Naruto Sekai Densetsu
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Présentation de Hakusho Sassuru. Empty Présentation de Hakusho Sassuru.

Jeu 21 Jan - 21:11
Nom : Sassuru (à deviner).

Prénom : Hakusho (livre blanc).

Surnom :

Âge : 19 ans.

Taille/Poids : 189 cm / 85 kilos.

Nindo : Comprendre le monde, découvrir ses secrets.

Village Choisi : Avant Konoha, maintenant Keisatsu.

Rang: Aucune idée. (mais suffisamment pour rejoindre le Keisatsu :3).

Affinité(s) : Aucune idée.

Description Physique : (5 Lignes minimum)

. Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles .
Les qualités physiques d'Hakusho sont telles qu'il pourrait faire pâlir d'envie n'importe quel éphèbe. Haut plus haut de son être trône une chevelure brune qui, composée d'un nombre incalculable de cheveux longs et fins, donne un aspect plus que juvénile à ce jeune garçon. Ensuite vient le tout de son front : ni trop grand, ni trop petit, il lui arrive d'être de temps à autre parcouru par d'horribles rides expressions lorsque ce fier Sassuru se met en colère. Cependant, au lieu de lui donner un air terrible, cette maligne lui donne l'apparence d'un pauvre petit garçon à peine furibond. Ses yeux sont quand à eux aussi chauds qu'un vent hivernal. D'un gris clair presque écarlate, on peut remarquer que tout le contour de la pupille est en réalité jaune : ces deux couleurs que tout oppose lui ajoutent un je ne sais quoi qui fait qu'il est vraiment difficile de plonger dans son regard sans s'y noyer littéralement. Leurs couleurs tendrait à faire de son regard celui d'un indifférent, cependant, il est évident qu'ils sont pourtant le reflet de son âme. Ils changent d'expression lorsque lui change d'impression, et reflètent en permanence ce qu'il pense, et qu'il ne parvient pas à cacher. Son nez aquilin sépare son visage en deux parties parfaitement égales, on peut avancer sans trop se tromper qu'il est tout simplement parfait, et qu'il calibre à merveille ces si précieux avantages. Quand à ses pommettes, relativement marquées, creusent un peu ses joues, lui donnant l'aspect d'un jeune homme dont le physique est encore entrain de se développer. Pour terminer, il dispose comme ultime arme, qu'il emploie à merveille pour séduire la gente féminine, d'une lèvre supérieure magnifiquement bien dessinée et d'une inférieure pulpeuse à souhait : son visage est enfin achevé par un menton coupé et souple, légèrement avancé qui lui permet de se démarquer des autres de par sa finesse et sa beauté.

Sa tenue vestimentaire est tout aussi surprenante que sa façon de parler ou que son physique invraisemblable. Il arbore fièrement en permanence une veste noire dont toutes les coutures sont dissimulées et sublimées par la superposition de fines lamelles d'un blanc éclatant. Il aime jouer sur les contrastes, et met en point d'honneur à toujours se vêtir d'habillements en tout point différents au niveau des couleurs. S'il lui arriver de porter un vêtement gris, il en portera également un second dont les coloris tendrons vers le violet : s'il en porte un rouge vif, il s'arrangera pour en arborer un autre d'un bleu parfait. Cette petite manie est chez lui quelque chose qu'il considère comme primordiale, l'apparence est tout et fait tout : que ce soit la façon dont les gens vous perçoivent ou encore votre réputation. En fait, il aime jouer le rôle de l'éphèbe inaccessible. Cela provient d'un de ses plus grands complexes, pour lequel il met tout en oeuvre pour toujours dissimuler. Timide, il préfère en réalité se cacher derrière son armure vestimentaire plutôt que de devoir risquer d'affronter la façon les gens peuvent le regarder. Toujours fringuant, il met un point d'honneur à se démarquer des autres par un maintient impeccable ainsi que sur une démarche gracile et imposante : il aime être le centre d'intérêt mais ne supporte pas d'être critiqué. Ce grand paradoxal est lui-même son plus gros problème, qu'il accentue à chaque instant inconsciemment.

