Un savoir à partager

Shikai avait fait un grand et fastueux parcours en tant que ninja, il s’était distingué lors de la mission qui avait suivit sa promotion en tant que chuunin. Déjà tout jeune, certains s’amusaient à penser qu’il serait un bon élément pour son village et parmi les membres de son clan, dont déjà deux membres s’étaient dignement distingués par leurs compétences, Shikaku Nara et son fils Shikamaru, qui avaient été le seul ninja de sa promotion à avoir réussi l'Examen Chuunin du premier coup. Mais ce dont rêvait Shikai, c’était d’élargir ses connaissances en ninjutsu. Il voulait devenir eisen-Nin, c’était son plus grand espoir, devenir médecin et aider les ninjas en détresse, soigner les blessés. Il savait que ce ne serait pas de tout repos mais il en avait très envie et rien ne pouvait stopper son ardeur. C’est ainsi qu’il prit la direction de l’hôpital de Konoha. Sur la route, le village lui sembla bien calme, il n’entendait pas de jeunes enfants courir à tout bout de champ, les commerçants derrière leurs échoppes, ventant la qualité de leurs produits, ou simplement le chant des oiseaux annonçant le beau temps. Il se mit alors à écouter son mp3 pour se divertir tout au long du chemin.

Il n’était que très rarement venu ici, l’une des rares fois qu’il y avait été, c’était pour ce faire opérer de l’estomac, et parce qu’il s’était casé le coude, lors d’une mission, qui lui demandait de ramener le chien d’un tel, et qu’en courant, il s’était trébuché et son coude s’était retrouvé coincé dans un trou, enfin soit, pas de très bon souvenirs en perspective, mais les médécins avaient été d’une compétence tel, qu’il avait recouvert la totalité sa flexion. De plus, son père travaillait aussi dans cet établissement, quand il n’était pas prit dans une mission périlleuse. Il avait déjà lu quelques bouquins qui trainaient sur la bibliothèque de son père, ce qui lui avaient transmis l’envie de devenir eisen-nin et de consacrer son temps aux autres. Ce qu’il faisait déjà, en donnant cours aux jeunes aspirants de l’académie.

Malgré que le bâtiment soit immense, Shikai n’eu pas de mal à trouver l’accueil qui était directement en face de l’entrée, composée de deux portes automatisés s’ouvrant sans le moindre complexe. Shikai passa le seuil de la porte, frotta la semelle de ses chaussures contre le paillasson créant le bruit du ramassis des feuille tombantes d’automne, à l’aide d’un balais aux poils rugueux.

" Bonjour " dit il en s’adressant à la femme qui se trouvait à l’acceuil

" Bonjour, puis-je vous aider? " répondit elle machinalement le regard fixé sur des documents.

" Oui, en fait je viens pour remplir le formulaire d’inscription pour les cours d'eisen-Nin "

" HA " dit elle tout en relevant la tête avec un large sourire aux lèvres. " Et bien prenez une des feuilles jaunes qui se trouvent sur la table qui se trouve là bas " tout en lui indiquant une vieille table toute délabrée. " Quand vous avez fini de remplir le formulaire, vous pourrez le déposer dans l’urne qui se trouve juste à coté ou bien me le rendre "

" Ok merci et bonne journée "

" Egalement monsieur "

Après ce petit tête à tête, il se dirigea vers la vieille table, et s’y ’assis, puis regarda de plus près la feuille en question. Il y avait en somme, des questions forts bateau, dans le genre, nom, prénom, grade, raison de l’inscription etc, ce que Shikai pu facilement compléter sans devoir se prendre la tête. Une dizaine de minutes passèrent avant que le Nara s’en aille, remettant le papier à la femme d’accueil en espérant être rappelé par un eisen-nin voulant bien le prendre sous son aile

Spoiler:

L'hôpital était très calme en cette journée. Peu de patients étaient amenés et par la grâce des dieux, il n'y avait aucune épidémie de grippe ou de rhume à déplorer. Un homme en bouse blanche portant des documents sous son bras, marchait tranquillement dans les couloirs du bâtiment. Cet homme devait être âgé d'environ vingt cinq années et semblait tout droit sortir de la bibliothèque. Ayant des traits fins, il ressemble à un stéréotype de savant fou ayant trouvé un nouveau sujet d'expérience. La chevelure peu soigné montrant un front très large, s'alliait parfaitement avec l'image qu'il dégageait.

