[Nuke-nin] Deidara

This is Art

1. Comment se nomme votre personnage ?
   
   Deidara
   
   
2. A quel Village votre personnage appartient-il ? Comment considère t'il son village ?
   
   « Je suis né dans un village creusé à même la roche. En toile de fond ? Nuance de gris maussade. Au menu ? Suçage de cailloux. Nan, j’déconne ! Hmm. Pour la dernière précision du moins. »
   Deidara est un artiste Nuke-nin psychopathe croisé mégalomane à tendance narcissique, et fier de l’être. Aucune attache, aucune limite, aucun respect, aucune règle, bref, un véritable bonheur pour âme folle. Autrefois ninja d’Iwa no Kuni, une haine réciproque anime aujourd’hui le village de la Roche à l’un de ses anciens défenseurs.
   
   
3. Comment décririez vous votre personnage ?
   
   
   
   « Si les chiens fous pouvaient prendre forme humaine, je crois bien qu’ils ressembleraient à celui-là. »
   Quelle pensée doit nous traverser l’esprit à la vue de cette gueule d’ange? Cette beauté superficielle est-elle seulement un charme de l’instant ? Ou bien le reflet de l’âme même ?
   La morphologie fine et gracieuse, Deidara est frêle et complètement inapte à encaisser les coups. Cette carrure mièvre, voire enfantine, miroite parfaitement les capacités du séraphin au corps à corps, celui-ci n’ayant jamais été soumis aux exercices physiques que connaissent certains shinobis.
   N’ayant que très rarement été exposé aux caprices du soleil, Deidara revêt une pâleur propre aux habitants de son village natale, virant du nacre au rose selon les saisons. Autre aspect physique prêtant à confusion : sa chevelure de cuivre. Cette crinière, lisse et étroitement ramenée en un fin katogan, ne fait qu’accentuer son aspect androgyne. La toison d’or cache son œil gauche ainsi qu’un de ses gadgets fétiches…
   Un nez futile, légèrement pointu mais restant discret, des lèvres habituellement dessinées en croissant joviale, son visage est fin et sans bavure. Cette tronche de gamin nerveux est un véritable livre ouvert.
   Question vestimentaire, l’ensemble couleur ébène que porte le maître des explosions semble tout droit sorti d’un monde triste et unicolore. Assez discrète pour permettre de se dissimuler dans le plus petit coin d’ombre et d’une amplitude sans faille, elle confère une aisance remarquable dans les capacités de déplacement à son porteur. Long manteau tombant jusqu’à ses chevilles, celui-ci garde de larges manches créant un effet capuchon sur ses mains, chose pratique lorsqu’il s’agit de préparer sournoisement ses explosifs.
   
   
   « Ne pouvant se corriger de sa folie, il tentait de lui donner l’apparence de la raison. »
   Difficile que de décrire le malsain souhaitant faire le bien. Deidara ne porte pas seulement le faciès d’un bel adolescent, il en a aussi tout le raisonnement. Insolent par nature, orgueilleux, fier et sûr de lui, son entêtement n’a d’égal que son nombrilisme avancé.
   Se plaisant à jouer l’incompris et l’artiste narcissique, notre dément se croit en droit de juger ce que bon lui semble et pour n’importe quelle raison.
   Aussi philosophe qu’un bucheron, Deidara ne s'est jamais soucié de savoir où allait l'humanité, les choses brûlent, volent en éclats, flamboient, s’effondrent et ciao Dame Nature !
   Son caractère quelque peu lunatique le rendant parfois incompréhensible, peu de gens arrivent à cerner notre énergumène qui ne cherche pas à attirer la lumière sur sa personne, mais plutôt sur ses œuvres qu’il considère comme uniques (ce qui est relativement vrai) et témoins de son génie talentueux. Sa façon de traduire l’Art reste floue et difficilement convaincante.
   Souvent perçut comme un indécis ou comme un jeune homme immature, la personnalité de celui-ci s'est forgée dans une solitude impure et peu enviable.
   
   
4. Quel type de ninja est votre personnage ?
   
   Amateur des ninjutsu débridés et du combat à mi-distance, Deidara use principalement de son kekkai genkai basé sur l’utilisation esthétique de bombes. Ces dernières sont créées à partir d’argile puis modelées et animées selon les caprices de leur créateur.
   
