Très Bien ... Qu'il Vienne !

Très bien...qu'il vienne: Chapitre Un

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Une légère brise vint annoncer l’arrivée de trois jeunes lurons. Dans une marche enthousiaste et égayé, tous trois se dirigèrent vers un endroit bien précis, avec la tête remplie d’idées diverses et perverses. Les trois garçons rigolèrent, en se racontant des expériences passées, des missions simples, pas aussi simple que ça finalement, ainsi les déboires de chacun, et tout ça, une bonne bouteille à la main. Et si la scène donnait l’impression de voir trois jeunes cons entrain de se bourrer la gueule en pleine rue, devant les regards ahuris des marchands, éhontés des mères de famille et des chats lubriques, aussi bien coiffés qu’un porc épic.

Enfin, ils s’arrêtèrent de marcher, et de chanter, seul le geste nonchalant du lever de coude et de flexion de poignet, ne s’interrompit pas. En entrant, un halo de lumière sembla entourer les trois gamins, comme si trois Mexicanos venaient de faire halte de un saloon et que le temps s’était figé à leur arrivée. Même les mouches n’osaient plus voler, rien pour pouvoir admirer la quintessence de leur dégaine de vieux roublard aguerri. Un premier pas se fit entendre de la part du plus grand et plus beau des trois, puis un deuxième s’ensuivit. Et avec la bouteille bien haute, il annonça une tournée générale, telle une bonne gueulante. D’un coup d’un seul, le bar repris vie, dans la joie et la bonne humeur.

Il fallait bien le dire, aujourd’hui n’était pas une journée comme les autres, car aujourd’hui, était une date à inscrire dans les annales, et peut-être dans les anals, mais ça, c’est une autre histoire…. Accueillit comme des vainqueurs, mieux encore, comme des dieux, les trois ninjas, nouvellement promus chuunin, s’attablèrent au comptoir, sous les regards de remerciement de certains poivrots déjà entamé, ne pouvant même plus se payer un capote. Chacun commanda un pichet de chope, au vu du pris, Shikai se demanda si cette bière ne venait pas d’Europe, de Belgique, d’Allemagne, ou encore d’Angleterre, enfin soit. Les trois ninjas levèrent leurs verres à la santé du Père Fouettard.

Des heures et des heures passèrent, et le bar se vida petit à petit, certains en titubant, d’autre sur les épaules de leurs amis, alors que certains déchets, s’en allaient à quatre pattes. L’ambiance, contrairement à tous stéréotypes lié à l’alcool, était toujours au rendez vous, rien n’avait dégénérez, aucun accro, aucune bagarre, et encore moins d’orgie, à leur grand désespoir. Aucune fille en vue, même pas une courgars, mais bon, pour une fois, ils se passeraient de plaisirs charnels. Voyant l’heure bien avancé et leurs tronches sacrément tiraillé par l’alcool, Shikai décida de s’en aller du bar, ainsi donc, il fini, tant bien que mal son verre, ne le finissant pas entièrement, sachant bien que s’il buvait encore une goutte, ce serait celle de trop. Ainsi, en s’approchant du seuil de la porte, il percuta une immense armoire à glace. Heureusement que son sens de l’équilibre était assez développé, et comme un chat, il retomba sur ses pattes, faisant face à l’homme, tout en s’excusant de ce contact, pour le moins orthodoxe.

Sans même se faire demander, les deux autres compagnons accoururent auprès de leur ami. Et avec une inconscience hors de la normal, le jeune Aganaishu prit les devants, faisant face à l’immense tas de muscles sur lesquels s’étaient percutés le Nara.

" Hey gros tas, tu pourrais pas faire attention ? Tout dans les muscles, mais rien dans la caboche ce pauf’typ! "

" Aga, ta gueule bordel de merde, faut toujours que t’aggrave les choses, c’est de ma faute, j’avais qu’à faire attention "

" Ouais, que tu dis, ce mec il est louche "

Louche ? Il ne semblait pas si bien dire au final, car Shikai venait de remarquer quelque chose de très bizarre au niveau de la ceinture de l’homme. Un foulard, avec le kanji du Pays du Feu. Il avait déjà vu le même sigle, mais ne savaient plus où, il était sûr d’avoir déjà vu ça quelque part, et ça mémoire visuelle ne lui faisait jamais de tour, il était infaillible à ce niveau là. Tandis qu’Ishikoro, le meilleur ami de Shikai, prenait par le bras, Aganaishu, pour le faire sortir, et lui rafraichir la cervelle. Shikai, lui, releva la tête, un rien intrigué.

