Naruto Sekai Densetsu
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Présentation : Kôjirô Hakushu Empty Présentation : Kôjirô Hakushu

Jeu 4 Fév - 21:46
K ô j i r ô . H a k u s h u


Mon personnage vous semblera très probablement bizarre au premier abord. J'aime faire dans l'originalité (du moins, j'essaye) alors j'ai essayé d'inventer une histoire, en remontant aux sources (l'histoire des clans). Comme pour les clans à Konoha, j'ai inventé mes petites idées pour une des îles de Kiri (étant donné que je n'ai pas le droit de faire trop grand). J'espère que ça ne posera pas de problèmes, car je me suis donné du mal pour la trouver et je l'adore x). Voilà, je pense qu'elle peut vous plaire, et elle n'est gênante en rien (du moins, je crois). Merci !

NB : au début, vous penserez que je me donne directement un haut grade de ninja (dans mon histoire, notamment), cependant allez jusqu'au bout Wink

Nom : Hakushu

Prénom : Kôjirô

Âge : 16 ans

Taille/Poids : 1m78 / 67kg

Description physique

Même s'il ne s'en souvient plus, Kôjirô a été formé aux arts du ninja dès l'âge de 8 ans. Et ce fut, comme pour tous les autres, avec un entraînement physique important et régulier. Bien que sa silhouette ne le laisse pas paraître, il reste quelqu'un de raisonnablement musclé. Ses cheveux sont un peu longs, ils tombent devant ses yeux (voir l'avatar) et son corps porte quelques cicatrices, balafres reçu par le ninja qu'il combat avant de perdre la mémoire (voir l'histoire). Ses yeux sont très spéciaux, étant donné qu'ils sont verrons : l'un est bleu tandis que l'autre est gris.

Description mentale

Autant dire que Kôjirô a eu une vie éprouvante, étant donné qu'il a connu la guerre des clans dès sa naissance ! Sa famille est toujours restée indemne grâce à son talent, cependant celles des autres du clan se faisaient décimer, et ses amis sombrèrent tous les uns après les autres dans une dépression. Son plus grand frère étant décédé alors qu'il n'avait que 8 ans, il a lui aussi connu cette détresse, et fut très vite confronté à la terreur qu'inspire le front. Pourtant, ayant perdu l'essentiel de sa mémoire, ses expériences ne sont pas restées, et sa nouvelle vie avec sa famille adoptive l'a reconstruit : malgré le fait qu'il reste quelqu'un de fermé, il sait rire et vivre. Et ses nombreuses activités ont pu démontrer son intelligence et sa logique, qu'il met toujours en avant.

Nindô : Se remémorer les 16 années qu'il a perdu de vue.

Village choisi : Kumo no Kuni, où il souhaite devenir ninja.

Rang : Aspirant (ou Genin ?)

Affinité(s) : Le raiton pour le moment

Histoire

NB : au début, vous penserez que je me donne directement un haut grade de ninja, cependant allez jusqu'au bout Smile

Dès le début de l'ère des ninjas, le monde se constitua en clans. Chacun possédant ses spécialités, ses affinités héréditaires, ses bottes secrètes mais surtout ses territoires ! Ce fut la base de tous les conflits que connait le monde d'aujourd'hui. Autrefois, chaque clan se livrait à d'incessantes batailles face aux autres afin d'agrandir leurs frontières. Certains d'entre eux se démarquèrent par leurs talents et surtout leur maîtrise du Ninjutsu ou de Dojutsus particuliers. Aujourd'hui, les grandes nations n'existent que grâce à l'union de certains d'entre eux ! Ce fut le cas, pour le pays du Feu, du clan Senju et Uchiha.

