Naruto Sekai Densetsu
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Tsume Empty Tsume

Jeu 28 Jan - 1:51
Spoiler:


"D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eut une arme entre les mains...Mais j'ignore toujours comment je suis venu au monde...Les légendes disent que l'entrée de Yomi, le royaume des morts, l'enfer en somme, est située dans cette région. Peut-être que je viens des profondeurs de ce lieu maudit. Peut-être est-ce pourquoi mes mains ont toujours été tachées de sang.
Cela dit...Peu importe combien
de litres de sang ont été versés,
ou encore la personne qui l'a
versé...Le sang est toujours
lavé par la pluie. Elle lave
tout. Je déteste la pluie...
Je refuse que mes
pêchés soient lavés.
Je ne laisserai plus rien
me retenir...
Plus maintenant..."

    Les années ne se comptent plus quand on a dépassé un certain age... Les premières images de ma vie dont je suis capable de me souvenir sont celles où je suis nu, allongé par terre, couvert d'un sang qui n'est pas le mien, couché devant de gigantesques portes impossibles à ouvrir... Cette île sur laquelle je suis "né" se trouve au nord est de l'actuel pays contrôlé par le village de Kumo. Cette île où seule ces gigantesques portes et le sanctuaire de la vie se trouvent. Quand je suis apparu sur cette île, mon corps était déjà adulte. Je ne sais pas combien d'années se sont déroulées depuis lors, Je n'ai pas la notion du temps.

    Quand je me suis réveillé après être atterris de l'autre côté de ses portes, j'étais allongé dans un lit. Ma vue était trouble mais je me souviens qu'on m'avait enfilé des vêtements semblables à ceux des moines. Personne n'était présent dans ce qui semblait être une petite tente, mais à l'extérieur, j'entendais des voix, il semblait y avoir une dispute, je n'arrivait pas à distinguer les mots qu'ils prononçaient, mais j'ai réussi malgré tout à comprendre une phrase qui me marqua pour le restant de mon existence...
    "Cet homme ne peut pas rester chez nous!!! Il a le mal en lui, je le sens! Nous le sentons tous!!" Après avoir entendu ça, je sombrais à nouveau dans un sommeil...

    Quand j'y repense, j'aurais du profiter de ces heures de sommeil. Je ne savais pas alors que ces longues heures à dormir seraient mes dernières. Durant cette dernière nuit de sommeil, j'eus un rêve, je m'en souvient parfaitement. J'étais debout, dans une grande étendue blanche, mes pieds étaient enchainés dans un sol invisible, mes bras étaient attachés au vide, je ne pouvais pas parler, pas fermer les yeux, tout autour de moi, des milliers de personnes se dressaient, parlaient dans un langage que je ne pouvais comprendre, tous leurs visages étaient dans une fine brûme, je ne pouvais voir que leurs corps, devant moi, deux êtres bien plus grands et plus imposants que les autres. Eux non plus je ne pouvais pas voir leur visage, mais une chose me marqua alors. Toutes les personnes présentes autour de moi étaient absolument blanches, tout comme l'un des deux êtres devant moi, mais le second était d'une noirceur absolue, plus sombre que l'ébène, il semblait comme incarné le mal, je ne comprenais pas, il n'avait pas sa place ici. Les voix hurlaient dans ma tête sans que je puisse les comprendre, mais soudain, le silence ce fit et le grand être blanc me parla alors dans un dialecte compréhensible. Ces mots, que je ne comprenaient pas à cette époque, résonnent dans ma tête à chaque instant. Ecoutez bien, soyez attentifs, car ces mots sont ma sentence...


    "Petit être plein de mépris, d'insouciance et d'ignorance, tu as accomplis un acte que nul être dans ton état n'est autorisé à accomplir, et pour cet acte, tu seras maudit et condamné à errer dans ce monde indéfiniment portant avec toi, en ton propre cœur, la pire des malédictions que les humains puissent connaitre... Ta condition est telle que ton corps est le seul capable d'endurer la souffrance qui sera tienne à partir d'aujourd'hui jusqu'à la fin... Succombe à tes douleurs et tu condamneras tous ceux qui t'entourent... Maintenant va, et vie comme le damné que tu es!"

