Naruto Sekai Densetsu
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Shihoin Yoruichi
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Jōnin
上忍

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Mer 12 Mai - 6:50


    Le poids de la fatigue commençait à l’accabler, il venait à peine de quitter le bureau du Raikage, se déchargeant de ce criminel de Kumo. Il était enfin en paix, ces multiples larves l’ayant harcelés telle une troupe de moustiques. Il devait bien s’avouer que sa performance avait été médiocre face à ce criminel de rang B, l’ombre de la défaite avait failli s’abattre sur sa personne. Mais sa force mentale, cette folie combattive qui faisait de lui le pire adversaire que l’on pouvait dénicher en les murailles de Kumo. Il ne faisait certes pas partie du clan Yotsuki, à ce jour d’ailleurs, il ne faisait encore partie à aucun clan. De ce fait, il ne pouvait qu’avoir une renommée épousant parfaitement la coupe de ses muscles.

    La gamine qu’il avait emportée avec lui était toujours endormie sur son épaule, étrangement, lui qui ne s’était jamais encore laissé approcher d’une manière si intime se voyait presque attendris par cette boule rose. Certes, c’était un sentiment encore méconnu pour cet animal, ce Titan ne ressentait qu’un infime pincement au cœur lorsque l’idée de la déloger lui venait.

    Il se sentait étrange, ayant comme l’impression que cette nouvelle présence allait lui perturber sa vie, qu’étrangement, il n’aurait plus la paix comme il l’avait toujours eu jusqu’à présent. Cette vie de combat allait peut-être s’étendre pour recouvrir d’un voile paternel cette gamine qui avait été abandonnée comme lui au début.

    Cet abandon, faisant de lui le Colosse qu’il est devenu n’avait été que positif sur son psyché et sur son corps, il s’était endurci en tout point. Mais pour une gamine ? Etait-ce vraiment une bonne vie ? Il ne pouvait pas vraiment prétendre lui offrir un cocon familial comme tout enfant méritait d’en avoir un. Ce n’était en aucun cas son genre, mais s’il le voulait, la bestialité en lui l’en empêcherait tout simplement. Zaraki n’est pas une personne douce, sinon il n’aurait jamais choisi la voie du Sasurai et aurait encore moins rejoins les rangs du Kinkaku Butai à la demande d’Ei Yotsuki. Il était un homme de bataille, un lord, tout simplement, lorsqu’il maniait cette étrange épée en bois, il pouvait se considérer comme le roi. Le roi d’une jungle, sans doute était-il le plus grand prédateur que l’on connaissait à Kumo, après Ei lui-même.

    Certes, le numéro un du Kinkaku Butai, ce Raiken devait posséder une puissance cataclysmique, mais il n’en avait jamais eu la réelle démonstration, attendant de gagner en puissance pour affronter ce dernier dans un duel. Car nulle défaite ne pouvait être acceptée. Il avait le plus haut taux de réussite à son actif, et il ne comptait pas entacher ce pourcentage maximal de la moindre défaite alors que ce combat n’était pas nécessaire à la survie du village.

    Ces pas le menaient lourdement jusque l’hôpital, dans lequel il pénétra tandis que les médecins se tournèrent vers lui. La masse qu’était Kenpachi était bien connue de leur service, après tout un temps où ce dernier avait refusé tout soin, préférant voir son corps se remettre de lui-même, il avait finalement accepté que cela aille bien plus vite si on l’y aidait. Et à présent, chacun le connaissait, chaque médecin ninja en ce bâtiment l’avait déjà au moins soigné une fois, sans doute.

    Les regards ne tardèrent pas à se figer sur la gamine, toujours posée sur son épaule, un des médecins s’approcha du Colosse pour lui retirer ce poids quelque peu inutile, mais dès qu’il leva la main en direction de la jeune fille, sa main fut repoussée par le bras de Kenpachi qui lança à son interlocuteur un regard d’une noirceur méconnue. Ce n’était ni de la haine, ni de la colère, ni même de la rage, cela semblait sans fond, sans raison et surtout, un regard que l’on ne lui avait jamais vu, une attitude protectrice que l’on ne lui avait jamais connue.

    On le guida jusqu’à une salle, lui disant qu’il n’avait plus qu’à attendre après ses soins. Il n’était en effet que peu pressé, une étrange fatigue l’étreignant.
Kusei Yutsuki
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Mer 12 Mai - 20:23
Don de Mort. Don de vie.
Malédiction héritée. Volonté inébranlable.
Le désir de donner autre chose que cette mort rampante tapit dans son corps tel un poison funeste.
Le besoin d’offrir la vie comme un pardon. Un hommage.

Sous ses mains, il ressentait la vie palpiter, s’agiter. Cette flamme vacillante qu’il devait raviver pour faire survivre l’être qui y était rattaché, incapable de ramener de lui-même la lumière dans son propre corps trop affaiblit. Il la sentait s’allumer avec une nouvelle force lorsque son chakra nourrissait l’étincelle et parfois, il la voyait s’éteindre devant ses yeux sans que son chakra ne puisse raviver les braises. Alors il ne pouvait qu’accepter la mort qui avait accueillit une nouvelle âme dans son royaume et donner ce don à quelqu’un qu’il pourrait sauver. Parce qu’il y a des êtres plus mort que vif qui entre dans cet hôpital. Parce qu’il y a des vies que l’on ne peut sauver parce que l’homme à déjà abandonné la lutte.

