Totomo Toketsu

« Acquérir le pouvoir sur le peuple, en renonçant au pouvoir de se contrôler soi-même »

Nom : Toketsu, nom d’une lignée régnante depuis l’origine du village.

Prénom : Totomo, aucune signification, juste une autorité acquise avec le temps.

Âge : 69 années de vie dont 19 sur le trône du village des nuages en tant que grand seigneur

Taille/Poids : 1m79 pour 105 kilos. Une présence physique aussi imposante que son pouvoir, simplement.

Nindo : Faire vivre, vaille que vaille, les traditions de sa famille, son village. Passer outre les sentiments d’un peuple lâche et d’un seigneur couard. Cela peut sembler anodin, mais certains se demandent si la figure de chef qu’incarne Totomo possède vraiment d’autres projets personnels. Il incarne plus un rang, une fonction, qu’une personne même.

Village Choisi : Le village de Kumo, place forte du grand pays de la foudre .

Rang: Grand seigneur, une fonction tirée de son père, qu’il léguera à son fils (Jōnin Spé? m'enfin, osef, c'est le rôle play qui m'intéresse) .

Affinité(s) : Que ce soit par tradition, obligation et hérédité, Totomo ne maîtrise que le Raiton. En plus des secrets de son village, de la manipulation d’une arme titanesque qui prend la forme d’une hache dangereuse.

Le tableau d’une vie âpre

Sculpter un corps en se confrontant à la vie même, subir malgré tout l’expérience qui se jette sans aucune once de pitié. C’est ce que Totomo impose aux yeux de tous, c’est ce qu’il accepte de paraître, à défaut d’être. Mon seigneur Toketsu, homme dont la carrure imposante n’est qu’une conséquence de son charisme. Par obligation, il se doit de présenter des épaules confortables, en même temps qu’une rudesse plus que visible dans le fond de ses yeux, jusqu’aux plus petites cicatrices qui ornent son visage. Ces quelques phrases doivent bien avoir une signification pour Kuruku, petit troubadour du village d’e Kumo, qui est venu chanter ses louanges pour amuser son bon chef comme il se doit. Voici un petit extrait de sa composition :

*

« Trobar mon art pour que se gaussent ces Messieurs en plein cauchemar
Au lieu de casser des cailloux, ils vont enfin rire comme des fous
Mais ils préfèrent de loin imiter, sa majesté bornée .
Un bon gros nez, une moustache un peu laide
Ah qu’il est bon d’être couronné !

Des trous en face des yeux, une poule en cul de bouche
Ah qu’il est bon d’être heureux dans ses babouches !

Ah qu’il est bon d’être empâté, ah qu’il est bon d’être heureux dans ses babouches !
Totomo qu’il est bien beau, Toketsu qu’il est couillu !

Une couronne de triton, une peau loin de sentir le savon
Ah qu’il est bon de caresser le royal baton !
Un air renfrogné, un visage tuméfié
Ah qu’il est bon d’être d’une royale lignée !

Ah qu’il est bon, qu’il est bon, qu’il est bon
Ah qu’il est bon mais il n’est pas beau ! »

*

Ce tableau tristement célèbre est idéale pour qui veut imaginer, avec le plus de justesse possible, le physique du grand seigneur. Un homme influent et donc par la même pas très sympathique. C’est un raccourci aisément compréhensible quand nous savons que le talentueux troubadour Kuruku est mort sur scène en quelques sortes, écrasé par la gentillesse d’une Hache de l’homme bon mais pas beau. L’humour laconique Oh combien privilégié dans le pays de la foudre est une règle d’or, les plaisanteries trop longues et lourdes doivent se couper le plus rapidement possible. Sa majesté Totomo, depuis ce triste événement, reste semblable à lui même en ce qui concerne son physique. Il reste entiérement beau, à sa façon. Quand bien même la censure en place est active, il est toujours enclin à discuter de ce sujet.

Effleurer l’incontrôlable

Concis. Totomo, comme tout homme de pouvoir, n’aime pas se perdre dans les paroles, de peur d’en montrer peut-être trop sur lui-même. Il reste franc mais peu éloquent. Il ne faut pas attendre de sa majesté des discours condescendants et pédants à la fois. Il coupe au plus court, sec mais tellement efficace. Au mieux, des borborygmes, au pire, l’expression verbale d’une animalité clairement assumée. Autant il serait vain et terriblement long de le comprendre personnellement, autant il est on ne peut plus simple de retenir ses paroles. Ne pas user et abuser d’une futile éloquence, les mots servent ses actions, uniquement.

Orgueilleux. De ses succès, de sa puissance, de sa lignée. Un pêché que l’on aime cultiver sur le trône du village . Ses lèvres retroussées de temps à autre, son œil gauche qui aime se fermer l’espace d’un instant. Simplement l’expression corporelle d’un trait de caractère qui peut être charmant pour qui apprécie l’hybris dans son plus appareil. Ainsi, son orgueil est amplement visible dans sa tenue ostentatoire, une ceinture merveilleusement brillante et clinquante, une peau d’on ne sait quel animal sur ses épaules et une couronne, ridicule pour certain, mais hautement symbolique. L'orgueil, l'éternel orgueil, le besoin de briller et d'étonner son monde par des mérites que l'on ne possède peut-être pas !

Nauséeux. Oui, le moins que l’on puisse dire, c’est que sa majesté est loin d’être un homme emplit de tact et d’une certaine classe. Quelque peu repoussant pour des troubadours, loin d’être d’une patience folle avec la gente féminine et bourru à souhait. Qu’il lève le bras en signe d’ordre, l’on s’exécute de peur de trépasser sous l’odeur. Qu’il élève son verbe haut, l’on se bouche hâtivement les oreilles pour ne pas effleurer la surdité. La guerre se moque des futilités esthétiques et superficielles. Cela tombe bien, il représente la guerre, le sang, les charniers et les batailles. Dans le pays de la foudre, la guerre est un monde d’homme et donc logiquement cela reste dénué d’une relative propreté.

