Poussin et phénix

Du haut de mon promontoire, je contemple l'étendue du domaine de mon Clan. A perte de vue, tout m'appartient ! Enfin, presque, puisque je ne suis pas tout à fait Gensei non plus, mais c'est tout comme. Comme trône, je me suis assit sur un toit d'une annexe au Palais. Ne maitrisant pas encore le Kano...Koni...Kinobi-machin, ce ne fut pas chose aisée que d'y grimper. Mais la vue est simplement assommante. D'abord, le palais est gigantesque, et les hauts bâtiments me font de l'ombre. Trop grands pour y grimper en tout cas. Ensuite, y'a des villas luxueuses, puis des maisons, puis le quartier marchand, puis des taudis. Enfin, tout cela se termine de manière unique, un enfer aride presque dénudé de toute verdure. Parfois, je regrette d'être né dans un pays sans grosse forêt. Enfin, y'a des cactus, mais c'est pas la même chose. Et puis ça pique.

Je soupire avant de m'étendre sur le dos et de contempler le ciel.

Un jour, je pourrais m'y envoler par mes talents innés. C'est bel et bien la seule chose qui m'intéresse vraiment dans le tas de pouvoirs secrets qui coulent dans mes veines. Il parait qu'on fait les meilleurs médecins du monde. Je ne sais pas si je suis déjà bon pour soigner les autres, mais en tout cas, j'ai déjà remarqué par moi-même que j'étais plutôt solide pour mon age. Et si on omet les shinobis, bien entendu. Parce que 17 ans et toujours Aspirant, c'est un peu la loose quand même. Mais cela me fascine. Quel est donc ce secret dans mon corps qui fait que j'oublie jusqu'à l'existence d'un coup de poing en l'espace de quelques secondes ?

Ne pas y penser. Cela me rappelle déjà des contraintes. Une cage dorée, voilà ce qu'est ce clan. On nous traite comme des oiseaux de feu, d'élégances et de vertus, mais la réalité est différente. Un oiseau enfermé n'est qu'un animal de compagnie, ou une curiosité. Un jour, peut-être, j'arriverais à faire changer les mentalités. A prouver qu'un phénix est également un adversaire flamboyant et dangereux. Mais plus tard. Pour le moment, j'esquive du mieux que je peux mon tuteur. Un type auquel mes parents ont demandé de me surveiller. Et là, j'ose espérer avoir trouver une bonne cachette idéale !

Serais-je seulement shinobi un jour ?

Je lâcha un énorme soupire avant de fermer les yeux et de profiter des rayons du soleil caressant ma peau. J'aime cette diffusion de chaleur lorsque le soleil tourne et que le palais ne me recouvre plus de son ombre. L'heure passe...

••• Poussin et Phénix •••
- Entrainement -

Une véritable punition. Non, c’était même pire pour le jeune homme qui venait de se faire attribuer la charge d’un gamin du clan pour l’entrainer. Apparemment, c’était le petit raté, le petit canard noir qui sortait du lot et qui était éjecté du troupeau parce qu’il était différent et surtout pas très… doué. Il n’avait surement pas encore totalement déployé ses ailes et n’avait pas encore comprit le principe du clan et la subtilité de leurs nombreuses et délicieuses techniques. Kotaro lui-même avait encore besoin d’entrainement pour pouvoir prétendre être l’un des meilleurs de sa génération et pouvoir peut-être prétendre au prochain titre de Gensei bien que l’actuel soit vraiment le meilleur et de loin… même s’il estimait énormément son père qui était lui-même l’ancien Gensei du clan.