Tout le monde ne pouvait être sauvé.
Il le savait mieux que personne. Et l’acceptait avec ses propres défenses.
Tout le monde devait mourir un jour. C’était ça qui rendait la vie précieuse.
Elle était éphémère.
Tel un feu d’artifice explosant de milles feux multicolores plein de vie puis disparaissant doucement dans les ténèbres de la Mort.

Deux personnes étaient tombées pendant son service aujourd’hui. Il n’avait pas put les sauver, pas plus que les autres médecins et aucun d’entres eux n’en étaient responsables : ils avaient été ramené agonisant, la faux de la mort ayant déjà entaillée profondément leurs gorges. Léto Sani et Nova. Deux shinobi morts en missions. Ils l’avaient réussit en échange de leurs vies d’après ce qu’il avait comprit. Deux hommes forts qui méritaient de grands hommages mais qui s’éteignaient en silence. Les ninja sont des ombres. Les ombres n’existent pas aux yeux des autres.

Yutsuki étira ses bras au dessus de sa tête pour vaincre les crampes qui tendaient ses épaules. La tension qu’il avait accumulé aujourd’hui était coutumière des longues journées passés à travailler à l’hôpital. Il n’était pas le seul dans le même cas, et chacun dissimulait sa fatigue avec ses propres artifices. Chez lui, elle se repérait à son attitude plus rigide qu'à l'accoutumé et à ses yeux moins brillants. Une infirmière entra avec douceur dans la salle de repos dans laquelle il s’était accordé un break – et surtout un café bien fort.

« Kusei-kun, tu as un patient qui t’attend. »


Le jeune homme but d’une traite le reste de son breuvage infâme et brulant – ce café était vraiment trop amer pour son palais – et après un sourire et quelques plaisanteries échangées avec Runa – l’infirmière – il entra dans la salle de consultation.

« Désolé de vous avoir fait attendre. »
claironna t’il de sa voix guillerette en refermant la porte derrière lui, puis se tournant vers son fameux patient, il ne retint pas le « o » de semi stupéfaction lorsqu’il le reconnu. « Kenpachi-sama ! Je ne savais pas que c’était vous. »

Bon ninja informé qu’il était et ayant assez d’année derrière lui pour connaître l’importance de la hiérarchie, Yutsuki connaissait les noms et les visages de l’élite de son village. Sa bonne mémoire visuelle aidant, reconnaître le numéro 2 du Kinkaku Butai était chose aisé tant l'homme était reconnaissable. Difficile de passer à coté de la stature de colosse de l'homme et à coté, Yutsuki faisait office de brindille placée à coté d'un tronc. De plus, Kenpachi Zaraki était un habitué conciliant, ce qui avait un temps étonné...Lui même l'avait déjà soigné dans le passé, mais de là à ce qu'il se souvienne exactement des circonstances...Il y avait une sacrée différence.
Avec une habitude qui transparaissait dans son attitude mécanique, le médic se lava les mains dans l’évier prévu à cet effet en avisant l’état général de son patient…Et de son drôle de sac à dos. Le jeune homme haussa un sourcil perplexe en s’essuyant les mains, son regard mordoré tourné vers l’enfant. Il se demandait par quel prodige la gamine restait dans cette position précaire et inconfortable sans soutien alors qu’elle dormait. C’est d’une voix basse qu’il compléta ses pensées.

« On dirait un gecko. »
Puis comme si de rien n'était, il se tourna vers son supérieur hiérarchique (et de très loin) en reprenant un peu plus fort mais pas suffisamment pour réveiller qui que ce soit. « Vous devriez l’allonger sur la table d’auscultation, je risque d’avoir du mal à vous soigner si je dois l’éviter. »

C’était on ne peut plus professionnel. Il était en effet difficile de soigner des blessures à travers un corps vivant ou en essayant de ne pas réveiller un paresseux accroché à sa branche. Et il semblait y en avoir, des blessures sur le corps du shinobi...Son adversaire ou ses adversaires avaient dut être coriace(s) - bien que sans doute mort à l'heure qu'il était. Et puis elle serait sans doute mieux allongée...
Tout de même...Quel étrange couple. Il n'était pas très au fait des rumeurs qui se répandait comme des trainés de sang dans le village, mais il n'avait jamais entendu parlé d'une soudaine adoption de la part du shinobi plus connu pour sa folie au combat que pour son âme de nounours - bien qu'étrangement, la métaphore semblait on ne peut plus juste à ses yeux. Son sourire revint au galop sur ses lèvres.