L’histoire, un mot laconiquement polysémique que sa majesté Totomo préfère de loin extérioriser à même la peau plutôt que par des mots. Quand bien même un homme vaillant oserait titiller son âme pour connaître le passé son passé, ce dernier lui répondrait, non sans classe, par son célèbre « Humpf ». Ainsi, vaut mieux encore une fois se référer aux textes, aux sources grandiloquentes du village. Quelques âmes se targuent de manier la plume pour décrire avec exactitude le passé de ce symbole de puissance. Ils pensent tout connaître, tout savoir, user et abuser des mots pour mettre sur le papier les actes de l’incommensurable Totomo. Plutôt que de vaines paroles, il est plus judicieux de lire ce qui va suivre, tout en nuançant comme il se doit. Après tout, nous sommes bien à Kumo.

Quelques uns célébreront Konoha ou Suna,
Iwa ou Kiri et ses mers,
La puissance de la feuille, les intrigues du son
Ou les vallons des seigneuries ;
D'aucuns ne voient une vérité au cours d'un long poème
Le domaine du palais de la foudre
Et puisse le sang se sentir dans leurs mots;
Beaucoup chanteront pour Totomo
Le fils de Pleiko et la riche Nouchka ;
Pour lui, pour sa gloire transcendante,
Ni l’ennemi de la feuille et sa faiblesse intrigante
Que les dieux de la guerre l’honore,
Les chutes de Taki, les forêts du pays de la pluie
Et les ruisseaux sans âme.
Souvent le grand Pleiko nettoyait le ciel impur
Sans amener une paix cinglante ;
Ainsi tu ferais bien, Konoha, de faire taire
Espoir et goût de la vie
Par le droit divin, après Pleiko vint Totomo
Brillants dans son règne, qu’à cela ne tienne
L'ombre de son père, les choix de cet homme
Fuyant la raison, embrassant la guerre
Qu'il honore le front, le charnier humide
Et parla triste mais loin encore de l’agonie :
« Nous suivrons le destin, plus cruel que mon père,
Ô mes amis, les victimes pour la gloire,
Espérez en moi, votre chef, votre guide,
Car Kumo a garanti
Dans un autre pays notre nouvelle colonie
Braves guerriers qui, avec moi,
allez tout endurer, plongez vous dans ma promesse;
Demain nous parcourrons le monde. »

Nakata, poète menteur et donc par la même, mort.

Un lyrisme du plus bel effet simplement pour mettre en exergue quelques aspects du passé de notre brave seigneur. Fils dans l’ombre, destiné depuis toujours à succéder à son père. Telles sont les traditions, telles sont les institutions de Kumo. Ue village appartenant au plus grand pays ninja , une place forte entourée de roches. La spécialité des ninjas de cette puissance militaire réside dans l’art du Raiton, les jutsus liés à la manipulation de l'éléctricité . Une tradition que Totomo se devait de suivre, qu’il exerçait avec un certain talent et une puissance physique intéressante. Dans quel but ? Pour quel objectif ? Suivre le chemin tracé pour lui depuis sa naissance ? Heureux l’homme qui possède la réponse à cette question, s’il est encore vivant. Le fils ne pouvait qu’observer, contempler, se taire. Les agissements de son père, la troisième grande guerre ninja qui reste à la fois sa plus belle œuvre et la cause de son désastre. Un père puissant mais pas invincible, tombé lors de la bataille du pont de Kannabi. Il ne restait que Nouchka, belle aristocrate et mère du successeur pour apaiser les troubles de son fils. Totomo, paraît-il, ne laissait rien paraître. Il sait depuis toujours qu’il se doit de devenirgrand seigneur à la place du grand seigneur, une hérédité de fait dans les institutions, la marque du village de Kumo par rapport aux autres grandes puissances. Nul ne connait au fond les ambitions de cet homme, ce à quoi il aspire. Toujours est-il qu’il compte bien suivre la trace de son père, en pire, selon ses propres mots. Désormais, le village qu’il représente, la force militaire qu’il contrôle tente de ne pas se faire remarquer. Hormis lors des attentats conséquents. Le bruit court qu’une section spéciale du village de Kumo se démarque dans les actes terroristes. En quelques sortes, les prémisses d’un événement de plus grand ampleur. Totomo, tout aussi critiqué qu’il est, bourru, sans tact, presque animal, reste tout de même l’homme qui se fera entendre. Bon gré, mal gré.

Petit bonus que l'on peut classer dans la partie "Histoire", aussi bien pour Totomo que pour le village Kumo:

Le village caché des nuages, d’habitude perdu dans une brume mécanique, une routine tendrement humaine et touchant à la fois tous les habitants, semble se réveiller doucement en cette journée plus que spéciale. En effet, quoi de plus attractif que le discours d’investiture du nouveau grand seigneur. Autrement dit, le nouveau symbole d’une force politique et militaire non négligeable. Pour comprendre l’envergure de cet événement, la portée que cela peut avoir, il convient de prendre en compte le village même, son histoire, sa place dans le monde des ninjas. Pour ce faire, quoi de mieux que de suivre les tribulations de ce petit touriste de Taki, les yeux à la recherche d’un facies sympathique. L’homme aux lunettes et au visage candide se retrouve en vacance pour une semaine à Kumo. Surement une offre de mauvais goût des agences de son village. Le voilà donc, solitaire et embêté, dans un village étrange qu’il ne connait pas. Avec un peu de maladresse, mais une volonté touchante, il tente de questionner un vieillard qui passait dans les environs. Heureusement pour lui, il tombe sur un érudit plus que sympathique. Voyez plutôt :