Soupirant, il marchait le torse bombé, fière de lui et de sa si petit notoriété. Non loin d’être le dernier crétin du clan, il avait été entrainé comme beaucoup de ses cousins et cousines, mais il s’était rapidement démarqué du lot grâce aux enseignements strictes et rigoureux de son défunt père. Malheureusement aujourd’hui, il devait faire le simple professeur et il devait avouer qu’il… détestait ça, mais malheureusement, l’ordre venait d’en haut. Il prit un bon petit moment pour trouver le gamin qui était à vrais dire introuvable, il avait beau demander, personne ne savait ou il pouvait bien être. Après plusieurs minutes de recherches, il trouva enfin le « gamin » déjà bien âgé et qui était toujours aspirant.

••• Lève toi gamin.

Il regardait encore et toujours le jeune homme qui était bien installé, bronzant, profitant des rayons du soleil, se prélassant tranquillement au lieu de s’entrainer durement pour réussir à passer Genin. Il semblait bien plus âgé que ce qu’il pensait, mais le physique était souvent trompeur et il n’allait pas lui faire de cadeau durant son entrainement. Il ne savait pas encore très bien à qui il avait à faire, mais il allait lui montrer qu’avec lui, ça passe ou ça casse. Valait mieux pour ce Takuboku qu’il soit motivé et qu’il montre de la bonne volonté, sinon il allait rapidement quitter les lieux et laisser le mioche dans la merde. Les bras croisés, il le détaillé derrière la visière de son casque, il y avait du boulot… beaucoup de boulot à accomplir.

••• Dis moi donc de quoi tu es capable mis à par perdre ton temps et faire honte au clan ?

Un nom qui résonne comme disgracieux à mes oreilles. Gamin ? Voila donc une dénomination des plus insultante à mon égard. Cela me tire peu à peu de ma rêverie. Et puis, faut bien le dire, il me fait de l'ombre. J'ouvre les yeux. Je reconnais instantanément un des prodiges du clan. On le murmurait même comme successeur du Gensei, mais s'il se comporte de cette manière, il n'aura jamais mon approbation. Notre chef de clan est une Grande Ame. Un type qui comprend. Lui, par contre, il est comme les autres.

C'est un Adulte !

Quelle douce voix me réveille ? Ah non, ce n'est que vous...maitre

Je rigole légèrement avant de m'agenouiller. C'est qu'il est grand mon maitre. Encore jeune, mais talentueux, c'est indéniable. Certainement un des meilleurs tuteurs que mes parents pourraient me fournir. Faut dire, ils ont le bras long. Ne me demandé pas pourquoi, cela ne m'intéresse pas. Si cela se trouve, le précédent Gensei était arrière-grand oncle par alliance et du second lit que j'en aurais rien à foutre. Je me relève. Il me pose une question, il serait impoli de ne pas lui répondre en le regardant dans les yeux. Et puis, faut bien s'y mettre un minimum. Je sais que si je m'enfuis, il aura tôt fait de me rattraper. Je ne peux pas encore voler, et s'il est de moitié aussi doué qu'on le raconte, lui le ferait avec aise.

Et bien, je suis capable de recevoir une rouste et de me relever après. Pourquoi ? Ca vous intéresse ? Sinon, je sais aussi partager ce don à d'autres personnes sur une durée éphémère. Le restant... j'saaaaaais pas !

Là, je ne rigole pas mais j'ai un grand sourire. Si j'en crois mon expérience, c'est à ce moment là qu'on me frappe. C'est la méthode pédagogique la plus en vogue en ce moment à Iwa. De ce que je sais, par rapport aux autres aspirants du clan, il n'y a qu'une seule technique du clan qui me manque. Celle pour soigner de loin un allié. L'avantage, c'est que c'est de l'instantané. Mais j'ai jamais été très motivé pour.

Forcément, quand on se fait rouer de coups, un soin instantané c'est vendre trop vite la mèche. C'est trop voyant. Les types n'en gagneraient qu'en envie de me bastonner encore plus. Faut penser à la tension artérielles de ces brutes, faut les ménager !