    Je me réveilla alors dans un sursaut, j'étais en sueur, mais ce qui m'avait le plus intrigué à ce réveil, étaient les marques que j'avais sur le corps. Sur mon torse, au niveau de mon cœur, un symbole était apparu, mais au niveau de mes chevilles et de mes poignets, j'avais des marques rouges, correspondantes à mes chaines dans mon rêve. Je ne comprenais pas, il fallait que je marche, mes jambes me faisait trop souffrir.

    Je ne m'en rendais pas compte alors, mais maintenant que j'y réfléchis, je m'en souviens parfaitement, dans ma tête résonnait un rire démoniaque à longueur de journée. Sortant de la tente, je du faire face aux regards accusateurs des moines présents autour de moi. On aurait dit que tous avaient arrêté leur travaux en cours pour me voir, et presque m'insulter pour une raison que j'ignorai encore. Cela avait-il quelque chose à voir avec mon rêve? Je me posais trop de questions sans réponses possibles à cet instant. C'est alors qu'un grand homme se montra devant moi. L'entourait comme une aura de sérénité, malgré la tension omniprésente générée par les moines alentours, je me sentais assez bien en la présence de celui-ci. Il me regardait, souriant agréablement, sans tarder, il m'attrapa délicatement le bras pour me tirer avec lui à l'intérieur du temple. La lueur une fois rentré m'éblouissais, tout semblait avoir été bâtit en marbre blanc. Assis, pendant des heures, celui qui était en fait le grand prêtre de ce sanctuaire me parla à son sujet, au sujet du sanctuaire dans lequel on était, et du monde extérieur. En l'écoutant, j'avais l'impression qu'il en savait plus sur moi que moi-même. C'était un être sage, il semblait incarner la bonté même. Mais malgré toutes ses connaissances, il ignorait que le pire mal de la terre sommeillait en moi, se riant des mots du prêtre, il écoutait, silencieux, à l'intérieur de mon cœur, préparant ma propre corruption. J'appris alors que nous vivions dans un monde en guerre, se servant des arts ninjas comme d'arme pour résoudre des conflits qui durent depuis des temps immémoriaux. Après des heures de discussions, il me donna un katana en me disant qu'ils l'avaient trouvé par terre à côté de mon corps. Il m'expliqua alors ce qu'étaient les portes. Ces portes que j'avais franchis. Ce sont les portes qui mènent vers l'au-delà, et ces prêtres sont les gardiens des portes, nul être n'est autorisé à les franchir, mais nul n'a la force suffisante pour accomplir un tel acte. Il m'expliqua alors que me trouver ainsi devant les portes entrebâillées ne pouvait vouloir dire qu'une chose :

    Je viens de l'autre côté.


    Durant environ 2 ans je suis resté dans le sanctuaire de la vie, malgré le regard accusateur de tous les prêtres présents, saut le grand prêtre qui me protégeais toujours. Jusqu'à cette fameuse nuit. Le soir je retournais dans ma chambre, tranquillement, comme à mon habitude, lorsqu'un des prêtre vint me porter une puissant coup sur l'arrière de la tête. Alors que je tombais au sol, mes yeux se fermant, j'entendais distinctement pour la première fois cette voix qui hurlait en moi depuis le premier jour.
    "HAH! Finalement, mon attente aura durée moins de temps que prévu... Laisse moi te montrer ce que vaut ton corps, pleutre!" Le vide, je sombrais alors dans l'inconscience. Mes yeux ne tardèrent pas à se réouvrir, mais il était trop tard, mon corps n'était plus sous mon contrôle. Quand je me réveilla, j'étais comme enfermé dans une cage de verre. De là, je pouvais voir tout ce qui se passait, et jamais je ne pourrais oublier cette scène.
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    Un carnage sans nom. Je n'en croyais pas mes yeux. En plaquant mes mains contre le bord de la cage de verre, je compris ce qui m'arrivait. Mon corps était enfermé à l'intérieur de mon propre œil, expliquant pourquoi je ne contrôlais pas mon corps. L'intégralité des moines avait été annihilée par ma main. Ou plutôt par la main de ce qui se trouvait à l'intérieur de mon corps, et qui me contrôlait à cet instant. Sous une pluie battante, le sang s'écoulait sur le sol du sanctuaire de la vie, désormais vidé de toute vie. Derrière moi, à l'intérieur de mon corps, je pouvais entendre un ricanement malsain, démoniaque, jouissant du massacre qui venait de se produire sous mes yeux impuissants.

