[Akatsuki] Deidara, YEAH !

« Si les chiens fous pouvaient prendre forme humaine, je crois bien qu’ils ressembleraient à celui-là. »

Quelle pensée doit nous traverser l’esprit à la vue de cette gueule d’ange? Cette beauté superficielle est-elle seulement un charme de l’instant ? Ou bien le reflet de l’âme même ?
La morphologie fine et gracieuse, elle n’en reste pas moins solide et apte à encaisser les coups. Cette carrure mièvre, voire enfantine, trompe sur les capacités du séraphin au corps à corps. Enfin, n’allons pas jusqu’à pousser mamie dans les orties, il est clair que le taijutsu ne fait pas la force de notre enfant sauvage.
N’ayant que très rarement été exposé aux caprices de l’astre solaire, Deidara revêt une pâleur propre aux habitants de son village natale, virant du nacre au rose innocent selon les saisons. Autre aspect physique prêtant à confusion : sa chevelure de cuivre. Cette crinière, lisse et étroitement ramenée en une queue de cheval, ne fait qu’accentuer son aspect androgyne. La toison d’or cache son œil gauche ainsi qu’un de ses gadgets fétiches…
Un nez futile, légèrement pointu mais restant discret, des lèvres quotidiennement dessinées en croissant joviale, un visage fin et sans bavure. Le faciès de Deidara est un véritable livre ouvert sur lesquels ses moindres émotions sont directement dépeintes.
Question vestimentaire, l’ensemble couleur ébène que porte le maître des explosions semble tout droit sorti d’un monde triste et unicolore. Assez discrète pour permettre de se dissimuler dans le plus petit coin d’ombre et d’une amplitude sans faille, elle confère une aisance remarquable dans les capacités de déplacement à son porteur. Long manteau tombant jusqu’à ses chevilles, celui-ci garde de larges manches créant un effet capuchon sur ses mains, chose pratique lorsqu’il s’agit de préparer sournoisement ses explosifs.
Le bas du visage dissimulé par le haut col de l’obscure tenue, Deidara semble vouloir ainsi se créer un côté mystérieux.

« Ne pouvant se corriger de sa folie, il tentait de lui donner l’apparence de la raison. »

Difficile que de décrire le malsain souhaitant faire le bien. Deidara ne porte pas seulement le faciès d’un bel adolescent, il en a aussi tout le raisonnement. Insolent par nature, orgueilleux, fier et sûr de lui, son entêtement n’a d’égal que son nombrilisme avancé.
Se plaisant à jouer l’incompris et l’artiste narcissique, notre dément se croit en droit de juger ce que bon lui semble et pour n’importe quelle raison.
Philosophe serait un bien grand mot pour quelqu'un qui ne s'est jamais soucié de savoir où allait l'humanité, cependant il possède cette petite touche de sensibilité qui le rend plus apte que certains à comprendre certains secrets de Dame Nature. Toutefois, notre poète au songe facile n’en reste pas moins un friand des destructions, un arbre qui pète, un pierre qui vole en éclat, et le voilà parti.
Son caractère quelque peu lunatique le rendant parfois incompréhensible, peu de gens arrivent à cerner notre énergumène qui ne cherche pas à attirer la lumière sur sa personne, mais plutôt sur ses œuvres qu’il considère comme uniques (ce qui est relativement vrai) et témoins de son génie talentueux. Sa façon de traduire l’Art reste floue et difficilement convaincante.
Souvent perçut comme un indécis ou comme un jeune homme immature, la personnalité de celui-ci s'est forgée dans une solitude impure et peu enviable.