Naruto Sekai Densetsu
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Les Arts des Yazanho Empty Les Arts des Yazanho

Ven 5 Mar - 17:40
Chapitre 1 : Un réveil comme tant d'autres

Son cerveau s'éveilla lentement, tiré avec douceur hors du monde des rêves qui a bercé son esprit toute la nuit, dans un univers fantastique où seul agissait son imagination fertile. Très délicatement, il retournait à l'état conscient, dans le monde du matériel et du concret. La première chose qu'il perçu, ce fut l'obscurité au travers de ses paupières closes. Cette pénombre lui était nécessaire pour revenir vite et entièrement à l'état conscient. A mesure que son cerveau se dégourdissait, il remarqua que le silence était maître dans l'environnement immédiat qui l'entourait, mais son ouïe s'était affinée durant son sommeil, et il pouvait discerner un son continu qui provenait d'une autre pièce, en-dessous de lui... C'était le son d'une bouilloire, sans doute le petit-déjeuner que l'on préparait, où peut-être le repas de midi s'il avait tardé à se lever. Il ignorait l'heure, et pour l'instant il s'en moquait. Il découvrait avec émerveillement chacun de ses sens qui reprenait sa place, toutes ces sensations que l'on oublie lorsqu'on voyage dans le royaume du sommeil et des rêves. Il sentait à présent ses draps partout autour de lui. Son poignet replié sous le menton, l'autre bras passant au-dessus de sa tête, la position agréable de ses jambes, les pieds blottis dans un recoin de la couette, bien au chaud... A cet instant, son état de conscience véritable repris son fonctionnement. Il se rappela qu'en premier lieu à son réveil, il avait perçu l'obscurité et s'en était donné à coeur joie. Pourtant, la première chose qu'un nourrisson perçois lorsqu'il vient au monde, c'est généralement la lumière. La première drogue. Avant même que l'air ne s'infiltre dans nos poumons pour nous donner la caractéristique de mammifère, nous voyons de nos yeux émerveillés cet amas lumineux et inconnu qui rythmera notre existence jusqu'à la mort. Pourant certaines personnes s'habituent à l'obscurité, jusqu'à ne plus pouvoir supporter le jour, préférant vivre la nuit. Et oui, il existe des gens comme cela.

Après la vue, il se rappelle encore que c'est son ouïe qui est entré en fonction. L'oreille est un organe particulièrement fragile, dont il faut prendre soin... En moyenne, par jour, notre oreille se prend 90 décibels directement dans le tympans, soit trois fois plus qu'il y a un siècle. En fin de journée, elle est fatiguée, blessée... Mettez votre baladeur au maximum le soir, vos oreilles n'en seront même pas irrité tellement votre environnement les a déjà torturé toute la journée. Eteignez-le, dormez, rêvez, calmez votre esprit... Et remettez le même baladeur au même volume au réveil. Vos tympans ne le supporteront pas, et vous vous demanderez "est-ce que j'écoutais vraiment la musique aussi fort, hier soir ?". Preuve qu'ils ont réussi à se reposer pendant votre sommeil. Encore une fois, l'oreille est un organe fragile et délicat, il est si simple de le détruire, et tellement dommage lorsque cela arrive... Dans le système de l'oreille, il y a des petits poils qui vibrent lorsque le tympan capte les sons. Mais lorsque le son est trop fort, ces cils ont tendance o s'abimer, jusqu'à se briser. Ce phénomène est irréparable. Se créent alors des acouphènes, ou l'hyperacousie, et d'autres problèmes graves liés à l'écoute du son. Il faut préserver ses oreilles des aggressions extérieures... Ensuite viennent les autres sens, le touché qui lui permis de se rappeler qu'il se trouvait dans son lit, l'odorat qui lui signala que c'était l'heure, en fin de compte, du petit-déjeuner. Le goût ne lui servit pas ici... Puis, ce fut au tour du sens le plus important chez cette personne d'entrer en jeu. Le jeune homme couché sur le ventre se retourna alors, les bras le long du corps, et perçu finalement une faible lueur. Elle provenait de l'unique fenêtre de sa chambre. En entrouvrant les yeux, il vit par-delà les rideaux gris que le jour se levait à peine, et que les faibles rayons du soleil naissant ne parvenaient pas encore à percer la brume matinale. Il pensait être entièrement réveillé... Mais il referma les yeux un instant, et il se passa un phénomène étrange... Son cerveau effaça de sa mémoire tout ce qui venait de se passer depuis son réveil, puis repris son fonctionnement normal. Il se redressa lentement, et pensa qu'il était éveillé depuis à peine quelques secondes, alors que cinq bonnes minutes s'étaient écoulées depuis qu'il avait perçu l'obscurité de sa chambre. De cette exploration matinale des sens, Anûko n'en gardera pas le moindre souvenir.