    Du sang jonchait mes mains tremblantes sur le pommeau de mon propre katana. Du sang qui n'était pas le mien. Peu importe combien de litres de sang avaient été versés cette nuit là, la pluie allait tout nettoyer, car la pluie nettoie tout sur son passage. Cette nuit là, la pluie tombait averse...

    J'ai horreur de la pluie... Laver le sang sur mes mains est comme me laver de mes pêchés... Je refuse que mes pêchés soient lavés.




"Au plus profond de mon être sommeille le plus
infâme des châtiments qu'un être vivant puisse
subir. Cette malédiction que je porte en moi...
Ce Virus...N'attend que le moindre instant de
faiblesse de ma part pour prendre possession
de mon être...
Il me corrompt de l'intérieur à chaque instant...
Un être sans vie dont les jours sont comptés...
Je dois livrer un combat incessant contre
moi-même pour protéger le monde de ce virus...

Je ne mourrais pas seul...

J'emporterai cette malédiction avec moi..."

    J'ai quitté l'île du sanctuaire de la vie il y a déjà plusieurs années. Des années que je ne compte pas, que je ne compte plus. Après avoir traversé la mer, mettant donc pieds à terre après quelques jours, plusieurs groupes de ninjas s'approchèrent de moi. Me testant pour savoir si je pouvais leur être utile, ou peut-être pour voir si je n'étais pas un espion ennemi, je ne sais pas ce qu'ils cherchaient à faire. J'ai subis plusieurs tests, ils ont utilisé sur moi ce qu'ils appelaient du "Genjutsu". Avec ça ils entraient à l'intérieur de mon esprit et sondaient ma mémoire. Heureusement que j'étais évanoui lors du carnage au sanctuaire de la vie, ils n'ont pas pu m'en tenir coupable et m'ont accepté avec eux. Ils ont alors essayé de m'apprendre les différents arts ninjas. Le Ninjutsu tout d'abord, en fonction de ce qu'ils ont appelé leur affinité. Mais la mienne semblait trop difficile à utiliser et contrôler, donc je n'ai pas put apprendre la moindre technique. Étrangement, je m'en sortais bien en "Taijutsu", mon maniement du katana était d'un bon niveau d'après eux. Après une année d'entrainement avec ce clan, appelé les "Senju" je suis parvenu à commencer à utiliser l'un des arts ninjas, ils appellent ça le Fuuinjutsu. Je ne comprend pas vraiment le principe, mais ça marche. On avait pour principal but de défendre une grande forêt, durant plusieurs années de combats acharnés passés dans cette forêt, je commençais à vraiment maîtriser ce Fuuinjutsu, mais quelque chose me paraissait étrange, tout comme au chef du clan. Au fil du temps, on s'était rendu compte que tous autour de moi vieillissaient normalement, sans le moindre problème puis mourraient de leur âge. Mais alors que certains semblaient avoir physiquement le même âge que moi, ils étaient morts de vieillesse avant que la moindre ride n'apparaisse sur mon visage. Le leader du clan Senju me demanda alors des explications et je lui raconta toute mon histoire. Cet homme était quelqu'un de remarquable, incroyablement intelligent, il parvint rapidement à une conclusion :

    "Ton corps ne subit pas les effets du temps."

