Naruto Sekai Densetsu
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Uchiwa Sora
Uchiwa Sora
Petit nouveau à chouchouter

Messages : 96
Konoha Gakure
Âge : 24
: Hi no kuni
: Konohagakure
一族 : Clan Masataka

● Disponibilité du joueur ● : Disponible pour tout type de RP !

Fiche Ninja
Evolution de l'XP:
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PV:
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PC:
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Jeu 18 Fév - 15:17
Il faisait presque nuit, maintenant. Aux angles dès pièces, des lampes montées sur des supports de fer versaient une lumière orangée, mais elle ne me permettait pas de distinguer grand-chose. Chiyo, un missionnaire, me conduisit à un escalier occupant un coin de la salle de séjour principale. Je n'en avais jamais vu de ma vie : nous avions des échelles, dans mon village, mais personne ne disposait d'un véritable escalier comme celui-ci. Il était taillé dans un bois sombre et brillant — du chêne, me sembla-t-il, — et chaque marche sous mes pas rendait son propre son presque imperceptible. Une nouvelle fois, j'eus l'impression d'avoir affaire à un prodige de la magie, et il me sembla que j'entendais la voix de son créateur emprisonné à l'intérieur. La pièce où j'arrivai était vide, les écrans donnant sur le jardin étaient largement ouverts. Il commença à pleuvoir. Chiyo s'inclina devant moi — pas très profondément, remarquai-je, — puis elle redescendit l'escalier. J'écoutai l'écho de ses pas et l'entendis parler aux servantes dans la cuisine. Il me semblait que je ne m'étais jamais trouvé dans une pièce aussi belle. Depuis lors, j'ai eu ma part de châteaux, de palais, de résidences aristocratiques, mais rien ne saurait soutenir la comparaison avec la vision que m'offrit la salle du haut de la maison de sire Ataka, en cette soirée de la fin du huitième mois, tandis que dehors la pluie tombait doucement sur le jardin.

Au fond de la pièce, un unique pilier se dressait jusqu'au plafond, gigantesque. C'était le tronc d'un cèdre poli de manière à mettre en lumière les nœuds et le grain du bois. Les poutres étaient elles aussi en cèdre, et leurs reflets d'un brun assourdi contrastaient avec le blanc crémeux des murs. La couleur des nattes pâlissait déjà en un or très doux. Elles étaient réunies par de larges bandes d'étoffe bleu indigo qui arboraient, tissé en fils blancs, le héron des Ataka. Un rouleau suspendu dans l'alcôve représentait un petit oiseau qui ressemblait au gobe-mouches de ma forêt, avec ses ailes vert et blanc. Il avait l'air si réel que je m'attendais presque à le voir s'envoler. J'étais stupéfait qu'un grand peintre eût si bien connu les humbles oiseaux de la montagne. J'entendis des pas en bas et me hâtai de m'asseoir par terre en repliant soigneusement mes jambes. J'aperçus par la fenêtre ouverte un grand héron gris et blanc qui se tenait dans l'une des pièces d'eau du jardin, il plongea son bec dans l'eau et se redressa en tenant prisonnière une petite créature gigotant. Puis il prit son envol avec élégance et disparut au-dessus du mur. Sire Akata entra dans la pièce, suivi de deux des jeunes servantes portant les plateaux du souper. Il me regarda en faisant un signe de tête. Je m'inclinai jusqu'à terre. Je me dis soudain que lui, Sire Akata, était le héron tandis que j'étais la proie gigotant qu'il était venu pêcher dans la montagne, en plongeant dans mon monde avant de reprendre son envol. La pluie redoubla d'intensité et la maison et le jardin se mirent à chanter avec l'eau.

Elle débordait des gouttières, s'écoulait des tuyaux et s'engouffrait dans le torrent qui bondissait entre les pièces d'eau, en une succession de cascades dont chacune faisait un bruit différent. La maison chantait à mes oreilles, et je tombai amoureux d'elle. Je voulais lui appartenir. J'étais prêt à tout pour y arriver, et décidé à faire tout ce que souhaiterait son propriétaire. Après le souper, quand on eut remporté les plateaux, nous restâmes assis devant la fenêtre ouverte tandis que la nuit s'obscurcissait. Dans le jour finissant, sire Akata pointa le doigt vers le fond du jardin. Par une ouverture basse percée dans le mur d'enceinte, le torrent aux mille cascades se jetait dans le fleuve coulant de l'autre côté. Les eaux du fleuve mugissaient sans interruption et leur masse gris-vert remplissait l'ouverture comme un écran peint.

Chaque après midi, le héron revenait au jardin. Il planait au dessus du mur comme un fantôme gris, se repliait de façon invraisemblable et venait se planter dans la pièce d’eau, immobile comme une statue de Jizo. Les carpes rouge et or que Sire Akata prenait plaisir à nourrir était trop grosse pour lui, mais il restait en faction sans se lasser, jusqu’au moment ou une quelconque créature infortunée oubliait sa présence et se hasardait à bouger dans l’eau. Le héron frappait si vite que l’œil n’avait pas le temps de le suivre., et il se redressait avec une petite proie gigotant au bout du bec avant de reprendre son vol. Ses premiers battements d’ailes étaient aussi bruyants qu’un évantail manié d’une main brusque, mais il s’éloignait ensuite aussi silencieusement qu’il était apparu.

Les journées étaient encore brûlante, baignées dans la chaleur langoureuse de l’automne qu’on a envie à la fois de fuir et de retenir, sachant que cette ardeur cruelle sera la plus dure à supporter mais aussi la dernière de l’année.
Cela faisait une semaine que je me retrouvait dans la maison de Sira Akata. Dans les villages environnants, les moisson de riz était terminée et la aille séchait dans le champs ou sur des chassis intallés autour des fermes. Les lys rouges de l’automne se flétrissaient. Les kakis brillaient d’un éclat doré dans le feuillage devenu cassant des plaqueminiers, et des bogues épineuses de châtaignes jonchaient les chemins et les allées laissant s’échapper leur fruit lustré. La pleine lune allait et venait dans le ciel automnal. Chiyo confectionnait des gâteaux avec des châtaignes, du riz ou des mandarines qu’il déposait sur l’autel du jardin. Les petites servantes cueillaient, les derni_res fleurs des champs. Le trèfle sauvage, l’œillet des bois et le millepertuis prenaient place dans des seaux à proximité de la cuisine er des cabines, afin que leu parfum masque les relents de nourriture et d’ordure, les cycles de la vie humaine.

Seulement l’ordre de mission qui émanait de Longwang, n’allait pas tarder à faire son apparition et le chasseur qui sommeillait en ces moments paisibles, allait s’éveillait laissant tous mes sens et ma réflexion se concentré sur ma prochaine cible qui allait devenir une véritable obsession, à la limite du fantasme, tant que je n’aurais pas mis la main sur cette dernière. L’ordre de mission arriva le lendemain, comme je l’avais pressentis, il s’agissait là de ma première mission officiel pour le compte du Keisatsu. La cible était une femme dénommé Melissa, qui, avait récemment était vu aux alentour de Kiri, mon compagnon d’armes devait me rejoindre en ces lieux, ensuite un contact nommé « Alias » devra nous rejoindre dans cette quête, pas plus d’indication. Le nom de mon compagnon d’arme m’était encore inconnu, quant à ce fameux contact extérieur il s’agissait probablement d’un informateur, mais pourquoi dans ce cas nous suivrait-il également dans la chasse?
L’heure n’était pas aux questions, le soleil se levait à peine, il était tant pour moi de quitter cet endroit paisible et de faire une chose dans laquelle j’excellait, chasser.


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