[Kumo] Jin Uryu

Nom : Uryu

Prénom : Jin

Surnom : En règle général, c’est morveux, ou une variante sur le même ton.

Âge : 13 ans

Taille/Poids : 1m45, 40kg

Description Physique :
Qu’est ce qui ressemble le plus à un gosse ? Un autre gosse. Bon, plus sérieusement, Jin, c’est un mouflet de 13 balais comme les autres, avec des courbes de croissance et de poids tout à fait normaux (c’est bien, il est au moins en bonne santé le gamin). A part ça, Jin est un petit brun aux yeux tout aussi bruns, avec une petite tronche de fouine et une allure assez débraillé. Il est le portrait type d’un bon Uryu, c'est-à-dire que tout en lui indique le sale gosse. A ce qui parait, il ressemblerait pas mal à sa grand-mère quand elle était morveuse. C’est dire si Jin n’a pas le look teigne de la famille. D’ailleurs, son sourire rappelle étrangement celui des commerçant freedent, vous savez, celui là même qui vous fait savoir que vous n’aurez jamais les dents aussi blanches, mais que vous payerez cher quand même.

Description Mentale :
Bon, quand on a un physique comme tout le monde, vaut mieux contre balancer avec quelque chose.
Le tout premier truc que l’on remarque, c’est sa vulgarité. Jin a la fâcheuse manie d’employer des termes peu convenable pour ponctuer ses phrases. Notons quand même pour sa défense et pour la forme que la vulgarité verbale est familiale. On soupçonne plus que fortement la grand-mère d’y être pour quelque chose dans l’affaire.
Jin est globalement un peu plus futé et un peu plus mature que la moyenne de son âge. Ce qui ne fait pas de lui un être exceptionnel hein, entendons-nous là-dessus. Juste de quoi mieux comprendre et faire des magouilles et s’en sortir assez honorablement. De toute façon, quand on entre dans le Grand Jeu de mamy, il vaut mieux en avoir un minimum dans la caboche.

Nindo : « In Nomine Famili (enfin, surtout in nomine mamy) »

Village Choisi : Kumo

Rang: Aspirant

Affinité : Raiton

Histoire :

note : En bleu, c'est un pnj, en vert, c'est Mamy, et en rouge, c'est Jin.

Aujourd’hui était un grand jour. Aujourd’hui serait jour de victoire ! Enfin… S’il était présent pour l’affrontement.

Jin se réveilla en sursaut. Non non non ! Comment avait il pu faire une grasse mat’ un jour si important ? S’ils perdaient aujourd’hui, le jardin d’enfants serait aux Hodate, ses sales gosses du quartier voisin, pour tout le mois à venir. Et les Uryu, eux, n’aurait donc droit qu’au vieux parc tout pourri 2 rues plus loin où tous les petits papys du coin sortaient leurs chiens. Même les genins refusaient la mission de nettoyer le bac à sable qui s’y trouvait tant il était dégueulasse. Non, il n’était résolument pas question d’abdiquer par forfait. Réveillant sa sœur, ils sautèrent dans les premières fringues qu’ils avaient sous la main (ce qui expliqua sans doute comment Jin se retrouva avec un tee-shirt rosâtre), chopèrent les tartines au choco que mama avait fait pour eux (car il en faut de l’énergie pour tataner d’autres chiards en culotte courte).
Et quand ils arrivèrent sur le champ de bataille… Ils ne découvrirent que ruines et désolation. Tous les pâtés avaient été sauvagement détruit, ça et là gisaient des cadavres de biberons, les bébés civils s’étaient retirés du bac à sable pour aller pleurer dans les jupes de leur mère qui observaient exaspérées la bande de voyou en bas-âge.

Shit, ils avaient commencé sans eux.

Pendant ce temps, au loin, devant le grillage s’appuyait fièrement sur sa cane une petite vieille de 80 balais et des poussières. Elle poussa un soupir exaspéré. Oui, c’était bien eux qu’elle cherchait…

La situation semblait être à l’avantage des Uryu, en même temps, ça, c’était ce qu’on appelait de la famille nombreuse. 16 petits rejetons, cousins cousines, différentes fratries mais grandissant dans le même quartier. Les Hodate n’étaient même pas la moitié. Mais shit, c’était pas juste, ils n’avaient pas le droit de gagner en ayant pas attendu tout le monde… Il ne restait plus qu’une chose à faire… Les cousins Uryu se regardèrent, puis d’un cri commun, ils se tapèrent mutuellement dessus. Ca leur apprendra d’abord à ne pas attendre la famille. Et pis d’abord, j’y étais, j’y ai participé. Enfin, cela aurait été le cas si super mamy ne serait pas intervenue et n’aurait collé un bon coup d’canne derrière les oreilles des derniers belligérants debout.