Sa voix, véritable arme de séduction, berce littéralement ses auditeurs qui, subjugués par son charme ravageur, ne peuvent se résoudre à cesser de l'écouter parer. Un timbre grave, parfaitement masculin, sans être pour autant comparable à celle d'un ténor, joue en permanence sur les allitérations et les assonances. Il parle comme il écrit, écrit comme il parle : sa vie n'est pour lui qu'un livre à écrire et à dépeindre des milles et une couleurs de l'existence. À ce propos, il se balade en permanence avec un gigantesque livre qu'il a fermement accroché dans son dos, même s'il lui arriver parfois de le sceller dans un simple petit parchemin par commodité : il aime à le porter de la sorte, il pense en effet que cela lui permet de toujours garder la forme ainsi qu'un corps de rêve, tant le poids de ce dernier est élevé. Cependant, lorsqu'il joue de ses charmes sur la gente féminine, il se résout à le dissimuler, sachant pertinemment qu'un rat de bibliothèque, aussi beau soit-il, n'a vraiment rien de bien intéressant. Son livre recèle en effet les innombrables objets que le temps lui a apporté. Voyageur émérite, il cherche à y accumuler tout ce que le monde pourrait mettre à ses pieds. C'est ainsi que, désireux de toujours en collectionner d'avantage, il a, un jour, tenté d'y ajouter une chose que nul homme ne devrait pouvoir posséder : la vie d'un autre. Obsédé par l'accomplissement de sa collection, il en est même effectivement arrivé à la compléter par divers êtres vivants, jusqu'au jour où, malheureusement, l'occasion d'y ajouter un de ses confrères lui fut accordée.


Description Mentale : (5 Lignes minimum)

. L'attitude est le pinceau de l'esprit. Elle colore toutes les situations .


Cerner pleinement chacune de ses émotions est un vrai défi. Entrainé depuis son enfance à cacher ses impressions, les remplacer systématiquement par celle qui conviendrait le mieux à tel ou tel personnage, voici la vraie personnalité de Hakusho. Tantôt il sourira parce que la situation l'exige, et non parce qu'il en a envie. Tantôt il mentira parce que cela lui a été imposé par ses supérieurs, non parce qu'il en a envie. Tantôt il subira sans vaciller les coups qui lui seront portés, parce que la situation l'exige, et non parce qu'il en a envie. Et enfin il geindra, se lamentera, parce que le rôle qu'il joue l'exigera, non par ce qu'il en a envie. Il réprime au fond de lui depuis toujours ses besoins, et envies, parce que cela lui a été enseigné, lui a été imposé. Pour lui, le bien de la masse est de loin supérieur à celui du cas isolé, il accepte donc de tenir son rôle jusqu'au bout et d'accomplir son devoir sans sourciller, qu'il doive pour cela en souffrir ou faire souffrir. Son sens de la justice est poussé jusqu'à son paroxysme, il est capable des pires abominations s'il estime que cela est juste. Si un groupe particulier de la population pouvait se révéler dangereux sur le long terme pour le restant de la population, il se ferait un devoir de jeter en prison, voir d'éliminer chacun de ses membres. Le bien-être de la masse passe avant le bien-être personnel.

Passé maître dans l'art de la persuasion, il dut pour cela effectuer un travail de longue haleine pour parfaire son vocabulaire et sa maîtrise de la langue, l'intonation de sa voix et les expressions de son visage, pour être capable de cerner le mensonge de la vérité. Avec pour seul compagnon son reflet dans le miroir, il dut apprendre seul à modeler ses gestes, ses manières, ses impressions ; autodidacte depuis sa sortie du berceau, il s'est toujours débrouillé seul, que ce soit pour apprendre à marcher, apprendre à parler, apprendre à écrire. Tout ce qu'il pensait pouvoir lui être tôt ou tard utile était rigoureusement étudié. C'est justement ce trait de caractère qui à été déterminant dans sa réussite en tant que ninja; déjà très capable dès son plus jeune âge, ce qu'il dut subir dans son village n'a fait que décupler ses capacités oratoires et d'analyse. Spécialement entrainé pour discerner le vrai du faux, le réel de l'illusion, le mensonge de la vérité, il est devenu un adversaire redoutable et redouté pour tout ceux qui auraient quelque chose à cacher.