« Hoyyy...heu...Enfin, Bonjour Monsieur, je suis…
• Tu n’es pas d’ici gueule immaculée.
• Haha, on ne peut rien vous cacher à ce que je vois.
• Assurément, tu ne vois rien, quelle idée de venir ici. Bon, qu’est ce que tu veux savoir ?
• Tout, enfin, des choses utiles pour que je puisse survivre.
• Bon, j’ai du temps, je suis bon, nous pouvons commencer par les bases. »

Les deux compagnons de fortune se trouvent des tonneaux qui traînent dans une rue quelque peu délabrée. Naif, le touriste de Taki a tout de même l’occasion d’observer de plus près son sauveur. Le stéréotype même de la vieille personne, la canne, les rides, l’absence de cheveux à certains endroits et l’odeur d’archives inintéressantes qui émane de son corps. Tout aussi pestilentiel qu’il est, le vieillard engage la conversation ou plutôt le cours :

« La base, tu te trouves à Kumo Gakure no Sato, le village caché des nuages du pays de la foudre. Ce village appartient au plus grand pays ninja, une sorte de grosse base entourée de montagnes. Les ninjas qui composent notre force militaire utilisent le Raiton, la manipulation de la foudre. Tu sais ce qu’est un ninja non ?
• Oui, c’est comme nous mais en plus fort !
• Nous ?...humpf.
• Heu, sinon, j’ai remarqué que mon voyage était plus que rude, vous pouvez me donner quelques informations sur la géographie du pays ?
• Notre pays est parsemé de multiples montagnes considérables, des terres désertiques immenses, de grottes nombreuses et de forêts étranges. Les pays proches de Kumo sont le pays de la cascade, le pays de l’herbe, le pays du feu, le pays du riz.
• Ouiii, je suis de Taki moi.
• Ah, ceci explique cela.
• Héhé, mon pays est plus tourné vers l’économie il faut dire, pas comme vous non ? Vous avez une économie ?
• Et toi, tu as un cerveau espèce d’ahuri ? La grandeur du pays est à la fois une force et une faiblesse au niveau économique. Les richesses naturelles restent pauvres sur ce territoire de montagne et de rivières. De plus, notre position excentrée n’est pas très intéressante dans le cadre des échanges. Juste de la logique, tu peux comprendre ça non ?
• Oui, oui, monsieur le vieill, heu, monsieur. C’est juste que j’ai eu l’impression de débarquer dans un pays strictement militaire vous voyez…enfin si vous pouvez voir encore, je ne sais pas moi.
• Si tu ne sais pas, tu peux te taire, c’est déjà ça. Oui Kumo est une force militaire, n’importe lequel des crétins de chez toi peut le comprendre. La force militaire du pays est impressionnante à en témoigner par les effectifs des shinobis. Un effectif important et une formation militaire entraînée. Si tu as des yeux, tu sais alors que les ninjas de Kumo attaquent en troupe et/ou escouades et qu’ils possèdent, le plus souvent, des techniques Raiton dévastatrices sur le terrain. Néanmoins, il est aisé de comprendre qu’au niveau infrastructure militaire,Kumo doit avoir bien du mal à protéger la frontière imposante du pays. C’est un problème qui nous touchera toujours, à cause de la nature même, un point c’est tout. »

La canne de l’érudit se lève, les yeux du touriste se ferment mais les deux holibrigus doivent stopper leurs affaires pour ne pas obstruer le passage. En effet, une foule indomptable se rend au pas de course vers un endroit inconnu. Une excitation presque palpable qui ne manque de titiller la curiosité de ce touriste perdu. Ce dernier lance un regard interrogateur envers l’érudit à la canne facile. Un soupire de mécontentement, quelques paroles :

« Si tu acceptes de me porter sur ton dos et de suivre ces gens, je veux bien te raconter ce qu’il se passe.
• Bien, heureusement que j’ai les reins solides !
• J’espère que ton crâne tient le choc aussi ! Allez hop, nous allons assister au discours de notre nouveau grand seigneur.
• Gné ? Un grand seigneur ? vous avez un Kage aussi? Une structure politique habituelle ?
• En quelques sortes non. Kumo obéit à la même hiérarchie que les autres pays dans le monde ninja. Pour rappel petit crétin, un pays regroupe d’emblée une puissance économique et une puissance militaire. La puissance économique est souvent contrôlée par un Daimyou , une sorte de seigneur quoi. Pour ce qui est de la puissance militaire, elle est l’apanage du village caché ninja, plus précisément du chef de ce village. Un maître Raikage. Le Daimyou du pays de la foudre d’un côté, le Raikage du village de Kumo de l’autre. Il est aussi bon de savoir que le pays de la foudre fait partit des « 5 grands pays shinobis » au même titre que le pays du Feu, du Vent, de l’Eau, de la Terre. Les cinq grands pays qui trouvent leurs frontières dans les origines de la première grande guerre shinobi. Ils se démarquent de pays « mineurs », le tient surement, qui ne participent pas au « conseil des Kage des 5 grandes nations ». Après, ce qui change, c’est le grand seigneur, une réminiscence d’un passé très très lointain, un statut honorifique touchant une famille, celle des Toketsu, qui jouissent de pouvoirs politiques et militaires et d’un renom étrange mais important. Même moi, à mon âge, je ne sais pas pourquoi les grands seigneurs sont importants et surtout, pourquoi. Néanmoins, ils ont autant de légitimité que le Kage du village, le chef politique et militaire de Kumo, de manière officiel dans le monde des ninjas.
• Oh qu’il est moche ! »

Les premières paroles de ce touriste mal tombé devant ce tableau surprenant. Le nouveau grand seigneur de Kumo, le regard fière mais on ne peut plus sévère, un visage renfrogné et une certaine impression de « vide intellectuel », un je-ne-sais-quoi invérifiable qui ne s’explique pas. Totomo Toketsu, devant la population qui va devoir servir ses ambitions, participer au renouveau du pays. Par habitude, le pouvoir à Kumo se veut laconique, les discours ne sont donc pas très longs, c’est le moins que l’on puisse dire :

« Je suis Totomo Toketsu. Votre chef politique et honorifique. Kumo va suivre les idées de mon père et réussir pour une fois. A mort les gêneurs, à mort les étrangers curieux et vive notre expansion. Que Kumo regagne son ancienne gloire ! Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous ! »

La foule est en délire, les enfants rient, les femmes pleurent et les hommes applaudissent, se tapent sur le torse. Ces paroles, que dis-je, cette éloquence sans pareil ne pouvait qu’émouvoir cette population raffinée. Le peuple n’en finit pas de fêter cela, alors qu’un touriste tente de quitter le village au plus vite, pour on ne sait quelle raison d’ailleurs.

