se plonger dans ses yeux tout aussi magnifique, et désorienté par ce coup de sang soudain, il ne pu dire qu’une chose, assez primaire même

Heu…bon…jour…Shikai…Nara

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[►Titre◄] Nuit de Garde
[►Description◄] Les gardes de nuit sur les remparts se font à tour de rôle. C'est maintenant à votre tour de tenir la prochaine. Si vous voyez quoi que ce soit de suspect, n'hésitez pas à sonner l'alarme.
[►Spécial◄] Interdite aux Genins - Si l'alarme est sonnée, TOUS les membres peuvent intervenir pour la suite du topic, la mission passera Rang A

Veiller la nuit était dans ses cordes. Comme c'était dans les cordes de n'importe quel Shinobi, en fait. Oyuki manquait singulièrement de légèreté avec sa condition de Kunoichi, considérant chaque mission comme extrêmement importante. Bien sûr défendre le Village était plus demandeur d'application que de planter des pommes de terres ou de chercher le chat de la vieille Kohaku, mais une mission est une mission, et rapporte toujours son lot d'apprentissage. Apprendre à planter des patates ne rendait pas célèbre ou bien plus fort, mais au moins on rendait service. Un jour viendrait où elle ne planterait plus les patates des autres. La Kunoichi baladait sa silhouette grande et svelte dans les rues de Konoha, la nuit tombée, rejoignant les remparts du Village Caché pour exécuter un tour de garde nocturne décliné comme une mission de Rang C. Cela dit, elle préféra manger léger et partir bien reposée : on ne sait jamais, des fois que la cloche aurait à retentir. Mais pour le moment, la trentenaire profitait du calme apaisant des rues baignées par une lueur approximative.

La nuit, c'est reposant pour les yeux et les oreilles, après tout.

Oyuki arriva aux niveau des remparts, saluant laconiquement de la main l'équipe qu'elle allait relayer avec un certain Nara Shikai et une Kunoichi nommée Togaku Maï, Chunin tout comme elle. La Nitenryuu monta rapidement les marches, presque quatre à quatre, avec son habituel air impassible, la bouche tiré en une ride droite, sans expression. Quelques paroles, un bruit caractéristique de protestation de fines tranches de légume frits dans l'huile vint à ses oreilles, qui lorsqu'elle arriva au niveau de deux jeunes gens bougèrent toutes seules, seul élément de son visage visiblement mobile. Elle se présenta à eux dans son éternel silence en levant juste une main en signe de salut, grande Kunoichi au visage dur semblant trop âgée pour être encore Chunin. Ils avaient l'air tout les deux bien plus jeunes qu'elle, mais Oyuki ne jugeait que rarement les gens sur leurs âges. Agito, à peine âgé de treize ans, était bien trop surprenant pour qu'elle ait encore des préjugés sur l'âge des Ninja. Son regard neutre se balada sur les deux Chunin sans qu'elle ne dise rien, ni même ne donne son nom. Cela faisait un bon moment qu'Oyuki n'avait même plus prononcé son propre nom. Elle resta aphone comme une carpe, tournant les talons dans un seul mouvement pour se diriger vers le bord du rempart, et regarder en contrebas.

Une muette ne peut pas faire de mondanité. Surtout pas en mission. Même de Rang C. Surtout de Rang C?

Ses doigts tapotèrent un instant une mesure imaginaire, indice de caractère sec et nerveux, tandis qu'elle scruta comme un coup pour rien l'horizon bleu et jais, pour tourner la tête vers ses compagnons de mission avec un air stoïque mais pas rude. Oyuki les désigna du doigt, espérant qu'il comprendraient qu'elle leur demandait ainsi leurs noms respectifs. Même si elle les connaissait déjà.

"... hm?"

Juste à peine un souffle à demi prononcé. Une Kunoichi avertie en vaut... une avertie. C'est déjà pas mal.

Oyuki préféra retourner à sa scrutation. Après tout, elle n'était pas là pour discuter le bout de gras, ni pour se faire un goûter nocturne.

Il y avait comme un mouvement rapide sur le bord d'une muraille, fluide. Oyuki plissa les yeux pour définir la nature de l'enne... un chat. Juste un chat, et un chat seul n'attaque pas Konoha : parce qu'il n'a pas l'intellect nécessaire pour évaluer l'idée d'une attaque, et qu'en plus ce n'est pas un humain. Et les chat Shinobi, ça ne court pas vraiment les rues. C'était juste un chat. La Kunoichi devrait se relâcher un peu parfois.

Parlant de relâchement, elle préféra ne pas s'attarder sur celui de ses compagnons de mission, remarquant par bruits et impressions un faucon qui s'envolait d'un point du Village, non loin des remparts. Cependant, il ne s'agissait pas du point habituel pour le départ d'oiseaux-messagers. Oyuki se tourna juste une seconde vers Nara et Togaku : toujours aussi alertes; ils n'avaient rien perçu, ni même vu. Ainsi, il fallait faire plutôt vite dans l'évaluation de la chose, puis dans la manière de les prévenir : parce que ce n'est pas si facile de communiquer avec les autres quand on a fait vœu de silence. La Nitenryuu soupira, fixant un instant le faucon, elle n'avait que quelques secondes de réflexions pour prendre une décision qui était selon elle importante...

Cas numéro un : Paranoïa mon amour. Quelqu'un d'infiltré dans le village envoie un message, voir le signal d'attaque pour ses compagnons cachés hors-village. Réaction : sonner la cloche, dégommer le piaf au vol si possible. Cas numéro deux : Air-faucon. Tout les messages ne viennent pas de la volière officielle, dans le cas de courriers secrets, non officiels, ou autre. Réaction : noter l'heure, ne pas sonner la cloche. Mais comment être sûre?

Pour l'instant, les seules cloches qu'elle était sûre de pouvoir sonner, c'était celles de ses compagnons. La Kunoichi siffla entre ses dents pour attirer leur attention, désignant d'un index volontaire l'oiseau qui prenait le large avec son parchemin. Il n'y avait pas de moyen de connaitre la nature du message, sauf en tirant le faucon au Shuriken. Mais ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Ce n'était cependant peut-être pas encore assez suspect pour mériter un son de glas.

"Fssst-fssst." Siffla t-elle à nouveau sans faire trop de bruit.

Briser le vœu de silence était toujours un effort douloureux. Mais si elle voulait mener à bien ses missions et monter en grade, Oyuki ne pouvait pas se permettre de respecter à la lettre ses envie. Aussi prit-elle rapidement une décision, avec un souffle rauque, et une voix malhabile, visiblement trop peu utilisée.

"Cas un : appel renforts. Cas deux : courrier non officiel. Avis : attendre. Vous?"