« Je ne savais pas que vous aviez une fille, Kenpachi-sama. »


Il doutait sincèrement que cela soit le cas, mais il avait eut une longue journée qui tirait sur sa fin, avait deux âmes qui flottaient dans sa conscience, l’amertume de son café gobé qui titillait son palais alors il ne voyait pas pourquoi il retiendrait ses plaisanteries. Ce qui ne faisait déjà habituellement pas souvent, que l’homme en question soit assez fort pour lui briser les os ou assez haut placé pour briser sa vie de ninja.
Spoiler:
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Jeu 13 Mai - 18:41


    Il ne se tourna même pas à l’entente de l’arrivée de son soigneur, rien qu’au pas, il l’avait déjà reconnu. Lorsque son odeur envahit la pièce, il n’en eut que la confirmation, sa voix était inutile, Yutsuki devait bien se douter que le Colosse l’avait déjà senti arrivé depuis bien longtemps. Etrangement, Zaraki pouvait différencier chacun de ses soigneurs, chacune de ses personnes ayant posés la main sur son corps, sans doute en était-il de même avec ses précédents adversaires. Seulement, l’hypothèse n’avait jamais été démontrable, il n’avait jamais eu la nécessité d’affronter deux fois la même personne, jamais il n’a été défait, jamais une menace pour Kumo a pu rester impunie lorsqu’il avait jeté son dévolu sur sa tête.

    Kenpachi dénota une forme d’hésitation, le rituel du Kusei semblait perturbé, sans doute par la présence de cette jeune fille sur son épaule. Il avait pris quelques secondes en plus pour se nettoyer les mains. Ce genre de détails, qu’il emmagasinait directement, faisait justement sa puissance, cette forme d’attention supplantant bien d’autre, cette réflexion supérieure, ne tenant que peu du divin lui permettait de vivre dans ce monde d’une violence sans nom, dans SON monde.

    Car il n’y avait aucune possibilité de le nier, il n’était qu’un combattant, il ne savait rien faire d’autre, et il n’avait jamais eu la possibilité de faire autre chose. A ses débuts, il devait se battre pour sa survie, puis se battre pour développer son renom et à présent, il ne faisait plus que combattre pour laisser intacte la réputation de son village et celle de son Raikage. Son unique œil se ferma légèrement, semblant presque las. Il n’était en aucun cas fatigué de cette vie plutôt tourmentée, il n’était qu’un peu perturbé. L’apparition de cette gamine avait comme fait un déclic chez lui, comme si un instinct paternel tentait de supplanter sa bestialité naturelle. Car il n’était qu’une bête, d’une horreur innommable, et il n’en avait jamais été gêné. Mais comme tout loup, il a le sens de la meute et bien qu’il n’en soit pas le meneur, il ne peut s’empêcher de défendre les autres loups la composant. Qu’on le considère tel un solitaire, qu’on le considère tel un être qui ne pense qu’à son plaisir personnel, cela n’était qu’à demi vrai, car chaque mission qu’il réussissait, chaque corps qu’il ramenait, c’était pour le Raikage, ce Loup qu’il respectait, ce maître incontesté. Chaque proie qu’il traquait, il la trainait entre ses dents pour la jeter aux pieds de son maître, n’attendant qu’une chose : la suite. Car tel était le pacte ayant été passé : une vie de bataille, de souffrance contre la promesse qu’il soutiendrait toujours sa Meute.

    Rouvrant son œil, il fut quelque peu dérangé par les paroles du jeune Chuunin, observant le boule rose sur son épaule, il attrapa celle-ci, sa main lui englobant presque tout le dos, et tâcha de la décoller de son dos. Sauf que son geste fut stoppé, par une résistance étrange, il ne ressentait même pas le corps bougé, c’était comme s’il avait été soudé à son épaule, il était incapable de l’en déloger. Et avec ça, cette gamine était toujours dans un sommeil profond, sans doute du au traumatisme qu’elle avait du vivre lors de ce trajet dans le sac en toile d’où il l’a délogé.

    « Il semblerait que cela soit impossible. »

    Entreprenant de se dénuder, il retira doucement sa cape, déchirant la partie où la gamine était collée, n’ayant de tout évidence pas d’autre choix. Il révéla aux yeux du Kusei son torse et son dos, couturé de cicatrices, sans doute depuis la dernière fois, le nombre de stigmates avait du bien augmenté, car il était assez connu que Kenpachi ne revenait jamais en un seul morceau d’un combat, toujours blessé, toujours amoché, mais toujours victorieux, comme si plus les blessures augmentaient, plus sa force se développait.

    Une énorme blessure trônait sur son dos, la blessure était d’une profondeur relative, mais suffisante pour qu’elle nécessite d’être recousue, toujours saignante de son combat, c’était sans doute la raison de son haut entaché de sang. Son biceps droit semblait avoir été brûlé, plus légèrement, mais la blessure était toujours présente. Ce n’étaient que des marques de son quotidien en tant que traqueur du Kinkaku Butai, il y était accoutumé à présent.

    Son œil se riva sur le médecin lorsque celui-ci énonça une phrase aussi étrange. Sa …fille ? Non, il n’avait jamais ressentis le besoin de s’accoupler ainsi avec une femme, il n’avait jamais ressentis le besoin d’avoir une descendance, d’avoir seulement une famille. L’amour ne l’avait jamais étreint hors des batailles, car son cœur était déjà épris de la violence. Mais comment pouvait-il appeler cette gamine ? Une amie ? Non bien sûr que non. Elle n’en avait rien, et ce n’était pas une connaissance non plus. En cet instant, elle n’avait personne à part lui, alors pouvait-il réellement la rejeter ? En aucun cas, il ne comprenait guère cet étrange sentiment, c’était comme si cette petite boule rose …l’intéressait.