Test rp:

Une population qui fourmille et soupire, elle bouge frénétiquement et s’immobilise. Juste le temps de voler, vendre et arnaquer. La place marchande d’Ultor, centre du village de Kumo, un nom qui claque pour pas grand-chose. De légendaires bibelots d’une époque révolue côtoient, sans aucuns scrupules, d’immondes choses qui brillent et n’attirent que des filles. Poudre blanche sur peau boutonneuse, poudre rouge sur lèvres roses. Une nature fardée joliment ridicule. Le verbe haut d’un marchand, la tenue altière d’une princesse à la cuisse folle, des enfants qui crient et des pères qui s’égosillent. Une scène ma foi colorée et étouffante, un soleil condescendant sans pitié pour Dame promiscuité qui tente de titiller les aisselles de Monseigneur Shigenumi, troubadour de son état. L’homme est lancé. Regard droit, sourire béat et démarche intrigante. Pas autant que cette lanterne poussiéreuse et ridiculeusement allumée en plein jour qu’il tient devant lui, elle fait office d’arme offensive pour se frayer un chemin dans la populace. Pas uniquement. La poussière se soulève, la foule s’écarte et entame la ronde, autour de notre brave troubadour qui stoppe sa marche et se trouve bienheureux d’être le centre des attentions. Une nuée de regards, une foultitude d’oreilles et des tas de nibards. Une salade humaine impatiente de savoir ce que fait ce troubadour en pleine journée, sous un soleil terrible, avec une lanterne allumée en train de scruter la foule. Les mots ne doivent pas se faire attendre longtemps, ils perdraient leurs saveurs :

« Et bien quoi ? Je cherche un homme. »

Rire, indignation ou indifférence, peu importe. Shigenumi accepte volontiers quiconque se sent à la hauteur de combler son amour de la rencontre, des relations, un vent qui se tisse petit à petit. Eclatant d’énergie, remarquable volonté d’être l’incarnation d’un ego surdimensionné, le troubadour coloré tente quelques menus cabrioles, rien de bien exceptionnel, juste ce qu’il faut pour ne pas perdre des spectateurs avisés. Puis plus rien, il s’immobilise, prend un air grave et scrute avec une méchanceté loin d’être crédible les gens qui traînent autour de lui. Le comique de situation laisse place à l’action, ou du moins des paroles innocentes :

« Et bien quoi, bandes de barbares, nous sommes à Kumo ? Le village du puissant Raikage et du respecté Totomo ? En tant que maître du trobard clar, belle populace du hasard, je me dois de vous poser une simple question. Que pensez vous de notre guide, notre chef, notre dieu, notre grand seigneur ? Merci de tous répondre en même temps ! »

Shigenumi, simplet se tenant au milieu de la foule dans une position du lotus caractéristique. Point central des palabres, rumeurs et autres plaintes inavouables. Fermer les yeux, ouvrir grand les oreilles, ne rien dire. Le peuple est bruyant si une quelconque personne l’excite :

« Cul poussiéreux, même pas capable de se lever pour se laver !
• S’il ne bouge pas, c’est qu’il a peur, il n’est pas à la hauteur ce bougre d’âne !
• Ouvrez les yeux, la dynastie Toketsu est désormais malade, elle ne représente plus l’idéologie du meilleur.
• Et comment, certains disent que le gros Totomo ne sait même pas utiliser une affinité, une honte.
• Si le pays va mal, c’est que le grand seigneur est loin d’être compétent, qu’il assume et qu’il ouvre les yeux !
• Et le Daimyou alors ? C’est peut être à lui que revient la faute ?
• Le Daimyou est un pantin, la marionnette d’un fainéant qui nous domine sans arriver à un résultat acceptable.
• Il suffit d’attendre je vous dis, les rumeurs courent vite en ce moment, le conseil va profiter de la faiblesse du gros pour le renverser.
• Un retour dans le passé, ce n’était pas si mal quand le conseil dirigeait notre village. »

Quand le peuple se parle à lui-même, il est une source d’inspiration intarissable. L’écho n’est pas sans importance, il peut forcer le vent à se tourner dans telle direction. Celui qui maîtrise le flux d’information peut prétendre diriger inconsciemment les destinées de milliers de personnes. Shigenumi n’est plus qu’un sourire visicieux, quittant le centre de la ronde et laissant sur son chemin quelques piécettes. C’est la moindre des choses pour celui qui devait recueillir des informations pour le compte de Totomo. Un troubadour compétent est aussi efficace qu’un espion ronflant. Quelques cabrioles plus tard, une voix grave et imposante l’accueille dans un palais richement décoré :

« Bougre d’âne ? Dynastie malade ? Incompétent ? Fainéant ? Coup d’état du conseil ? Retour dans le passé ?
• C’est cela même Monseigneur Totomo, désolé de ne pas vous ménager…
• Je suis…gros…. »

Ce dernier point, plus que les autres, semble attrister le grand seigneur sur son trône, indélogeable, d’habitude stoïque mais désormais touché. C’est peut être de l’inconscience, certains nommeraient cela de la bêtise, il est vrai. Le trône est en danger, la dynastie Toketsu est sur le point d’être renversée. Totomo Toketsu, à l’heure actuelle, manque d’une importante légitimité, il ne ressemble pas à son père malgré des efforts louables. Kumo, plus que toute autre puissance militaire, est couramment touchée par des luttes intestines. L’humanité étant ce qu’elle est, le pouvoir appelle la convoitise, la convoitise appelle la violence. Cette dernière n’est pas sans attirer la mort elle –même. Contrairement à Totomo, toujours en train d’observer son ventre dans l’espoir de ne pas se trouver gros, il convient de s’intéresser de plus prêt aux institutions du village de Kumo pour mieux comprendre le danger qui le guette. Lecteur, j’ose espérer que tu me pardonneras cette petite leçon d’histoire.

