Apportez moi mes Jumelles ~

Mission de Rang C

	Chapitre I: Six heures c'est long.
	Il faut bien passer par la, c’est malheureux, mais lorsqu’on est pas spécialement en état et qu’il nous faut prendre un peu de repos, l’on assigne souvent les Shinobi à la garde du village. Docilement installés sur les murs qui entourent le village caché de la Brume nous nous devons de surveiller les alentours et prévoir n’importe quelle type d’attaque. Quoi de mieux que de demander à un jeune papa comme moi de faire cette sale besogne hein ? Non pas que je n’aime pas mon village au contraire, mais n’ai-je pas d’autres choses à faire ? Comme m'occuper de mon enfants de plusieurs mois qui commencent à prendre réellement goût à la vie ? Mais comme un bon Shinobi je me dois de suivre les ordres que l’on m’avait donné et comme à mon habitude, je le ferais jusqu’au bout. En même temps, il ne me reste plus que… Trois heures avant le levé du soleil, alors j’ai déjà fait une bonne partie de ma nuit et la pause ne devrait pas trop tarder, le temps d’aller me dégourdir les jambes, fumer ma cigarette, manger un bout si cela me chante avant de revenir pour trois longues heures. Mais déjà je n’arrive plus à tenir, mon briquet dans la main gauche me démange et je n’arrête pas de l’ouvrir et de le refermer, le petit cliquetis se faisant entendre à une bonne dizaine de mètre de moi, ce qui doit commencer à énerver mes compagnons. Les cigarettes à ma ceinture me crient de venir les chercher, mais je me tâte, est-ce bien de fumer alors que c’est mon tour de garde ? Est-ce que ça pourrait me distraire ? Vraisemblablement, non, car je ne suis pas du genre à me faire distraire par ce genre de chose, non. Mais peut être que ça pourrait déranger mes compagnons d’infortunes ? Je conçois que ceux qui ne fument pas peuvent être assez retissant lorsqu’une personne fume juste sous leurs nez, c’est normal à vrais dire ! Un regard à gauche, un regard à droite, mes deux collègues me regardent eux aussi avec un air mitigé, on pourrait même lire sur leurs visages qu’ils m’incitent à allumer la cigarette pour que j’arrête avec le bruit du briquer. L’un d’eux, un Chuunin aux cheveux blonds me fit un sourire et me dit qu’il était préférable que je fume pour que je reste concentrer sur mon travail. Cette nicotine étant pour moi une drogue, il était vrais que lorsque le manque se faisait sentir, je ne travaillais plus aussi bien. Un sourire illumina mon visage et d’un geste habile et longuement travaillé j’attrape mon paquet de cigarette, le tapotant sur le dos de mon autre main pour faire sortir une cigarette avant de la prendre entre mes lèvres. Rangeant le précieux paquets, j’allume enfin les herbes qui me font tellement de bien. Une bouffée et me voila de nouveau opérationnel. « Ca fait du bien…! » Oh oui, c’est le mot ! Je sens mon sang bouillonnait tellement il est heureux, c’est vous dire ! Mon corps a réellement besoin de cette dose de nicotine, comme le sang pour les vampires, il y a la nicotine pour moi… que voulez vous que je vous dises… Tel sensei, tel élève, quoi que moi, je ne marche pas à ces herbes hallucinogènes qui font de drôles d’effets sur le comportement des gens, non non ! C’est étrange à décrire, mais je ne peux m’en passer, c’est ainsi ! C’est comme le calme et la paix intérieur, j’aime beaucoup rester seul avec mon paquet de clope à méditer, à penser par moi-même à des choses banales de la vie… Je suis un penseur, que voulez vous, je préfère réfléchir, le combat est une chose importante pour les Shinobi je vous l’accorde, mais si personne n’est la pour réfléchir à un moyen d’attaque, à un moyen d’approche tout est terminé pour eux, je suis ce genre de personne qui préfère réfléchir à un plan avant, pendant et après une mission, pour penser aux améliorations qui pourrait y avoir pour les prochaines missions du même type. Je ne me prêtant pas être une personne intelligente, car dans tout Kiri il y a des personnes bien plus intelligentes que moi, comme la Mizukage ou bien les épéistes qui sont totalement délirants ! Je suis bien loin derrière eux, mais ça ne m’empêche pas de travailler ma réflexion chaque jour un peu plus ! Une main se posa sur mon épaule et on m’informa que je pouvais aller me dégourdir les jambes pendants dix minutes, chance ! Remerciant mon compagnon, je ne me fis pas prier et d’un bon je descendis du mur pour aller marcher à l’intérieur du village. La capuche rabattue sur ma tête, ma longue cape blanche camouflant tout mon corps, je me baladais dans les ruelles sombres du village caché de Kiri. Cela faisait déjà quelques jours que j’étais sortit de l’hôpital et aujourd’hui j’étais de garde. Quelle galère ! Mes pas me menèrent vers un quartier assez détestables de la villes ou des « bandits » faisaient de temps à autres de petites rixes entre eux pour se battre et passer le temps. Un quartier peu fréquentable, mais au finale, ça ne me faisait ni chaud ni froid, à vrais dire, ça me