Oyuki eut l'air embarrassée d'avoir à parler, mais bien vite elle tourna les talons pour scruter le vol de l'oiseau et la direction qu'il prenait. Mieux valait être prompt à sonner la cloche au cas où, et ainsi s'en rapprocher, mais il fallait aussi être un minimum informé de la situation. Et tenir les autres informés, sur les faits comme sur ses propres réflexions.

Avait-elle bien fait ou mal fait? peu importe, elle avait fait quelque chose, et ce quelque chose était derrière eux, maintenant.

Nuit de garde: Chapitre Deux

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Ainsi, la fille qui lui faisait face était l’une de ses partenaires, chuunin de son grade, tout comme lui. Finissant de se rendre les politesses, les deux ninjas s’assirent donc sur les chaises qui avaient été mis à leurs dispositions. Voyant le jeune Nara continuer à manger, elle se décida à sortir son gouter, afin de se remplir le ventre, elle aussi, et de penser à autre chose, qu’à la soirée qui les attendaient. Bientôt, ils purent entendre les pas ricochant sur le sol d’une personne étrangère, vu la volonté qu’elle mettait pour arriver jusqu’à eux, ils ne purent qu’en déduire l’arrivé du dernier larron. Ainsi, ils seraient trois à surveiller les abords du village, six yeux pour déceler le moindre bruit bizarre, le moindre oscillement de branche d’arbre suspect,…

C’est une femme d’âge déjà entamé qui se présenta, non loin d’être vieille et toute ridée en plus de cela, on voyait sur son visage, le temps qui endurci son corps et son cœur, elle donnait l’air d’être blasé de la vie, en plus d’être assez charismatique avec un accoutrement tout autant sexy de porter sur le combat. La nouvelle venue s’avança et les salua simplement en leur adressant un salut de la main, rien de plus, rien de moins. Même pas un petit sourire, aussi faux soit il, rien qui ne laissait le moyen d’enchainer par une présentation en bon et du forme hormis un petit bruit aussi primaire que bestiale, que même un bébé aurait pu faire mieux. C’est alors que Mai prit les devant, n’attendant pas qu’on lui tende la main pour pouvoir parler, ainsi les se présenta, et en fit de même pour Shikai, l’évitant d’avaler sec les chips qu’il avait en bouche et qu’il dégustait silencieusement dans la pénombre de la nuit, dont seul un petit flambeaux venait tamiser l’ambiance nocturne.

C’est alors que l’on vit la plus âgés des ninjas, s’élancer sur le rebord de la muraille, pour balayer son champ de vision, tout sens aux aguets. Un bruit de feuille avait attiré son attention, mais la menace proéminente ne sembla prendre la forme que d’un chat ce qui relâcha la tension qui c’était emballé en quelque seconde, mais autre chose avaient attiré le regard des deux kunoichis, l’envol d’un faucon qui portait à la pate, une missive. Le comportement étrange de l’ainé du groupe fit bien rire Shikai, elle venait à la seconde, s’exprimer tel un robot, une conversation tout aussi primaire que la première fois, et ne comprit pas très bien son intervention, mais elle semblait proposer une solution au problème qui venait d’apparaitre de l’obscurité.

" Bien, moi je serais plutôt d’avis d’essayer d’intercepter, on ne sait jamais, on risquerait de passer à coté de notre mission et faire une grosse bourde "

Sans même attendre l’aval de ses partenaires, il sortit deux shurikens de son étuis et les lança le plus près des ailes de l’oiseau pour essayer de le faire changer de direction, puis enchaina directement avec le jutsu clé du clan Nara, le Kage Mane. Son ombre se déforma et s’entendit tel un chewing-gum qu’on essaye de récurer d’un banc, l’ombre s’effila le long de la muraille pour y descendre tout au long, essayant de toucher l’ombre du volatile pour immobiliser son envol…

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En voyant Shikai balancer ses kunais, Maï en fut un instant décontenancée. En temps normal, c'est elle qui agissait sans réfléchir et qui prenait des décisions sans consulter le reste de l'équipe. Voir la situation s'inverser de cette manière lui prouvait à quel point il était primordial de communiquer avec ses collègues sur les différentes actions à effectuer et qu'il ne fallait pas agir seul. Cependant, Shikai rata son coup, ce qui amena un sourire légèrement moqueur sur les lèvres de la kunoichi.

Sourire qui s'effaça de suite en entendant un sergent pousser des cris d'offraie contre l'équipe du soir. Il leur reprochait à la fois de ne pas garder les portes (???) et de laisser filer le faucon qui pouvait être porteur d'un rapport d'espionnage. La première affirmation fila un hoquet scandalisé à Maï et la deuxième la fit rougir de honte. En effet, si le parchemin contenait des infos sur Konoha et qu'il tombait entre de mauvaises mains, ça ne ferait que du tort à tout le monde.

L'envie de crier sur le sergent la fit bouillir de rage mais la kunoichi se contint. Mieux valait garder son sang-froid et laisser exploser sa colère en cas d'attaque. La douche froide que le sergent venait de leur infliger l'avait calmée. S'asseillant sur une rambarde, la jeune femme utilisa ses yeux pour continuer à fouiller dans l'obscurité avant de se tourner vers ses collègues...

- Je ne sais pas qui de vous deux va aller vérifier mais moi, je ne bouge pas de là !

Maï était devenue grincheuse à présent. Croisant les bras sur sa poitrine, elle détourna une fois de plus son regard vers les alentours, essayant de repérer le sergent qui était parti suivre le "pigeon voyageur". Elle espérait qu'il galèrerait mais d'un autre côté, mieux valait qu'il chope l'animal avant que celui-ci ne parvienne à son destinataire...

C'est une mauvaise idée.

Pourquoi alors ne l'avait-elle pas dit? Ce vœu de silence était parfois un véritable fardeau. La Kunoichi timorée qu'elle était n'avait pas jugé nécessaire d'exprimer un avis à développement rapide en voyant Shikai s'emparer d'un Kunai et déclarer son intention de faire sa fête au volatile. A cette distance, en pleine nuit? Oyuki croisa simplement les bras contre son torse, le regard sur les alentours plus que sur l'oiseau qui n'eut rien à craindre du tir du Chunin, même avec le déploiement de son Kekkei Cependant, elle tourna flegmatiquement la tête vers le supérieur qui leur passa un savon comme s'il n'était que des petits chiards d'aspirants débiles. La Kunoichi fronça les sourcils gravement, mais n'eut aucune réaction autre que de décroiser les bras.