Il est cependant à lui seul un vrai paradoxe : pourtant capable de discerner le mensonge de la vérité, la fourberie de la sincérité, il est incapable de dissimuler ses propres émotions, ses impressions. De plus, le mensonge est pour lui de trop loin hors de portée. Son teint halé vire au rouge foncé lorsque, malgré lui, le mensonge est sa seule possibilité. Même un enfant de huit ans est bien plus capable de mentir que ce dernier. Terriblement naïf lorsqu'il s'agit de ces mêmes enfants, il refuse de croire qu'un de ces petits hommes puisse en effet êtres les auteurs de telles inventions : ce qui lui avait joué, à de très nombreuses reprises, de mauvais tours qu'il n'est pas près d'oublier. Un jour, alors qu'il se baladait gaiment sur un sentier dans une forêt qu'il pensait abandonnée, il fit la rencontre d'une petite fille, alors à peine âgée de six ans, qui pleurait à chaudes larmes sur le bas côté de la voie. Curieux de savoir ce qui pouvait lui causer tant de peine, il alla lui parler, le coeur serré, pour finalement apprendre que cette petite avait la cheville foulée et qu'elle ne pouvait plus marcher. Attendri par ce spectacle ô combien suspect, il ne pris pas la peine de vérifier si cette dernière lui avait raconté la vérité. Il la transporta alors jusqu'à l'orée de la forêt, pour ensuite la déposer dans une vaste clairière d'où on pouvait apercevoir sa maison. Pressée de rentrer chez elle, elle se mit à courir à toute allure vers cette dernière, oubliant tout du mauvais tout qu'elle avait joué au jeune garçon qui, blessé, s'en retourna marcher le coeur serré dans sa petite forêt.

Histoire : (20 lignes minimum)
Chapitre 1: Puisqu'il faut bien commencer quelque part.

Tout commença le jour de son quatrième anniversaire. Alors que le temps était à la fête, divers petits conflits internes virent entacher cette journée qui aurait du pourtant être l'une des plus belles de sa vie. Sa mère avait, pour l'occasion, mit les mains à la pâte et avait vu grand, très grand, dans sa préparation de l'événement. Tout le clan avait été invité, l'oncle d'Hakusho, sa tante, sa grand-mère, son grand-père, ainsi que bon nombre de ses cousins, cousines et autres proches du genre. Un table entourée de près de cinquante chaises avait été installé dans le jardin des parents du jeune garçon, prêtes à recevoir à chaque instants les nombreux invités de la journée. La mère de ce dernier, toute excitée à l'idée d'offrir à son fils un anniversaire aussi grandiose -anniversaire dont-il ne se souviendrait probablement pas vu son jeune âge-, remuait dans tous les sens, passant un petit coup de serpillère dans la maison, achevant les derniers préparatifs, les décorations, avant que les invités n'arrivent effectivement. Cependant, le père de cet enfant d'à peine quatre ans semblait morose, visiblement dérangé par quelque chose. Il restait, figé dans le jardin à fixer le ciel, comme si pour lui le temps s'était déjà arrêté. Puis les invités arrivèrent. D'abord la grand-mère du petit Sassuru, qui avait l'habitude de toujours arriver en avance pour pouvoir aider sa fille à tout achever avant que les autres n'arrivent ; elle savait que sa fille avait un caractère de cochon et qu'elle était terriblement étourdie, elle passait donc le plus clair de son temps à corriger avec un grand sourire toutes les petites erreurs qu'elle commettait régulièrement. Veuve depuis presque vingts ans, elle offrait généreusement tout son temps à l'éducation du petit homme, qui n'avait de cesse de la surprendre par ses gestes un peu plus chaque jour. Un jour, alors qu'elle lui préparait un biberon de lait lorsqu'il n'avait encore qu'un an et demi, elle le surprit occupé à jouer devant un miroir, s'amusant à tantôt se faire pleurer, tantôt se faire rougir, tantôt baver comme un petit animal. Il avait déjà apprit très tôt comment amadouer les gens, et surtout ses parents, qu'il prenait un malin plaisir à faire tourner en bourrique ; pour lui, simuler le fait qu'il soit triste, malade ou heureux n'était qu'un moyen comme un autre d'attirer sur lui l'attention de sa famille, pour lui, tout cela n'était qu'un jeu.