Le jeune garçon se frotta vivement les yeux avec les poings fermés, puis émis un pronfond baillement. Il étira les bras derrière lui et, sans plus attendre, se leva d'une traite. Il avait dormi avec pour seul vêtement son caleçon, et se dirigea vers la salle de bain dans laquelle il resta vingt bonnes minutes. C'était son rituel du matin... Chez lui, il n'était jamais complètement réveillé s'il ne prenait pas sa douche matinale. Après ce long passage sous une eau agréablement chaude, il se regarda dans le miroir, accroché au mur au-dessus du lavabo. Anûko avait des cheveux noirs lisses qui lui tombaient en cascade autour du visage pour s'arrêter juste au-dessus des épaules. Lorsqu'il courait, ils s'étendaient derrière lui, se mouvant lentement comme une rivière calme. Ses yeux étaient d'un bleu profond. On pouvait y lire une vivacité électrique que nul ne pouvait tarir, une énergie infinie et joyeuse. Son regard reflétait aussi la neige vierge, toute fraichement tombée pendant une nuit d'hiver pour révéler sa splendeur au petit matin. Une certaine pureté en émanait. Ce bleu évoquait aussi les abymes des plus profonds océans. Nul ne sait ce qui se trouve au fond, mystérieux et magnifique à la fois. Et enfin, ce qui frappa Anûko en s'observant dans ce miroir, ce fut l'air déterminé de son regard. Un regard téméraire, tellement qu'il semblait tout simplement innébranlable. Un tel regard reflétait une volonté quasiment divine, tellement déterminé qu'il paraissait inhumain... Mais lorsqu'il cligna les yeux, il ne vit plus que ce bleu électrique et profond. En cet instant, Anûko n'avait que onze ans, et il savait que tous ces caractères physiques changeront au fil du temps. Il pensa à son grand-frère qui était âgé de vingt-six ans... De nombreuses photos dans la maison montraient l'évolution physique des deux jeunes gens qui y habitaient, et ce depuis huit longues années. Aussi loin que se souvienne Anûko, il avait toujours vêcu seul avec son grand-frère. Sur certaines photos, on pouvait voir d'autres membres de sa famille. Ses parents, une soeur inconnue, des oncles, des cousins... De tous ceux-là, il n'en gardait aucun souvenir à l'image de son cerveau qui, tôt le matin, avait effaçé de sa mémoire les premières minutes de son éveil.

Il s'habilla ensuite d'un ample pantalon blanc et d'un survêtement bleu par-dessus une chemise blanche, puis ouvrit la porte qui donnait directement sur une volée d'escaliers de bois. Sur les murs étaient accrochées de nombreuses photos, le montrant bien plus jeune dans les bras de son frère, et parfois avec ces gens dont il ne se souvenait pas. C'était grâce à son aîné qu'il pouvait mettre des noms sur les visages. Voici papa, voici maman, ça c'est grand-père... Ils avaient eu un chien ? Quelle adorable créature il avait alors près de lui sur cette photo ! Mais toutes ces premières photos qu'il contempla en descendant les marches étaient celles qui avaient été prises lorsqu'il avait moins de trois ans... Depuis, il vivait seul avec Denjo. Toutes les photos plus récentes, à partir de ses trois ans, ne montraient plus aucun autre membre de la famille. Seul lui et son frère, avec parfois des amis... Tout en bas des trente-deux marches de bois, il entendit plus disctinctement ce bruit constant dont il avait pris conscience lors de son "réveil oublié". Cela provenait d'une grande casserole dans laquelle chauffait une bonne rasade de lait. Il se dirigea vers la salle à manger et trouva alors son grand frère qui mettait la table pour le petit-déjeuner. Denjo Yazanho était un homme de vingt-six qui devait mesurer plus d'un mètre soixante-quinze. Il avait les mêmes cheveux noirs que son jeune frère, quoique les siens étaient moins longs et coiffés en arrière. Ses yeux avaient ce même bleu vivace dans ce regard déterminé, apparemment propre aux membres de la famille Yazanho. Une grande cicatrice traversait son visage, traversant son orbite droit, souvenir d'une ancienne mission. Heureusement, cette blessure ne lui avait pas prélevé la vue de son oeil... Lorsqu'il vit son jeune frère entrer, il lui adressa un grand sourire bienveillant et lui fit signe de s'asseoir. La table était assez petite mais suffisante, entourée de seulement deux chaises. Il n'y avait pas besoin de d'avantage, et s'ils recevaient des invités, ce qui était rare, il y en avait d'autres dans le grenier. Anûko s'installa à sa place en rendant un sourire encore plus resplendissant à son frère et se régala des croissants fraichement achetés au marché.

