[Employeur]Hana, douce fleur... Ou presque

Quel est votre nom?

J ’ai un nom des plus joli et gracieux, aussi délicat que mon physique en lui-même. Je m’appelle Hana, fleur. Belle et douce en apparence, mais piquante et parfois même mortelle à l’intérieur, tel est mon nom. Et il me représente bien. Normal, c’est moi qui l’ai choisit, ayant depuis bien longtemps abandonné celui donné par mes parents. De toute façon, ils faisaient partit d’un famille pitoyable dont le nom ne mérite pas d’être porté par quelqu’un d’aussi ambitieuse que moi…

Àquel Village appartenez-vous ? Comment considérez-vous votre village ?

Mon village ? Laissez-moi rire. Je suis née dans un village pitoyable, un village perdu dans les alentours du pays de la neige. Il y faisait souvent froid de ce que je me souviens. Mais bon, ça fait si longtemps que j’ai quitté cet endroit pitoyable que je ne pourrais même plus dire où il se trouve sur une carte ! De toute façon, je ne vois même pas une seule raison valable pour laquelle vous voudriez y aller…

Comment vous décririez-vous ?

Moi ? Je suis plutôt jolie. On peut très facilement se noyer dans mes yeux de la couleur de la mer. Ma longue chevelure, argentée malgré mon jeune âge, descend jusqu’en bas de mes hanches. Mon teint, malgré tout mes efforts, s’entête à demeurer pâle, mais ce n’est pas forcément un désavantage. Ajoutez à cela ma taille, plus petite que la moyenne, et j’ai l’air d’un poupon, malgré mes dix-neuf ans et ma poitrine.

Mentalement parlant, je suis gentille, douce, serviable, obéissante, je ne rechigne jamais devant la besogne, je sais écouter et je suis discrète. Enfin ça, c’est l’image que je laisse paraître. C’est que, voyez-vous, je suis extrêmement manipulatrice et hypocrite et le plus beau dans tout ça, c’est que je cache très bien mon jeu. Comme on dit, garde tes amis près de toi mais tes ennemis encore plus près… Seulement moi, je n’ai pas d’amis. Vu la voie dans laquelle je me suis lancé, tout ce que je verrais, c’est de la concurrence. Partout. J’approcherai mes adversaires de moi, pour mieux pouvoir les détruire… Telle est ma façon de procéder dans ce monde cruel et sans pitié.

Quel type de ninja êtes-vous ?

Ninja ? Mais qui a dit que j’étais un ninja ? Seuls les idiots risquent leur vie sur un champ de bataille ! Non, je suis bien plus ambitieuse que ça, moi. J’ai de la cervelle et je compte bien m’en servir, contrairement à tous ces imbéciles qui se font tuer au combat. Je compte bien être celle qui les envois se faire tuer et pas le contraire ! Oh bien sûr, il va falloir que je commence au bas de l’échelle et que je fasse quelques missions ici et là… Cependant, je compte bien monter rapidement les échelons et devenir une employeuse connue…


Quelle enfance avez-vous eut? Parlez nous de votre famille.

Tsss. Vous vous engagez dans un long tunnel ennuyeux, là… Mais soi. J’ai grandit, comme dit plus haut, dans un village du pays de la neige, d’où j’ai hérité mon teint pâle. J’étais le seul enfant d’un couple pauvre à en crever, un couple qui m’ignorait la plupart du temps. Je ne servais qu’à ramener de l’argent lorsque je mendiais, point barre. L’amour, l’affection, le lien qui unit un enfant et ses parents ? Foutaises. Je n’ai jamais rien vécu de tel et je m’en porte très bien sans. Mes parents étaient des idiots qui ne pensaient qu’à boire. Quand je ramenais un peu d’argent, il n’était pas question de me donner à manger, non ! Il fallait tout dépenser dans une jolie caisse de bière ! Pour survivre, j’ai dût garder un peu d’argent sur ce que je remettais à mes parents, pour pouvoir me nourrir plus ou moins convenablement. Bref, une enfance extraordinaire que chaque personne voudrait vivre... Puis vint le jour où je fus tout bonnement mise à la porte, sans aucune raison et pas le moindre avertissement. Yeah.

Quel est l'évènement qui vous a le plus marqué ?

Je savais qu’elle allait venir celle-là, c’était obligé… Bah vous savez quoi, c’est super simple celle-là. Ça remonte à il y a quoi, quatre ou cinq ans…

Rien de bien inhabituel, ce jour-là. Comme d’habitude, mon père était si ivre qu’il arrivait à peine à tenir debout. Ses discours ne tenaient pas du tout la route, mais je ne disais rien. J’endurais, comme toujours. Ma mère, quant à elle, était couchée sur le sol, endormie après avoir trop bu. Seulement, cette journée-là, je n’avais récolté que quelques malheureux ryos et mon père était furieux. J’écoutais sans dire un mot les remontrances de cet homme, remontrance qui ne se suivait même pas. Ce que je n’avais pas prévu, c’était qu’il me dise de partir et de ne pas revenir. J’ai bien tenté de le résonner, mais il s’est mit à me menacer avec un couteau. Selon lui, si je n’étais pas foutue de lui ramener de l’argent, je ne servais à rien. Du haut de mes quatorze, voir quinze, ans, je suis sortie de la maison, n’ayant sur moi rien de plus que quelques vêtements. J’ai passé ma première nuit à l’extérieur, sûre de mourir de froid. Mais je ne ressentais aucune tristesse. De la rancœur, oui. De la haine, un peu. Mais surtout un grand sentiment de libération. C’est plutôt triste de constater que je me sentais libérée d’un grand poids parce que mon père m’avais mise à la porte, tout de même. Mais je mettais mise une nouvelle idée en tête : j’allais me tirer de cette pauvreté et jamais plus je n’y retournerais. Plus jamais.