Sa tante et son oncle arrivèrent à leur précise à laquelle il avait été convié à la fête, car pour eux, la ponctualité était bien plus qu'une marque de respect, s'était aussi un devoir en tant que membre de la famille d'honorer à leur exacte ce pour quoi ils avaient été invités. Ensuite arriva le second oncle d'Hakusho, cette fois du côté paternel, qui semblait lui aussi être perturbé par quelque chose d'important. Il s'était contenté d'un simple petit bonjours de masse avant de se diriger à vive allure vers le jardin où se trouvait son frère. De nombreux autres personnalités firent ensuite irruption dans la maison des Sassuru, étreignant avec fouge chacun à leur tour le petit homme pour qui la fête avait été organisée, étouffant à moitié ce dernier à chaque petit enlacement affectueux. A tel point qu'il fut obligé de se mettre à pleurer, au grand désarrois de celui qui le tenait dans ses bras, pour mettre un terme à cette véritable torture. L'anniversaire battait son plein, et tous autour de la table riaient à gorge déployée en écoutant les aventures extraordinaires que leur racontait le plus vieux des Sassuru, l'arrière grand-père d'Hakusho. Le pauvre n'avait plus tout sa tête, et l'écouter parler de ses histoires de jeunesse en mélangeant systématiquement plusieurs d'entre elles ensembles provoquait chez les autres convives une irrépressible envie de rire. Le père du jeune homme et son frère, pourtant très contrariés par un facteur complètement étrangers aux autres personnalités présentes ne semblait pas en souffrir le moins du monde ; ninjas expérimentés, ils ne laissaient filtrer aucune émotions qui pourrait trahir leurs impressions. La journée avait été riche en émotion et tous partirent le cœur léger et le sourire aux lèvres : seul le frère du père du garçon du partir avec un goût amer sur le coin des lèvres.

L'ambiance changea radicalement dans la maison une fois tous les convives partis. Le bruit d'une assiette fracassé à terre marqua la fin de atmosphère paisible et le début des hostilités. « Tu as fait quoi?! » Hurla la mère du jeune garçon à son mari, le foudroyant littéralement du regard. « Je...Je n'avais pas le choix... Ils savent se montrer très persuasifs tu sais? » répliqua t-il, le regard fixé vers le sol, incapable de soutenir celui de sa femme à présent enragée. « Mais on a toujours le choix! Pourquoi n'as-tu pas refusé? Pourquoi n'as-tu pas refusé?! Que va t-il arriver à mon bébé maintenant?! ». Cette fois, des larmes de colère virent se placer dans le creux des yeux de la belle, qui hurlait de plus en plus fort sur l'homme qu'elle avait pourtant tant aimé. « Écoute chérie, c'était lui ou Inobazu...Dis-toi qu'il sera bien traité par le conseil, ils ont juré d'en prendre soin et d'en faire un ninja accompli. Plus tard, il fera la fierté de la famille tu sais... ». La honte dévorait littéralement le père du petit, il était conscient d'avoir vendu au diable son fils, mais faisait tout ce qu'il pouvait pour s'auto-convaincre qu'il avait fait le bon choix. « Inobazu? Inobazu? Mais pourquoi ne pas avoir laissé le fils de ma sœur prendre sa place?! Nous n'étions pas obligés de le livre, nous devions laisser le sort décider duquel de ces deux enfants devrait rejoindre leur organisation! Ne m'appelle plus jamais chérie! » La tempête s'était calmée, et la mère du jeune Sassuru était partie retrouver son fils dans sa chambre pour profiter des derniers instants dont-elle pourrait partager avec lui. Quelques heures plus tard, deux hommes s'immiscèrent au pas de la porte de leur maison, et lorsqu'il eurent frappé trois coups à leur porte, le père et la mère d'Hakusho comprirent qu'il était désormais trop tard pour reculer, ce dernier n'eut pas la force de voir son fils partir, et préféra se réfugier dans le creux de son lit pour essayer de chasser de son esprit tout ce qui venait de se dérouler, sa femme quand à elle continua de regarder jusqu'au dernier moment son fils disparaître dans les ténèbres, s'écroulant à terre et nageant dans ses propres larmes toute la nuit durant.


Chapitre 2: Une mission difficile.