Présentation : Kôjirô Hakushu 1265315371
Et c'est dans ce contexte que se base toute l'histoire de mon clan. Très éloignés de l'influence des Uchiha ou encore des Senju, nous vivions dans le côté Est du monde, près de l'actuel Pays de l'Eau. Nous résidions dans l'une des îles voisines de celui-ci, probablement la seule qui n'était pas encore en sa possession. Deux autres clans se disputaient le petit territoire, que nous ne désirions uniquement pour vivre dans la solitude et la paix. L'île étant étroite, les batailles faisaient rage et malgré leurs talents, nos hommes succombaient tous autant que les autres. La guerre, que je connus à la naissance, promit de perdurer.

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Bientôt, à bout de forces, tous les ninjas furent mobilisés, même débutants. Je ne l'étais pas encore, cependant je vis avec rancœur mes deux frères, ma sœur, et mes parents se rendre sur le champ de bataille. Toute ma famille était exceptionnellement très talentueuse, et ils revinrent tous en vie généralement. Sauf un, alors que j'avais 8 ans, un de mes grands frères, l'aîné qui s'était sacrifié pour sauver le cadet : celui-ci n'ayant pas vu le katana qui allait le frapper de dos, mon frère s'interposa pour parer, mais en retard. Cette mort me plongea dans une profonde dépression, car l'amour qu'il portait à notre égard, les cadets, était incommensurable et nous tentions de le lui rendre autant que possible. Son regard avait toujours été bon, sincère, et il ne manquait pas les occasions pour m'amuser de sa compagnie. Le choc m'inspira une certaine rage et un dégoût pour la guerre et le sang.

L'autre blessé de ma famille fut mon deuxième frère, chose qui m'effraya au plus au point étant donné le sacrifice de l'aîné. Cependant, rien de grave, son bras n'était que fracturé par l'explosion de parchemins, paraîtrait-il. Restant à la maison, je saisis cette occasion pour me former aux rites du ninja avec son enseignement. Il m'apprit à pratiquer le Ninjutsu, le Taijutsu, et le Genjutsu. Je n'avais pour but que de rétablir la paix, mettre fin à ces batailles qui n'étaient que du gaspillage. Il m'enseigna les rites de la famille des Rokkaku, la maîtrise de l'eau, le Suiton. À 9 ans, excité à l'idée de devenir aussi puissant que mon aîné l'avait été et voulant rendre hommage à son décès, je maîtrisai déjà les principes essentiels qui font le ninja. Je manipulais parfaitement certaines techniques, comme le Kawarimi ou le Bushin no Jutsu. Les techniques plus spécialisées firent aussi bientôt leur apparition, et on m'envoya au front à l'âge de 11 ans, ayant constaté mon talent précoce. Je fus pourtant rapidement déstabilisé à la vue du sang et à la mort de certaines personnes sous mes pieds. Il me fallut plus d'un an pour maîtriser parfaitement mes sentiments, quitter ma dépression, et être digne de mener une équipe pour une mission. Mon prénom, Shun'en, parcourut très rapidement nos rangs et je fus ravi de voir qu'on me tenait, moi et ma famille, en très haute estime parmi le clan.

Celui-ci se distingua très rapidement des autres, et nous nous faisions déjà une réputation aux alentours par notre maîtrise plutôt poussée de l'élément Eau. Nous voyions enfin une issue à la guerre : alors que notre principal atout physique était l'endurance, nos adversaires s'épuisaient déjà après 8 ans de batailles incessantes. J'avais 14 ans, et gradé au niveau de Chuunin aguerri. Nos adversaires, les Ii et les Wakizaki, constatèrent très rapidement notre formidable avantage. Les Wakizaki, ne supportant guère la défaite, usèrent d'un stratagème que nous ne soupçonnions pas, malgré l'intelligence de plusieurs de nos troupes, dont moi-même. Ils demandèrent assistance à un pays, chose inconcevable à l'époque. Le pays de l'Eau, convoitant naturellement la dernière île qui n'était pas en leur possession, et voyant l'occasion de se débarrasser de nous, acceptèrent le pacte et garnirent les traîtres de nouvelles troupes tout aussi compétentes, voir plus. Nos hommes furent très bientôt repoussés, et nous proposâmes alors rapidement une alliance avec les Ii, avec qui nous partagerions l'île en cas de victoire. Ceux-ci acceptèrent aussitôt et nous nous liguâmes ainsi face au grand agresseur. Malgré nos renforts, l'effort de guerre fut vain quelque soit le talent de nos ninjas. Puis, le jour de notre défaite finale, alors que les ennemis pénètrent dans notre campement principal, se situe cette scène.