" Dites monsieur, j’ai déjà vu le même foulard attaché à vos hanches, mais je ne sais plus où… "

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Très bien...qu'il vienne: Chapitre Deux

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L’homme sembla amusé par les dires de Shikai, il se demandait ce qu’il pouvait bien trouvé de si comique à avoir le cerveau un rien troublé par l’alcool. C’est avec une voix rauque et imposante que l’homme lui rafraichit la mémoire. Ce bandeau était le signe distinctif d’une organisation aussi ancienne que le village lui-même. Cette formation, était composée de douze valeureux guerriers, venus de tous horizons de la nation du Pays du Feu et avait pour but de servir de garde rapprochée du seigneur du pays, le Daimyo. Chaque équipe se composait de quatre personnes, et ainsi, se relayait à tour de rôle pour la garde. Il allait de sois qu’appartenir à cette organisation était un honneur, et d’une grande reconnaissance.

C’est là qu’il se souvint d’où il avait vu ce bandeau pour la première fois. Il se revoyait entrain de regarder un entrainement de l’équipe de Shikamaru, avec son sensei, le neveu de du sandaime. Ainsi qu’a son enterrement, où le bandeau trônait sur la tombe du défunt…

" Oh, vous avez surement du connaitre Asuma Sarutobi ?! "

L’homme lui acquiesça ses dires, d’un air un peu triste, semblant nostalgique d’une certaine époque où il avait fait équipe lors de mission périlleuse. Mais sans même laisser plus de temps au Nara pour se poser d’autre question, le grand homme enchaina avec un mini résumé de sa vie. Il connaissait son nom et prénom, ainsi que son rang, qui plus est, était au courant de son ascension récente, de plus il savait aussi qu’il était un instructeur à l’académie, ce qui semblait le ravir. Une petite voix dans sa tête se fit entendre, son imagination projeta en relief, un tout petit Aganaishu qui semblait lui rappeler avec insistance, que cet homme était bien louche. Subjugué, le Nara voulu enchainer sur les dires de l’inconnu mais il ne lui en laissa pas l’occasion, terminant son spitch, en lui disant que l’information était une arme, oh combien précieuse et qu’il se demandait bien ce que valait les jeunes instructeurs de nos jours.

Bien tenté de lui répondre, il ne put parce qu’une étrange sensation se fit sentir en lui, un petit frisson parcouru tout son corps, tout ses poils s’étaient hérissés, des gouttelettes de sueur perlaient son front, quand d’un coup d’un seul, le Nara ouvrit la porte du bar, pour lâcher une grosse quiche dans la ruelle. Rien de bien transcendant, Shikai n’était pas saoul, cela ne lui arrivait que très rarement d’être saoul, c’est juste qu’il digérait mal, voir pas du tout, l’alcool. Ainsi il se retrouva à la rue, le cul sur le sol et avec ses deux potes qui rigolaient toujours de sa tête de con quand il avait gerbé.

Soit, le chuunin était adossé à la façade du bar, il avait des larmes aux yeux, et avait la gorge en feu. Son estomac était toujours en ébullition, tel le chaudron d’Hermione Granger, heureusement pour lui, qu’il ne sortait jamais en guindaille sans ses pilules contre les vomissements et autre trouble digestif. Ses deux compagnons s’assirent en face de lui, non pas parce qu’il avait envie de vomir, mais tout simplement, parce que leurs jambes manquaient de force et cette heure bien avancé. Ils avaient tout les trois une sale tête d’apache, et Shikai espérait ne pas rencontrer l’un des parents de ses élèves, au risque de les voir s’indigner devant un tel spectacle aussi minable soit il. La petite brise qui parcourait les rues rafraichissait leur corps chaleur, ramenant par la même occasion, une certaine clairvoyance d’esprit…

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Très bien...qu'il vienne: Chapitre Trois

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Le vent continuait son doux chant mélodieux, cette légère mélopée qui ravivait les souvenirs des trois jeunes cœurs vaillants de Konoha. Les garçons n’avaient toujours pas bougés de la façade du bar, la tête appuyée contre le mur, le regard perdu dans le ciel qui venait d’accouché de quelque nuage joufflu et bien portant. Epais et dense, ils entachaient le plafond bleu foncé, tel les gros points noirs d’un dalmatien. Un silence s’était installé, tous trois profitaient de ce moment paisible et apaisant. Chacun profitant de cet instant, à sa façon. Ishi, tenant toujours la bouteille de saké à la main, la porta instinctivement à sa bouche, d’un geste nonchalant, de quoi humidifier son gossier qui commençait à petit feu, par s’assécher. Aga, quant à lui, porta encore une clope à ses lèvres, avec une telle délicatesse qu’il aurait pu élever le simple de fait de fumer, à un art subtile et voluptueux. Et enfin, Shikai, lui, avait déboutonné sa chemise, pour essayer de refroidir son corps aussi hot qu’une chaufferette.