L'impatience est mère de vice, vraiment, décidément. Peut-être qu'elle péchait pas excès de flegme, quant à elle, l'intello. Cependant la trentaine eut un petit rire de gorge en voyant l'attitude de la rousse, ressemblant à une petite fille mise au pied du mur. Et, alors qu'on imaginait qu'elle allait faire sa dure, Oyuki eut un sourire poli à l'adresse de Shikai : une sorte de sourire d'excuse aimable et désolé. Surement qu'elle n'était pas assez réactive. Surement. Ou peut-être est-ce le Nara qui l'avait trop été. La résultante était que les deux avaient eut tort. Ce n'était pas encore grave. Pas encore.

Oyuki estima rapidement la situation : il fallait plus de Shinobi pour défendre les remparts contre une éventuelle attaque que de Shinobi pour vérifier l'authenticité d'une missive. Certains pourrait dire que Shikai n'avait qu'à assumer son tir et aller vérifier la missive. Oyuki quant à elle estima que le jeune homme avait à faire cela pour une autre raison : elle n'était pas le Ninja de la situation, tout simplement trop timorée, et Mai avait déjà exprimer son désir de rester à la muraille. Alors, toussant un peu pour s'éclaircir la voix, la Nitenryuu demanda, tout simplement :

"Nara-san, vous pouvez y aller? Je vais surveiller avec Togaku-san."

S'il vous plais. Avec une politesse fluide d'ancienne Geisha et un sourire plus comme argument primaire que comme un simple geste de coquetterie. Oyuki n'était pas asociale, loin de là. Et même si elle parlait peu, et que chaque mots était pour elle une trahison de son vœu, la Kunoichi voulait se rattraper, se postant sur la même ligne que Mai, un peu plus loin, pour couvrir efficacement le périmètre, tournant le dos à Shikai comme si toute décision avait été prise.

Passer pour un clampin n'était pas dans ses goûts.

Et bordel, elle n'avait pas envie de parler encore.

Nuit de garde: Chapitre Trois

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L’ombre s’étira de plus belle, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle atteigne ses limites, ne pouvant plus avancer, ne pouvant plus s’étendre. En plus de cela, Shikai venait de perdre de vue l’ombre planante du rapace qui se mélangeait aux autres ombres naturelles des arbres environnant, et le regarda simplement disparaitre sous les yeux attentifs de ses deux camarades de soirée, qui même si elles suivaient son action avec attention, ne semblaient pas croire une seul seconde que son plan allait marcher. Se relevant suite à son échec, il regarde les deux kunoichis et leur sourit, semblant dire, qu’au moins lui, il avait essayé quelque chose, aussi stupide soit il. Mais sa petite parade sembla prendre fin quand il entendit des remarques peu éloquente sur ce qu’il venait de ce passer.

Un homme à la voix imposante leur demanda ce qu’il c’était passé, les réprimandant de s’amuser avec des kunais au lieu de faire la garde, surtout que lui aussi avait vu l’oiseau prendre le chemin des airs, leur faisant par au passage de ses suppositions. A l’écoute de ces derniers, l’ego de Shikai s’agrandit un peu, au final, sa tentative d’interception n’était pas aussi débile que cela, enfin il aurait pu tuer l’animal ce qui aurait été facile pour lui de le faire, surtout à cette distance, quoi que l’obscurité aurait surement, un rien faussé son estimation. Mais tous ne réagirent pas avec autant de fierté. La flamboyante Mai, tout aussi chaleureuse que la flamme d’un bon feu de camp semblait vouloir réagir face à ces remarques. Tant qu’à l’autre fille dont Shikai ne connaissait que son nom grâce à un papier, sembla prendre ça à la légère, en lui adressant un léger sourire comme si, elle aussi, prenait plus ça à la rigolade, tout comme lui, et s’en foutait un peu des remarques du veilleur.

A la demande de ce dernier, tous ce regardèrent, semblant défier l’autre d’aller bouger ses fesses jusque là. Mai prit les devants, et refusa impunément l’ordre du supérieur, c’est alors que les deux autres énergumènes se firent face, sans se dire un mot, jusqu’à ce qu’Oyuki brise étonnamment le silence. Toujours dans un parlé plutôt étrange, elle lui demanda d’y aller, acceptant évidemment, comprenant qu’elle n’était pas la personne la plus approprié pour ce genre de contact social. Ainsi donc, le hasard avait fait son choix, ce serait le jeune Nara qui aurait à la fauconnière, voir si quelqu’un avait envoyé un quelconque message.

Prenant son paquet de clope et une bouteille d’eau, le chuunin s’en alla donc vers la volière et ce, en sautant de toi en toi, arrivant bien vite à la volière. L’endroit sembla désert, mais sa monté d’escalier fit sortir un ninja d’une cage à oiseau. Une clope à la bouche et les mains dans les poches, le Nara s’avança et interpella l’homme.

" Bonsoir, je m’appelle Shikai Nara, je suis de garde ce soir, nous avons aperçu un oiseau avec une missive à la pate et nous voulions savoir si vous attendiez du courrier, ou si vous en aviez justement envoyé "

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Nuit de garde: Chapitre Quatre

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L’homme, étonné d’une visite aussi tardive, prit quand même le temps de déposé la brosse qu’il avait en main, de refermer le grillage de la cage derrière lui, tout en enlevant ses gants. Son visage sembla lui traduire une certaine satisfaction. Il fallait bien le dire, ce vieil homme recevait rarement de la visite, car peu de ninja se tracassait de sa vieille carcasse, les ninjas qui passaient par là, étaient souvent amené à la volière pour recevoir des informations importantes, ou pour envoyer des missives, pouvant avoir un enjeu décisif pour l’équilibre fébrile du village.

L’homme s’avança silencieusement de Shikai, la clarté de la Lune fit refléter son visage enroué de cicatrices, assez superficielles, ce qui pouvait se traduire par tous les déboires qu’il avait pu avoir avec les rapaces. Une fois en mesure de pouvoir le toucher, il répondit à la question du chuunin. Et à vrai dire, ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait. Il commença à s’imaginer des trucs. Tel que le passage à savon du plus haut gradé qui les avait interpellés. Ou pire encore, celui de Mifune, le Shichidaime Hokage, même si les coups de sang chez lui étaient aussi rare que de voir une obèse dans le magazine playboy, mais Shikai connaissait bien la maxime qui disait, méfiez vous de l’eau qui dort…

S’apprêtant à tourner les talons, le Nara se retourna une dernière fois, saluant l’homme et lui promettant de revenir un jour pour lui tenir compagnie dans ses nocturnes solitaires. Puis repris le chemin des murailles. Le village dormait toujours autant, tout était calme, et le ciel était surtout bien dégagé. Dire qu’il ratait une soirée comme celle là pour devoir se taper la potiche de service et la barje du village. Et ça le faisait bien rire de s’imaginer ces deux là en tête à tête, la première bavardant sans arrêt et l’autre, écoutant inlassablement ses dires, en fait ce serait un vrai monologue qui allait prendre forme entre les deux femmes.