plaisait de me balader dans ces ruelles sombres et lugubres. La mauvaises odeur empestant, pourritures, éjections, tout ce qui était ragoutant… Sans un sourire je me mis à arpenter ces ruelles jusqu’à ce qu’un petit chat blanc vienne se mettre sur ma route. Un peu enveloppé, un regard provocateur et supérieur. Miaulant dans ma direction, il se mit à me tourner le dos, laissant sa queue aller tel un balancier de droite à gauche à un rythme régulier. Soit il me défiait, soit il voulait que je le suive. Après tout je n’avais pas grand-chose à faire maintenant, Akiko dormait tranquillement, je n'allais donc pas aller le réveiller rien que pour mon petit plaisir personnel… pourquoi ne pas jouer à son petit jeu ? Un petit sourire sans amusement ce dessina sur mon visage marqué et je me mis à le suivre dans les ruelles. « Jouons donc mon petit. Je te suis, je te suis… » Rapide comme l’éclair, le petit matou me fit tourner une bonne dizaine de fois dans tout le quartier sans jamais prendre la même route, je devais bien avouer que cette grosse boule de poile avait de quoi tenir d’une vrais petite canaille qui arpentait ces rues depuis de nombreuses années ! Si je n’avais pas été un shinobi entrainé, je n’aurais surement pas réussis à le suivre ainsi. Je pensais même qu’un Genin n’arriverait pas à suivre la petite bébête ! Agile comme pas deux, je faillis le perdre au détour d’une ruelle ou il passa par un petit trou pour prendre un contre sens. Le petit jeu dura quelques instants, jusqu’à ce que mon nouvel ami ne trouve plus de nouveaux chemins. Ou plutôt, il s’arrêta devant une porte à moitié ouverte, il s’y faufila rapidement, me laissant seul dans la rue. Une question s’imposa, est-ce que je devais rentrer ou pas ? Mon ancien moi ne se serait même pas posé la question, mais maintenant… « Allons que diable, on y va. » Un simple murmure et je poussais la porte dans un petit grincement. Une simple lueur lumineuse filtrait dans la pièce et je n’étais pas vraiment sur mes aises, ou est-ce que j’allais tomber hein ? Mon bras détendu, ma main se referma sur la garde de l’un de mes kunai, prêt à être utilisé en cas de besoin. Lentement je me faufilais à l’intérieur et d’un simple coup d’œil je vis un homme non loin de moi, affalé sur le sol, sa joue collée sur les dalles. Il semblait conscient et murmurait dans sa barbe. Non loin de lui, une urne laissant échapper de ses trous une fumées à la fois délicate et agressive. Cette odeur ne m’était pas inconnue, mon maître ayant de temps à autre consommé cette substance. Depuis combien de temps cette personne inhalé cette fumée ? Rapidement, en quelques enjambées, je me retrouvais devant le jeune homme brun à moitié conscient. Ma main sur son épaule, je le secouais gentiment. « Hey mec ! Ca va ? » Aucunes réponses du jeune homme ! Clope au bec, je mis ma main sur son cou pour prendre son pouls qui était légèrement faible, mais tout à fait régulier. Aucunes blessures apparentes, pas de sang sur le sol, le pauvre bougre était juste inconscient à cause des vapeurs de fumées. Ces dernières étant quelques peux… puissantes ! Bien plus que la cigarette même, en fait ça n’avait rien à voir, car la substance qui se consumait donnait un effet de torpeur prolongé à la personne qui respirait la fumée et ce pauvre garçon en faisait les frais ! Franchement… une personne aussi jeune qui se drogue, si c’est pas malheureux ! Sans plus attendre je pris le jeune homme et le hissa sur mon épaule pour le déplacer à l’air libre, il avait besoin de prendre l’air ce gamin ! D’un geste rapide, j’ouvris aussi la fenêtre unique de la pièce pour faire office de courant d’air, qui fera sortir toute cette fumée toxique. Cela devait faire plusieurs minutes qu’il était la et qu’il devait respirer cette aire empoisonnée, il avait besoin de respirer de l’air pur pendant un petit moment… Fichtre… Voila que pendant ma pause j’aidais un villageois ! Comment perdre mon temps ralala ! En quelques instants j’emmenais le jeune homme sur un banc, l’allongeant de tout son long, il respirait à présent normalement et il n’allait pas tarder à reprendre conscience, mais il n’était pas sur que je sois encore présent. C’est pour cela que, prenant un style et un morceau de papier, je lui écrivais ce qu’il c’était passé, tout en lui demandant de faire attention la prochaine fois vu qu’il aurait pu y rester s’il était resté trop longtemps exposé à la fumée. Mes sept minutes de pauses passèrent à une allure folle et avant de pouvoir allumer une troisième cigarettes, mon temps était écoulé et je repartis à ma place… « Mon lit me semble bien loin à présent... Je vous ai déjà montré les nouvelle photos d'Akiko ? » Huhu, les pauvres, je n'arrêtais pas de les bassiner sur les photos de mon fils, au moins, ca meublait nos conversations qui étaient presque inexistantes. Maintenant je ne pouvais que m’occuper de mon travail ennuyeux à mourir, mais extrêmement important. Encore trois heures à tuer...