Il y a de cela quelques années à présent, alors que je n'avais encore que quinze ans, j'avais mis la main sur bon nombre de cartes qui détaillaient très précisément une grande partie du territoire du pays du Feu. Allant des petites forêts environnantes jusqu'aux frontières de ces contrées, je dus tout apprendre de ces zones que je n'avais que je n'avais encore jamais visité, pour une épreuve de survie qui allait bientôt nous être imposée. Entrainés pour devenir les soldats de l'ombre de Konoha, nous devions subir un entrainement bien plus difficile et intensif que celui proposé aux simples ninjas du village. Destinés à devenir l'élite de l'élite, nous n'avions d'autre choix que de subir toutes ces séances. Et puis, de toute façon, elles étaient les seules occupations que nous avions dans la journée. Et c'est ainsi que, après plusieurs semaines d'études de la topographie de la région, je fus enfin prêt pour l'examen en solitaire par lequel nous devions tous passer. Ce travail de longue haleine m'avait sucré une bonne partie de mon temps libre, car désireux de passer à l'échelon supérieur le plus rapidement possible, je m'étais presque exclusivement consacré à la préparation de ce dernier. Et comme pour la majeure partie des entrainements et des épreuves que nous avions à passer, tous ses participants devaient, ce jour-là, ce rejoindre devant le grillage rouillé qui bordait la forêt de la mort.

Une fois arrivé au point de rendez-vous, quelques minutes avant les douze coup de midi, je vis deux autres apprentis qui, eux aussi, désiraient passer cette épreuve. Plus bavards que jamais, aucun d'entre nous ne pris la peine de saluer ses camarades : nous nous contentions juste de nous jauger du regard, cherchant à découvrir ce qui, chez l'autre, pouvait lui permettre de prétendre être un ninja. Les deux piailleurs étaient eux aussi vêtus de la tenue blanche et légère que je portais alors. Eux aussi avaient, par dessus, une sorte de petit gilet noir derrière lequel étaient attachées deux pochettes, à la seule différence que ces deux-là arboraient fièrement des armes dont je ne disposais pas. L'un d'eux portait prêt de sa hanche droite un katana dont le pommeaux était décoré par le dessin d'une long dragon gris. L'autre quand à lui avait attaché sur les longues manches quelques ficelles, sur lesquelles étaient fixés bon nombre de parchemins explosifs. Me sentant subitement un peu limité comparé à ces deux gaillards suréquipés, je commençais tout doucement à douter de ma propre capacité à réussir cette mission de survie. Je n'avais pris sur moi que dix kunais, deux parchemins explosifs, trois fumigène et pas plus de cinq mètre de bobine de fil de fer. Si j'avais su plus tôt qu'il me faudrait prendre d'avantage d'équipement avec moi, j'aurais très certainement moi aussi apporté une arme que je maniais particulièrement bien.

Après avoir passé de longues minutes à subir une conversation aussi pénible qu'inexistante, notre surveillant se décida enfin à apparaître, nous prenant tous en traître en se révélant sous nos pieds. Ce dernier arborait un masque en forme de chat, et sans même prendre la peine de nous adresser la parole, il nous envoya à chacun deux parchemins. Dans le premier se trouvaient les divers objectifs de la mission de survie que nous allions devoir accomplir, et dans le second se trouvaient l'équivalent de deux jours de rations en eau et en nourriture. Nous allions donc devoir survivre dans cet univers inhospitalier deux jours durant, pendant lesquels nous devions mettre à profit notre connaissance de la topographie de l'endroit pour trouver un parchemin caché dans au pied d'un arbre, et ensuite nous rendre le plus rapidement possible vers la tour qui se trouvait au beau milieu de la forêt, pour enfin faire demi-tour après que notre parchemin ait été validé pour l'examinateur qui nous attendait à cette dernière. Bien entendu, seul le plus rapide des trois participants se verrait accordé le succès de cet examen. Bien entendu, seul le plus rapide des trois participants se verrait accordé le succès de cet examen. Et dès que l'homme cria « dispersion » et fendant l'air de son bras gauche, nous nous enfoncèrent tous les trois dans les entrailles de cet endroit maudit, cherchant tous à dépasser les autres participants pour être le premier arrivé.