Aucune issue n'était accessible. Les quelques maisons qui tenaient encore debout chaviraient sous le poids des projectiles et des attaques de Ninjutsu. Nos principales cibles étaient les hommes qui portaient le sigle des traites Wakizaki. Un nombre incalculable de cadavres jonchaient le sol poussiéreux, et l'odeur du brûlé était omniprésente. Les hommes tombaient au fur et à mesure. Une odeur de brûlé régnait dans le camp : les habitations prenaient feu sous mes yeux. Certaines s'étaient effondrées sous le poids de techniques Suiton, provoquant de grosses secousses. Un ennemi me tenait déjà à l'écart de mes compagnons d'arme. Son bandeau était frappé du sigle de Kiri, et sa force supérieure à la mienne. De plus, le terrain n'était pas favorable. Les dépouilles m'empêchaient de me mouvoir correctement sur le sol, contrairement à mon adversaire qui n'avait aucune considération pour les défunts. De plus, les techniques de Suiton avait permis à une bruine de s'installer dans la zone, ce qui brouillait notre visibilité. La seule solution était dans les airs ou encore sur les toits restants. J'observais les alentours : les Ii et Rokkaku tombaient les uns après les autres, dans des combats en 2 contre 1. Une boule se forma dans mon estomac : où étaient mes parents ? La tristesse monta . Je n'eus pas le temps de m'éterniser, mon ennemi bondit à vitesse impressionnante, et j'eus à peine le temps d'empoigner le pommeau de mon katana pour contrer.

- Vous avez déjà perdu, dit-il avec un sourire sadique. Abandonne, ça ira mieux.

Sa force prit rapidement le dessus et je dus trouver une solution intelligente. Ce fut la peur qui vint à ma rescousse devant autant de désespoir et de tragédie. J'esquivais son attaque horizontale en me fléchissant rapidement les jambes, et effectuai une balayette. Déstabilisé, il s'effondra sur le dos, éclatant au passage plusieurs lattes de bois qui formaient nos bâtiments. Mon katana vint se planter en plein cœur, et il poussa un cri semblable à un râle. Dans les dix secondes de vie qui lui resta, il se saisit de mon cou avec sa main droite. Ses yeux étaient exorbités et il tenta tant bien que mal de m'étrangler. Puis, je sentis l'étreinte se relâcher : un de leurs Juunins venait de tomber. Sa mort me laissa un peu de répit pour évaluer la situation. Il ne me restait que peu de chakra, et notre petit village tombait. Les principales cibles furent nos chefs, probablement déjà morts. Les femmes et enfants étaient en route pour la plage afin de quitter l'île le plus rapidement possible. Il n'y avait pas le choix pour moi non plus, je devais m'enfuir. Le rêve de mon grand frère venait de s'effondrer. Pourquoi un tel désastre ? La folie des hommes, à laquelle je contribuais malgré moi ! Larmes aux yeux, je rangeai mon katana dans mon dos et me lançai de l'autre côté, à travers les bosquets pour rejoindre la plage qui servirait de port d'évacuation. Je ne l'atteignis qu'au petit matin, et les familles restantes attendaient les navires, sachant parfaitement qu'ils ne viendraient pas. Les capitaines s'étaient-ils désistés ? Les flammes étaient visibles de loin, il était donc possible qu'ils aient décidé de rebrousser chemin devant cette catastrophe. Les femmes m'observèrent avec un œil horrifié : ma tenue était ensanglantée, et il en était de même pour mon visage. Les enfants pleuraient à chaudes larmes, ayant aperçu leurs pères se faire égorger. Le mien ne reviendrait probablement pas non plus, et j'eus du mal à cacher ma détresse. Tous mes membres tremblaient. L'envie de me pendre s'éprit de moi à plusieurs reprises, cependant je devais montrer l'exemple et guider nos uniques rescapés vers une terre fertile et de paix. Pour le rêve de mon frère. Pour le mien, et pour l'honneur des nôtres !