   
5. Quelle enfance a eut votre perso ? Parlez nous de sa famille.
   
   
   
   

   Ses yeux semblaient plus opaques qu’un cul de bouteille, le corps entièrement dissipé sous l’épaisseur de son manteau noir. Deidara restait silencieux, accroupis, la tête penchée et l’air absent. « Oy ! Oy ! Deidara ! » « … » Face à lui se tenait un shinobi, son bandeau frontal avait quelque chose d’étrangement familier. Du made in Iwa, aucun doute possible. Deidara caressa le sien. Il pouvait sentir la fissure qui en balafrait le métal. Reposant son attention sur le ninja aux mains nouées, il ne pu réprimer un sourire cynique sous les effluves de pisse que dégageait son otage. Sa tronche taillée au couteau semblait incapable de dissimuler la peur qui le tenaillait. Cette tapette pissait littéralement dans son froc. « Deidara, c’est moi ! Hojin-kun ! »

   Flashback
   Plus vite, encore plus vite ! Ses doigts devaient danser bien plus vite !
   Au milieu de ses deux mimines, une boule d’argile lévitait. Un oiseau se dessinait lentement dans la matière blafarde.
   « Hey bakemono ! »
   L’oiseau s’affaissa. Deidara expia tout son mécontentement dans un « Pff » explicite, puis fit demi-tour. Une bande de gamins l’avait discrètement encerclé. L’un d’eux s’avança, sans doute le chef. Il se démarquait aisément du lot avec sa taille d’ogre et ses bras musculeux. Un leader stylé ? Un meneur admirable ? Non, Deidara ne voyait là qu’un gros tas de chaire, sans charisme ni talent. Hojin était aussi élève à l’académie ninja. Ce crétin ouvrait toujours sa sale gueule pour ne rien dire, incapable de discerner le beau du laid, l’essentiel du futile. Très vite, notre blondinet se mit à l’ignorer, lui et ses sbires sans cervelle, certains qu’ils ne pourraient jamais rien lui apporter ni apprécier l’Art de ses jutsus. Des boulets, voilà ce qu’ils étaient, des obstacles tout juste bons à ralentir son esprit créatif.
   Perdu dan ses pensées, Deidara ne vit rien arriver. Entre deux moqueries, Hojin s’était approché et avait finalement décidé de lui éclater le nez, exaspéré de ne voir aucune réaction chez le blondin.
   A la vue du sang qui coula d’entre ses narines, des échos de rires abrutis s’élevèrent en un cercle étouffant. Tant bien que mal, Deidara se redressa. Il semblait se foutre éperdument de la situation. Son regard n’exprimait que du mépris, mélangé à un soupçon de pitié. Cette impression ne fit qu’accentuer la colère de son adversaire.
   « J’t’ai écrasé le pif et tu t’en bats l’œil bakuyaku (ici « l’engin explosif »)? T’es vraiment un taré toi. Tu sais, certains croient que t’es un fils de Jashin. Mais moi j’pense qu’ils se trompent. Tu parles tout le temps de ton Art. Et vas-y qu’mon Art c’est le plus fort, et qu’c’est l’plus beau, et qu’c’est plus machin. L’Art de Jashin, il fait pas éclater les chiens de ses camarades ! »
   Des insultes fusèrent encore, quelques enfants commençaient à s’agiter. Hojin fit un geste de la main pour calmer son troupeau, puis reprit.
   « Tu soûles tout le monde avec ton Art à la con, mes parents disent que tu ferais exploser tes amis, si seulement t’en avais. Mais le truc, c’est qu’tu veux même pas jouer avec nous. On est p’t’être pas assez cool pour toi ? Tu respectes personne, tu ne me respectes même pas moi ! Et comme t’as pas d’parents pour t’apprendre les bonnes manières, on va s’en occuper à leur place. »
   Il fit douloureusement craquer ses phalanges. Pendant ce temps, Deidara jouait avec une réplique miniature d’Hojin. La figurine d’argile était l’exacte copie du vrai personnage, une seule chose en moins : la bouche… Notre blondin laissa échapper un rire sardonique.
   Une explosion retentit, un chef fut mis K.O tandis qu’un autre était roué de coups.
   
   Fin du flashback
   Deidara haussa les sourcils.
   « Tu te souviens ?
   Ne pouvant réprimer un sourire. « Ouai ». La grosse déclaration faite, ses genoux craquèrent tandis qu’il se relevait, « Hey ! », tournait les talons, « Hey !! », lâchait un rire crispant, « Hey où tu vas là ?».
   Un imposant volatile d’argile apparut dans un nuage de fumée, la tête penchée pour mieux laisser monter son créateur.
   «Hmm. Les grosses explosions doivent être vue du ciel»
   