« Maintenant, si vous avez fini vos bêtises mes agneaux, on va voir vos parents, suivez-m…
- Mais si on s’en va, les Hodate auront droit au parc pour… »

ET PAAAAAAAAAAAF ! Un nouveau coup d’canne gratos pour le cousin. Rien de tel pour couper court aux protestations montantes de la bande en couche culottes.

« On coupe pas ta grand-mère, pute à frange ! Et maintenant, suivez moi. »

*
* * *

Les années passèrent, menées d’une main tyrannique par Mamy Uryu de retour parmi sa famille qui avait décrété que la chair de sa chair lui devait respect et obéissance. Pour le malheur de ses descendants direct et le plus grand plaisir de ses petits enfants. Franchement, qui ne rêverait pas d’avoir une mamy qui vous dit que vous avez tous les droits, sauf celui de vous faire prendre ? D’une mamy qui, tous les mercredis, réunissaient tous ses petits-rejetons pour leur raconter ses vieilles aventures en tant que ninja ?

« Vous savez tous pourquoi vous êtes réuni aujourd’hui, mes agneaux ? »

Oh oui, qu’ils savaient bien pourquoi. Elle allait encore leur donner une mission débile à réaliser avec à la clé de l’argent de poche. Depuis maintenant 5 ans qu’elle jouait à ce petit jeu là avec ses petits-enfants, les envoyant courir partout pour son bon plaisir. D’ailleurs, même que la dernière fois, Mamy leur avait donné la mission d’aller piéger discrètement la maison d’une mémé qui avait osé la doubler à la boulangerie et d’acheter le dernier gâteau aux framboises. Le cousin Tokirô avait repeint tout un mur en rose fluo, la petite sœur de Jin s’était arrangé la veille pour refaire le lit de la vieillarde en porte feuille. Jin, pour sa part, était venu durant la nuit coller un caramel mou sur chaque dent du dentier.

C’était Jin qui avait gagné la mission cette fois là. Mais bref, revenons à nos morveux. Qu’allait-elle inventer cette fois ? D’un air conspiratrice, elle fit signe aux morveux de se rapprocher, qui, par l’histoire alléchés, ne firent pas prier.

« Certains ont largement l’âge, et pourtant pas un seul n’est encore devenu un vrai genin. Quelques uns ne sont même pas fichus de devenir aspirant. Vous devriez avoir honte ! »

Tokirô releva la tête, plein d’espoir. Il était le seul qui venait de réussir l’examen et d’être enfin promu genin. Il la rebaissa bien vite d’un bon coup de trique de Mamy sur le crâne.

« J’ai dit, pas un seul vrai. »

Jin pour sa part rentrait dans la catégorie des « incapables de devenir même simple aspirant », cela faisait maintenant environ 2 ans qu’il se battait contre le veto parental, sans succès. Il fallait dire que la mort de son grand-frère en mission, bien qu’il s’agisse là des risques du métier, avait pas mal refroidi sa mère sur la question. D’autant plus que l’on ne pouvait pas dire que l’on naissait avec des prédispositions chez les Uryu. Dans la famille, on stagnait genin assez longtemps, et certains parvenaient tant bien que mal à se hisser au rang de chuunin, mais pas vraiment fièrement. En fait, hormis mamy Uryu, personne ne s’était jamais vraiment démarqué dans la hiérarchie militaire. Elle le savait et le ressortait d’ailleurs à tout bout de champ pour marquer son autorité.

« Si j’vous ai pris sous mon aile, c’pas pour que vous restiez d’la vermine de quartier, mes agneaux, alors j’veux mieux que ça, et qu’ça saute ! Mais puisque vous semblez rien pouvoir faire de bien par vous-même, j’vais vous donner un tuyau. A un d’entre vous, j’enseignerais une technique ancestrale qui se transmettait dans la famille… Peut être même qu’elle serait suffisamment puissante pour transformer des moins que rien comme vous en quelqu’un… »

Il n’en fallait pas plus pour que tous les morveux soient littéralement scotchés aux lèvres ridées de la vieille. Les pensées de Jin ne firent qu’un tour, avec un telle technique, ni son père, ni sa mère ne pourraient plus lui refuser d’intégrer les rangs des aspirants ninja.