Denjo : "Dépêches-toi de manger tout ça, tu en auras besoin pour ton entrainement. Tu sais, celui que tu rates depuis deux jours sous prétexte que tu en fais suffisamment à l'Académie !"

Anûko : "Mais c'est vrai, on m'apprend déjà tout ce qu'il faut là-bas ! Pas besoin d'en faire trop, et surtout le matin ! Regardes, le soleil est même pas encore levé que tu veux qu'on aille s'entrainer ! Et après j'suis tellement crevé que je dors en cours !"

Le grand Shinobi se plaça à côté de son jeune frère et s'accroupi pour se mettre à sa taille. Il lui mis alors une main dans les cheveux et le regarda avec ce grand sourire rassurant et protecteur qui lui est propre.

Denjo : "Ce sont les Arts perdus de notre famille, que j'essaye de t'enseigner pendant nos heures d'entrainement. Et crois moi, ce sont des cours qui valent largement ceux de l'Académie de ce village."


Dernière édition par Yazanho Anûko le Dim 7 Mar - 17:02, édité 1 fois
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Les Arts des Yazanho Empty Re: Les Arts des Yazanho

Dim 7 Mar - 16:56
Chapitre 2 : Denjo, le regard des Yazanho

Les deux derniers Yazanho vivant dans le Village de la Brume habitaient dans une petite maison proche du centre-ville. L'ainé menait une bonne carrière de Shinobi en tant que Oi-Nin, et rentrait suffisamment d'argent pour permettre à son jeune frère de mener une vie paisible. L'avenir de son seul proche, c'était la seule chose qui comptait pour Denjo. Parfois, ils recevaient quelques amis, et ceux-ci repartaient avec une fausse vision du domicile des Yazanho. Une cuisine qui faisait salle à manger, une salle de bain, et deux chambres. Mais en réalité, cette maison était bien plus grande qu'aux apparences. Au fond de la salle à manger se trouvait une draperie marquée du symbôle des Yazanho accrochée au mur, qui cachait une grande porte de bois. Cette porte donnait sur un escalier de pierre en colimaçon qui s'enfonçait à dix mètres sous la maison, pour atteindre une vaste salle visiblement destinée aux entrainements. C'était visiblement une vieille pièce aux murs dont les pierres étaient abimées par le temps. Rectangulaire, elle mesurait trente mètres sur soixante, d'une hauteur de huit mètres. De chaques côtés se trouvaient d'énormes piliers, et deux immenses statues semblaient protéger l'entrée. Ces deux colosses de roche sculptée représentaient les deux fondateurs de la famille Yazanho. A droite de la porte, une femme aux longs cheveux vêtue d'une toge blanche tenait un grand bouclier rond de la main gauche, et une forme fluide représentant de l'eau reposait dans la paume de sa main droite. L'autre statue était un homme aux cheveux cours qui tenait une grande épée de sa main droite, et à celle de gauche, du côté de la porte, était représentée une flamme. C'étaient les symbôles de la famille avec, entre les deux statues au dessus de la porte, la marque représentée par un cercle avec au-dessus un croissant de lune. Le long des murs se trouvaient une centaine de torches enflammées qui illuminaient parfaitement les lieux. Et au milieu se trouvaient deux hommes, tous deux vêtus de kimonos noirs marqués au dos du cercle et du croissant de lune. Ils se regardaient avec insistance, près à commencer leur combat.