    « Je ne savais pas non plus avant de revenir de mission, mais elle n’a personne d’autre. »

    Est-ce que tant de tendresse était possible venant de ce Colosse ? On ne pouvait dire qu’il était un démon, certes, il était brutal, mais il n’avait jamais réellement été malfaisant avec les gens, peu proche, gardant une distance de sécurité autour de son cœur blindé, ne tolérant aucun ami, il n’avait rien à confesser après tout. A quoi bon vouloir se faire pardonner de ses pêchés ? A quoi bon avoir une personne qui pouvait bien l’attendre avec une certaine impatience, se tracassant pour lui lorsqu’il était en retard ? Cela n’avait aucune importance, il était arrivé à Kumo sans ce genre de marques d’attention et il comptait bien finir sa vie ainsi.

    Mais cette gamine venait perturbé cette logique…

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Dim 16 Mai - 16:46
Spoiler:

Aujourd’hui encore, cette situation étonnante lui prouvait que l’hôpital était un lieu qui n’avait rien de routinier, et pourtant, il en avait passé des années ici, à soigner toute sorte de personne. Mais qui aurait put croire que l’homme considéré comme l’un des plus puissants du village aurait un jour ramené sur son épaule une enfant. Peut être que le plus étonnant dans cette histoire était l’attachement de la fillette qui, même dans son sommeil, s’accrochait au shinobi avec une force incroyable. Avait elle vu avec ses yeux d’enfants quelque chose qui l’avait rassurée chez le colosse ? Sans aucun doute au vu de l’abandon dans lequel elle se trouvait à présent dans son sommeil profond. Elle avait confiée sa vie à un homme qui avait l’habitude de donner la mort. C’était paradoxal et en même temps, logique. Pauvre fillette. Quel avait bien put être sa vie pour se retrouver ainsi ?
Le regard du jeune homme s’adoucit devant le spectacle qui s’offrait à lui. Une mignonne petite fille aux cheveux rose qui refusait, par delà le sommeil, de lâcher le manteau du colosse numéro 2 du Kinkaku Butai. Atypique. Etonnant. L’amusement repris sa place sur ses traits lorsqu’il vit l’homme se battre contre la poigne de fer de son nouveau sac à dos et ne put s’empêcher de répliquer avec un rire léger.

« On dirait bien, oui. »


Le medic-nin allait proposer son aide pour déloger le petit paresseux, mais Kenpachi trouva la parade en retirant ce qui lui servait de haut, dévoilant une série de cicatrice qui s’enchevêtraient les unes dans les autres sur son torse. Il y en avait beaucoup, à croire que le shinobi n’était en réalité qu’un amas de peau recousu. Tous les ninja possédaient des cicatrices – il était inquiétant de tomber sur un shinobi qui n’en avait pas -, lui-même en avait plusieurs, mais ce n’était pas sur une même échelle…Yutsuki avouait sans peine qu’il en était impressionné. Ces cicatrises étaient autant de preuve de combat que de victoire, montrant à tous ce que cet homme avait affronté, portés comme des trophées d’une vie de lutte, si tant soit peu que cela soit une récompense…Au moins, cela prouvait qu’il était plus fort que ceux qui les avait faites… Sinon, il serait mort. Cela ne l’empêcha pas de noter les taches de sang présentent sur la cape et les gestes précautionneux du ninja pour l’ôter, elle et son fardeau. Mais aucun son n’aurait put prouver sa douleur. Les ninja, ces êtres fiers.
Bah…On y peut rien !
Lui-même était ainsi jusqu’à un certain point. Chaque humain avait sa limite après tout.

Laissant de coté ses philosophes réflexions, Yutsuki se lança dans sa tâche commençant par une simple observation des plaies pour confirmer leurs emplacements et leurs gravités. Un simple coup d’œil lui indiquait ce qu’il devait faire, le matériel à sortir et les gestes qu’il allait devoir effectuer pour soigner. En ce qui concernait Kenpachi Zaraki, c’était sur la blessure dans son dos qu’il fallait agir en premier. Elle continuait de saigner.
Concentré dans son mode professionnel, le jeune homme mit une poignée de seconde supplémentaire pour comprendre les paroles de son patient. Son expression concentré laissa place à un sourire adoucit alors qu’il récupérait dans un même temps le matériel pour l’aider dans sa tâche. Compresses. Désinfectant. Matériel de suture. Cet homme montrait une nouvelle facette de lui-même, plus humaine que ce qu’il laissait paraître. Quel drôle de père il ferait !

« Vous vous êtes déjà attaché à elle on dirait, Kenpachi-sama. »
Ce n’était pas une critique mais une simple observation qu’il faisait là. « En tout cas, c’est le cas pour elle. Dans tous les sens du terme si j’ose dire. »

Il jeta un coup d’œil sur la fillette endormit avec compassion puis son regard passa sur celui qu’elle avait désignée comme son protecteur et qu’il l’acceptait. C’était beaucoup de responsabilité. Il se demanda un instant ce qui conviendrait le mieux pour la gamine avant de laisser tomber directement. Ce n’était pas le moment d’y songer, aussi il préféra installer son matériel sur une tablette à proximité de main.

« Je vais commencer par votre blessure dans votre dos. »


Pas besoin de lui expliquer toute la démarche, il devait la connaître suffisamment vu le nombre de blessure – et puis ça n’était pas franchement passionnant. Ce n’est qu’après avoir prévenu de ses intentions qu’il se mit dans son dos pour se mettre à l'ouvrage.