Je sentis une présence inhabituelle, beaucoup plus lourde. Je fis volte-face : trois hommes de Kiri m'avaient suivi. Leur soudaine apparition me fit trébucher de peur, et ils se mirent à ricaner. Femmes et enfants retinrent leurs cris, me regardant plein d'espoir.

- Alors, c'est ici qu'ils se cachent, les salauds, s'exclama l'un avec dégoût !
- Tuons-les, répliqua le deuxième. Ils risquent de se joindre à un village ennemi pour se venger, et le maître n'aimerait pas avoir de la haine sur le dos.
- Je sais, je sais. Regarde ça, même ce gamin (il me désigna vulgairement du doigt) est un ninja, c'est pathétique.
Tous les deux s'avancèrent vers moi. Je me rétablis rapidement et dégainai mon sabre quand le dernier, leur chef probablement, dit d'une voix plus autoritaire, ses yeux plissés rivés sur moi :

- Restez prudents.
Les deux autres éclatèrent d'un rire saugrenu. C'est vrai, qu'avaient-ils à craindre d'un môme dans mon genre, après tout ? Leur rire sonnait faux à mes oreilles, et finit par m'exaspérer... Avec ma main gauche, je saisis un kunai dans ma poche arrière, et me faufilai à grande vitesse dans l'espace qui les séparait. Ils ne virent par mes armes leur trancher la gorge. Leurs corps s'effondrèrent sur le sable grossier, en soulevant une quantité considérable. Leur chef ne fut guère étonné de ma puissance. Il m'évaluait depuis un moment d'un regard plein d'intelligence. Sa cruauté semblait sans limites : il n'avait pas bougé à la mort de ses compagnons. J'étais convaincu qu'il avait perçu mon mouvement. Il aurait pu parer mon attaque comme mon frère l'avait fait auparavant pour mon aîné. C'était ce genre d'adversaires qu'il fallait craindre : intelligents, puissants, et incroyablement cruels. Il émit un rire silencieux :

- Quels crétins. Je leur avais bien dit d'être vigilants. Un ninja de ton âge qui survit à une guerre, cela veut dire que tu es spécial. Ton nom, petit ?
- Shun'en Rokkaku.
Ma voix me sembla inconnue. Je n'avais pas parlé depuis des heures. Il leva les sourcils, intrigué.

- Ah, très intéressant ! Alors tu es le petit prodige du clan Rokkaku ? Certains de mes hommes ont vu tes exploits sur le champ de bataille. Vous êtes pourtant si faibles...
- Ce n'est pas honteux, que le plus jeune des faibles est venu à bout de trois de deux de tes hommes. Vous êtes tous pareils, vous vous surestimez et tombez dans le plus petit piège qui vous est tendu. Tout comme l'autre Juunin...
Ses yeux s'écarquillèrent légèrement. Le connaissait-il ?
- Alors, c'est toi ?! C'est toi qui a tué Kôjirô Hakushu ?
Je ne pus me vanter d'avoir assassiner quelqu'un, cependant mon silence fut seule réponse.