Le législateur Hikaru Nokomo est à l’origine du système politique de Kumo qui s’avère être assez original par rapport aux autres puissances ninja. La constitution du village est aussi connue sous le nom de « La Grande Loi ». Comme d’autres villages, Kumo privilégie l’égalité des lois pour tous, mais ils préfèrent, pour leur part, que cela ne soit pas dénué de discipline.

Le village est une dyarchie dans le sens où il possède deux chefs. Ces deux personnes, en théorie, sont égales. Le Kage et le chef du conseil viennent toujours de deux grandes familles. Les deux chefs possèdent des pouvoirs militaires, religieux et politiques. Ils doivent combattre au premier rang et sont protégés par une garde spéciale de 10 hommes.

Le village est une oligarchie car il possède un conseil des anciens. Simplement la réunion de 28 hommes qui dépassent les 60 ans. Ils sont élus à vie par l’Assemblée du peuple et doivent posséder des qualités dans le domaine militaire. Les membres du conseil des anciens sont nommés les anciens, cela ne s’invente pas. Ces derniers préparent les lois ensemble, possèdent un droit de veto sur les votes de l’Assemblée et s’occupent des affaires qui concernent l’intérieur du village. Le conseil des anciens peut aussi être, pour l’occasion, un tribunal suprême prononçant des peines de morts et des exclusions du corps des citoyens et des ninjas, les militaires du village. Si les anciens se lient avec les gardiens, ils peuvent aussi juger le kage et le chef du conseil.

Le village est une tyrannie car il possède des hommes que l’on nomme les « gardiens ». Cinq membres mystérieux élus pour une année seulement, et ce grâce à l’assemblée. Ces personnes doivent surveiller les agissements du kage et du chef du conseil, faire respecter les lois sacrées, les traditions. Les gardiens ont le pouvoir de donner des amendes, d’enfermer le chef du conseil et le kage et même d’exécuter des ninjas ou des citoyens. Les gardiens s’occupent aussi des affaires à l’extérieur du village et président les assemblées du peuple. Les pouvoirs des gardiens nous laissent à penser qu’ils peuvent agir comme des tyrans. C’est en fait un moyen de protéger le peuple contre les potentielles mauvaises actions du kage et du chef du conseil. Un gardien qui termine son année ne peut être réélu. Il doit rendre des comptes à ce moment là et peut même être mis à mort.

Le village est une démocratie car il possède une assemblée du peuple, aussi nommée « La Souveraine ». C’est en quelques sortes un rassemblement des « égaux », toujours à date fixe. Les projets présentés lors de cette assemblée sont décidés par le conseil des anciens, uniquement. Les gardiens peuvent aussi proposer des amendements. L’assemblée peut approuver les projets, ou non. Elle ne possède pourtant pas le droit de discuter ces projets, c’est fondamental. De plus, à tout moment, les anciens peuvent user d’un droit de veto en considérant que « le peuple se trompe ». Autre point, l’assemblée doit élire les gardiens et les anciens par acclamation. Bref, nous le comprenons bien, Kumo possède une composante démocratique très faible.

Le village est un gros bordel car il possède un grand seigneur jouissant d’un certain respect et de pouvoirs honorifiques dans le domaine politique/militaire. Pourtant, pas moyen de savoir pourquoi ce grand seigneur est important, impossible de mettre la main sur un texte avec une administration de la sorte. Ce statut ancien est préservé pour on ne sait quelle raison.

Un kage, un conseil des anciens et son chef, des gardiens et une assemblée du peuple, la « Grande souveraine » ainsi qu’un étrange grand seigneur. Un bordel politique sans nom, une immonde invention bridant par ici et débridant par là. Pas étonnant que le village est passé par des périodes difficiles, jadis le conseil dominait tout grâce à la faiblesse d’un Kage ne comprenant pas grand-chose aux réalités politiques de son époque. C’était avant la venue du père de Totomo, grand seigneur, général militaire exceptionnel. Il est à l’origine de l’épuration sanglante du conseil, de l’asservissement du chef du conseil et de la petite guerre menée contre Konoha en ce qui concerne le cas « Hyuga ». Des lettres d’honneurs rougeâtres qui se méritent. C’est dire si la tâche est loin d’être aisée pour Totomo.

Leçon terminée, nous pouvons revenir à Totomo Toketsu. Le symbole en question abandonne pour le moment ses questions existentielles sur son poids pour guetter l’arrivée en grande pompe d’Atoshi Nokomo, le chef du conseil entouré de ses dix gardes du corps. Poussant la grande porte monumentale avec vigueur, Atoshi ôte son masque d’apparat et laisse observer un bâton de combat, une arme rudimentaire mais dévastatrice pour qui la maîtrise dans ce village. En accord parfait, ses dix gardes du corps font de même. Une petite assemblée édulcorée à souhait, des intentions qui se lisent sur leurs visages. Totomo pousse un soupir de circonstance et daigne écouter son égal politique :

« Majesté Totomo, au nom de votre faiblesse, de vos maigres agissements et votre petite légitimité, j’ai l’honneur de vous informer que le conseil vient de me voter les pleins pouvoirs, au détriment de votre personne. Même si l’assemblée ne semble pas vouloir ratifier cette décision, ce serait une vulgaire erreur de penser que le peuple n’est pas en accord avec ce que j’entreprends de faire. L’article 2 de « La Grande Loi » me donne….
• Qu’est ce que tu entreprends de faire ?
• Prendre le pouvoir pardi, vous tuer.
• Heureux de l’entendre, si tu veux me tuer, c’est à toi de bouger.
• Votre fessier royalement ancré sur ce trône cause désormais votre mort »