« Enfin, peut être que je l’enseignerais à celui d’entre vous qui m’aime le plus que les autres et qui m’apportera donc des gateaux de la boulangerie Anzu, une bouteille de liqueur de cerise et... Oh, ce jolie vase que cette pute à frange, cette vieille peau de Yubama planque dans son placard… »

La horde de gosse n’était déjà plus là, mais en train de courir dans les couloirs pour mettre la main sur ce qu’attendait la vieille. Jin en tête d’ailleurs, et il formatait déjà ses plans pour parvenir à sa fin. Comme toujours. La vielle soupira dans son fauteuil. C’était décidément trop facile de leur faire faire n’importe quoi pour rien du tout.

« Bande de voyous… Même pas un « à tout à l’heure » à Mamy, triste époque… »

Il ne restait plus qu’à se remettre à bouquiner tranquillement le paradis du batifolage en attendant que les gosses ramènent gratuitement son goûter. Enfin, cela serait le cas quand le dernier petit rejeton aurait dégagé le plancher au lieu de la regarder avec ce sourire béat. L’ancêtre lui décocha un regard meurtrier.

« Moi, j’suis encore là Mamy si tu veux!
- Si tu es encore là, c’est que tu es encore plus un échec que tous les autres. D’ailleurs, t’es même pas ma petite fille, perso j’suis sure que ta mère t’a eu avec un autre que mon fils.»

Ne jamais se comporter autrement que comme l’avait prévu Mamy. Jamais.

*
* * *

Pendant ce temps, des complots et alliances se formaient parmi les petits-enfants. Bah oui, une mémé, ça avait beau être sourde, gaga, et Alzheimer, elle avait peut être un dragon devant son vase. Voui voui, et même peut être qu’elle connaissait comme Mamy le canne no jutsu. En bref, il ne fallait pas y aller seul et sans plan, surtout qu’ils y auraient 15 autres cousins cousines sur le même coup. Jin avait choisi de faire équipe avec sa sœur Hana et le grand cousin Tokirô. Il était genin, récemment promu, mais genin quand même, ça serait utile.

« Mais pourquoi aurait elle tant besoin de ce vase ? remarqua Hana.
- Ben… Une mamy, ça a toujours besoin d’un vase, dans tous les livres, on parle des fameux vases de vioques, cherche, c’est plus fort que toi. » renchérit aussitôt le cousin.

En vrai, Jin soupçonnait plutôt une vengeance mesquine de la vieille. Ce ne serait pas la première fois que Mamy aurait envoyé ses rejetons pourrir la vie d’une de ses congénères du 4eme âge. En même temps, la doyenne Uryu était plutôt du genre rancunière… Et menteuse, précisons le. Jin ne croyait pas une seconde à cette histoire de technique héréditaire, et ce n’était pas la première fois qu’elle sortait d’ailleurs une énormité du genre. En vrai, le but du gamin était tout autre, enfin, encore fallait il pour ça gagner le défi de la vieille. Ils se répartirent donc les tâches de la manière suivante : Hana allait récupérer des gâteaux à la crème comme les aimait Mamy à la boulangerie, Jin irait piquer une bouteille de liqueur dans la cave à Papa, pendant que Tokirô attendrait tranquillement devant la maison à Mamy que d’autres cousins rapportent le vase. Le plan était parfait, le cousin étant le seul a réellement maitriser les jutsus de base, ce serait du gâteau.

En fait, tout était trop parfait. A 19H et des brouettes, les gâteaux et la liqueur étaient là, devant chez Mamy, mais point de vase à l'horizon. Il ne fallait quand même pas tant de temps pour voler un truc à une mémé ? Ca devait être presque aussi facile que de voler une sucette à un bébé non ? (enfin, sauf si la Mamy en question était Mamy Uryu, mais elle, elle comptait pas). Ca sentait le piège tout ça, ça sentait même drôlement mauvais. Mais pour le coup, Jin y avait pensé trop tard, car c'était un Tokirô bien fourbe à souhait et un autre cousin qui les attaqua par derrière pour leur piquer ce qui leur manquaient. Autrement dit, les gâteaux payés avec leur argent de poche et la liqueur de papa. Shit, ça ne se passerait pas comme ça ! Se redressant sur son séant, Jin se lança à la poursuite des deux cousins et fit mine de faire des symboles ninja avec ses mains dans sa course.