Quelle est votre principale motivation ? Quel est votre nindô ?

Ça, c’est tout simple. Je veux devenir riche, immensément riche. Je veux devenir une employeuse connue et puissante, je veux pouvoir écraser toute la concurrence, l’éloigner d’une pichenette. Et pour ça, je suis prête à tout, et je dis bien tout. Même devoir être sous la tutelle de quelqu’un pendant un bon moment. Tant que cette personne ne découvre pas mon double-jeu, tout ira pour le mieux. Mon nindô se dit en une seule petite phrase : Détruis tes ennemis et tu réussiras ta vie.. Ça sonne bien, c’est court, ça choque et ça rime. Que demander de mieux ?

Quelle est la personne en laquelle vous avez le plus confiance ? Envers qui êtes-vous le plus loyal ?

Personne, tout simplement. Je n’ai pas d’amis, et je n’en ai pas besoin. La confiance, la loyauté, y’a que les idiots qui croient à ce genre de choses. N’importe qui peut se retourner contre toi, même la personne en qui tu as le plus confiance, moi la première. Vous aurez beau tout tenté, jamais et je dis bien jamais vous ne pourrez gagner ne serait-ce qu’un millième de ma confiance. Jamais.

Quel est votre point fort ? Votre plus grande faiblesse ?

Mon point fort est bien facile à déterminer : je cache mon jeu à la perfection. Le nombre de personnes m’ayant démasqués avant que je ne les trahisse s’élève aujourd’hui à trois, et c’était dans mes tout débuts en la matière. Je suis une experte en la matière, si l’on veut, et je suis certaine que ça va être bien pratique dans le futur. Après tout, que l’on appelle cela de la manipulation ou de l’hypocrisie je m’en fiche, cette… « qualité » est toujours pratique et parfois même demandée dans ce job d’être employeur.

Quant à ma plus grand faiblesse, c’est tout aussi simple. Mon manque de confiance total envers les personnes qui m’entourent et donc mon incapacité à créer de liens solides. Les alliances et ces trucs là, je les laisse à ceux qui font pipi dans leur short face à plus fort qu’eux. Je n’ai confiance qu’en une seule personne et c’est moi. Les autres, je suis bien méfiante, parfois même un peu trop. Mais selon moi, vaut mieux être trop prudent que pas assez. Et si vous n’êtes pas de mon avis, et bien vous n’avez qu’à aller voir ailleurs, point barre.

Quels sont vos goûts ? Avez-vous des manies ? Des habitudes ?

En fait, je ne suis pas très difficile, ayant appris dès ma plus tendre enfance à vivre dans la pauvreté la plus totale. Cependant, j’ai pris goût à l’argent. Je ne veux plus m’en séparer, je veux toujours en avoir plus avec moi. J’ai vécu la pauvreté, je refuse de la revivre. Ma manie principale, quant à elle, est plutôt évidente : je ne montre jamais ma vraie personnalité, avant bien sûr de trahir cruellement la personne à qui je suis « attachée ». Cette manie, soi elle me tuera, soi elle me sauvera, c’est à voir. Je suis constamment sur mes gardes, aussi. Lorsque je me balade dans la rue, je regarde partout, feignant la timidité. Aussi, depuis ma plus tendre enfance, j’ai pris l’habitude de faire les gros yeux mignons à tout le monde, si bien que ça semble être mon regard habituel. M’enfin, certains trouve ça mignon, d’autre trouve ça agaçant… Ça dépend des gens, quoi.

Avez-vous des préjugés ? Que déteste vous ?

Laissez-moi rire. Les préjugés font partis de ma vie. Les ninjas sont des imbéciles, ceux qui ont confiance en d’autres gens sont des imbéciles, les alliances c’est pour les faiblards… Un tas de truc dans ce genre là, quoi. Mais il y a bien une chose, et une seule, qui puisse vraiment me faire péter un plomb. Qu’on me fasse la morale. D’après moi, personne n’est assez bien placé pour faire la morale à quelqu’un d’autre, même moi. Je ne fais la morale à personne et donc, personne ne doit me faire la morale. Sinon gare à vos fesses.

Et la personne derrière l’écran ?

Bah j’ai 13 ans, je me suis inscrite sur ce forum une semaine après sa création (I’m Sachiko), ça fait un moment que je veux me faire un employeur et j’ai enfin demander à un admin. Sinon… Powpow ?