- Voilà une excellente raison de te tuer, minable.
- Tes sous fifres ont fait l'erreur de me sous-estimer. Tu ne devrais pas en faire de même.
Une légère brise balaya mes cheveux qui tombaient devant mes yeux. Le combat débuta, et quelques minutes plus tard, j'étais tâché de sang. Mais cette fois-ci, du mien. Tailladé par ses coups de sabre, dont j'avais pu - de justesse - réduire les dégâts, j'avais fini par perdre une quantité infinie de moi-même. Sa vitesse était très largement supérieure à la mienne, et sa maîtrise du Ninjutsu ne me donnait plus aucune chance. Je luttais tant bien que mal, tentant de gagner du temps pour permettre aux navires qui ne viendraient jamais d'appareiller. Il m'asséna un coup violent au ventre qui me propulsa jusqu'au bord de l'eau froide.

- Comment Kôjirô a t-il pu échouer face à un minable dans ton genre ?
- Il n'a pas été très attentif. Trop sûr de lui, probablement. Ce serait dommage de faire la même erreur, pourriture de traître.
Le temps commençait à se couvrir, et quelques secondes plus tard, la pluie coula à flots. Il s'avança vers moi, et je pus distinguer ses ignobles traits : un visage blafard et fatigué, des cheveux gras, des yeux noirs et un multitude de cicatrices lui balafrant la face. Son regard assassin avait quelque chose de terrifiant, et me fit paniquer. Avec difficulté, je me mis à courir au loin, essayant en même temps de l'amener à une certaine distance des familles rescapées.
Il éclata d'un rire cristallin devant ma détresse, tel un psychopathe. En l'entendant, je sentis des frissons parcourir mon dos, et j'accélérai ma course. Je n'avais jamais rencontré un adversaire aussi cruel que lui. Il me suivit, proférant des menaces ignobles et terriblement douloureuses. Il me rattrapa rapidement et se mit en face de moi. Je n'eus pas le temps de voir son mouvement, et me heurtai à lui comme un gamin, m'effondrant ainsi sur le sol comme un enfant.

- Tu me fais pitié. Quel âge as-tu ?
Je ne répondis pas. Ces gens là ne méritaient aucun respect.

- Très bien.

Il condensa son chakra dans sa main, avec une telle concentration que je pus l'observer à l'œil nu.

- C'est du Ninjutsu médical. Tu aurais fait un excellent ninja si tu avais survécu, petit, alors je vais t'honorer en t'expliquant ma technique. J'aime utiliser la médecine pour tuer, vois-tu, alors je vais te montrer quelque chose d'intéressant. Je vais rompre tous les flux nerveux entre ton cerveau et ton cœur.

Sa main vint frapper ma poitrine à une vitesse prodigieuse, et il s'en alla naturellement. Je n'avais rien senti, mis à part la force du contact. Pourtant, petit à petit, mes membres commençaient à s'engourdir, et bientôt je fus saisi de crampes partout dans mes muscles qui n'étaient pas nourris en sang. La douleur était insupportable, comme si la moindre parcelle de mon corps hurlait ses sentiments. Il avait dit que ça ne durerait que 15 secondes, cependant j'eus l'impression qu'il s'agissait d'années entières. Et enfin, après l'équivalent de 1 000 ans de souffrances, ce furent les ténèbres.


Ainsi, j'étais mort ? Ou presque : je m'élevais petit à petit, la douleur avait cessé. Les lois de la pesanteur ne s'appliquaient plus, et je vis mon enveloppe charnelle de l'extérieur, sur le sol, recouverte de sang. Petit à petit, je montais, sans parvenir à quitter complètement celle-ci. Jusqu'à distinguer un trait blanc me « traverser » : un tout petit éclair venait de frapper mon corps. Mon âme, injuste, se mit à redescendre, pour réintégrer son corps. Se pourrait-il que la décharge ait rétabli le lien électrique entre mes deux plus grands organes ? Mon cœur s'était-il remis à battre ? L'écart n'ayant pas été si grand, c'était quelque chose qui restait possible.

[Cette partie est la suite du combat.]