Bien vite la fatigue se fit sentir, ses membres étaient lourds, et certaine raideur se faisait sentir, notamment au niveau du cou. Sa main droite se leva instantanément pour se déposer sur sa nuque, et commença à masser le peu de peau qui couvrait ses cervicales. Puis il joignit ses mains, levant bien haut ses membres supérieurs et s’étira tout le buste, remettant en place, quelque vertèbre au passage. Par contre, il ne put rien pour ses yeux qui devinrent de plus en plus petit. Voilà ce qu’il avait oublié en partant, une bon thermos de café, une source de caféine, lui permettant d’avoir les neurones encore en éveil. Au moins, maintenant, il saurait pour la prochaine, si prochaine fois il y aurait, parce qu’il espérait que ce genre de mission ne lui soit pas souvent ordonnée.

Passant devant le restaurant d’Ichiraku, Shikai sentit aussi, qu’en plus de la fatigue qui commençait à attaquer ses membres, son ventre gargouiller. Son odorat commença lui-même à se remémorer la douce odeur du bouillon de nouilles, ainsi que le canard laqué frémissant sur les poiles du cuistot ainsi que le poulet sauté par-dessus les flammes de la taque de cuisine, tel un fauve traversant au le cercle enflammé du dompteur de cirque. Son ouïe était aussi de la partie, dans cette nostalgie culinaire, se rappelant des discussions endiablées qu’il avait pu avoir à table, ou du couteau hachant les légumes, ainsi que le bruit que faisaient le métal lorsqu’il percutait la planche de bois. Je ne vous laisse pas imaginer tout ce que sa mémoire visuelle était entrain de revoir…

Il fut bientôt arrivé au point de mire, là où il était censé se trouver, mais sa lassitude surpassa son envie d’effectuer le devoir pour lequel il était assigné, ainsi, sa petite tête laissa naissance à une idée, un rien saugrenue. Ainsi, ce n’est pas Shikai Nara qui revint de cette petite balade, mais bien un chat, tout maigrichon, au poil noir, assez épais et frisé, courbant l’échine, s’en allant à pas de loup, se coucher au pied de Mai.

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Nara avait cédé assez facilement face aux deux femmes et était parti à la volière sans argumenter plus avant. Soit c'était de la galanterie ou la flemme de défendre sa position. Maï ne savait quelle option choisir car elle ne le connaissait pas encore assez bien pour ça. Toujours est-il qu'elle était encore sous le coup de l'aigreur que le sergent avait fait naître et ne se calmait pas. Sa rage intérieure se faisait cependant de moins en moins grande à cause du vent qui mordait douloureusement sa chair à chaque bourrasque qui passait au poste.

Se frottant les bras couverts de chair de poule, Maï se maudit d'avoir oublié sa veste à la maison et son aigreur reprit de plus belle, anesthésiant quelque peu la morsure du froid. Elle fouillait de plus en plus les alentours, renforçant son attention à chaque fois un peu plus à mesure que la nuit se faisait de plus en plus sombre. Se prenant cinq petites secondes, elle tourna la tête vers sa collègue, laquelle l'intriguait un peu. Sa voix était restée dans sa tête, faisant naître un tas de questions dans sa petite tête.

- Hmmm... Je peux te poser une question ?

Maï était obligée de monter un peu la voix pour couvrir le son du vent qui donnait l'impression de hurler à pleins poumons. Il se calmait de temps en temps, pour donner un peu de répit à sa peau gelée. Elle n'attendit cependant pas l'assentiment d'Oyuki pour poser la question qui était toutefois indiscrète...

- Quel âge as-tu ? Parce que j'ai l'impression que tu es plus âgée que tu n'en as l'air...

On ne pouvait pas dire de Maï qu'elle était la diplomatie incarnée. Elle était même réputée pour sa langue de bois, n'hésitant pas à dire tout haut ce que les gens pensaient tout bas. Attendant la réponse, ou un refus tout simple, Maï s'était levée et avait appuyé ses mains là où étaient posées ses fesses auparavant, continuant difficilement son inspection visuelle sous la pression du vent et la noirceur de la nuit. Elle espérait bien ne pas retomber sur une mission de ce genre dans les jours à venir...

C'est alors qu'un chat tout mignon, un peu maigre toutefois, se colla à son pied...

- OH !! COMME T'ES MIGNON TOI !!

Elle s'en saisit, étonnée tout de même de sa légèreté, et le serra contre sa poitrine en l'amenant à la table...

- On dirait que tu as faim... Tiens, j'ai pas fini mon sandwich.

Et elle tendit le sandwich au mignon petit chat...

Tout bien considéré, Oyuki commençait à penser qu'on lui avait mis sur le dos une des pires équipes qu'elle aurait pu avoir. Un jeune homme relativement mollasson et une espèce de folasse trop bavarde. Sur le moment, balayant l'horizon qui perdait de sa couleur à l'air du soir, la Kunoichi se demanda si son attitude avait offensé un de ses supérieurs, ou si c'était tout simplement une punition. Mais elle n'avait pas souvenir d'en avoir mérité une, car elle s'appliquait un maximum durant les missions qu'on lui assignait. Peut-être trop? Ça n'avait pas d'importance, pour le moment. Son corps svelte se balançait d'un pied à l'autre en un rythme lent mais mesurer afin de canaliser une nature nerveuse et agressive, gardant un mouvement continu pour lutter efficacement contre la morsure du froid nocturne.

Tandis que la Kunoichi frappait un peu dans ses mains pour dégourdir ses bras, sa collègue se tourna vers elle pour lui poser une question saugrenue. Oyuki regarda Maï un très court instant, préférant retourner à la scrutation du lointain, sans lui répondre. C'était une question un peu malpoli, pour une affirmation tout aussi impolie : elle, vieille? Plus vieille que Maï, oui, vieille, certainement pas. Vieille pour être encore Chunin? La question était si vague de motivation. Oyuki fronça gravement les sourcils, l'air de réprimander l'autre Chunin du regard, presque électrique. Il n'y a des questions qu'on ne pose pas.

La bonne question était : où était passé le Ninja qui cherchait le faucon?

Le reste est accessoire. Aussi Oyuki ne répondit-elle pas, croisant simplement ses bras contre son buste avec un air renfrogné, finissant par désigner trois fois ses deux mains, pour signifier trente, et montrer son pouce, soit un. Trente et un. Déjà et seulement. Elle ne dit rien lorsqu'elle vit sa condisciple s'extasier de la présence d'un sale chat trop maigre qui venait taper la mendicité. La Nitenryuu soupira bruyamment, l'air de réprimander à nouveau la plus jeune, soufflant à nouveau l'air de se plaindre de la manière de traiter la mission par dessus la jambe de Maï. Un peu de concentration, que diable.