Le blondinet aux bras incurvés de parchemins explosifs commença les hostilités. Cet espèce d'enfoiré eut la bonne idée de me prendre pour cible en premier, et comme j'avais eu la bonne idée de me placer entre mes deux camarades durant cette course, le fanatique du katana ne tarda pas à prendre l'exemple sur l'autre forcené. A présent poursuivi par deux de mes confrères, je tentais tant bien que mal de les semer, en me faufilant comme une abeille entre les branches et les arbres, cherchant à distancer mes deux assaillant. Mon manque d'entrainement commençait déjà à me porter préjudice car, après seulement dix minutes de course effrénées dans les bois de cette forêt, je commençais déjà à ressentir les lourds effets de cette maudite fatigue qui, comme par hasard, cherchait à me prendre au moment où je la craignais le plus. Je cherchais alors en moyen de me servir au mieux de mes jutsus, seulement, à cause de cette course trop rapide, il m'était impossible d'user de mes kekkais pour le moment, car je risquais de consommer mon chakra inutilement, tant il était peu probable de les toucher avec dans une forêt aussi dense. Ne bénéficiant pas de techniques aussi efficaces que les autres dans ce genre de situation, je ne pus que continuer d'avancer en espérant secrètement qu'ils finiraient pas se lasser.

Tout à coup, alors que j'étais parvenu à fausser compagnie aux deux autres élèves de la racine en jetant un fumigène sur une branche avant même d'y poser le pieds, profitant d'une énorme masse de feuillage à côté pour m'y engouffrer et me propulser vingts mètres plus haut sous une autre branche énorme, le fanatique des explosif déroula un des fils qui se trouvait autour de son bras droit et en jeta l'extrémité tout autour de l'arbre où je m'étais discrètement dissimulé. Sa ficelle étant bien plus longue qu'à ce que je pensais, je fus surpris d'en voix une partie s'engouffrer dans ma cachette, tout en continuant de progresser jusqu'au sommet de l'arbre où je me trouvais. Réagissant trop tard, je n'eus qu'une seule seconde pour sortir de ce guêpier avant que l'arbre tout entier ne soit réduit à miette par l'explosion concentrée d'une bonne quinzaine de parchemins. La technique que ce jeune garçon venait d'employer était vraiment redoutable, mais par chance, il ne lui restait alors plus qu'une seule de ces ficelles bourrées d'explosifs, et je pensais alors être suffisamment entrainé que pour l'esquiver à nouveau sans être cette fois autant affecté.

Par chance, alors que le maniaque des explosif venait de faire péter ceux qu'il venait de gentiment m'envoyer, le troisième participant de l'épreuve lui porta à l'arrière du coup un violent coup de coude, qui assomma littéralement ce dernier. La fourberie étant une des caractéristiques les plus importante que se devait avoir tout bon ninja, je me sentais rassuré de désormais ne plus avoir à faire face qu'à un seul adversaire. Caché dans un autre feuillage juste au dessus de lui, je l'observais fouiller le corps de celui qu'il venait d'assommer, prenant ainsi ses vivres, sa rations, et ses ordres de mission. C'était, je l'avoue, une excellente initiative à laquelle j'aurais bien aimé pouvoir participer. Mais craignant plus qu'autre chose d'être l'innocente victime de la lame de son épée, je dus, à contre cœur, rester passif devant la scène à laquelle j'assistais. Attendant patiemment tapis dans l'ombre qu'il se remette en route, mon adversaire resta immobile de longues minutes, comme s'il était persuadé que j'étais encore là. Conscient qu'il tentait d'user de ses capacités pour me débusquer, je me contentais de rester immobile pour ne pas faire de bruit et ne pas trahir ma présence. Finalement, incapable de me trouver, il s'en alla au loin, prenant rapidement de la distance pour ainsi arriver le premier. Et c'est comme cela que, quelques secondes plus tard, je pris la peine de sortir de ma cachette pour continuer mon chemin vers notre objectif commun.