D’abord, arrêter l’hémorragie. Pour se faire, il employa la technique usuelle que tous les medic-nin se devaient de posséder pour être considéré comme tel. Concentrant son chakra dans ses doigts, une lumière verte naquit bientôt, englobant ses mains et s’insinuant dans la plaie.

« Shousen no jutsu. »


La blessure était trop profonde pour que cette simple technique ne la soigne totalement. Un medic-nin n’était pas un magicien. Ici, elle ne ferait que stopper l’hémorragie et activerait la régénération des cellules qui accélérerait la guérison et la cicatrisation. C’était le corps du ninja qui faisait le plus gros du boulot au final.
Après avoir stoppé le saignement, Yutsuki passa à la seconde étape : désinfecter et nettoyer là plaie, aussi il récupéra les compresses stériles qu’il enduit généreusement de lotion désinfectante. Par habitude, il alerta l’homme de son intention :

« Je vais désinfecter votre plaie, ça va piquer. »


Et ça piquerait même si il était sur qu’il n’en aurait aucun écho de la part de son patient. Concentré, il reprit son labeur avec application, changeant régulièrement de compresse et jetant celles souillées dans une poubelle à ses pieds jusqu’à ce que la blessure soit propre.
Il ne restait qu’à suturer. Le plus long mais également le plus important pour que la blessure puisse cicatriser correctement. Il sortie de son sachet stérile le matériel nécessaire à la prochaine étape.

« Bon. Je vais vous recoudre maintenant, alors restez tranquille s’il vous plait. »
C’était une simple demande de routine qui lui avait échappé. Sa voix se teintant d’amusement lorsqu’il reprit. « Enfin, je me doute que vous connaissez toute la procédure par cœur depuis le temps. »

Sortant sa jolie aiguille et son fil associé – qui se dégradait de lui-même – il commença sa tâche de couture avec professionnalisme.


Dernière édition par Kusei Yutsuki le Ven 21 Mai - 18:04, édité 1 fois
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Jeu 20 Mai - 18:57


    Spoiler:

    Etrangement, le Colosse semblait songeur. A son habitude on le voyait à l’hôpital avec le seul mot vitesse à la bouche. Mais cette fois-ci, il ne semblait pas être pressé, comme s’il avait besoin de se poser quelques instants, pour faire le point. Les paroles du Medical-Nin ne faisaient que suivre sa pensée, mais il restait nonobstant taiseux, ces quelques instants. Il laissait faire au ninja son travail, qui consistait à le retaper au mieux, et en y mettant toute son énergie pour qu’il puisse à nouveau repartir, en quête de nouvelles blessures, en quête de nouvelles âmes à éliminer. De nouvelles âmes qui ne feraient que l’attendre …de l’autre côté.

    Car il ne se faisait pas d’illusion, chaque nuit, lorsqu’il s’endormait dans ce sommeil trouble de l’assassin : Il les voyait, tous, l’appelant, de l’autre côté du Styx et lui souhaitant déjà la bienvenue. Ils l’appelaient tous ‘Mon frère’, car c’était le cas, il était le frère à tous ces hommes à qui il avait fait l’honneur de leur ôter la vie parce que leur fierté ne se serait jamais relevée dans la défaite. Epargner leur souffrance, épargner la honte d’une défaite, là était l’honneur qu’il leur avait fait pour s’être élevé jusqu’à lui donner de telles sensations qu’il pouvait encore se rappeler de chaque coup reçu, de chaque techniques de Ninjutsu il avait du encaisser. De cette souffrance qu’il avait du taire, en s’élançant, pour venir taillader son adversaire.

    Car il était un Ninja, car il faisait partie de ce monde violence, mais aussi car il respectait la voix du Bushido, la seule chose qu’il semblait avoir amené de sa précédente vie de Sasurai avec sa puissance à mettre au service du Raikage.

    Il se redressa, sentant la chaleur réparatrice de la technique de soin sur son dos, dans ce nouveau stigmate d’un adversaire dont il n’avait pas honoré du respect qu’il devait à tout combattant digne de son arme. Il observa son boken, posé non loin de la jeune fille qui semblait s’en être approché, comme si elle cherchait à envahir tout ce qui l’entourait. L’unique œil du Soldat sembla être quelque peu triste, une telle émotion, si humaine, presque sainte à l’égard d’une telle enfant pouvait sembler bizarre face au corps qu’il déplaçait, face à la vie qu’il menait. Mais il était réellement marri pour la vie qu’il allait offrir.

    Il sentit que le saignement se stoppait, sourit quelque peu à l’attention portée par le médecin. Cela allait donc piquer ? Que c’était amusant, voilà une bien petite souffrance, mais une souffrance tout de même, qui ne faisait que raccourcir l’espace entre l’épée de Damoclès, portée par cette foutue faucheuse, n’attendant qu’une chose, prendre sa vie, comme il l’avait tant de fois fait par le passé.

    L’effet du désinfectant dans sa plaie ne le fit même pas frémir, cette impression d’ébullition à la surface de sa blessure, s’attardant en une écume microscopique sur les lèvres du stigmate lui était bien trop commune. Et il savait qu’à la sortie de cet hôpital, il serait à nouveau envoyer en mission, car il en avait voulu ainsi, le Colosse n’avait jamais voulu songer à sa vie, et seul le fait de retirer la vie des autres parvenaient à repousser ces pensées qui réapparaissaient à chaque arrêt entre les missions.