"Hm!"

Oyuki émit de drôle de bruit de bouche mécontent. Elle détestait les chats. Ainsi que les gens qui ne savaient pas se concentrer. Le tout réuni lui donnait la nausée. Un instant, alors qu'elle s'étira rapidement et tira sur ses jambes pour garder une certaine souplesse malgré le froid, la trentenaire se demanda ce que faisait le Nara. S'il n'était pas de retour dans dix minutes, elle improviserait. Même si elle n'aimait pas ça. Elle se tourna vers Maï et lui désigna l'endroit où était parti Shikai, tout en désignant ensuite une montre imaginaire à son poignet, l'air de dire "qu'est ce qu'il fait?"

Mais, plus simplement, qu'est ce qui se passe ce soir? Tout semble aller de travers, pour une mission plutôt simple...

Un soupir la prit, alors qu'elle retourna à sa scrutation comme un bon élément sans fantaisie.

De par leurs faibles activités, les deux filles réussirent à lutter efficacement contre le froid qui, ont peu le dire, leur permettait aussi de garder l'oeil ouvert malgré l'heure tardive. Une pas si mauvaise chose, même si c'était toujours aussi désagréable et que les kunoichis étaient condamnées à continuer la surveillance en faisant un minimum de bougeotte pour ne pas avoir froid. Le chat se mit à ronronner alors qu'il mangeait un bout du sandwich de Mai alors qu'Oyuki était résolument décidée à garder un contact visuel parfait avec tout agresseur potentiel.

D'ailleurs, une silhouette sortit de l'ombre derrière elle. Il s'agissait du sergent en personne ? Difficile de croire que c'était bien lui, vu qu'elles ne l'avaient pas vu arriver par la porte. Mais que se passait-il donc ? Il avait composé des sceaux et des éclairs sortaient de sa main. Il attaqua avec une rapidité exemplaire Mai en murmurant.

Torunēdo Raitoningu.

L'électricité brûla la kunoichi sans qu'elle ne puisse tenter d'échapper au coup de poings parcourut d'énergie électrique. Le sergent continua alors.

Petite punition pour t'être occupée temporairement d'un chat au lieu de ta mission. Quant à toi - ... Il se tourna vers l'autre Kunoichi avant de continuer ... - Tu n'as pas relâchée ta surveillance. C'est bien. J'en ferais part dans mon rapport. Le nara par contre, ca risque pas d'être brillant si c'est comme ca que tu montes la garde. Je me demande ce que penserais tes ainés de toi. Je ne devrais plus tarder à arriver.

Le sergent se dissipa dans une explosion de fumée électrique. C'était en réalité un Raiton Bunshin ! Apparemment créé avant de partir à la chasse de l'oiseau... En tout cas, la tâche de surveillance allait bientôt être terminée, il s'agissait tout au plus d'une question de dizaines de minutes et d'arranger la situation du faucon... et peut-être d'une explication entre le Nara et ses coéquipiers.

Nuit de garde: Chapitre Cinq

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Etonnamment à ses attentes, Shikai fut accueilli avec plaisir par Mai, et il n’en attendait pas moins d’elle. La décision avait été vite prise, entre une fille aussi silencieuse qu’une tombe et une autre, enthousiaste et chaleureuse, il n’y avait pas photo. Son regard remplis de malice se dirigeait vers la jolie kunoichi. La bouche ouverte, il se lécha lentement les babines, attendant une réaction d’affection envers sa propre personne. Et sa queue remua à tout va quand il vit Mai réagir à ses yeux de félin, accueillant à bras le corps le petit chat, qui n’attendait que ça. Ses yeux ne lâchèrent pas une seconde, les deux ballons de chair qui se présentèrent à lui et lui donnèrent envie de jouer avec lui. Elle sera bien fort entre sa poitrine chaleureuse, ce qui donna encore plus chaud à Shikai, jamais il n’avait connu pareille situation par le passé, même un bébé au sein de sa mère aurai été jaloux de lui. Même si à défaut d’être nourri par la poitrine proéminente du chuunin, Shikai se remplir le ventre en dégustant la fin du sandwich maison.

Comme il l’avait imaginé, la discussion entre les deux filles n’allait que dans un sens, vraiment, Oyuki n’y mettait pas du sien pour égayer un peu l’ambiance de la situation fort déprimante pour Shikai. Il était le roi de la glande dans sa plus grande splendeur, celui qui pouvait passer ses journées à ne rien faire. Seul la musique et le repos suffisait au bonheur du jeune homme, un grand arbre offrant une étendue d’ombre assez vaste que pour couvrir tout son corps, un soleil enjolivé par un ciel bleu azur et parsemé par quelque petit nuage d’un blanc aussi opaque que les yeux d’un Hyuuga. Une légère brise caressant sa peau, faisant tressaillir ses petits poils noirs, frôlant la chair de poule. Son corps couché sur l’herbe sèche et épaisse d’une prairie déserte de tout bovidé ou autre animal. Tel était le genre de journée parfaite que le Nara aimait passer. Ce qui était totalement à l’opposée de la soirée qu’il passait. La température n’était très élevée, et sans bouger, la sensation de froid était multipliée par dix, hérissant ainsi les poils du félin qui s’était recroquevillé en boule sur les jambes de la chuunin. Le vent sec et piquant empira encore plus cette sensation désagréable, traversant la chair pour directement irriter les os fragiles du Nara.

Mais le confort dans lequel il s’était prélassé fut bien vite interrompu par une présence humaine, enfin plutôt par une attaque venue de nulle part, une lumière jaune accompagné d’un son de grésillement percuta tel un fouet le corps de Mai. Le Nara quant à lui, avait eu le reflexe de sauter des jambes de la kunoichi quand il vit l’attaque arriver vers eux. Il décida alors de reprendre sa forme originelle, et décidé de s’excuser plus tard quand neutralisé toute menace aura été neutralisé. De plus, cette attaque était venue par derrière, laissant deux hypothèse en vue, soit ils avaient laissés quelqu’un passer, et ils se feraient largement réprimandé une fois le rapport sur le bureau du Hokage. Soit cela était une blague de très mauvais gout de la part de quelqu’un, plus mauvais encore, que de ce faire passer pour un chat lors d’une mission.