Spoiler:

Triste routine. Perdu dans un lot de considération métaphysique sans réel valeur, le genin fit une petite balade nocturne dans la ville, ce qui ne fut pas exactement au goût de son surveillant qui le gronda à son retour. Il postillonna même.

Ton job, c'est de garder les portes du village. On en a rien a foutre de l'intérieur du village, c'est à la police de faire ça. File moi ça...

Il s'empara de la boite de cigarette du genin avec une facilité étonnante et s'enfila deux bâtonnets de nicotine dans la bouche avant de les allumer avec un petit katon - affinité rare dans le village. Il prit une profonde inspiration et, enfin, il dit dans sa grande sagesse.

Je vais pisser un coup. Surveille moi les alentours, veux-tu ?

Il partit un peu plus loin se soulager, et les autres gardes tournèrent le dos à Hoshi qui, semblait-il, venait de se faire exclure de la discussion à cause de l'humeur massacrante du chef. Ou peut-être à cause des photos de son gamin. Ou alors des deux. Enfin, il était désormais un peu près le seul dans son coin à regarder la pénombre qui engloutissait le village éclairé de kiri. Il crut voir un reflet métallique un peu au nord.

Mission de Rang C

	Chapitre II: Miam Miam
	Fichtre… Cette personne est vraiment, vraiment désagréable ! Alors quoi ? J’ai une petite pause et je n’ai pas le droit de rentrer au village pendant quelques instants non ? Je vous jure, les vieux sont de pire en pire de nos jours, surtout à Kiri. Je le sais très bien ce qu’est mon job en ce moment, mais quand même… Le pire de tout, c’est qu’il me pique ma précieuse clope. Certes, depuis la naissance d’Akiko j’ai largement revu ma philosophie de la nicotine, mon bébé remplaçant la clope, mais c’est plutôt dur et de temps à autre, quand je ne suis pas à côté de lui, il m’arrive d’en griller plusieurs, voir même le paquet entier, c’est vous dire. Normalement, quand quelqu’un vous demande un clope, il en prend une, mais la, le vieux m’en a prit deux, les fourrant dans sa bouche avant de les allumer ! Non mais… n’importe quoi, toute sa fortune, s’il en a une doit y passer s’il les prend deux par deux. Alors que j’allais lui tendre mon briquet, parce que oui, je suis quelqu’un de gentil, il alluma les cigarettes avec son chakra ou plutôt son affinité. Normal j’ai envie de dire hein… Avec beaucoup de tact il annonça qu’il allait aux toilettes et que je devais prendre sa place. Mon dieu, il ne manque pas de toupet lui ! Il mériterait que je l’asperge avec l’une de mes techniques Suiton ! Il comprendrait qui c’est le plus fort tien ! « Sale vieux va… » Gonflant la joue, je croise les bras et regarde la pénombre qui englobe totalement le village caché de la brume. Magnifique point de vue que voilà mes amis, bien qu’il soit vraiment très tard ou plutôt très tôt, la vision de mon pays est toujours aussi magnifique. Une lueur furtive attira mon attention un peu plus au nord, une lueur métallique, étrange, pourtant à une heure pareille, il n’y a pas grand monde, voir presque personne dans les ruelles de notre beau village. « Tomoe-Sensei ! Pouvez vous me passer les jumelles s’il vous plait ? » Sans demander pourquoi, la jeune femme m’envoya les jumelles, elle savait que si j’en avais besoin, ce n’était pas pour m’amuser avec, chaque détails compte dans une mission de surveillance et si un de ses collègues lui demande les jumelles, ce n’est pas pour faire semblant ! Les plaçant à mes yeux, je recherche l’endroit ou j’avais vu cette étrange lueur métallique. Rapidement, j’arrive à