Ils avaient bels allures nos trois lurons, là, dans un moment de glande ultime. Eux, qui étaient censé être des ninjas modèles, pour de jeunes aspirants et genins. Dans une vague de nostalgie, ils se plongèrent tous dans leurs souvenirs communs. Ainsi, chacun se lança un récit d’anecdotes, ou d’histoire farfelue. Aga, rappela la fois où ils avaient du courser après le chat d’une vieille dame, et qu’après avoir passé la journée courir à travers tout le village, et avaient décidé que l’un d’entre eux se métamorphose en chat et qu’une fois que la vieille dame aura été dupé, qu’il s’en aille à toute vitesse. Ce qui avait étonnamment bien fonctionné. Ishi, lui, se souvenait de la journée exaspérante passé à nettoyer toute une cantine, de fond en comble, autant au sol, c’était normal, suite au nettoyage quotidien. Mais les tables, elles, c’étaient un vrai désastre, il y avait de tout et, surtout, de n’importe quoi ! Des graffitis, des chewing-gums,…et des crottes de nez. Une vraie galère, un supplice sans fond, qu’avait été cette mission. Surtout qu’Aga avait décidé de ne pas faire acte de présence, lors de cette mission, ce qui avait doublé la charge de travail, pour les deux gentils petits genins qu’ils étaient.

Quand fut venu le tour de Shikai, celui-ci, alluma à son tour, une cigarette. Du bout des doigts, il tenait sa cigarette et posa son bras sur son genou, plié vers le haut, tel un fusil de sniper sur son pied. Et là, il relança la discussion, dont l’émotion se faisait ressentir au fond de sa voix. Il leur compta, ce qui pour lui, semblait être leurs meilleurs souvenirs en commun, c'est-à-dire, l’Examen Chuunin. Une histoire, un évènement, un examen, des rencontres, des leçons, des affrontements, des succès, des déceptions, de la joie et de la bonne humeur,... Jours après jours, ils retraçaient, cet examen, chacun agrémentant le récit du Nara, parce ses propres ressentit. Jamais auparavant, ils ne s’étaient réellement posés pour en parler sérieusement.

Soudainement, un son de porte qui claque interrompit leur grande évocation du passé. Tous tournèrent la tête vers l’origine du bruit et reconnurent l’homme bourru de tout à l’heure. Du grand air, il s’esclaffa à la vue des trois jeunots adossés sur le mur, il les charriait sur leurs états de cadavre et leurs mines de déchets, qui auraient fait peur à un zombie. D’un air plus sérieux, il demanda aux compagnons de Shikai de s’en aller, au quel cas, il en toucherait un mot au Hokage en personne, tandis qu’il prenait le Nara sur son épaule.

Sans même pouvoir prétexter quelque chose, Shikai se laissa faire. Non pas qu’il voulait se laisser porter comme un vulgaire sac de patate, mais tout simplement, parce qu’il n’avait pas la force de dire non, face à cet homme qui en imposait autant par son physique que par son charisme. Il se laissa donc aller, et se concentrait surtout sur son estomac, essayant de ne pas trop se laisser aller quand même, pour ne pas gerber sur l’épaule du ninja d’envergure astronomique. Il sentait la cadence de l’homme, qui se faisait hâtive, sans non plus être à l’arrache. Le sentier que l’homme avait emprunté semblait calme, voir désert. Seul le chant des oiseaux et le murmure de la rivière qu’ils étaient entrain de longer, animait le coin fort isolé du Village de la Feuille.

Le grand homme s’arrêta enfin, il allait enfin pouvoir respirer comme il le faut, à plein poumon, le foie et l’estomac non compressé par le deltoïde surpuissant du ninja. Ou du moins, c’est ce qu’il croyait, parce que d’un petit haussement d’épaule, il fit s’élever le corps du jeune homme et d’un coup de genoux en pleine tête, tel une demi volé avec le Nara, il le projeta droit dans la flotte. Ce qui fit bien rire la montagne de muscle. Shikai, quant à lui, était toujours sous l’effet du coup de genoux, heureusement pour lui, et malgré tout ce désordre dans sa tête, il eu le réflexe ingénieux d’utiliser un Henge pour se transformer en canoë gonflable, sachant que vu son état, il n’aurait pas pu maitriser un Suimen. Bien vite, il reprit forme sous un nuage de fumée blanche, et se remit sur la terre ferme, en face du vétéran, et ce, séparé par la rivière en question. Tout en regardant l’homme d’un air de défis, il mit sa main sur son visage en sang, et libéra un halo de lumière verte. De petits mouvements en rond se firent le long de son visage, refermant bien vite la plaie superficielle qu’il avait à l’arcade sourcilière, et stoppant le sang qui coulait sur ses lèvres.