Bientôt, les trois ninjas purent découvrir l’auteur de cette attaque de type raiton. En fait, ce n’était qu’autre que le sergent de tout à l’heure. En fait, il les surveillait depuis le début, scrutait leur moindre geste, étudiait leur conversation, il notait tout dans son cerveau et attendait qu’ils fautent, et c’est ce qui le fit sortir de sa cachette, mais ce qui semblait le sergent en chair et en os, n’était autre qu’un simple bunshin, de raiton qui plus est. Mais même si ce n’était qu’une copie, il n’en restait pas moins désagréable aux yeux du Nara, surtout aux oreilles qui n’aimait pas les gens qui le réprimandait pour si peu, à croire que cet homme était irréprochable, un modèle d’éthique et de droiture, ne s’étant jamais relâché pendant une mission.

Il avait sermonné Mai de s’être occupé du chat, félicité Oyuki pour être resté attentive, après tout, à défaut ne pas parler, autant faire quelque chose bien et pour finir, il n’osait s’avancer sur le cas du jeune Nara, mais ce dernier s’en foutait un peu, il était sur que son père en rigolerait.Il savait aussi que l’homme n’allait pas tarder à rappliquer ses petites fesses, et que la sentence sera encore pire qu’avec bunshin, il espérait sérieusement qu’il allait revenir avec le faucon, sinon la situation empirerait encore plus que ce qu’il aurait pu imaginer. Cette intervention inattendue avait plombé l’ambiance, plus encore que le silence morbide d’Oyuki. Sur ce, en attendant que leur supérieur arrive, Shikai s’était avancé vers Mai, la tête baissé et les mains dans le poches

" Heu…Mai…je m’excuse pour mon comportement puérile et c’est un peu de ma faute si tu as été prise pour cible par le bunshin, donc voilà…encore désolé " dit il, un rien gêné de la situation

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A la base, Maï était venue pour une surveillance de nuit. Elle pensait bien que rien de bien méchant allait se passer, les temps étaient calmes en ce moment à Konoha et aux alentours. Du moins, c'était ce qu'on lui disait quand elle posait la question. En temps normal, elle aurait dû être concentrée et rester à l'affût du moindre mouvement aux alentours mais allez savoir pourquoi, ce soir-là où elle se devait d'être particulièrement attentive, et bien elle s'était laissée distraire non pas une, mais deux fois. La deuxième fois n'aurait jamais dû arriver cependant...

En continuant de caresser le petit chat mignon, elle l'observait qui mangeait goulûment le reste de sandwich de la kunoichi quand un éclair, venu d'on ne sait où, la frappa en plein milieu du dos, la faisant rouler comme une boule de bowling, la faisant lourdement atterrir sur le dos contre le mur en face. Sous le coup de la douleur, Maï serra les dents, prête à se relever directement afin de se mettre en position d'attaque avant de voir que son agresseur était en fait le sergent venu plus tôt...

Elle se releva péniblement, détournant le regard sous la fureur et la douleur mélangées. Se faire prendre à défaut deux fois de suite était un coup de trop pour son orgueil et Maï se mordit la lèvre jusqu'au sang pour éviter de brailler comme un veau sur son supérieur. Car elle était mille fois en tort et ça, elle en était parfaitement consciente. Elle subit dès lors la critique sans broncher, serrant encore plus les dents devant la félicitation donnée à sa collègue. Mais tous ses sentiments fondirent comme neige au soleil lorsque le sergent s'adressa à Nara...

...

O_O

Quand était-il revenu celui-là ? Il n'était même pas présent !! Puis le sergent, qui n'était en fait qu'un bunshin raiton, disparut brusquement. Et le petit chat mignon n'était autre que le troisième larron qui avait grandement profité des "bienfaits" de notre jeune kunoichi...

Il s'excusa platement devant Maï qui ne put réagir que d'une seule manière possible... Sans expression, elle avança lentement vers Nara, le regarda d'un air bizarre avant de lui filer un coup de poing phénoménal sur le coin de la joue gauche avec son poing droit. Elle le vit s'aplatir à terre avant de lui dire sèchement...

- T'as de la chance qu'on soit encore en mission...

Puis elle se retourna et reprit la place qui était la sienne, les paumes de ses mains posées sur la rambarde, observant les alentours. Oyuki et Nara ne pouvait rien voir de son expression mais quelqu'un devant aurait tôt fait de fuir tant la colère immense qu'elle éprouvait en cet instant y était explicite. Les nerfs de sa tempe gauche étaient plus que visibles et son visage était d'un joli rouge pivoine pouvant rivaliser avec la plus mûre des tomates. Elle gonflait les joues et soufflait doucement pour essayer de retrouver son sang-froid que même la douleur de l'éclair qui l'avait frappé ne parvenait pas à faire revenir...

Oyuki, malgré son air éternellement maussade, avait été prompte à réagir malgré sa surveillance des lieux lorsqu'une présence inconnue était passé derrière Maï et l'avait foudroyé avec une technique Raiton qu'elle connaissait de nom uniquement, le Torunedo Raitonigu. Cependant la Kunoichi n'était pas assez rapide et elle eut tout juste le temps de sortir deux Kunaïs quand elle reconnu le sergent de toute à l'heure qui visiblement offrait une petite correction à Maï, bien sentie. Elle regarda l'autre Ninja se prendre la décharge en grinçant des dents. Ça devait faire mal. Mais Maï n'avait qu'à avoir respecté les consignes et ne pas s'être déconcentrée. Lorsque le supérieur la félicita à l'inverse, Oyuki se contenta d'un salut militaire sec comme remerciement. Même si elle avait un peu craché dans la colle en hésitant au début, son attention bien répartie semblait payer. Alors elle resta raide et silencieuse, même lorsque le sergent disparu dans un brouillard électrique qui la laissa perplexe.

Elle aurait tant voulu connaître ce Justu aussi. Un jour... un jour. Patience, petite grue.

La trentenaire aux cheveux pourpres ne parut pas étonnée de voir Shikai reprendre son apparence humaine, démasqué par leur supérieur. Un Henge No Jutsu... elle s'avoua à elle-même qu'elle y avait cru et que le Chuunin avait réussi son coup... mais son visage éternellement impassible ne reflétait ni sa surprise, ni la bonne impression que lui fit le Nara. Oui, une très bonne impression. Son Henge l'avait bluffée, assez pour lui arquer un sourcil. Cependant ce qui lui fit presque plisser les yeux, ce fut la réaction brutale de Maï, qui frappa un grand coup dans sa tronche. Paf. Violence inutile.

De la chance qu'on soit en mission? Drôle de commentaire.

Oyuki soupira de lassitude. Ses comparses semblaient un peu à la ramasse, et en temps qu'aînée du groupe, elle s'astreint au fait de les calmer et les recentrer. Sans s'exprimer plus que d'habitude, la Nitenryuu posa une de ses mains gelée par le froid du vent sur la joue endolori de l'Eisenin, pour calmer la maigre douleur. Son visage était toujours pareil : insensible, mais ses gestes étaient doux et maternels.