trouver l’endroit approximatif d’où venait la lueur, malheureusement, je ne vis pas grand-chose voir rien du tout, ce qui était étrange. « J’ai remarqué une lueur étrange et furtive non loin des restaurants chef, je ne l’ai vu qu’un instant, dois je aller voir de quoi il retourne ? En parlant de chef… je parle à tout le monde car le chef n’est pas encore revenu, alors autant parler à voie haute que tout le monde entende. Etrange cette lueur métallique, bon, c’était peu être rien du tout, mais au vu des récentes attaques ennemis, nous nous devons de rester sur nos gardes.

Spoiler:

Le genin décida de faire correctement son boulot. Il avait vu quelque chose, il prévenait les autres, point barre. Quelques gardes furent attirés par sa déclaration et sortirent à leurs tours des instruments pour observer au loin ses dires.

R.A.S de mon côté.

Un autre poussa une petite exclamation, avant de baisser ses jumelles et de dire avec un sourire.

Pas de panique. J'ai vu les yeux gris d'un chat. Cela peut-être ton éclat métallique. Tiens, c'était dans cette direction là...

Effectivement, après avoir observer l'endroit en question, Hoshi pouvait apercevoir le même reflet métallique que tout à l'heure... multiplier par deux. Les pupilles bougèrent lentement, sans doute à l'affut d'une proie à déchiqueter. Un soupire de contentement général parcourut les gardes et chacun reprit son poste. Apparemment l'atmosphère c'était détendue, mais pas question de relâcher son attention, peut-être était-ce une ruse ennemie après tout...

J'ai loupé un épisode ? Hoshi, au rapport !

Et ça, c'était le chef qui revenait de sa balade.

Mission de Rang C

	Chapitre III: Un semblant d'excitation
	Les autres soldats se mirent à rechercher la lueur métallique que je venais d’apercevoir un peu plus au nord. L’un d’eux annonça qu’il ne voyait rien et finalement la pression retomba d’un coup lorsque l’un d’eux ajouta qu’il n’y avait rien à craindre et qu’il ne s’agissait simplement que de la lueur des yeux d’un chat. Prenant les lunettes que l’on me tendit, je vis rapidement le petit fauteur de trouble qui cherchait une proie à grignoter pour sa fin de soirée. Il était presque immobile, seulement ses yeux bougeaient, presque mort… Qui pourrait penser que la bestiole n’allait pas tarder à sauter sur sa proie hein ? Rendant les lunettes à son propriétaire, je me détend un peu plus. « Saleté de bestiole tien… » Tout le monde se remit en position, chacun regardant dans une direction différente, une zone étant définie par chaque place occupée sur la porte et les murs du village. Un système bien ficelé que tous les Shinobi connaissaient parfaitement. Mon coin n’était qu’un carré d’arbre et il était vraiment difficile à surveiller, me demandant de plisser le plus possible les yeux pour pouvoir espérer voir à travers l’épais feuillage de nos sublimes arbres millénaires. Finalement le capitaine revint quelques instants plus tard, me demandant de lui faire un rapport. « Nous avons cru remarquer une drôle de lueur dans le secteur nord, mais après examen, il ne s’agissait que d’un chat en chasse. Rien de plus chef ! » Autant jouer le lèche cul en l’appelant Chef, ca ira beaucoup mieux pour moi et ca flattera son égaux déjà bien surdimensionné. S’il devait me coller au cul, j’allais passer trop longues heures… Enfin, deux heures et demi maintenant ! J’espère qu’il n’y aura pas d’autres incidents comme celui-ci, quoi que, ca réveille un peu le corps de savoir qu’il y a peu être un danger qui rode aux alentours !