Anûko attendait le bon moment pour attaquer. C'était comme s'il ressentait la concentration de son grand-frère, son immense chakra englobant les lieux, sa puissance se répercutant contre les parois. Cet homme était un Oi-Nin, un chasseur de Déserteur dont la réputation n'était plus à faire au sein du village de la Brume. Mais le jeune Anûko n'en avait absolument pas peur, ce qui étonnait grandement son ainé lorsqu'il déployait toute son énergie. Etait-ce parce qu'ils étaient frères ? Oui, c'était sans doute cela, car il était certain que Anûko tremblerai de terreur face à un véritable adversaire possédant la même force que son grand-frère. Ils étaient les derniers membres des Yazanho vivant dans ce pays, et ils se devaient de faire honneur à leur famille disparue. D'après Denjo, il y avait encore trois autres Yazanho qui avaient rejoins le continent huit ans auparavant. Les deux frères s'observaient sans broncher, et la tension devenait extrême. Ce fut Anûko qui brisa le silence le premier. Il se précipita rapidement vers son adversaire, le regard déterminé. Son grand-frère s'était attendu à cet instant et se mit en position, une main derrière le dos, l'autre bras placé en garde devant. Anûko connaissait cette position, c'était celle du Gouken, dit du Poing de Fer. C'était l'unique style de combat qu'il connaissait actuellement, n'était qu'Aspirant Shinobi. Lorsqu'il fut à seulement deux mètres de son adversaire, il fit un bond en avant et frappa du poing. Mais le mouvement de son ainé s'effectua trop rapidement pour qu'il puisse le percevoir. Il ressentit un léger contact sur son poing brandit et il chavira sur le côté. Denjo avait tout simplement appliqué deux doigts pour lui faire perdre l'équilibre. Le jeune garçon se rattrapa sur deux mains et fit une pirouette sur lui-même pour frapper le Shinobi de sa jambe. Il le faucha par-derrière en s'écriant "Kiri Reppuu", mais l'homme qui devait prendre le coup bloqua de son bras qui était rangé dans son dos en s'accroupissant. De son autre main, il saisit la jambe de son petit frère et le jeta violemment sur le côté.

Anûko fut projeté droit vers le mur mais il parvint à amortir le choc avec ses jambes. Bien qu'il ne sache absolument pas le faire en temps normal, Anûko venait de concentrer son chakra dans ses jambes pour soutenir le violent contact qu'il venait de subir. Il le fit alors exploser pour se propulser à nouveau en avant, laissant une grande marque fissurée sur la pierre. Déjà que Denjo ne s'était pas attendu à un tel retour, il fut surpris par la vitesse atteinte par son jeune adversaire qui se jetait vers lui, tête la première. Mais c'était une erreur de se jeter comme ça vers un tel ennemi. Anûko, droit comme une flèche et tête baissée, ressentait la puissance monstueuse de son frère et pouvait donc le situer dans l'espace. Mais il le vit alors disparaître pour se retrouver juste au-dessous de lui. Anûko prit un violent coup de pied dans le ventre qui le projeta cette fois vers le plafond. Le coup lui avait coupé la respiration, et lorsqu'il chercha son frère du regard, il ne le trouva pas. Avec horreur, il comprit ce qu'il se passait, mais il était trop tard. Décidément, le Oi-Nin ne lui laissait pas la moindre chance... Cétait la technique de la feuille morte, et il en fut assuré lorsqu'il sentit deux doigts dans son dos alors qu'il se trouvait dans les airs, étendu, dos vers le sol. Denjo suivait sa trajectoire dans les airs, placé en parfaite harmonie derrière lui. Il voyait déjà le coup arriver... Effectivement, il sentit une main le saisir au flanc, et vit la jambe de son grand-frère apparaître sur le côté pour le frapper une nouvelle fois en plein ventre. Le coup fut terrible et le plongea droit vers le sol où il s'écrasa dans un grand fracas. Denjo avait dosé son attaque pour ne pas trop le blesser, mais eut tout de même un doute lorsqu'il atterri à côté de son jeune frère qui ne bougeait plus. Etait-ce vraiment ce gamin si faible qui devra, un jour, rétablir l'honneur de la famille en prenant la vie de celui qui portait le titre de Mizukage ? En le voyant giser ainsi, le doute saisi son esprit... Il entrainait ce gosse dans le seul espoir qu'il puisse accomplir le pacte des Yazanho, bien que celui-ci n'en ait absolument pas conscience. Il aimait son village et les habitants... Alors que se passera-t-il dans son esprit, dans son coeur, lorsque le destin des Yazanho le rattrapera ?