" Vous êtes vraiment un tordu ! "

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Très bien...qu'il vienne: Chapitre Quatre

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Il était aisé de dire que Shikai était une faible nature, malgré le fait qu’il mange pour dix, il restait inlassablement sous la barre des soixante kilos, au grand damne de ses amies qui lui enviait cette faculté, si l’on pouvait appeler cela comme ça. Mais le Nara avait su tirer un certain avantage de son attrait, car rare était ceux qui ne le sous-estimait pas en voyant son allure de rescapés de Koh-Lanta. Et c’était souvent sur ce point que ses adversaires ce faisait avoir, parce qu’à défaut d’avoir une force de crevette, il allait savamment, ingéniosité et vitesse d’exécution, et c’est avec ses qualités qu’il devint un grand chuunin.

Le fait d’utiliser l’art médicinal, étonna une fois de plus, le vieux bourru. Mais en bien cette fois ci. Il s’étonna qu’un si jeune homme puisse s’intéresser à l’éducation des marmots mais aussi au bien être de ses coéquipiers. Il fallait dire que Shikai avait du faire preuve d’une grande force caractère, si rare chez lui, pour en arriver là où il en était. Il avait donné son temps en tant que bénévole pour aider son prochain et avait passé des mois et des mois dans des amphithéâtres, dans des salles cliniques pour des travaux pratiques, ainsi que l’étude rigoureuse du corps humain. Non seulement, il était assez fier du chemin qu’il avait parcouru, mais ses parents aussi, devenant, à son tour, lui aussi, un eiseinin.

Le vétéran repris à son tour la parole. Mais ce n’était pas vraiment un dialogue qui venait de s’installer entre les deux hommes, mais plutôt un monologue du premier, enfin, il pensait plutôt à voix haute. Parce que même quand le colosse semblait lui poser une question, celui-ci ne s’arrêtait pas. Ainsi, il ralluma un cigare pour lui donner fier allure, et un peu d’inspiration, aérant ses poumons tout comme son esprit. Il entama alors un long discours sur les éventuelles capacités du jeune homme en tant que ninja de soutien sur un champ de bataille.

Heureusement pour lui, il n’avait encore jamais connu l’horreur de la guerre. Même si à la base il avait été formé pour cela, le ciel l’en avait préservé, lui laissant le temps de faire ses armes et d’apprendre à utiliser à bon escient ses jutsus. Il aborda bien vite le sujet de sa réelle valeur en situation réel.

" Je sais tout cela, je sais l’importance des eiseinins sur le champ de bataille, et à quel point ils peuvent changer le cour d’une bataille. Bien sur que je suis rapide, plus rapide que la plupart des chuunins, s’en est même mon point fort, même si je ne suis pas aussi rapide que je le voudrais. "

Bien qu’il essayait, un temps soit peu, de faire l’apologie de ses capacités, l’expérimenté shinobis surenchérie la question, dénonçant par ailleurs les points faible de son Kage Mane. Mais ça, il ne le savait que trop bien, le Kage Mane, consistait à déformer son ombre, pour qu’elle entre en contact avec l’ombre de son adversaire, soumettant ainsi, ce dernier, au contrôle du manipulateur de l’ombre, obligeant la victime à exécuter les mêmes gestes que celui du Nara. Dans le cas de Shikai, la lacune résidait dans le fait qu’il avait très peu de force, et qu’un adversaire tel que l’homme qui était en face de lui, s’en libérerait d’une vulgaire contraction de ses muscles.

L’homme venait de le mettre au défis, il voulait voir ce qu’il vallait réellement, et lui demanda de l’attaquer sans concession. Le Nara ne comprenait pas où il voulait en venir, et se demanda réellement s’il devait obéir à ses " ordres ". Bien qu’hésitant, il se décida à lui prouver qu’il était digne d’être un ninja de Konoha. Il composa alors des mudras pour lancer une technique censé amplifier sa force, et ne lésina pas sur la dose de chakra à employer pour combler le rapport de force qui le s’éparait du géant, dépensant jusqu'à un quart de sa réserve de chakra. Il sentit alors un léger frisson parcourir tout son corps, et eu l’impression de pouvoir soulever des montagnes.