Cet homme parcourant les couloirs, semblaient tout de même agacé par quelque chose, alors qu'il allait prendre le chemin de droite, il se fit héler de loin par la réceptionniste qui se trouvait à l'entrer de l'hôpital. Ce dernier étonner de la voir ici se stoppa pour écouter ce qu'elle avait à lui dire. Après une rapide course de cette dernière qui manquait de vaciller à chaque pas à cause de ses talons aiguilles, elle arriva au côté de l'homme. Se courbant pour reprendre sa respiration qu'elle avait réussi à perdre sur une courte distance d'une vingtaine de mètre. Elle dit ces quelques mots au professeur.

« Izumi-senseï, il y a une demande d'inscription aux cours d'Eisen-nin à l'entrée. Vous devriez aller voir cette demande assez rapidement. Vous savez que les inscriptions pour devenir ninja médical se font de plus en plus rares. »

Montrant un signe d'impatience, l'homme aux lunettes prit le chemin d'où venait la femme, pressant le pas, il arriva au bout de cinq minutes à l'entrée et se dirigea promptement en direction de la vielle table où se trouvait les formulaires jaunes. Prenant l'urne, il la secoua pour vérifier que l'employée ne lui avait pas fait une farce. À son grand mécontentement, il entendit le son propre à une feuille de papier bloqué dans une urne de carton. Il semblait y avoir effectivement un formulaire à l'intérieur, l'ouvrant d'un geste précis et presque chirurgicale. Le médecin attrapa le formulaire et commença à lire les quelques lignes qui y étaient inscrites. Ces yeux s'écarquillèrent à la vue du nom de la personne qui l'avait remplie, mais peu à peu, un sourire presque malsain apparût sur son visage. Reposant l'urne délicatement, il somma la réceptionniste d'atteler un oiseau messager pour répondre rapidement au jeune homme qui avait remplis le questionnaire. Cette dernière s'affaissa de l'ordre qu'on venait de lui donner et sous la tutelle de l'homme répondant au nom d'Izumi, elle écrivit ce message à l'intention de Nara Shikai.

« Vous venez d'être pris en charge par le professeur Izumi Hideo. Membre de l'équipe médical de l'Hôpital de Konoha. Nous vous demandons de bien vouloir venir au plutôt à l'accueil du bâtiment pour vous y faire officiellement engagé comme Eisen-nin apprenti. »

Une fois, le message écrit et l'oiseau partit, le professeur remonta ses lunettes à la manière d'un premier de la classe. Arborant un sourire peu amicale, il ajouta ces quelques mots pour lui même.

« Les jeunes de nos jours n'ont aucune idée des réalités qui les entourent. Ce jeune homme veut apprendre le métier de Medic-nin ? Très bien, nous verrons, s'il en possède les capacités. »

Alors que l'homme éclatait d'un rire machiavélique, les quelques personnes présentes autour ne firent pas attention à cette grande démonstration de jouissance. Sûrement une habitude de l'homme. L'oiseau, quant à lui, poursuivait son vol en direction de la demeure où résidait la personne répondant au nom de Nara Shikai. L'oiseau arriva rapidement sur le rebord de la fenêtre de la cuisine et attendit qu'on s'occupe de lui.