    « Oh oui je la connais, autant votre métier est de retaper les gens que le mien est de me faire soigner. »

    Dès que l’aiguille lui perça la peau, il ressentit cette douleur un peu plus profonde, remontant jusque dans sa colonne vertébrale, il y a bien des années, il aurait frissonné sous l’effet de cette douleur, mais à présent, il y était accoutumé. Cela ne voulait pas dire que son corps s’était renforcé à cette douleur, il savait pertinemment que ce n’était pas en souffrant que l’on parvenait à se renforcer, on ne faisait qu’abîmer un peu plus son corps, mais l’impression de douleur, dans ce nerf au cerveau ne faisait que décroître, c’était une accoutumance, si pas une dépendance au vue de la fréquence à laquelle il se devait de souffrir. Oui, il était dépendant des affrontements, oui, il était dépendant de la violence, et découlant de cela, il était dépendant de la souffrance qu’il occasionnait ou recevait, c’était dans sa nature, c’était la voie qu’il avait choisis tout autant que le fait de sauver des vies avait été celui de Kusei Yutsuki.

    D’une œillade sur la gamine, le Borgne se remémora son passé, qu’il avait si longtemps refoulé au plus profond de lui. Il se rappelait à nouveau ces rues, son titre de Sasurai ainsi que …cette famille. Redressant la tête, il ne tourna que peu la tête, son unique œil observant du coin de l’œil son médecin, mais une puissance si colossale traversait un tel regard qu’il n’aurait pas été moins effrayant debout, l’arme à la main avec son sourire féroce au visage.

    « C’est étrange, je ressens comme une certaine nostalgie pour cette famille que j’ai quitté pour Kumo, il y a bien des années. Et non, je ne parle pas d’une famille comme ton clan, mais d’un rassemblement de loups, chacun ayant fait son chemin dans la solitude, et dont la seule lanterne avait été l’attaque d’un même point. Il a suffit de ça pour que l’on ne se sépare plus, avant bien sûr que le Raikage ne vienne me chercher … »

    Combien de personnes étaient-elles au courant de la véritable histoire du Numéro 2 du Kinkaku Butai ? On savait juste qu’il n’était pas né ici, qu’il ne faisait pas partie à un clan majeur voir même mineur, qu’il était juste une bête, solitaire, qu’Ei Yotsuki avait su dompter. Il était un oiseau de mort à qui l’on avait coupé les ailes, pour mieux le contrôler. Il était le vil corbeau, qui ne se contentait pas de se repaître des cibles déjà tuées, mais qui allait se charger de lui-même de cette tâche.

    Il se rappelait bien de ces quatre hommes, ces personnes l’ayant accompagné, la seule équipe qu’il n’avait seulement toléré, toujours jusqu’à maintenant, parce qu’ils étaient comme lui, tout simplement. Sa bestialité n’était pas un cas unique, mais elle avait été élevée si haut, qu’il se décrochait de la masse, tel un phare, il avait attiré à lui ce que l’on pouvait considérer comme les pires êtres qui vivaient dans cette ville éprouvette, où l’on ne faisait que mettre le surplus de population, cette population de trop basse classe que pour qu’on puisse leur trouver la moindre habitation dans le village caché.

    En cette ville, on pouvait dire qu’il était dans un royaume d’aveugle, et le borgne était bien sûr Roi, il était en effet le Roi de cette Jungle, le fauve que l’on ne souhaitait en aucun cas croiser. Sa puissance c’était encore plus développée lorsqu’il avait eu dans son entourage la proximité d’une véritable meute, des gens ayant assez de cran que pour le suivre, mais au plus profond des enfers. Car il n’avait jamais demandé à faire une mission seule, seulement, nul n’avait jamais toléré de le suivre.

    « Cette gamine …va m’obliger à retourner à le recherche de cette meute … »

    De telles révélations à un homme comme Yutsuki n’avait aucun sens, quelle importance ses paroles pouvaient bien avoir pour ce jeune Chuunin ? Le Colosse ne se faisait aucune illusion, il n’en aurait rien à caller de la vie que pouvait ou pourrait fort bien mener Zaraki, il avait du voir passer tant de corps, dont le cœur battait toujours ou non qu’il avait du s’entourer d’une certaine froideur. Mais Kenpachi ressentait comme un besoin d’exprimer ses pensées, comme pour mieux s’y retrouver, et y mettre de l’ordre.

    « Enfin …Je ne me fais pas d’illusion, je ne compte pas me montrer sous un autre jour que tel qu’aujourd’hui …La première chose qu’elle ressentira de moi sera mon odeur ...Cette odeur de sang, qui me colle à la peau, qui colle à mes vêtements ainsi qu’à mon Boken, cette odeur de mort, que j’ai tant de fois donné et que j’ai tant de fois frôlé de si près avec mon adversaire que la Faucheuse a manqué de peu d’avoir le bras assez long que pour m’avoir avec. Je suis sûr que cette putain de Mort n’attend que ça, avec une grande patience, le jour où elle parviendra à avoir sa Bête. Elle m’attend, Ils m’attendent tous. »

    Sa tête se remit droite, sa main venant dans un geste machinal reprendre son arme, la posant sur le sol, et s’appuyant de ses deux bras dessus, ne semblant que peu se tracasser de l’aiguille qui passait avec agilité dans sa peau. Il s’en moquait bien, après tout, s’il venait à faire rater le médecin, la blessure qu’il pourrait lui faire serait tellement minime qu’elle n’aurait aucune importance.