Qui suis-je ? Où suis-je ? Personne aux alentours, et je n'entends que le bruit de l'explosion du Ciel, celui qui suit l'éclair que je n'avais pas aperçu. Je remarque mes habits entachés de sang, et les quelques entailles qui parcourent mon corps, sans vraiment m'en soucier. En faite, j'observe la mer : un navire au loin à l'horizon ? Il s'approche, et sa silhouette est de plus en plus distinguable à travers le brouillard. Une odeur de brûlé enveloppent, mais je n'y prends pas garde. Ma respiration se fait haletante, comme si je venais de faire un effort considérable dont je ne me souvenais point. D'ailleurs, je ne me souvenais de rien.
Ce n'était pas un bateau, mais une petite barque, avec dedans trois hommes. Ils me regardent avec horreur, puis pitié.
- En voilà un qui s'est sorti, chuchota l'un. Quelle chance. Dépêchons. Où sont tes parents, gamin ? demanda-t-il d'une autre voix, à mon adresse.
Mes parents ? En effet, bonne question. Aucun son ne sortit de ma bouche.
- Il est traumatisé, dit l'autre à voix basse. Tu te doutes qu'ils sont morts, personne n'a survécu. Allez, allez ! Cet endroit me fout les boules, et ça grouille de ninjas.
Ils me donnent une couverture qu'ils passent sur mon dos. Le plus jeune remarque alors le katana :
- Regarde, papa ! C'est une arme.
Le concerné s'arrête aussitôt, et approche. Il la prend et la jette à la mer, n'ayant cure de mon avis. Il marmone des phrases à peine audibles :
- Salopards de ninjas, même les enfants doivent se battre...
Le froid se fait moins intense, pourtant je suis toujours lourd et mouillé. En effet, mes habits sont trempés par la tempête.
- Vite, dit le plus grand. Nous ne pourrons pas rentrer si nous nous éternisons, le temps se fait de moins en moins clément.
Le père acquiesce. Ils me montent dans la barque, et se mettent à ramer. Nous mettons du temps, avant d'atteindre la rive. Le voyage promet d'être long.
- Quel est ton nom, gamin ? demanda le plus grand.
Aucune réponse, à nouveau. Mes lèvres ont du mal à bouger, comme si je ne les avais jamais utilisées.
- Tu ne te souviens de rien, ou quoi ?
- Il a peut-être perdu la mémoire à cause du choc, répondit le second. Un choc comme celui qu'il a dû avoir...
- De quoi te souviens-tu ?
Je découvre ma nouvelle voix, grave :
- Je... je crois me... souvenir de Kôjirô Hakushu... c'est... c'est tout !
- Kôjirô Hakushu ? Ca doit être ton nom, ça...
Je m'appelle Kôjirô Hakushu.


Plus tard, Kôjirô s'installe avec cette famille qui vient de l'accueillir et ouvre son esprit grâce à l'influence de son nouveau frère, Hiruma, grand plaisantin. Il vit dans la situation à laquelle tout son clan rêvait : la paix. Pourtant, les rumeurs et les images que l'on donne aux puissants ninjas lui aspire l'envie, et il décide de rejoindre le village le plus proche : Kumo no Kuni, afin d'accomplir son rêve.




Le +

Où avez vous connu le forum ? NTS.

Votre expérience du RP : Pas mal de forums (j'ai commencé il y a longtemps), mais j'ai fais aussi des pauses. J'ai switché entre de la fantasy et du Naruto, et aujourd'hui je me suis dit que ce serait pas mal de m'y remettre (oké j'avoue, c'est votre webdiz qui m'a convaincu... humpf)

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Orochimaru
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Jeu 4 Fév - 22:06
Ça fait pas mal d'amnésiques en une journée o_O ! XD

Bon, dans tous les cas, tu as le niveau pour être aspirant. Tu dégages une créativité dans tes textes et appréhension du RP assez intéressante, à voir quand tu auras progressé parmi nous Wink

J'aurais voulu un plus grand développement sur ta vie à Kumo, mais en Aspirant, tu auras l'occase de le faire In RP.

Bienvenue à toi !
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