••• Poussin et Phénix •••
- Entrainement -

Ce jeune homme était vraiment détestable, mais il n’allait pas le frapper tout de même, ce n’était… jamais lui qui provoquait les bagarres, il n’était pas comme ça. Soupirant, il posa sa main sur son casque tendit qu’il semblait repousser une mouche invisible. Un gamin de dix sept ans que ne connaissait même pas les techniques de base de son clan ne pouvait pas être très utile à la cause, mais s’il savait déjà se soigner et soigner les autres, il n’était si mauvais que ça le bougre. Kotaro avait déjà de quoi occuper le mioche pour la journée et ne tarda pas à se tourner pour regarder au contre bas.

••• Suis moi alors, on va aller dans un endroit ou tu pourras te rendre utile.

Sans plus attendre, il prit la direction de « l’hôpital » des Suzaku. Un lieu béni des dieux qui était fait pour soigner les véritables blessés. Des hommes, des femmes, des enfants, des vieux, toutes sortes de personnes du village et du pays qui connaissent les fulgurants pouvoir de guérison des phénix et qui viennent quémander de l’aide. C’était un endroit idéal pour les jeunes membres du clan d’apprendre la vie et ce que leurs pouvoirs engendraient. Ils n’étaient pas des combattants puissants, mais pouvaient aider leurs compagnons en mission en faisant d’eux… des êtres presque immortels.

••• La technique Kango te permettra de pouvoir soigner tes compagnons alors qu’ils ne sont pas à tes côtés. En mission et surtout sur le champs de bataille, cela peut à la fois sauver la vie de tes compagnons, mais aussi la tienne.

Tout en parlant, il poussait les portes pour entrer dans la salle ou se trouvaient de nombreux blessés en attentes de soin. Il n’avança pas plus et se contenta de s’adosser au mur, croisant les bras tout en soupirant. Il cherchait une personne idéale pour que son… élève puisse s’entrainer. Il y en avait un qui venait de perdre deux de ses doigts, d’autres qui s’étaient grièvement coupés et l’un d’entre eux semblait tout simplement avoir été frappé lourdement à la tête à en voir la marque rougeâtre sur son front. Les bras croisé, il fit un signe de tête vers le pauvre type.

••• N’oublie pas que notre chakra est seulement guérisseur. Il n’y a qu’une seule limite à notre art et ce n’est pas la distance. Je suppose que te concentrer doit être compliqué… mais tente au moins de diminuer sa douleur. Ce n’est pas comme ce que tu as déjà apprit, tente de le soigner d’un coup, d’un seul.

Finalement mon tuteur... ne me frappe pas. Etrange. Je pensais avoir été suffisamment insolent pour mériter une bonne gifle. Il faut croire que ce type dispose d'un minimum de retenue. Un bon point pour lui. Il remonte dans mon estime.

Dommage, j'aurais bien voulut vous montrer de quoi je suis capable !

Il m'emmène à l'hôpital. Un lieu que je n'aime pas. Ici règne beaucoup de souffrances, d'espoirs et parfois de désespoir. Notre clan ne peut accomplir des miracles. Notre savoir à des limites. On nous prend à tord pour des guérisseurs parfaits. Et la désillusion en est d'autant plus douloureuse. Je me souviens, de la fois où un jeune handicapé moteur m'avait demandé de le soigner. Je ne pouvais rien pour lui...

Les paroles de mon maitre me tire de ma réflexion. Il me fait un petit laius sur notre clan. Oui, moi aussi j'ai déjà lut la brochure touristique. Mais je me retiens de dire ce que j'en pense. Je me contente d'acquiescer et de faire ce qu'on me demande.

Hum...

Je me tais. Oui, parce qu'il faut bien se concentrer pour faire ce qu'il me demande. Voici ma logique : au plus tôt je réussis ma tâche, au plus tôt il me libèrera. Je ne suis pas un sot - contrairement à ce qu'on pourrait croire. Je connais déjà l'existence et le principe majeure de cette technique. Au lieu de stimuler les processus régénérateurs naturels du corps, il faut envoyer comme une onde de chakra. Une vague directe, entière, plénière et parfaite. La dépense globale est moins importante, parce qu'il n'y a pas vraiment de ciblage précis à effectuer. C'est une technique plus facile que celle que j'ai déjà apprise. Paradoxale, non ?