   
6. Quel est l'évènement le plus marquant de la vie de votre personnage ?
   
   
   Si l’on ne sait pas vraiment d’où vient Deidara, il reste plausible que le Tsuchikage vit en lui un atout majeur pour sa victoire dans les interminables guerres ninjas. Sans choix possible, Deidara fut inscrit à l’académie ninja, suivit de près selon les recommandations du « grand patron ». Le hasard voulu que notre maître artificier possède quelques prédispositions dans l’art shinobi, appuyé par ce kekkai genkai peu commun. Très vite, l’enfant prodigue passa échelon après échelon. Blabla habituel et tout le tintouin, Deidara finit donc par appartenir à l’élite de l’élite (de l’élite élitiste) et fut assigné à une mission bien particulière. En claire, complots et autres manigances dégueulasses décryptées, notre blondinet sulfureux fut victime de ses propres exploits. Chaque nouvelle mission n’était qu’une toile blanche sur laquelle il pouvait laisser libre court à son esprit créatif. Et de l’imagination, Deidara en débordait. Son rang lui laissait une marge de manœuvre telle qu’il se perdit loin derrière les limites de la prudence. Un artiste signe toujours ses œuvres, pas un shinobi. Ses techniques explosives ne pouvaient passer plus longtemps inaperçues, trop utilisées, trop bruyantes, trop flagrantes, trop meurtrières, tout simplement trop. Le pion qu’il était n’avait su être usé avec parcimonie, sa patte finalement dévoilée au grand jour. L’heure était aux règlements de comptes. Les pays voisins s’étaient unis contre le Tsuchikage afin de lui réclamer un lot commun : la tête de ce satanique androgyne. Cette déduction, Deidara la comprit lorsque des ninjas vinrent le cueillir avec une aisance qu’on assignait généralement aux fruits pourris.

   Personne ne sait comment celui-ci parvint à se sortir du guêpier, mais l’explosion se vit de loin… De très loin. Pourtant, ce jet ne restait qu'un avant-goût, celle qu’il prévoyait pour Iwa, elle, serait la plus belle ode à son Art. Désormais, son bandeau frontal sera rayé, d’un trait qui coupait net avec tous liens du passé, avec toute limite respectable. Sa vie n’aura dès lors plus rien de raisonnable.

   
   
7. Quelle est la principale motivation de votre personnage? Quel est son nindô ?
   
   « BOUM ! Sois l’objet d’un spectacle qui te dépasse ! Ton existence sera rapide mais éclatante. L’Art est flamboyant et fugitif. Hmm. L’Art est explosion ! »
   
   
8. Quelle est la personne en laquelle votre perso a le plus confiance ? Envers qui votre perso est-il le plus loyal ?
   La loyauté a son petit côté d’obligation, de contrat à respecter. Besoin d’approfondir les explications ? N’avez-vous donc toujours pas cerné le personnage ?!
   « Fuck ! Hmm. Dans la vie, y’ a que deux expédients à utiliser en cas d’urgence : le cyanure et la loyauté.»
   
   
9. Quel est le point fort de votre perso ? Sa plus grande faiblesse ?
   
   
   
   «J’ai pas de temps à perdre avec toi, tes connaissances en Art pèsent aussi lourd qu’une mouche à merde.»
   Deidara n’a aucune attache ni étique. Ses gestes sont dès lors imprévisibles et incontrôlables. Véritable arriviste, la fin justifie les moyens, quitte à utiliser ceux qui se prétendent être ses compagnons. Cet état d’esprit lui permit d’évoluer très rapidement et d’atteindre des sommets jusque là inégalés.
   Comme tout méchant de renom, le narcissisme et la mégalomanie poussée de Deidara sont ces traits caractériels, aux doubles tranchants, dont les gentils héros savent si bien user.
   
   
10. Quels sont les gouts de votre perso ? Votre perso a-t-il des manies ? Des habitudes ?
    
    
    
    

    Deidara est une personne aux goûts simples, adorateur des pets sous l’eau et grand mangeur des pommes. Baka ! Les évènements, comme le reste, ne dépassent jamais l'Art et son maître, jamais ! Si personne n’est en mesure d’apprécier la beauté de ses œuvres, tant pis. Son auto-évaluation lui fit comprendre que le meilleur allait au meilleur. Deidara apprécie donc les mets raffinés, les étoffes de haute qualité et ce qui sonne bien avec rare. Que désire ardemment le peuple ? Lui le mérite encore plus.

    Bien évidement, la vie n’a pas de sens sans quelques démesurées explosions. Pierre, papier, feuille, (ciseau) qu’importe ! Tout est propice à la pétarade entre ses doigts d’expert. Deidara adore les défis, mauvais perdant et susceptible, il lui est impossible de résister aux plus petites piques lancées à l’égard de son Art.
    Notre blondin a la vilaine habitude de placer perpétuellement des « Hmm » après la moindre phrase prononcée.
    
    
11. Votre perso a-t-il des préjugés ? Que déteste t'il ?
    Deidara ne déteste que deux choses : les gens plus forts que lui et ceux qui se méprennent sur son sexe.
    « Je ne suis pas une femme putain de merde ! »
    
    
12. Comment votre personnage définirait-il sa carrière en quelque mots ? Quel est son grade ?
    
    « Epique. »(Nuke-nin je l’ai déjà dit è_é)
    
    
13. Et vous ?
    Une chimey bleue s’il vous plait !
    
    

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