La famille des Yazanho est un clan maudit, que le destin à choisi de blesser dans toute son histoire. Ses membres n'étaient pas des Shinobis à l'origine, mais des guerriers qui ont aidé le village de la Brume lors des Grandes Guerres Ninjas. Mais le Nidaime a jugé bon de décimer ce clan qui pouvait représenter un danger dans le futur. Les quelques survivants usèrent d'une technique inconnue pour implanter dans le code génétique de la nouvelle génération une date avec une fonction précise. Lors de ce jour précis qui fut fixé, les Yazanho devront tuer le Mizukage et venger ainsi toutes ces vies détruites. C'est pourquoi les derniers membres de cette famille devinrent des Shinobis, afin de se rapprocher de leur cible. On raconte ensuite que le Mizukage suivant entendit parler de cet accord entre les Yazanho, et les fit tous éliminer. Il ne resta que cinq survivants qui se dipersèrent de par le monde, et seuls deux d'entre eux restèrent dans ce village, n'ayant plus aucun endroit ou aller. C'était il y a huit ans, et Anûko n'avait alors que trois ans. Depuis, son grand-frère Denjo l'éduque dans l'idée que ce sera lui, le dernier héritier des Yazanho, qui combattra le Mizukage. C'était une certitude, ce sera ce gosse, le plus puissant des Yazanho depuis les deux Fondateurs, dont les statues protégeaient ce lieu. Et pourtant... Lorsqu'il le vit par terre, si faible, Denjo eut un doute... A son âge, lui-même était plus fort que cela... Il se pencha pour ramasser le gamin lorsque celui-ci bougea. Il avait tort. C'était bien lui, Anûko Yazanho, qui allait dépasser toutes les générations précédentes de leur famille maudite et vaincre la source de tout les maux, le Mizukage.

Sans qu'il eut le temps de réagir, Denjo vit son jeune frère bondir au-dessus de lui pour lui asséner un terrible coup de pied en s'écriant "Kiri Senpuu". Le Oi-Nin prit la jambe volante en pleine tête et fit deux pas en arrière. Quand à Anûko, il retomba sur le sol avec un sourire victorieux. Mais le Shinobi disparu alors dans un éclat de fumée. Avec déception, le gamin comprit que ce n'était qu'un clone... Quand l'avait-il fait ? Surement pendant la technique de la feuille morte... C'était un "juste au cas ou" qui avait été utile. Anûko se releva avec difficulté avec un air déçu lorsqu'il vit le Oi-Nin adossé à la statue du fondateur masculin du clan. En voyant cette image, Anûko sentit son coeur battre violemment dans sa poitrine. Son grand-frère arborait le même regard implacable que l'immense statue. Ce regard qui faisait perdre courage tellement il était déterminé et prompt à la victoire... A cet instant, Denjo Yazanho lui paraissait vraiment invincible... Le Oi-Nin parfait, Chuunin à douze ans, meilleur combattant de sa division... Lui, Anûko, n'était qu'un faible Aspirant qui n'avait aucun avenir en tant que Shinobi... Il était la honte des Yazanho, le moins doué de tous... Il n'aura jamais ce regard vaillant et déterminé que portaient son frère et la grande statue. Mais alors qu'il pensait ceci, Denjo avait disparu. Il sentit sa présence derrière lui, et entendit ses murmures à son oreille. Ce fut comme s'il avait pensé tellement fort que le Oi-Nin avait tout entendu.

Denjo : Ne t'inquiètes pas, petit-frère. Tu es déjà un excellent Yazanho, et tu portes depuis bien longtemps la détermination de la famille dans ton regard. Le fait que tu ais réussi à te relever le prouve. Je suis fier d'être ton ainé.

Anûko se retourna et vit une nouvelle fois le grand sourire merveilleux de Denjo. C'était pour lui un véritable soleil qu'il avait devant les yeux. Le sourire de son grand-frère, celui qui lui redonnait courage en un instant. Il venait de lui faire le meilleur compliment imaginable. D'un seul coup, Anûko repris toute confiance en lui. Il était le dernier héritier des Yazanho, et son frère faisait tout pour qu'il ait la puissance que mérite un tel titre.
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