Une discution ridicule d’un certain côté, une stérile prise de pouvoir et un grand seigneur toujours plus fainéant, ne désirant pas bouger pour se justifier, se défendre, préserver son autorité. Son père était un symbole de puissance, d’autorité. Totomo le sait bien, lui qui vivait dans son ombre, qui ne pouvait se démarquer, aujourd’hui encore alors que l’homme en question est bel et bien mort. Il attend patiemment que l’on vienne à lui, c’est peut être de la confiance. Le chef du conseil, savamment entouré de ses gardes, se jette en direction du trône qu’il convoite, bien décidé à frapper un grand coup et tuer celui qui fait honte à la dynastie Toketsu. C’était sans compter sur l’ironique mur de foudre entourant le siège en or, la conclusion d’une technique ninjutsu Raiton exécutée par Totomo pour se défendre. Le mur, en fait, ressemble plus à un dôme de taille respectable. Une lâcheté plus que visible pour Atoshi, une technique de défense de haut niveau pour les gardes du corps. En fin de compte, il ne reste que des mots, une règle simple mais imparable :

« Mon père avait raison, le pouvoir pousse l’homme à l’arrogance »

Méditer cette piètre citation, ne serait-ce qu’une seule seconde, fut assurément une erreur de trop pour Atoshi et ses hommes. Otome frappe et ne pardonne pas. Un nom ironique pour cette hache de guerre, arme de prédilection de Totomo, un héritage de famille. La lame courbe à double tranchant vient détruire le mur de foudre et décapiter ses ennemis. Onze têtes tombent au sol mais le pouvoir est sur le point de se lever. Le silence venant toujours accompagner la mort, le troubadour n’osa pas briser cet instant, préférant observer son éminence Totomo Toketsu marcher droit devant lui, comme si de rien n’était. Quelques pas assurés en direction du balcon central du palais des nuages, simplement pour constater la foule écrasante pensant assister à sa mort. Des yeux qui se ferment dorénavant, par peur de se trahir, de trouver le trépas bêtement. Puis simplement des mots lourds de conséquence :

« Je ne suis pas mort, je ne suis pas faible, je viens de prendre une décision. A partir de ce jour, je déclare que la « Loi du plus fort » retrouve sa place dans notre constitution, « La Grande Loi ». »

La « Loi du plus fort », une règle ancestrale jadis supprimée pour quelques raisons logiques. Elle stipule que quiconque souhaite prendre la place d’une autre peut le faire à condition de tuer ce dernier. Cette Loi marche à tout niveau, du simple citoyen vendeur au plus brave Raikage. Quoi qu’il en soit, la population de Kumo, depuis cet événement mémorable, est en constante baisse. En ce qui concerne Totomo Toketsu, il reste toujours à sa place, sur son trône. Toujours aussi gros mais plus que respecté

Annexe de l'histoire, de la présentation:

Loi militaire de Totomo Toketsu

Pour s’accaparer les moyens d’annihiler les grands excès et pilleries faites et commises par les ninjas sans vertus. Le grand seigneur, par l’avis et délibération du seigneur et de la dynastie de son sang, a fait les édits qui s’ensuivent :

• Premièrement, parce qu’une multitude de shinobis gradés dans l’armée ont assemblé grand nombre de gens d’armes, sans raison ni autorisation du Raikage et du grand seigneur, dont grands maux et inconvénients sont advenus. L’autorité en place, voulant instaurer l’ordre et la discipline à cause du dessein guerrier ancré dans les traditions, a décidé et ordonné qu’un certain nombre de shinobis gradés dans l’armée seraient nommés et choisis, puissants mais sages, et à chacun de ces shinobis de renom sera baillé un certain nombre de combattants sous sa tutelle.

• Défendre le Raikage à chacun, sous peine d’encourir crime de lèse-majesté, c’est à savoir, sous peine d’être dépouillé, débouté et privé pour toujours, lui et sa postérité, de tous honneurs et offices publics, des droits et prérogatives de son rang, avec confiscation de corps et biens, qu’aucun, de quelque clan qu’il soit, ne soit si osé ni si hardi de lever une troupe de shinobis-combattants, sinon avec autorisation et licence, consentement et ordonnance du Raikage. Pareillement, qu’aucun ne se tienne en armes, et ne se mette en troupe d’aucun shinobi ou autre, si ce n’est sous l’un desdits shinobis gradés dans l’armée qui seront choisis par le Raikage.

• Le Raikage ordonne que les shinobis gradés dans l’armée et shinobis-combattants seront mis et établis en garnison ès places des frontières, selon ce qui leur sera ordonné par le Raikage. En outre, le Raikage abandonne tous shinobis gradés dans l’armée et autres gens de guerre qui agiront contre cette présente loi et ordonnance. Il veut et ordonne que chacun leur résiste et donne à un chacun, congé, autorité et licence de le faire.