La journée continuait toujours alors que Shikai ne savait toujours ce qu’il allait faire du reste de sa journée. Il avait été s’inscrire à l’hôpital pour devenir eisennin, enfin, tenter de le devenir. D’être formé à quelque chose qui lui tienne vraiment à cœur, qui lui plaise. En tant que chuunin, il était loin d’être un atout majeur pour son village. Il aurait à peine été un pion sur un échiquier, une pièce du jeu dont le potentiel était fort réduit. De tant à autre, il pouvait lancer une offensive, mais qui souvent, ne menait qu’à distraire l’ennemi pour préparer une offensive à grand impact. Était il destiné à n’être qu’un pion ? Que de la chair à pâté parmi tant d’autre, dont on oublierait vite le nom, n’ayant droit qu’à un enterrement groupé avec d’autres ninjas tombés au sol. Lui, il avait envie de marquer le village de son emprunte. Il ne désirait pas la notoriété de certain ninja, tel que Kakashi, Naruto, ou encore, les Sannins légendaire, mais il espérait quand même voir son nom gravé sur un tableau d’honneur, ou d’être la fierté de certains apprentis. Il voulait être la tour, une pièce dont les choix d’actions était fort limités, mais pouvant défendre comme il ce doit, la pièce maitresse, en la protégeant de tous son poids et sa grandeur.

Il trainait des pates, et regardait ce qui l’entourait avec inspiration, perdu dans un futur à venir, et un passé presqu’éteint. Il arriva à un moment près d’un terrain d’entrainement, il regardait ces jeunes garçons, qui s’entrainaient avec passion et envie, sans se soucier du temps qui passait, sans s’inquiéter de ce que demain allait pouvoir leur promettre. Leurs cris étaient emplis de simplicités et d’insouciances, donnant encore plus de joie de vivre à Shikai. Il avait envie de les interpeller et de se mêler à eux, pour leurs donner quelque conseil. Le lancer d’armes était l’un de ces points forts quand il avait leurs âges.

Voyant l’heure passer, il se décida, enfin, à aller manger, reprenant la direction de sa maison. Sur place, il entendit encore les cris de lassitude de sa mère envers son frère qui peinait à faire ses devoirs. Ce garçon n’était vraiment pas une lumière, et comme tous les enfants de son âge, il avait surtout envie d’aller s’amuser avec ses amis. Mais sa mère était une femme qui prônait avant tout l’éducation et se refusait de voir l’un de ses enfants devenir un incapable et surtout un demeuré fini. Ainsi, le ton était donné. Il entra dans la pièce dont l’ambiance n’était pas des plus festives et prit la direction de sa chambre, mais sa mère, sans quitter le devoir de son frère du regard, lui dit qu’il y avait un message pour lui et qu’elle l'avait mis sur la table du salon. Un message ? Il espérait vraiment que ce soit de la part de l’hôpital, et s’empressa donc d’aller la lire. Avec une joie dissimulé, reçu confirmation à ses attentes, et avec ça, le nom de son maitre. Pliant la lettre, pour la mettre dans sa poche, il ressortit de chez lui en prenant de quoi se remplir le ventre.

L’hôpital n’avait pas bougé d’un pouce et tout semblait toujours aussi calme, et tant mieux d’un coté. Il entra pour la deuxième fois de la journée, passa la porte à alla demander où se trouvait le bureau du médecin Izumi Hideo. Celle lui répondit, agréablement et avec politesse, qu’il allait arriver, mais que tout d’abord, il devait signer un papier pour officialiser sa demande. Les minutes qui suivirent sa signature, lui parurent une éternité. Il attendait sagement sur un banc près de l’accueil et se demanda ce qu’il allait bien pouvoir apprendre. Son père lui avait déjà enseigné la technique de soin de base, et à ce jour, il la maitrisait à la perfection. En face de lui, un jeune médecin au visage un rien enfantin passa la porte, il avait une allure délabré avec son écharpe à moitié serrée et son tablier de médecin mal emmanché. Le col redressé et les lunettes au bout du nez, il s’avança d’un pas assuré acquiesçant un léger sourire sur ses lèvres, regardant avec insistance le jeune Nara, qui, ce dernier, espérait vivement que cet homme ce soit déplacé pour lui…

L’homme qui avait fait son apparition s’approcha de Nara, toujours avec un air hautain et mesquin sur le visage, et le regard carnassier, entrain de décortiquer l’adolescent qui se trouvait devant lui. Il avait un petit air insatisfait de la présence du garçon, l’air de se demander ce qu’il foutait là, à attendre quelque chose. Une fois en face de lui, le médecin remonta ses lunettes pour encore plus le fusiller du regard avant de prendre enfin la parole. Se levant alors pour lui marquer un minimum de respect, Shikai essaya de trouver réponse aux questions posées, d’un air pensif et d’une voix fébrile il tenta tant bien que mal de trouver les mots justes pour accroitre ses chances d’être bien vu.