Après de longues heures de course dans cet immense forêt lugubre, la nuit commençait peu à peu à tomber. Bien que la lumière ne puisse que très péniblement pénétrer les épais feuillages des arbres de cet endroit, on pouvait apercevoir entre les branches de ces derniers quelques étoiles qui brillait au loin dans le ciel. Ce spectacle magnifique m'éloignait un peu de la dureté de la mission à laquelle je participait, me permettant de m'évader l'espace d'un instant dans un monde de rêve ou seul le calme et la tranquillité régnaient. Plus j'y réfléchissait, plus il me paraissait difficile de finir premier à cette épreuve, mon niveau étant de loin, à ce que j'avais pu voir plus tôt dans la journée, inférieur à celui des deux autres participants. Aussi, la mine triste et mes pensées assaillies par le doute, je mangeais dans l'ombre d'une racine un morceaux de pain que l'un des examinateurs m'avait au préalable confié. Qu'allais-je bien pouvoir faire? J'avais déjà utilisé un de mes précieux fumigènes, et il ne m'en restais désormais plus que deux. Mes vivres étaient déjà à moitié entamée, et mes jambes me faisaient affreusement souffrir à cause de la longue et terrible pression que je leur avait fait supporter. C'est ainsi que je me suis endormis sous une racine humide et puante, le coeur plein d'espoirs et d'espérances, attendant patiemment d'être plongé dans le monde onirique que je chérissais tant, curieux de voir ce que le lendemain pouvait me réserver comme surprise.

Le réveil fut soudain et brutal. À tel point qu'en me levant brusquement, je me suis cogné violemment la tête contre l'énorme racine sous laquelle je m'étais placé. Un parchemin explosif avait fait effet non loin de là, signe que mes deux camarades étaient encore occupés à s'affronter. Par chance, ces derniers ne semblaient pas s'être rendus compte de ma présence. Saisissant alors cette fabuleuse occasion de leur fausser compagnie et de prendre de l'avance, j'ai rangé très sommairement mes affaires, laissant à terre les quelques emballages plastiques qui entouraient la ration de nourriture que je venais de très vite avaler. Alors que je m'étais déjà éloigné de plusieurs centaines de mètres de cet endroit, j'eus une idée qui, à ma grande surprise, fonctionna à merveille. Je savais déjà qu'il me serait impossible de tenir tête à un seul de mes camarades, et qu'il me serait impossible de trouver avant eux le parchemin pour lequel nous devions nous battre avec tant d'ardeur. La seule chose dans laquelle j'étais persuadé d'être plus doué, c'était dans la pose de pièges. Ayant acquis une connaissance presque chirurgicale de cet endroit, il m'avait été assez aisé de leur poser un piège auquel ces derniers ne s'attendaient visiblement pas. C'est ainsi que je suis retournée vers le point rendez-vous où nous nous étions tous rencontrés. Je n'avais à moi que quelques heures, et il me fallait absolument recueillir un bon nombre d'éléments de la forêt si je voulais parvenir à les piéger tous les deux.

L'excitation montait de plus en plus en moi, se déversant comme un torrent dans tout mon corps et dans toute mon âme : j'étais comme possédé par l'esprit du lynx, courant sans cesse à la recherche des parties manquantes de mon piège. Je me sentais presque pousser des ailes. Je savais pertinemment que si je parvenais à toucher avec ma technique spéciale celui qui était détenteur du rouleau signé, j'étais assuré de pouvoir gagner cette épreuve, mais bien sûr il fallait que le second soit bien et bien tombé dans mon piège. Le soleil commençait peu à peu à descendre au loin dans l'horizon, nous privant ainsi des rares signaux de lumières qui autrefois parvenaient difficilement jusqu'à nous. C'était un signe du destin, c'était le moment où jamais de frapper un grand coup et de montrer à tous de quoi j'étais réellement capable. Tout à coup, l'étudiant au katana fit sont apparition à presque deux-cents mètres de l'endroit où j'avais disposé mes pièges. Et pour mon plus grand bonheur, il s'y rendait en ligne droite. Il vouait très certainement une confiance absolue en ses capacités martiales que pour ignorer complètement la possible présence des pièges placés par ses adversaires. Il fallait absolument que je le prenne de vitesse et que j'arrive avant lui à l'endroit où j'avais disposé ma surprise si je voulait pouvoir en bénéficier. Poussé par le vent, je parvins non sans mal à l'endroit désiré, me jetant ensuite d'un large saut en plein sur le garçon au katana dans l'optique de le faire réagir.