Hoshi avait un peu de mal à surveiller son coin de terre, mais bon. Il fit de son mieux, et au final le capitaine fit son retour et Hoshi fit son rapport. Il écouta rapidement, et fit un petit sourire à sa recrue. Finalement, il n'avait pas l'air si méchant que cela.

Bien. Bon boulot, tu n'es pas irrécupérable. Tu m'avais fait peur quand tu étais partit faire un tour en ville. Tu peux reprendre ton travail.

Sa garde continua donc. Deux heures, c'étaient long. Heureusement, la tension avait baissé d'un cran, et certains gardes balançaient parfois des blagues. Un moment, il y eut un ravitaillement et un villageois apporta des ramen pour tout le monde. Classique... Mais le genin ne devait pas perdre de vue son coin de terre pour autant ! Méfiance ! è_é Après tout, il avait encore une heure à tirer. Et puis y'avait des gamins qui s'amusaient à lui tirer des crottes de nez à distance, de l'intérieur du village.

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	Chapitre IV: Tuer les gamins
	Le chef semblait tout de même satisfait par ma garde de quelque instant ou j’avais repéré quelque chose d’étrange dans les bois. Fort heureusement, ce n’était rien de bien méchant, seulement un chat, chassant chasser ! Finalement je repris mon post comme tout à l’heure, regardant le coin d’arbre que je devais surveiller… Pas vraiment la meilleur des choses je dois bien l’avouer ! Le temps passa lentement et finalement, une heure avant la fin de mon service, ce fut le moment de manger un peu ! Un petit bol de Ramen pour tous les surveillants ! Une marque de gentillesse des paysans qui remercient leurs protecteurs de leurs mieux. Vous avez déjà essayé de manger ces trucs avec des baguettes tout en restant debout à regarder un endroit fixement ? Je vous le dit, c’est presque mission impossible ! A chaque fois que j’attrape un morceau de porc, enfin, que je crois attraper, je me retrouve avec du vide à la fin ! C’est pas facile du tout ! Manger ce bordel me prit du temps, je n’eu même pas la possibilité de le terminer lorsque je reçu un objet non identifié dans la tête avec qu’il ne tombe dans mon pauvre petit bol, ce qui eu pour incident de m’empêcher de continuer ! Pourtant il devait en rester plus de la moitié ! Qu’est-ce que c’est ? Je n’en sais rien, mais d’autres ne tardent pas à être lancés ! Grrh… Je les entends ! Les salles mioches qui gloussent de l’autre côté du mur ! Je peux même les cibler ! Les vilains garnements ! Ils savent que je n’ai pas le droit de bouger et ils en profitent. Une minute passa… puis deux… puis trois et ils continuent encore et toujours pour mon plus grand déplaisir. Soufflant une dernière fois, je prend bien en main mon bol en le lance à l’aveuglette vers mes cibles qui crièrent à la vue du Ramen volant ! Malheureusement, ils revinrent de plus belle et certains de mes compagnons se mirent à rire de ma situation… ma colère montant d’un cran supplémentaire. « Permission de tirer chef… Ils méritent une petite leçon ces mioches ! »

Hoshi semblait être le seul à avoir des problèmes à manger, puisque tous les autres gardes trouvèrent des moyens efficaces et imaginatifs pour manger tout en continuant de tenir la garde. L'un entre eux invoqua même un petit kuchyiose pour le nourrir, alors qu'un autre s'était simplement taillé une énorme paille et qu'il engloutissait tout à une vitesse grand V. Du coup, Hoshi fut un des seuls à être embêté par les projectiles des gamins, futurs élites du village. Il demanda la permission à son chef d'ouvrir le feu. Ce dernier, toujours en train de manger, soupira. Décidément, cette recrue avait encore beaucoup de chose à apprendre. Il semblait bien trop facilement déconcentré de sa mission.

Refusé. Ce sont des civils.

Il rigola et renvoya Hoshi à son poste. Pourtant, quelques minutes plus tard, le genin entendit un juron étouffé. Et puis pas mal d'injures non retenu. Le chef arriva chez lui et lui dit d'un ton plutôt énervé.