"Ton Henge no Jutsu m'a bluffée."

Rien de plus. Oyuki se redressa et alla vers Maï, dans son dos, tapotant une de ses épaules comme une oreille presque muette mais pas sourde. Compatissante malgré un air insensible.

"Calme-toi. Ce n'est pas grave. Reconcentrons-nous sur la mission, montrons que nous sommes de bons Chuunins."

L'accent était plus calme, mais toujours un peu douloureux. N'ajoutant rien de plus, la Kunoichi initialement de Kumo tourna les talons et retourna à son poste, à la scrutation ennuyeuse de l'horizon qu'elle préférait rester calme et ennuyeux, croisant à nouveau les bras sur sa poitrine, se claquemurant à nouveau dans le mutisme.

Si on avait fait une Team avec ces trois là... non n'y pensez pas.

Parmi les trois petits cochons, ceux attentifs devaient attendre quelque minutes avant qu'une silhouette ne sorte de la forêt jouxtant le village. Difficile à cette distance de vérifier de qui il s'agissait, mais il avait un colis sous le bras et il s'arrêta en mi parcours pour faire un signe aux gardes. Le sergent était de retour. Il escalada le mur avec le kinobiri et arriva a côté du Nara - qui portait encore les marques du coup de poing.

Ca me rappelle la première fois où j'ai utilisé le henge pour entrer dans les sources ch... Hum enfin soit, j'ai trouvé le faucon. Continuez de surveillez, on doit toujours être à l'affut. Avait-il une autorisation de la volière ?

Il y eut un petit moment de pause avant qu'il ne reprit sa discussion.

Si ce n'est pas le cas, il faudra ouvrir le message... C'est la procédure. Mais si c'était autorisé par la volière - même a usage personnel - on risque gros. Vos avis ?

Nuit de garde: Chapitre Six

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Un certain silence avait envahi les remparts, plus aucune agitation ne semblait animer cette folle soirée qui avait pourtant si bien démarré. Tout d’abord la tentative stupide d’un chuunin pour attendre un animal en vol, ainsi que l’essai peu probable de l’immobiliser par un kage mane, et ce dans la pénombre la plus totale. Et ensuite, l’attaque un rien fourbe, du sergent, qui les surveillait d’un œil attentif, et ce, grâce à une bunshin de type raiton. Ce qui laissait envisager le niveau technique du ninja. On disait que le raiton était une affinité peu maniable, difficile à maitriser, et surtout, qu’elle était très peu répandue, encore plus sur les plates contrés de Konoha. Seul Kumo était réputé pour donner vie à de puissant ninja maitrisant le raiton comme il maitrise leurs mouvements. Seul, le fils de Croc Blanc était connu pour être un dompteur d’éclair, ayant créé l’une des plus puissantes techniques de ce type, voir de ninjutsu tout simplement.

Mais le spectacle ne s’arrêta pas là, car après s’être fait réprimandé par le sergent pour son initiative peu réfléchie, il vint cette fois ci, se faire capter en plein relâchement, en s’étant transformer en chat pour pouvoir profiter des jolies formes de Mai, et ce, au premier plan. Suite à cette déconvenue, Shikai tenta de s’excuser auprès de la charmante demoiselle, mais au lieu d’un pardon, il eu droit a une magistrale baffe qui claqua encore plus fort que le fouet de raiton qu’elle avait encaissé quelques minutes avant. Le jeune Nara n’eut pas le temps d’esquiver, enfin, il n’en eu pas la volonté, parce qu’éviter un coup si basique était tache aisé pour ce ninja à la rapidité et aux réflexes surprenant. Il estima qu’il lui devait bien ça, ainsi, ils seraient, un peu, sur le même pied d’égalité, tout deux ayant pris une sacrée mandale, restait plus qu’a Oyuki de passer à la casserole…ou pas.

En parlant de cette dernière, elle étonna encore plus Shikai, par ses dires et ses actions. Ce ne fut plus une Oyuki, rustre, sèche, louche, primaire qui vint à sa rencontre, mais bien une femme douce, compatissante, à la voie rempli d’empathie. Ses premières paroles concernaient le Henge que Shikai avait effectué, la technique l’avait laissé bouché bée mais ce qui le surpris plus que cette phrase construite et structurée, c’était le geste qui s’ensuivit. Une main souple et douce alla se déposer sur sa joue en feu, le vent avait déjà commencé à refroidir le morceau de chair ciblé par la claque de la kunoichi, mais la main d’Oyuki eu pour effet d’amplifier l’effet de refroidissement. Puis dans la continuité de ses gestes, posa son autre main, sur l’épaule de Mai, pour lui apaiser le cœur. Quoi qu’il en soit, on peut dire que l’ainé avait su faire preuve de rigueur et de sagesse durant cette soirée.

C’est alors que le sergent décida enfin de faire son apparition, revenant de sa petite escapade, le piaf sous le bras. Il lança une petite réplique dont la fin fut étouffée par sa conscience, ou bien son état d’âme, ne voulant pas perdre la face devant des ninjas de leurs gabarits. Mais reprit vite son sérieux, parce qu’une décision était à prendre, qui scellerait peut être définitivement l’issue de cette soirée. Shikai pris alors la parole, répondant au supérieur

" Heu en fait, il se trouve que l’homme n’a pas envoyé de courrier vers un quelconque destinataire et n’en attend encore moins. Donc nous pouvons donc en toute légalité ouvrir se message sans craindre de lourdes conséquence il me semble ?! "

Sa voie fut nuancée d’une petite pointe d’interrogation, il regarda dans les yeux, les trois autres comparses, semblant attendre leur avis aussi, à défaut de faire une future gaffe, autant la faire en groupe…

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L'esprit encore retourné sur sa déconvenue, ça n'empêchait pas Maï de revenir sur ses fautes tout à fait inadmissibles et qui n'aurait jamais au grand jamais dû se produire. Ses réactions tout à fait inappropriées n'étaient pas dignes de l'adulte qu'elle était sensée être. Le coup de poing donné à Shikai lui revenait mentalement comme un boomerang, une action guidée par la colère et pleine de violence inutile mais hélas un peu essentielle pour la kunoichi. Tous ces évènements forçant sa concentration à aller voir ailleurs avaient été une suite d'erreur qu'elle se promettait de ne plus jamais commettre.