« Raaah, traitres ! Bande de putes à frange ! Kuchiyose no jutsu ! »

Tokirô eut un instant de surprise. C’était impossible, son jeune cousin n’était même pas encore un aspirant, il ne pouvait pas connaître une technique d’invocation. Ses quelques secondes de réflexion et d’hésitations suffirent à Jin pour attraper le chat de Mamy qui passait par là par la queue, le faire tournoyer avec lui dans les airs dans un miaulement strident, et le balancer tout droit à la figure du genin.

« Invocation du chat enragééééééééé »

SCHBLIIIIIIIIIIIIIINK !

Ah, manifestement, Toki s’était ramassé la figure en entrant dans la chambre de la vieille avec le chat en fureur sur le dos et le vase n’a pas fait long feu… Un lourd silence remplaça vite le chahut des gamins dans les couloirs.

« Je vous renie. Tous les trois.
- Euh… ?? Mais j’ai rien fait m…
- T’avais qu’à pas être là, pute à frange, t’es renié aussi. »

Simple, clair, concis, efficace, tout compte fait, Jin était bien content de ne pas s’être trouvé dans la chambre en même temps que ses deux cousins, et manifestement un 3ème qui pensait pouvoir convaincre Mamy sans faire la mission. En même temps, à se tirer dans les pattes comme ils le faisaient, c’était même un miracle que le vase ait tenu jusqu’à la maison de l'ancêtre… Enfin, plutôt une malédiction, puisque la loi de Murphy a fait qu’il explose pile devant la vieille. Pour le coup, Jin s’en frottait les quenottes, trois opposants éliminés de la course d’un coup, c’était noël avant l’heure. D’ailleurs, il ne manqua pas de se foutre ouvertement de la gueule des trois lorsqu'ils quittèrent la chambre de Mamy. Enfin, il pouvait rire tant qu'il pouvait, il venait lui aussi de rater une belle occas' en or d'avoir un argument de poids pour que la grand-mère accède à sa faveur. Tant pis, au point où il en était... Autant le demander au culot. Surtout qu'en plus, si ce n'était pas maintenant, ce ne serait pas avant au moins un an. Il prit une inspiration, puis entra en prenant soin de ne pas marcher sur les éclats de céramique.

« Qu’est ce que tu veux, morveux ? Cherche pas, j’enseignerais rien du tout à personne maintenant que le vase est cassé.
- Mamy, tu peux signer mon entrée à l’académie ? Tu étais jonin, tu en as le droit n’est ce pas ? »

Grand sourire commerçant. Mais il en fallait plus pour convaincre l’ancêtre. Car si ça ne lui coutait rien en apparence de signer cette feuille, son honneur était quand même impliqué. Tout de même, être envoyé à l’académie par Mamy Uryu herself, ça avait son panache.

« C'est ça, si c'est moi qui signe et que t'es un naze à l'académie, c'est de moi qu'on se moquera pour t'y avoir envoyé. Demande à tes parents.
- Et quand je serais genin, j’utiliserais ma paye pour t’apporter tous les jours des gâteaux, et je t'offrirais par mois un de ses supers chapeaux que tu…
- File ta feuille, rejeton. Et si tu échoues ou meurs avant d’m’avoir apporté ce que tu me promets, j’irais cracher tous les jours sur ta tombe. Et je te surveillerais, alors tu n'as pas intérêt à être bon : tu devras être mieux. »




Le +

Où avez vous connu le forum ? ce top site là

Votre Expérience du RP : J’ai un niveau plutôt moyen, et ça doit faire un an que je n’ai pas rp. Puis j’prends pas mal de temps pour écrire. Et entre autre, je n’ai jamais fait de rp sur Naruto.

Votre activité sur le forum : 5 (études contraignantes oblige)

Un Dernier Mot ? Ma foi, non.

Merci à ce p'tit c*n chéri de Hoshi pour ses remarques.
Après lecture, on ne peut qu'apprécier la qualité de ta présentation, le style libéré et le détachement. Les personnages en deviennent attachants, et c'est ce qu'on attend des joueurs !
Bienvenue dans l'village, toi et ta "famili".