J'ai changé d'avis. Recrue, vous êtes libéré de la corvée sous condition que tous ces gamins finissent en pleurs dans moins de trente minutes. Exécution !

Etait-ce Hoshi, ou est ce que ses cheveux étaient couverts d'objets verdeâtres non identifié ? Quoi qu'il en soit il avait le feu vert de son supérieur, et cela allait probablement clore sa mission. Il était temps de montrer à cette jeune génération de quoi il était capable. S'il jouait suffisamment bien, son chef serait fier de lui et on reparlerait sans doute encore longtemps de ses exploits.

La nuit où Hoshi se vengea.

Tremblez, vilains garçons !

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	Chapitre V: Douce Vengeance.
	Pas le droit de m’occuper des gamins hein… Bordel… Bordel… Garder mon calme, patienter, patience, patience ! Plus qu’une heure et je vais les exploser, les démonter, les étripes, les enfoncer comme jamais ! Ces garnements vont me payer ça vraiment très cher ! Très, très cher ! A la puissance mille même, ils vont plus jamais faire ça ! Encore faut il qu’ils restent la sans prendre la fuite, sinon je vais avoir du mal à les retrouver… Bien que j’arrive à dissocier le timbre de leurs voies, il va être déjà plus simple de m’occuper d’eux ! Refusé parce que ce sont des civils… Pourquoi ? Ils dérangent ma surveillance et manque de bol, c’est moi qui mange… J’sais pas ce qu’ils me lancent, mais en tout cas ça colle aux cheveux… Finalement, après bon nombre d’insulte, le capitaine me demanda avec une voie plutôt forte et autoritaire de faire chialer les gamins en moins de trente minutes ! Un sourire s’afficha sur mon visage. « Oui chef. » Je ne sais pas si les gamins avait entendu l’ordre, mais bizarrement, le temps que je me retourne, ils étaient déjà en train de dégarnirent ! J’avais tellement la haine envers eux qu’en un instant je me retrouvais devant eux, un regard carnassier, un sourire de mort… Une tête de malade pur et simple et les pauvres mioches au nombre de quatre firent directos dans leurs slips ! « On va s’amuser un peu mes petits ! » Niahaha, c’est le moment de m’occuper d’eux ! Sans plus attendre, avant qu’ils ne s’enfuissent, j’utilise la ficelle de Shinobi pour tous les attraper un à un, les attachant à un poteau par les même occasion comme des petits chiens que l’on doit toujours garder en laisse. J’avais tellement d’envies… De possibilités qui s’offraient à moi pour me venger. « Vous savez, mon Sensei a toujours trouvée des moyens de me punir… de m’humilier. J’ai toujours voulu l’appliquer sur les autres. Vous êtes prêt ? » Vous penserez peut-être que je suis un monstre, mais j’adore faire peur et humilier les garnements ! Vous souvenez vous de ma mission ou j’avais nettoyer les rues de la ville ? Ben j’allais nettoyer les pauvres gamins comme il se devait. Rapidement, j’allais ramasser quelques déjections de chiens avant de les lancers sur les mômes avant de les rouler au sol pour un peu étaler le tout, vous voyez. « Elle m’a toujours frappé avant, mais bon, la, c’est plus pour rigoler ! » Les pauvres, en caleçon, couverts de merde, ils étaient bien beau ! Toujours attachés à mes ficelles, je les traine jusqu’au plus proche poulailler avant de les saupoudrer de plumes de poulets ! Hum… la bonne odeur ! Ils avaient tout en main à présent ! Ils puaient et ils ressemblaient à rien… Continuant ma route jusqu’aux portes, j’attache les pauvres gamins à un poteau avant de me mettre devant eux, souriant à pleines dents. Les regardants pleurer de honte. « Vos parents viendront vous chercher dans une heure ou deux, profitez bien du levé de soleil ! » A présent, je n’avais plus qu’à rentrer chez moi tranquillement, mais avant, une bonne douche car ces crasseux puent la mort et mes vêtements et mes cheveux aussi pour la peine. Bonne petite journée aux gamins ! Ils allaient avoir besoin de beaucoup de courage pour affronter toutes ces épreuves.

Note et validation du rp

Points gagnés:
10pts de rp et 4pts de rp bonus mission
Ryôs reçus:
1.000Ryôs
Commentaires:
Des posts parfois un peu cours mais c'est suffisant. Wink

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