    « Elle me verra de suite comme je suis, violent, couvert de cicatrices et en pleine descente vers la mort, car je le sens en mon être, je vois la crête qui se termine, je vois le plat qui commence à arriver. Et après chaque montée, il y a une descente, et celle-là ne sera pas loin, je ne vais pas tarder à la dévaler. Je ne parle pas de cela pour dans cette année, mais dans dix ans, j’en ai la certitude : mon corps aura déjà refroidi et les asticots l’auront tellement bien astiqués qu’il ne restera plus que des os d’une blancheur immaculée, celle-là même que je devais avoir à ma naissance mais que j’ai rapidement perdu. »

    Il ne semblait pas mélancolique, sa voix était froide, déterminée et dénuée de la moindre tristesse, car il savait à quoi s’attendre, c’était comme s’il avait déjà le plan détaillé de sa vie : il allait combattre jusqu’au bout, jusqu’à trouver un être apte à lui faire bouffer les pissenlits par la racine, et il ne suffirait que d’un homme, que d’une défaite. Il savait pertinemment que la Faucheuse ne lui laisserait pas un second essais, à chaque combat, il avait le choix entre la vie et la mort, même le plus ridicule comme celui d’aujourd’hui face à ce criminel de rang si minime.

Kusei Yutsuki
Kusei Yutsuki
Chūnin
中忍

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Kumo Gakure
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: Pays de la Foudre
: Kumokagure
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Sam 22 Mai - 12:27
Spoiler:

Yutsuki était médecin depuis bien des années à présent. Il avait commencé un peu tard en comparaison avec d’autre qui se spécialisaient dès la sortie de l’académie, mais sa détermination avait fait tomber beaucoup d’obstacle sur son chemin…Et il y en avait eut, des obstacles qui ont tentés en vain de freiner sa course mais il les avait dépassés. Juste parce qu’un semeur de mort ne devrait pas ramener la vie. C’était contre sa nature. Contre son sang. Contre son chakra noir empoisonneur. Ce qui ne l’empêchait pas de soigner les autres avec un plaisir non feint et il s’en amusait parfois. Mais il restait un ninja. Il retapait les gens en sachant parfaitement que parfois seulement quelques heures plus tard ces personnes retourneraient se battre en faisant fit de ses recommandations. Les ombres, ça n’avaient pas besoin de repos. Les ombres, elles étaient justes là pour combattre et réussir, et lorsqu’elles mourraient, c’était dans le silence qui les caractérisait. Il les comprenait, après tout, lui aussi en était une. Parce que malgré son apparence de fils du soleil, il était Yutsuki, un enfant de la lune.
Alors qui mieux qu’une ombre pouvait en comprendre une autre ?

Un rire léger s’éleva de sa gorge à la suite des premières paroles de son patient. Un éclat doux habituel chez le soigneur bien que son regard ne soit teinté d’une légère amertume.

« Vous avez sans doute raison. »


Et sa voix se para de nuance rieuse et amère. Résignée.
Il ne pouvait pas tout réparer. Il ne pouvait que faire de son mieux en espérant que cela suffirait pour faire survivre un peu plus longtemps la personne qu’on lui confiait. Mais au final, c’était repousser l’échéance qui finirait par arriver tôt ou tard. On ne pouvait vaincre la mort après tout, à plus forte raison lorsqu’elle était une compagne de tous les instants, et cela l’attristait parfois, le mettait en colère même lorsqu’il voyait des enfants être victimes de celle-ci. Son âme criait à l’injustice, mais finalement, le monde n’avait rien de juste et le penser n’était guère plus qu’une illusion. Ça ne tenait qu’à nous de le rendre ainsi. Un peu au moins.
Ses doigts s’activaient avec agilités, repoussant avec des gestes mécaniques et habitués l’enchainement de ses pensées. Il préférait ne pas s’y intéresser, elles disparaissaient avec d’autant plus de facilités qu’il n’y prêtait plus attention. Ou qu’il se focalisait sur autre chose. Son patient ne bougea pas, n’y n’émit le moindre son qui aurait put trahie une quelconque souffrance. Fierté. Habitude. Peut importe ce que cette non réaction signifiait au fond et Yutsuki ne s’y attarda pas, se concentrant sur son travail de couture un peu particulier. Recoudre les deux berges d’une plaie n’était pas vraiment semblable au reprisage d’un trou dans un tissu, c’était beaucoup plus compliqué lorsque l’aiguille devait s’enfoncer dans de la chaire et beaucoup moins propre, cela allait sans dire. Néanmoins, ce n’était pas le genre de détail qui l’avait beaucoup rebuté, même à ses débuts.
Cela allait être un peu long au vu de la taille de la blessure et surtout à cause de la précaution qu’il devait prendre au vu de l’emplacement de la plaie. Le dos était une partie du corps qui était toujours soumis à la tension et que l’on ne pouvait pas mettre facilement au repos, les points se devaient donc d’être robustes pour éviter qu’ils ne cèdent au moindre mouvement.