" Oui monsieur, je suis bien Shikai, fils de Shikabane Nara, qui travaille aussi dans cet établissement. * bon les raisons maintenants… * Ce qui me pousse à devenir eisennin, c’est tout simplement que j’aimerai être utile pour mes amis et mes équipiers quand je suis en mission. Ne faisans jamais la différence lors des confrontations frontal, j’aimerais au moins être un soutien, et ce grace aux iryoujutsu. Je ne fais pas ça parce que je n’ai pas le choix, monsieur, justement, c’est avec envie que je me suis inscrit ! Comme je vous l’ai dit, mon père est un eisennin, qui a apporté beaucoup à ses coéquipiers et j’aimerai en faire autant. Je ne suis pas un boulet, j’ai une excellente maitrise des nimpos de mon clan, je veux élargir mes connaissances et devenir un eisennin. "

Voilà, il ne savait pas trop quoi dire. Il avait l’impression de devoir se défendre de son inscription, et se demandait bien pourquoi. Déjà que les apprentis ce faisaient rare en ce moment, si en plus ils devaient cracher dessus, où allait on ? Les deux hommes se regardèrent toujours avec autant d’insistance, l’homme ne laissait paraitre aucune émotion, art dans lequel le Nara excellait pourtant, mais il semblait avoir trouve son maitre, ou tout du moins, un adversaire à son niveau. Allait-il devoir livrer une guerre de psychologique ? Allait il devoir prouver à quel point il était motivé ? Ca, seul l’avenir nous le dira…

Spoiler:

En voyant la tête du médecin qui se trouvait en face de lui, Shikai se disait qu’il n’avait pas vraiment convaincu ce qui allait peut-être, devenir son futur senpei. Il se demandait ce qu’il aurait voulu entendre, le Nara s’était forcé de répondre comme il le pouvait, avec des phrases fortes bateau, ayant pour but de faire ressortir l’empathie de l’homme. Mais resta toujours de marbre, ne libérant aucune émotion, et donnant encore moins l’envie d’avoir à prendre en charge un jeune chuunin, fraichement promu. Qu’aurait-il du dire ? La vérité peut-être ? Qu’il n’avait pas envie d’apprendre les techniques tout seul, qu’il n’avait pas envie d’encombrer l’emploi de temps, assez surchargé, de son père, qu’il voulait connaitre ces techniques pour pouvoir pallier à ses lacunes de santé ainsi qu’osseux et musculaire. Peut-être qu’avec ce genre d’argument, il aurait été pris, plus part intérêt médicale, afin d’étudier son cas de plus près, et devenir un cobaye. Ou qu’il serait passé pour quelqu’un de moins sentimentale et minaudant, quelqu’un de plus détaché, critère assez important dans ce métier, ne pas aller se laisser à ses émotions et privilégier le devoir avant tout, ce qui ne changeaient pas beaucoup du devoir de shinobis après tout.

Shikai se perdait encore dans ses remises en question, ne remarquant même pas qu’Izumi s’était avancé vers lui pour poser sa main sur l’adolescent en signe d’approbation. Se retournant aussi tôt, pour ne pas lui faire croire non plus qu’ils étaient devenu intime, et fit signe à Shikai de le suivre. Sans se ce faire attendre, ce dernier s’empressa de lui emboiter le pas. Il suivait le médecin, essayant de mémorisant le chemin qu’il était entrain de prendre, tout en tachant de ne pas trop s’éloigner de l’eiseinnin. Ils enchainèrent couloir sur couloir. On aurait pu dire qu’ils tournaient en rond, ou du moins, qu’ils n’allaient nulle part, chaque couloir pris, donnait accès à un couloir, tout aussi identique, donc le sol grinçait un rien en subissant les frottements avec les sandales des deux garçons, les portes étaient muni de vitre teinté, ne laissant rien paraitre, et l’odeur acre de la javel et du désinfectant agressait les narines pour remonter jusqu’au cerveau pouvant donner le malaise à certaine personne et donnant un peu le tournis au jeune chuunin. Si l’endroit avait été plus glauque, on aurait pu dire que c’était une prison, ou pire encore, un asile pour fou.