Ce dernier, réagissant en une fraction de seconde, me plaça un violent coup de son pommeau en plein dans les omoplates, me projetant violemment cinq mètres plus bas. J'étais néanmoins parvenu à entourer ce dernier de quelques fils de fer qui vinrent s'entourer tout autour de son thorax. L'attirant donc dans ma chute, je pus en vrillant sur moi même l'attirer juste à côté de moi. Alors que j'étais enfin arrivé à piéger le porter de l'objet tant convoité, le gosse aux parchemins explosifs fit son apparition juste dans mon dos, me jetant au visage le second filin remplir d'explosifs au visage. Ayant à peine eu le temps de l'esquiver, nous fûmes tous deux projetés sur les arbres qui entouraient la scène. Fier de ce qu'il venait d'accomplir, le blondinet alla récupérer dans une des poches du garçon-katana l'élément qu'il lui fallait trouver pour réussir cet examen. C'est alors que, ayant laissé ma place à une vulgaire buche de bois, je réapparus quelques mètres plus haut sur une branche épaisse sur laquelle j'avais gravé un petit signe en forme de croix. Me servant d'un kunai pour couper le filin quasi invisible qui était attaché à cet endroit, j'actionnais ainsi un mécanisme caché sur un des arbres qui se trouvait derrière. C'est alors qu'un tronc aux proportions démesurées sortit tout droit de nulle part, déplacé par la seule force d'un fil de fer et de l'élan que je lui avais laissé. Prit au dépourvu, ma cible sauta aussi haut que possible pour éviter l'attaque surprise. C'est ainsi que, profitant du bref instant où il avait baissé sa grande, je puis lui porter un violent coup de pieds au dessus du visage, l'assommant ainsi quelques minutes durant.

Il me fallait à présent me débarrasser de la menace que représentait mon rival au katana. Ne lui laissant pas même le temps de reprendre tout à fait ses esprits pour lui faire face, il eut à peine les temps d'ouvrir un oeil que je m'étais déjà mis droit devant lui, produisant rapidement les signes nécessaires à l'utilisation de ma technique spéciale. L'ayant neutralisé en une fraction de seconde, je pus, bien heureusement, continuer mes pérégrinations. Ensuite, après m'être emparé du rouleau signé qu'avait délibérément emprunté le gamin aux explosifs, je lui ai porté, juste par plaisir, un violent coup de poing pour me venger des deux explosions qu'il m'avait plus tôt fait subir. Enfin, lorsque j'avais enfin pu placer l'élément nécessaire à l'accomplissement de cette mission dans la poche de mon vrai corps alors endormit, je me suis placé sous mon ultime piège, coupant ensuite une petite cordelette suspendue à une fine branche. C'est alors qu'un rocher de la taille d'un ballon de foot chuta rapidement en direction de son visage. Il fut alors son tour assommé par l'énorme rocher qui s'était écrasé sur le haut de sa tête. Et c'est ainsi que, le coeur en fête, je me suis dirigé vers la sortie de la forêt pour apporter à notre examinateur le parchemin que j'avais si ardemment désiré.



Le +

Où avez vous connu le forum ? (indiquez le nom du TOPSITE, le joueur qui vous à fait connaitre NSD, etc...). Par NTS.

Votre Expérience du RP : ça fait 10 mois que je rp (intensivement) sur NTS.

Votre activité sur le forum : (échelle de 1 à 10) 9/10.

Un Dernier Mot ? XO XO, you know you love me <3.


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Miyamoto Musashi
Miyamoto Musashi
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修羅 の 剣

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Ame Gakure
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Ven 22 Jan - 21:39
Salut ^^

Au lieu d'être validé au Keisatsu (il faut un petit quelque chose, un certain mojo que ton perso ne dégage pas encore), je te propose plutôt de débuter Jounin de Konoha.
Anonymous
Invité
Invité

Présentation de Hakusho Sassuru. Empty Re: Présentation de Hakusho Sassuru.

Ven 22 Jan - 21:58
Bon et bien, va pour être un jonin de konoha :p
Je viendrai te harceler dans le keisatsu dans quelques mois haha
Miyamoto Musashi
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Ame Gakure
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Ven 22 Jan - 22:08
Validé Jounin donc, tu commences avec 180Pts Carac
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