C’est à ce moment là, qu’il couru en direction de l’homme, tout en sachant exactement où se trouvait son adversaire, il alla se poser sous la cime d’un arbre, pour profiter de l’ombre, qui alimenterait son Kage Mane. Le tout se passa à une vitesse folle qu’un simple paysan n’aurait pas pu discerner ses mouvements. C’est bien vite que le Nara, prit sous son emprise le vétéran, ne craignant pas une certaine résistance de la part de ce dernier. C’est alors qu’une question se posa. Devait il vraiment aller au bout de son action ou bien en était ce assez ainsi? Mais l’homme lui avait dit de lancer son Kage Mane et tout ce qui va avec, ainsi, sans hésiter, il s’élança sur son adversaire et lui asséna un coup bien placé derrière la tête, au niveau des cervicales, un rien en dessous du bulbe rachidien. Avec une personne de la même taille, Shikai aurait du recevoir exactement le même coup, mais étant donné la différence de taille, le coup que l’homme aurait du infliger au Nara, passa totalement au dessus de sa tête, et ça, le jeune Shikai l’avait bien prit en compte.

" Voilà de quoi je suis capables, alors, satisfait ? Comme vous pouvez le voir, j’ai compensé mon manque de force par une technique d’amplification de force, et puis si vous ne pouvez plus coordonnés vos gestes, c’est parce que vous êtes sous l’effet d’un Ranshinshou, plus connu sous la Collision Mentale Chaotique "

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Ryoku se laissa prendre dans le Kage Mane de son interlocuteur, sans esquisser le moindre mouvement d’esquive ou le moindre déplacement. Comme ça, c’est tout ! Laissant son corps se mouvoir sans qu’il ne lui intime le moindre ordre, notre Gardien du feu se contenta d’observer ce que le Chuunin de Konoha lui réservait et il ne fut pas déçu en le voyant se lancer vers lui d’une course décidée. Le fait qu’il utilise les techniques des Med-Nin pour augmenter sa force physique était une bonne, voir une très bonne, idée. Mais dans la nature, on trouve toujours un mec qui a de plus gros muscles que vous et qui peut balancer des pains plus dévastateurs que les vôtres. C’est donc en se débridant infinitésimalement que l’ancien ANBU augmenta sa propre force physique. Comme ça … Mentalement ! Il y a encore beaucoup de choses que vous ignorez sur Ryoku !

Sa propre force désormais supérieure à celle du Nara, Eiyo se contenta d’un infime mouvement vif un instant avant que Shikai n’arme sa frappe, brisant le Kage Mane. Et moins d’un souffle plus tard et d’une concentration de Chakra dans les jambes, alors qu’il mimait le geste du Nara, Ryoku ne laissa plus derrière lui qu’une image rémanente que frappa le Chuunin de Konoha.

Shunshin no Jutsu …

« Voilà de quoi je suis capables, alors, satisfait ? Comme vous pouvez le voir, j’ai compensé mon manque de force par une technique d’amplification de force, et puis si vous ne pouvez plus coordonnés vos gestes, c’est parce que vous êtes sous l’effet d’un Ranshinshou, plus connu sous la Collision Mentale Chaotique »

« Mouais … Tu te défends bien Gamin … T’es un atout certain pour Konoha, mais tu pourrais mourir bêtement !! » Finit il par souffler, resserrant ses mâchoires alors qu’il apparaissait sous les yeux du Chuunin, en une fraction de seconde, en un souffle … Et le Médecin manipulateur d’ombres fut cueillit sous le menton par un coup de pied sous le menton qui aurait bien pu faire trembler les ancêtres du Chuunin en plus de tout son pauvre squelette. La prise de conscience par la douleur était une des techniques favorites d’un Ryoku souriant et ravi de son petit effet !

« Gura rah rah ! Bah quoi ? T’es encore surprise ?? Tu pensais pas connaitre toutes les techniques du monde Ninja quand même mon grand ? Parce que si c’est le cas … T’es loin du compte bonhomme ! Tu tomberas toujours sur un gars avec des capacités à même de te foutre en danger ! C’est la loi qui régit ce monde … »

Finit il par prononcer en fumant son cigare. Mais ce que lui avait montré le Nara le confortait dans un pressentiment : ce mec serait bien vite un élément clé village. Il faudrait qu’il en parle à Mifune …