[hrp] Une écriture affreuse, administrative, même moi je ne comprends pas trop ce que vous venez de lire è_é [hrp]

Organisation de l’armée après la loi militaire de Totomo Toketsu

Contrairement aux autres puissances ninjas qui misent tout sur un système d’équipe dans les institutions militaires, le village de Kumo fonctionne avec un principe de troupe et d'escouades, qu’elles soient mobiles ou non, pour garder l’énorme frontière naturelle ainsi que quelques points stratégiques. Néanmoins, comme d’autres villages, la spécialisation est de mise, les ninjas possédant certains savoirs appartiennent à une troupe spécifique, elle –même vouée à une tâche particulière. Un corps de différentes troupes, une hyperspécialisation et le maintient de certaines spécificités. En effet, Kumo possède sa spécialité, comme d’autres puissances, que le village tient à garder plus que tout, développer au fil du temps un domaine quitte à ce que se multiplient les secrets. Voici en détail le fonctionnement de ces divers aspects :

• L’armée du pays de la foudre est composée de cinq troupes qui se démarquent par un nom, une zone d’implantation et un capitaine spécifique. La troupe contrôlant le village se nomme « rusuban' », celle s’occupant de la frontière Nord du pays est appelée « suiheisen' ». Pour ce qui est de la troupe implantée à la frontière sud, elle est connue sous le nom « hatsu ». Les troupes de la frontière Est et Ouest se nomment respectivement « taisen' » et « rin'juu ».
• Une troupe est composée de « musha » et d’un « sen'chou ». Le sen’chou possède tout les pouvoirs sur la troupe de musha sous sa tutelle. L’armée est composée de cinq troupes, donc cinq sen’chou . Ces cinq hommes sont les plus puissants dans le domaine militaire avec le Raikage qui doit les commander. Le sen’chou possède le droit de vie ou de mort sur ses musha, le Raikage possède le droit de vie ou de mort sur les sen’chou.
• Outre les troupes, l’armée est aussi composée de sections spécialisées. Ces sections sont uniques dans le sens où elles possèdent chacune un domaine de prédilection. Chaque section est souveraine de son domaine de prédilection dans le pays de la foudre. Le pays possède trois sections spécialisées officielles. La « kyoukou », spécialisée dans les attaques terroristes, la « naitei » s’occupant de l’espionnage et la « ken'kyuusho » gérant les recherches scientifiques pour le compte du pays.

Les données de ce document sont officielles, elles ne prennent pas en compte les potentiels aspects officieux.

Spoiler:

Un statut vide de sens, froid et pompeux . Devenir grand seigneur, c’est accepter de revêtir l’accoutrement de la puissance, juste et parfaite, au détriment d’une humanité bien faible pour guider et diriger une communauté exigeante. Monter sur le trône des nuages est une action loin d’être spontanée. La faute à un nom, à des particularités physiques et morales. Une histoire qui ne souhaite pas se faire oublier, imposer sa marque sur des milliers d’âmes et ce pour des siècles. Pourtant, d’autres institutions existent, le grand seigneur ne doit pas être en théorie le seul élément tyrannique dans cet amas de règles et de traditions. Tout dépend de l’homme qui accepte de se sacrifier, de son charisme. Certains grands seigneurs extériorisent plus une faiblesse lâche et puérile qu’autre chose. Alors que d’autres, à juste titre ou non, réussissent à se faire respecter non pas par un titre mais une autorité morale. Chaque grand seigneur recevant ses pouvoirs à la possibilité de régner à la manière d’un dieu, le tout étant d’être à la hauteur de la tâche et de se donner une ligne de conduite. Cela passe avant tout par la création de symboles, qu'ils soient assez fort pour que le simple ninja ou citoyen de Kumo puisse fermer les yeux sur toute chose en ces terres.

Spoiler:

Otome, car tel est son nom, n’est rien d’autre qu’une hache d’une taille plus qu’imposante. En d’autres termes, une double lame courbe d’un métal inconnu rattachée à un manche en or massif. Ce dernier élément est sculpté de telle manière afin que l’on puisse deviner un bout en forme de pic, aspect ô combien offensif. Autre particularité de cette arme transmise de père en fils dans la dynastie régnante, la forme de sa double lame. Rien de bien savant, juste un côté esthétique destiné à impressionner plus qu’autre chose, pousser l’ennemi à refuser un combat perdu d’avance. Otome ne peut être manipulée que par un grand seigneur. C’est pour cette raison que les garçons de la famille Toketsu doivent s’entraîner durant des années avec des haches particulières, prendre en compte ce type d’arme dans leurs techniques shinobis, afin de s’habituer aux difficultés inhérentes. En effet, une hache de combat est loin d’être aisément maniable, elle rebute souvent par son poids, son manque d’équilibre et de discrétion. Néanmoins, un ninja entraîné gagnera une force de frappe au corps à corps inégalable, un outil efficace pour la protection et la destruction. Les légendes de Kumo indiquent qu’Otome est une arme mystique, disposant de pouvoirs sur une affinité précise. Rien de bien sérieux, rien de bien officiel. La seule personne pouvant en dire plus à l’heure actuelle reste bien entendu Totomo Toketsu.

Spoiler:

Un autre élément de pouvoir visible sur son éminence Totomo Toketsu, le grand trône de pierre, manifestement le seul du villagede Kumo. Encore une fois, un aspect transmissible de père en fils dans la famille Toketsu, potentiellement utilisable pour le grand seigneur en place. Créer, par sa présence, un instant solennelle qui se doit de durer, symboliser la puissance et l’autorité. Nous le comprenons bien, cet objet connu de tout les ninjas de Kumo n’est rien d’autre qu’une figure passant outre les changements du temps, fruit de rumeurs et autres histoires qui manquent de sérieux. Plus en détail, le trône se démarque par sa sobriété, un siège rudimentaire en pierre. Par ce moyen, le grand seigneur s’élève au dessus du commun des mortels, mais cette position est loin d’être marquée par le confort et l’aisance facile. Le dessein symbolique se renforce avec la présence de deux têtes de mort sculptées ou simplement attachées sur les accoudoirs. Nul ne sait s’il s’agit de deux crânes prestigieux ou d’une folie décorative inutile.

Le

Où avez vous connu le forum ? Kon'tan Sanjo de NTS , c'est moi.

Votre Expérience du RP : Deux années pour passer le temps, prendre du plaisir, le seul but louable à mon sens du rôle play via forums sur le net.

Votre activité sur le forum : 4,5/5 du fait que j'étudie l'histoire, l'enseignement, la philosophie, les MMO.

Un Dernier Mot ? Sodomie.