Le blessé est à quelques pas de moi. Sa blessure à la tête a été vraisemblablement provoqué par une arme contondante. Il a peut-être un traumatisme crânien, ou des fractures. Je n'en sais rien. Je ne suis pas encore suffisamment expérimenté.

Je m'assieds en tailleur par terre. Faut toujours commencer par malaxer son chakra avant d'utiliser une technique de ce genre. Surtout quand on dispose d'un chakra héréditaire que nul au monde ne peut imiter. Je le fais circuler en spiral autour de mon bras avant d'étendre celui-ci en direction du blessé. Je me concentre. Je visualise sa douleur. Je la vois partir. Une perle de transpiration. Mon chakra s'engouffre dans mon membre et se dirige vers l'homme. Je me sens vidé. Je ne pourrais refaire une telle tentative de suite. Je me tourne vers le blessé et je lui demande.

Et là, ca va mieux ?

••• Poussin et Phénix •••
- Entrainement -

Il laissa son disciple s’entrainer. Du coin de l’œil, il regardait l’homme qu’il allait se faire soigner et le jeune homme qui s’était à présent installé au sol pour malaxer son chakra. C’était la base, apprendre et comprendre comment marcher leur chakra si particulier qui n’était fait que pour régénérer les cellules et même parfois plus… Il avait vu son père faire repousser le bras de l’un de ses cousins et à vrais dire, lui-même se demandait si un jour il pourrait atteindre un tel niveau. Il aurait eu bien des questions à poser à son père pour en apprendre un peu plus sur cette technique, mais aujourd’hui, il était mort et il vivait avec ses propres questions.

Le gamin ne tarda pas à se redresser une fois qu’il eut lancer sa technique. Sous les yeux expert de Kotaro, il remarqua qu’il avait réussit à soigner le bonhomme qui le remercia gentiment avant de partir, laissant quelques ryôs à l’entrée comme l’adage le voulait. Ils ne réclamaient pas d’argent, mais ils ne disaient pas non à la charité pour pouvoir améliorer les infrastructures. Les gens n’étaient même pas sur de pouvoir être soignés par des Suzaku, il y avait des médecins ici certes, mais ils ne faisaient pas tous partis du clan tout de même. Soupirant, il se décolla du mur avant de s’approcher du jeune homme.

••• Bien joué.

Voyant les goutes de sueur sur le front du jeune homme, il le fit sortir à l’extérieur pour qu’ils puissent respirer un peu mieux. Ca l’avait bien épuisé et à vrais dire, il se souvenait qu’au début, il ne pouvait lancer ce genre de techniques qu’une seule fois par jour et il avait eu ce qu’il voulait. Un petit aperçu de son niveau qui n’était pas si pitoyable que ça après ce petit exercice. C’était terminé pour aujourd’hui, de toute façon, il ne pouvait plus utiliser de techniques.

••• Ca ira pour aujourd’hui, reviens ici demain pour apprendre à lancer cette technique en marchant voir même en courant si tu y arrives.

Sans plus attendre, il s’éclipsa, retournant à ses occupations diverses et variées. Il se pointa au même endroit le lendemain, attendant devant la porte pour voir si son « élève » allait pouvoir lancer cette si simple technique en se déplaçant. Lorsqu’il serait en mesure d’utiliser cette technique en mouvement, il pourrait devenir un véritable allier pour ses compagnons Genin… lorsqu’il aurait quitté l’académie bien évidement.

••• Balade toi dans la pièce tout en ciblant une personne en particulier. C’est plus difficile, mais cela te sera très utile en mission.