Il lui avait fallu un moyen d'écouler sa frustration, le poing était venu de lui-même sur la joue de son collègue qui aurait facilement pu esquiver cette attaque des plus classiques et très facilement esquivable pour un ninja de son niveau. Son respect pour Shikai grandit quand il prit le coup sans broncher, conscient qu'il était de l'erreur qui était amplement partagée entre eux deux. Mais ça n'empêchait pas Maï de se sentir mal à cause de ça. Elle n'aurait jamais dû lever la main sur son collègue, point barre.

Toutes à ses pensées moroses, sa colère finit par se calmer et laisser place à un découragement prononcé. Fouillant encore les alentours des yeux, elle n'entendit pas Oyuki parler à Shikai et encore moins le geste qu'elle eut à son égard. Son regard rivé sur la forêt aperçut un léger frémissement avant de s'en détourner en sentant la pression légère et douce de la femme aux cheveux violets et au comportement étrange. En se tournant vers elle et entendant ses paroles réconfortantes, les vestiges de toutes ses émotions négatives cédèrent enfin le pas, comme des papillons qui s'envolent sous un coup de vent...

Inspirant profondément, Maï laissa son stress couler sur elle en expirant ensuite. Elle ne s'emballerait plus ce soir cependant et testerait à fond la limite de son calme pour être digne de confiance à partir de maintenant. Retournant les yeux vers l'endroit où les feuilles avaient bruissé un peu trop fort, elle vit le sergent revenir avec l'oiseau que Shikai s'était efforcé d'abattre sans succès. Maï ne pipa mot durant l'échange entre le nouveau venu et son collègue et acquiesça uniquement avec un "oui" de la tête en craquant fortement ses doigts et se tenant tout de même en alerte en observant le parchemin encore enroulé autour de la patte du faucon...

Oyuki était retourné dans son mutisme presque inébranlable, quelques exceptions mises à part. Elle regardait la scène les bras croisés, un peu en retrait, tout en étant parfaitement concernée par les évènements, et le sachant fort bien, se félicitant mentalement d'arriver à détendre ses comparses avec si peu de mots. Elle avait souvent, malgré son mutisme et sa sècheresse d'apparence, une capacité à apaiser les autres, quand elle se donnait la peine de vouloir les aider. Maï calmé, Shikai recentré, Oyuki porta toute son attention sur le sergent qui ramenait le faucon, se posant visiblement la même question qu'elle et que tout les autres : qui avait-il mentionné?

Les dires de Shikai attestant que ce message n'était attendu par personne et sortait de nul part encourageait à l'alternative d'ouvrir le parchemin, en oubliant les scrupules. C'était le plus logique et le plus pragmatique à faire. Oyuki eut l'impression que c'était son tour de prendre des initiatives et elle décroisa bras et jambes, se dirigeant vers le Shinobi qui tenait l'animal. Elle ne savait pas, comme tout les autres, ce que contenait le parchemins, mais ils allaient bien voir, après tout. Plantée en face du sergent comme un drôle de rond de flan qui pensait énormément, la Nitenryuu évalua mentalement plusieurs alternatives, même les plus paranoïaques. Après tout... elle préférait pêcher par excès de zèle et de méfiance. Elle tendit la main vers le rouleau, le saisit et...

... Parti plusieurs mètres plus loin, juste au cas où. On ne sait jamais trop, mais il fallait bien l'ouvrir, non? Les dires du sergent allaient dans ce sens, selon elle, alors elle ne douta pas. Elle ouvrit le rouleau, en sachant que cela ne pourrait être rien comme quelque chose, comme quelque chose de blessant ou pas.

Il fallait juste faire de son mieux pour que, le cas échéant, ses collègues se soient pas blessés.

Ouvre-toi, petit parchemin.

"Nara-san, Togaku-san, continuez de surveiller pendant que j'ouvre."

Elle ne voulait pas qu'il se relâchent alors qu'ils étaient sur la bonne voie.

Nuit de garde: Chapitre Sept

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Shikai monta la garde comme demandé par Oyuki, mais cela valait il vraiment la peine ? C’était à cause de lui que cette mission si banale avait tourné au cauchemar avec l’arrivé d’un sergent plus que chiant. Il aurait du tuer le piaf un point c’est tout, sa gentillesse allait encore lui être motif de reproche. Le paysage était aussi semblable que tout à l’heure, rien d’anormal, pas d’oiseau, et encore moins de sergent. Et dire que c’était censé être une mission de routine. Enfin soit, il était trop tard pour faire marche arrière. Il devrait, encore une fois, assumer ses erreurs.

Seul à ne rien faire, il décida de fumer un clope, pour s’occuper, se perdant dans la fumée qu’il recrachait. A quelques mètres de lui, Oyuki qui lissait la missive dans un silence profond. Il se demandait ce qu’elle pouvait bien contenir. Lui aussi aurait voulu avoir le privilège de savoir s’il avait passé une mauvaise soirée pour quelque chose, ou tout simplement pour rien. Il fut bien vite au courant quand le sergent lut la lettre à haute voix, plusieurs fois même, pour être sur d’avoir tout compris, et de ne laisser passer aucune subtilité ou sens caché de la lettre.

Toute cette soirée à ce faire engueuler par un vieux con pour rien ? Que demander de plus à notre héros que pour avoir le moral en baisse. Il regretta encore plus cette soirée, et ce dit que dès qu’elle sera finie, il ira s’en vider quelques unes bien fraiches confortablement assis chez lui. Mais apparemment, son calvaire ne faisait que commencer, car c’est plus furieux que jamais que le supérieur vint lui parler. Il lui reprocha ne pas avoir fait ce qu’il lui avait demandé, c'est-à-dire, savoir si la volière avait autorisé tout envois. D’habitude, Shikai encaissait plutôt bien les critiques, et les reproches, surtout quand celui-ci se savait fautif, assument souvent, pleinement ses actes, mais là, s’en était trop pour lui. Après tout, il n’y avait pas mort d’homme, c’est qu’il perdit un peu son sang froid.

" Avec tous le respect que je vous dois monsieur, vous m’avez demandez d’allez voir si on avait autorisé tout envois. Et j’ai demandé s’il avait envoyé du courrier, où s’il en attendait. Et à moins de me tromper, tout envois doit recevoir l’aval du chef de service de la volière, qui lui-même reçoit le listing de la part du Hokage en personne. Donc si vous avez quelque chose à me reprochez à ce niveau là, allez voir le Hokage s’il est du même avis ! "

Sans trop s’énerver, Shikai lui balança ce qu’il avait sur le cœur. On sentait quand même une certaine tension, ne voulant pas non plus manquer trop de respect envers son supérieur, mais il n’aimait pas être accusé à tord. Sur ce, il tourna les talons et se repositionna à son poste de garde. Même si la mission était finie, il voulait continuer à prendre l’air pour se perde dans des remises en question qui ne concernaient que lui…

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