Ils arrivèrent bien vite dans une pièce fermé, en y entrant, Shikai put distinguer les lettres « mor… », ce qui lui donna un petit frisson, allait il voir des morts ? Était-ce la manœuvre pour lui faire renoncer à la voie de l’eisennin ? Quoi qu’il arrive, il se disait qu’il tiendra bon. En balayant la pièce du regard, il put apercevoir quelque table d’autopsie, les murs étaient d’immense tiroir pour pouvoir y ranger des corps, des dizaines d’outils baignait dans un liquide coloré par le sang qui avait imprégné les lames et d’outils de dissection, le parterre laissait à désirer si on le comparait à celui du couloir car le carrelage, lui aussi se voyait taché d’hémoglobine. Il y avait même un corps ouvert sur une des tables. Était-ce son épreuve ? Recoudre le corps ? Remettre des organes aux bons endroits comme s’il s’agissait d’un puzzle ? Mais rien de tout cela se passa, car l’homme semblait avoir trouvé ce qu’il cherchait et rappela à l’ordre Shikai, pour qu’il le suive à nouveau. Ils quittèrent la salle, qui pour bien conserver les corps, étaient quasiment glaciale, pour se retrouver dans un autre couloir, toujours aussi blanc que tout ceux qu’il avait emprunté. En regardant les plaques qui défilaient devant ses yeux, il remarqua que l’insigne « Urgences » revenait à chaque couloir qu’il prenait et en déduisit qu’ils se dirigeaient dans ce service.

Bien vite il comprit ce qu’il allait devoir faire. Il entendait au loin, des dizaines de gens parler, ronchonné, se plaindre,…à haute voix. Bien vite, il vit des dizaines de personnes, assises, couchés, à genoux,…entrain de grimacer, se tenir la jambe, dormir,...il était évident que l’hôpital était débordé, voir submergé par les demandes de soin que le personnel médical ne pouvait assurer. Depuis la destruction du village par un certain Pein, le village put réellement se relever, et surtout un établissement comme un hôpital où ils devaient y avoir constamment du personnel qualifié. Mais Shikai passa au-delà de tout ça pour rejoindre Izumi dans une autre pièce. Là, il lui dit enfin ce qu’il attendait de lui. Il y avait une personne en face de lui, appuyé sur un fauteuil, un jeune garçon, il se tenait la jambe, il avait le genou tout rouge, dégoulinant de sang, à en voir l’état de plus près, ce n’était qu’une blessure superficielle, peu profonde, mais qui avait touché une veine et faisait qu’il pissait du sang à n’en plus finir. Le peu de compresse qu’il avait pu trouver était déjà tout imbibé. Shikai s’approcha donc du jeune garçon, il voulu regarder la blessure de plus près, mais semblait hésitant dans ses gestes. Izumi lui avait conseillé d’utiliser le Shousen no Jutsu, la technique de soin de base, que tout eiseinnin maitrisait à la perfection. Mais le seul problème était que Shikai n’était pas l’un de ces medecins, il n’était même pas un médecin en soit, il était juste un jeune garçon désireux d’apprendre. Honteusement il releva la tête et interpella Izumi.

" Dites senpei, en fait, je ne maitrise aucun iryoujutsu, même pas la technique de base. J’ai déjà essayé de maitriser ce jutsu, mais je n’y arrive pas. Enfin, pas complètement, j’arrive à transformer mon chakra en du chakra curatif, mais je n’arrive pas à maintenir le jutsu plus de dix secondes, ce qui fait que je ne peux soigner que les blessures les plus superficielles. "