Et bien les canards, il est pas difficile mon sensei ! Voilà qu'il veut que je m'entraine à cette technique déjà ultra compliquée en immobilité totale de façon à l'utiliser en mouvement. La poisse ! L'exercice ultra difficile à effectuer... Et il est ultra sérieux. Genre, il a pas remarqué que je suis à cours de chakra et que je ne pourrais pas le refaire de la journée ? Comment s'entrainer dans de tels conditions ? Mon énervement prend le dessus, je réplique.

Oui oui, si j'ai le temps !

Je me mets à rigoler et je disparais aussi vite que je peux. Oui, je sais, je ne dois pas avoir l'air terriblement classe à faire ça. Ni mature. Mais bon, j'ai d'autres choses à faire que d'étudier pour une technique de clan qui ne sert qu'à mettre en valeur les autres !

Le lendemain, j'arrive un peu à la bourre. Je suis gêné, mais je ne le montre pas. Je salue mon sensei avant de lui dire.

Je sais pas trop ce que ca va donner, j'étais trop fatigué hier pour m'entrainer mais avec mon génie cela devrait se faire facilement... Tatsaaaam !

Tout en parlant, j'ai remarqué un vieux qui se plaint de maux de dos. Je marche rapidement en tournant autours de ma cible et tout doucement, les souvenirs de la veille me reviennent.

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C'était la veille, le voile noir de la soirée était tombé sur le domaine. Pourtant, j'y étais encore. A travailler. Oui, je n'avais pas suffisamment de chakra pour lancer la technique complète, mais je n'en avais pas besoin. Le principe de base, c'était avant tout d'atteindre la concentration et le contrôle de chakra en mouvement. Pour ce faire, une quantité infime pouvait suffire. Et c'était mon entrainement personnel.

Quoi de mieux pour avoir l'air cool que d'avoir l'air d'un génie ? Mais si j'avais attendu le soir, c'était pour qu'on ne me vit pas en plein travail. Comprenez le, c'est un peu contre mon éthique de flemmard de première.

Mais donc me voilà, courant sur les toits du palais tout en malaxant une parcelle de mon chakra. J'ai partitionné en plusieurs séquences. Commencer à faire tourner le chakra, maintenir le tourbillon et faire varier la vitesse, et enfin, l'expulser. Le tout en courant, sautant...Oui, tout ce qui est effort physique, ça va je gère. Je suis endurant. Je me prends des coups à longueur de semaine, c'est pas utiliser mes guibolles un minimum le problème. Non, c'est bel et bien le contrôle du chakra. Un exercice que j'ai toujours trouvé difficile, et que je compense par des entrainements intensifs.

Le truc, je crois, c'est de s'imaginer faire les deux en parallèle. Comme si on regarde à droite en même temps qu'à gauche. Je cours, et en même temps, je me concentre sur le chakra. D'une inertie à toute épreuve, j'arrive enfin à le faire tourbillonner. Bien. Je suis content. Je passe à la deuxième épreuve. Celle-ci me prend plus de temps. Ce n'est qu'au petit matin que je réussis. Du coup, la troisième phase... et bien je ne l'ai pas encore vraiment faite à vrai dire ! Je m'effondre en arrivant chez moi, et je me lève à la bourre.

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Je malaxe mon chakra sans trop de problème. La quantité est plus importante qu'à l'entrainement, mais ce paramètre est facile à tenir en compte. On verra ce que ca donnera ! Je prie de toutes mes forces tandis que je marche dans la pièce et que mon bras s'est tendu en direction d'un vieux qui se plaint d'un mal de dos terrible. Le chakra passe dans mon bras et s'envole sous la forme d'un phénix turquoise dans sa direction. Le résultat ? Roulement de tambour, la suite au prochain épisode !