Il ne se déconcentra pas de sa tâche lorsque le colosse se mit à parler de lui-même, le surprenant en partie intérieurement que celui-ci ne se confie ainsi. Il ne donnait pas vraiment l’impression d’être un homme qui s’épanchait facilement sur les autres, mais le jeune homme ne dit rien, se contentant d’écouter tout en continuant son propre travail.
Ça n’était pas forcément étrange, après tout. Il avait vu de nombreux shinobi se confier à leur médecin ou au moins, discuter avec eux pour faire passer le temps. Les medic-nin devaient être des sortes de psychologues en plus de soignant, attirant peut être les confidences par la promiscuité qu’ils se devaient d’avoir pour soigner leurs patients. Peut être.
Il ne put s’empêcher de relever la tête vers le regard de l’homme lorsqu’il parla de sa famille, la surprise laissant la place à une étrange moue mélangeant divers sentiments difficiles à cerner.
Famille. Clan.
Il n’y avait que des liens du sang qui signifiaient parfois bien peu.
Il reprit son labeur. Le guerrier parlait de son histoire, une partie de ce qu’il était et qui le poursuivait malgré les années comme chaque être humain. Malgré les années. Malgré leur apparence.

« Les loups ne sont pas des animaux solitaires. Ce n’est qu’en meute qu’ils se sentent à leur place. »


Son sourire était toujours présent sur ses lèvres mais il ne releva pas la tête lorsqu’il parlait. Il n’avait pas besoin de le faire.
Yutsuki appréciait les loups. Ils étaient des animaux fiers et nobles, vivant en famille, prenant soin les uns des autres. Il songeait que parfois, les humains devraient les prendre en exemple plutôt que de les chasser.

« Et puis vous savez ce qu’on dit sur les loups… »
Rajouta t-il avec entrain et chaleur. « Ils prennent soins de leur famille. »

Les humains aussi ne sont bien que si ils ont une famille, ou quelque chose qui y ressemble un tant soit peu, sinon, se battre ne servait à rien, et l’on devenait un danger pour tous le monde, tant pour nos ennemis que pour nos alliés.
Mais les ninja sont particulièrement pessimistes, et la suite du discours de Kenpachi Zaraki ne fit que confirmer cela. C’était ce qui arrivait lorsque l’on côtoyait trop souvent la mort…Même si Yutsuki devait être l’exception qui confirmait la règle. Ces paroles étaient d’une implacable logique. Réalistes, elles ne faisaient qu’exprimer des faits, ce qui n’empêcha pas le jeune homme de cesser un instant son labeur face à cette véhémence…Qui fut providentiel vu que son patient se pencha en avant sans prévenir et l’aurait sans aucun doute fortement dérangé dans sa suture. Il avait presque terminé, cela aurait été dommage de gâcher son travail pour un geste d’humeur.

Il soupira à la fin de la diatribe de son supérieur.

« Vous êtes effroyablement pessimiste, Kenpachi-sama. »

Ou bien était il simplement trop réaliste.

« Vous aurez bien le temps de vous préoccuper de votre mort lorsque celle-ci vous arrivera en face. Si c’est dans 10 ans, autant ne pas vous encombrer l’esprit alors que vous avez d’autre chose à penser…Comme par exemple, comment vous allez vous occuper de cette petite fille. Ou la manière la plus rapide pour vous de guérir. »


Il sourit en préparant son aiguille et son fil pour la dernière ligne droite, et reprit tant son travail que la conversation. Et oui, il savait faire deux choses à la fois sans que cela ne soit une catastrophe.

« Il faut savoir être optimiste dans la vie, à quoi ça sert sinon, que de vivre si l’on n’arrête pas de penser au jour où on ne sera plus ? Ça signifierait que la vie à déjà perdue, et c’est dommage de penser comme ça alors que l’on est toujours vivant. Il faut en profiter. »


C’était sa manière d’être, un peu insouciante sur les bords mais se révélant malgré tout riche d’expérience. On le prenait pour un imbécile optimiste alors que la réalité était plus profonde, basé sur une expérience qui lui avait fait comprendre ce qu’était réellement la vie, et ce qui en découlait. Ironique que cela soit par la mort qu’il est apprit l’importance de la vie.

« Vous vous torturez pour rien, Kenpachi-sama, sauf si vous aimez souffrir plus que de raison. Vous verrez bien comment cette petite réagira face à vous lorsqu’elle se réveillera. Pour l’instant, occupez vous plutôt de vos propres blessures en évitant de surprendre votre pauvre médecin qui risquerait de mal faire et de vous en faire pâtir par la suite. »


Ces dernières paroles furent accompagnées d’un sourire plus franc suivant une voix amusée. Il ne voulait pas laisser les autres se complaire dans le pessimisme. Peut être que ses paroles seraient mal prises. Alors que son patient révélait son histoire et ses pensées noires, lui ne faisait que sourire et dire ce qui pourrait être considéré comme des âneries voir des moqueries. Mais ces âneries étaient sincères et franches. Et c’était aussi une partie de ce qu’il était qu’il confiait à son patient récalcitrant.
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