Bienvenue à toi Totomo,

également pour toi, plusieurs points à soulever avant de te valider ^^

Ton avatar est trop grand, la largeur limite est de 150px. Merci par conséquent de le modifier rapidement
Dans l'univers de Naruto les seigneurs sont les Daimyo, ce qui serait plus ou moins ton rôle vu le tout. Cependant, les Daimyo ne sont pas des ninjas, et encore moins des combattants, simplement des politiciens (verreux? who knows?)
Le tout de ton personnage est un ensemble assez, étrange, mais ça change, on ne va pas te blâmer pour ça ^^
Je ne pense pas que jouer un seigneur tel le tien soit adapté au village de Kumo où on vois bien que le Raikage est quelqu'un qui a la main mise sur tout son village et le dirige avec une main de fer (c'est ça l'expression? XD).
Je ne pense pas qu'en l'état, ton personnage puisse être validé. Je vais donc te proposer quelque chose. Il faut que tu choisisses entre incarner un véritable Shinobi, ou alors un "civil" seigneur. Si tu optes pour la seconde solution, tu n'auras pas à modifier ton histoire, et ton rôle sur le forum sera étudié en Zone Admin dans les plus brefs délais. Si tu choisis d'être un shinobi, je ne te demanderai que de refaire une courte histoire pour le dit personnage que tu feras (on verra ton physique à l'avatar & le mental à travers l'histoire & tes RP).

It's up to you~~~ ^^

• Je vais régler d’ici quelques minutes le problème de mon avatar
• Oui, il y a manifestement un quiproquo énorme. Minute complexe : Je connais très bien le statut du Daimyo dans Naruto mais la traduction m’échappait. De ce fait, en attribuant rapidement le sobriquet « Grand seigneur » à Totomo, je ne savais pas que cela correspondait à la traduction de Daimyo. En gros, je ne reviens pas sur l’explication des statuts dans ma présentation mais il est effectivement préférable que je trouve un autre terme pour celui de Toto.

Daimyo = Grand seigneur d’un pays surtout important pour l’aspect politique et économique. Ce que Toto n’est pas.

Totomo = Affublé d’un titre honorifique étrange donné à sa famille très ancienne dont les origines se perdent avec la bêtise humaine. Il jouit d’un profond respect auprès de la population et de pouvoirs légers en ce qui concerne l’aspect politique/militaire du village

En gros, ma seule erreur réside dans la traduction et la différence entre Totomo et un Daimyo, c’est que le Toketsu relève tout de même d’une caste de ninjas et que son statut est une simple hérésie administrative au fil de l’histoire (et aussi, une invention de ma part).

• Oui mon personnage peut surprendre et je m’en excuse si le tout n’est pas jouissif à la lecture. Néanmoins, je ne prends mon pied que de cette manière.
• Ton interprétation du Raikage, de Kumo, peut être bonne, ou non. Les statuts politiques dans Naruto sont esquissés donc ouverts à une grande interprétation. J’ai simplement serpenté dans la brèche pour inventer quelque chose à mon goût car rien n’est précisé à ce sujet dans le manga. Mon interprétation peut être aussi bonne que la tienne. Après, je peux comprendre que cette démarche choque.
• Incarner un simple shinobi, ça va me faire bayer aux corneilles. Incarner un seigneur qui ne triture pas les éléments et les tatanes dans la tronche des ennemis, ça m’embête un peu. De ce fait, si votre jugement est divin et qu’aucune alternative n’existe pour me contenter, alors je suis contraint de choisir ce qui me déplaît le moins. C'est-à-dire incarner un Daimyo et laisser vos méninges cogiter en ZA pour mes droits et devoirs sur ce beau forum.

Quoi qu’il en soit, merci à vous pour la lecture !

Petite parenthèse rapide :

En mon sens, un seigneur peut très bien prétendre maitriser le ninjutsu, en dirigeant un lopin de terre restreint et en y installant une sorte de village caché discret. Kumo Gakure reste un centre militaire, mais n'est pas TOUT.

Il est donc concevable qu'il y ait d'autres centres militarisés, des domaines de daimyo avec des bushidos ou ninjas, et que le seigneur lui même soit un ancien ninja.

Reste à savoir où est le degré de motivation du joueur à soulever et soutenir un personnage qui à la prestance et prétention d'un kage ^^.

Edit : le Raikage n'est indiscutablement pas le genre de bonhomme à pinailler ou se faire marcher sur les pieds, ou à accepter que sa place soit discutée.

Donc si ton titre de seigneur ne fait pas référence aux Daimyo, je peux te proposer un rôle équivalent aux "anciens" d'un village. Ce qui collerai in-fine exactement à ce que tu présentes comme rôle.

Orochimaru : Ton idée me plaît même si je ne peux saisir l'entièreté de ce que tu souhaites nous faire passer. Pour ce qui est de mon degré de motivation, il se porte bien mais le temps, lui , peut me manquer. Cela reste donc à mon sens rédhibitoire.

Longwang : Oui ce mot passe-partout me convient dans le sens où il règle les problèmes de ma présentation. Étant de nature fainéant, cette idée me botte bien.

Après, il me semble qu'il y a un consensus entre vous en ce qui concerne le fait que le Raikage,en politique, ne peut supporter de "rivaux" sur ses plates bandes. De ce fait, le statut d'ancien casse-nouille du village ne convient pas non? Faut encore creuser la chose?

Quoi qu'il en soit, désolé pour le temps que je vous fais perdre.

Tu peux être un ancien, ton perso est une forte tête et techniquement tu présentes un personnage puissant, si tu es fort, le Raikage te respectera, voila tout Wink

Une phrase qui termine de me convaincre, merci à elle et à toi pour cela.

Adjugé en tant qu'Ancien de Kumo alors.

Tu peux commencer ton dossier, tu as l'équivalent d'un Anbu & 180Pc

Totomo Toketsu

Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu

Re: Totomo Toketsu