••• Poussin et Phénix •••
- Entrainement -

Quel gamin... ce n'était pas facile pour lui de le supporter, mais il devait faire avec, c'était en quelque sorte son élève aujourd'hui, mais il ne serait certainement pas son Sensei pour les semaines suivant. Il lui avait seulement donné quelques informations pour réussir une technique fortement utile lors des différentes missions que pouvaient faire les Shinobi. Les Suzaku n'était pas des guerriers, loin de la même. Ils étaient la pour soigner leurs compagnons pendant les affrontements et vu qu'ils pouvaient se régénérer tels des phénix... ils pouvaient de temps à autre servir de bouclier ou encore jouer les proies afin de laisser leurs amis faire le ménage et le sale boulot.

Regardant le jeune homme tourner autour de sa cible, il pouvait sentir son chakra curatif faire son effet sur l'homme qu'il avait choisis et il réussit finalement à faire la technique en mouvement tout en soignant parfaitement sa cible. Ainsi, il pourrait soigner ses compagnons Shinobi lorsqu'ils seraient en mouvement ou bien bloqués par des éléments de la nature comme par exemple un rocher ou un arbre entre eux. Les membres du clan n'étaient pas bien nombreux, mais ils étaient une véritable bénédiction pour les simples combattants d'Iwa qui n'avait pas un potentiel aussi développer que le leur.

••• Bien. Tu n'es pas si mauvais que ça finalement... Retourne à l'académie maintenant.

Sans plus attendre, il laissa le jeune homme, lui même ayant à faire. Il voulait tout simplement être certain que son pseudo élève pouvait bien utiliser cette si simple technique de rang C. Il quitta donc l'hôpital pour se rendre dans un lieu que lui seul connaissait. Il avait lui même besoin de s'entrainer et à vrais dire, cela lui ferait le plus grand des bien, lui qui savait plus que quiconque que le talent naturel ne faisait pas tout et qu'il devait travailler plus dure pour devenir plus fort... plus puissant afin de soigner avec plus de rapidité.

Je 'aime pas avoir ressentir le stress nouer, mais voilà. J'attends le verdict. Le vieux monsieur semble aller bien mieux d'un seul coup. Je crois que ca n'a pas trop mal marché. Je tombe à terre sous l'effort, je viens de vider une bonne moitié de ma réserve de chakra d'un seul coup. Autant dire, la blinde. Je tombe au sol, fatigué. Kotaro me regarde de son air que je devine hautain, me fait une remarque comme quoi je devrais poursuivre mes cours à l'Académie puis se barre.

Bien, merci sensei...

Mon coeur, sous l'effort, s'affole. Ma tête tambourine à la tempe, mais c'est également d'énervement. Oui, ce type ce moque de moi. Il se barre comme si c'était la dernière des corvées. Il aurait put faire tellement de truc en plus, me donner des conseils, des remarques pour m'améliorer. Non, un simple "en fait t'es pas un cas désespéré, mais un peu quand même" ? De qui se fout-il. Je regarde mon "tuteur" s'enfuir dans les couloirs avant de hurler à fendre mes poumons, une fois qu'il est hors d'atteinte bien entendu.

Et ca t'arracherais le cœur d'être aimable ? Pauv' type.

Je crache sur le côté et je renverse un type à béquille au passage. Je suis énervé, et j'ai besoin de me défouler. Mais comment faire lorsque votre clan tout entier se base sur l'amour d'autrui ? Injustice ! Injustice ! Il aurait du naitre Byakko ou Senryu. Le monde, ca craint ! Je me retourne vivement vers une infirmière qui me demande de rester calme et, juste devant elle, je frappe de toute mes forces contre le mur. Mes os craquent, mais tiennent bon. Du sang jaillit par contre. Le silence se fait. Je repars.

Et ma main se répare d'elle même.

Note et validation du rp

Points gagnés:
4xp pour Kotaro
3xp pour Boku et technique apprise
Ryôs reçus:
///
Commentaires:
PIVERT !

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