    Un corps déjà mort ne subit plus les contraintes des vivants, c'est une réaction logique. Bien que j'avais du mal à m'imaginer vivre une éternité sans fermer l'œil, veillant jours et nuits à ce que l'entité qui était au fond de mon cœur ne prenne pas le dessus sur mon corps meurtrit par les années passées à combattre sans jamais se reposer. Quelques mois plus tard, alors que l'on était dans une légère accalmie de la guerre constante dans laquelle nous vivions habituellement, le leader du clan Senju proposa alors un grand projet. Que les divers clans ninjas du monde se regroupent en divers villages, tous liés à un territoire précis sur lequel ils feraient loi. Pour appuyer le clan Senju dans cette grande épreuve presque utopique à l'époque, le clan Uchiha, le second plus puissant connu de l'époque, se rallia au maître des Senju pour former un village avec les deux clans entre autres, tous très puissants dans le monde. Adepte des jutsus manipulant les forêts, le leader des Senju nomma ce village Konohagakure, le village caché de la feuille. Sur les 5 clans majeurs, 3 étaient alliés dans la construction de Konoha. Les Senjus, les Uchihas, et les Hyuugas. Trois clans maniant des techniques redoutables. Et j'étais là, par la force des choses, ou poussé par une force occulte, à les aider de mes mains tachées de sang à bâtir ce village ninja.

    Konoha était construit depuis plusieurs années déjà, et la guerre entre les clans ninjas s'était très largement réduite à quelques rixes triviales. D'autres clans s'étaient regroupés à l'image de ceux de Konoha pour former d'autres villages ninjas par delà le monde que nous connaissons tous. Le leader des Senjus pouvait avoir un certain contrôle grâce à ses techniques sur les bêtes mythiques et autres entités d'une puissance dépassant l'imagination humaine. C'est pourquoi, après qu'il m'ai tant aidé, je lui ai dévoilé le plus profond de mes secret. Ma malédiction, que je comprenais de mieux en mieux au fil des années qui passaient. Comprenant ma détresse et souhaitant m'aider tout en protégeant son village, il m'apposa un sceau de contrôle sur mon être, empêchant l'entité source du pouvoir de la malédiction de prendre le contrôle trop facilement sur moi. C'était à l'origine pour ça que je m'étais forcé à comprendre les techniques de Fuuinjutsu mais en vain. Ce que je recherchais depuis des dizaines d'années, il y était parvenu en quelques heures. A l'aide de plusieurs Genjutsu plongeant les utilisateurs profondément dans mon être, ils parvinrent à comprendre mieux comment fonctionnait la malédiction. L'entité se trouvant en moi était enfouie dans mon cœur, corrompant mon propre corps petit à petit, cellule par cellule. La marque qui au début n'était qu'un point au niveau du cœur s'étendait désormais jusqu'à mon épaule. On m'appris alors que c'était probablement la zone d'influence du "virus" sur mon organisme, ce qu'il pouvait contrôler sans avoir à prendre le dessus intégral sur mon corps. Le virus sera libéré lorsque la marque aura recouvert l'intégralité de mon corps, à ce moment là, je mourrai définitivement sans que rien ne puisse me sauver. Le seul moyen d'empêcher la malédiction de frapper à ma mort est que j'ai le dessus au moment où mon corps sera intégralement sous son contrôle. J'ignore encore si cela sera possible, mais je dois livrer un combat incessant contre
    moi-même pour protéger le monde de ce virus...

    Je ne mourrais pas seul...

    J'emporterai cette malédiction avec moi...



"Chaque jour que Dieu créer, le sang
coule sur mes mains... Pour vivre,
mon âme réclame du sang, je
dois lui en donner pour éviter
qu'il prenne le dessus... Mais
quand je tue, mon cœur
pleure des larmes de sang...
Je suis un être abject, contraint de donner la
mort contre ma volonté... Je dois tuer pour
. vous protéger...

.. Car je suis un être maudit..."

    Konoha avait été terminé depuis environ dix ans déjà, et la marque avait progressé à travers mes missions pour recouvrir jusqu'à l'intégralité de mon bras gauche. Mais, alors que les forces de l'Anbu étaient réservées aux Uchihas, tous, d'un accord commun acceptèrent de me faire intégrer les forces spéciales de la feuille. Mon identité est depuis lors changée, et ceux qui me connaissent me connaissent sous le nom de "Tsume". A l'Anbu, je suis un ninja doué d'une vingtaine d'années. Certains m'ont alors demandé ce qu'étais mon Nindo, mais je pense que plus qu'un Nindo, pour moi c'est une raison de vivre et de me battre contre moi-même. Je l'emporterai sur la malédiction qui pèse sur mes épaules depuis mon retour parmi les vivants de ce monde.

    Quelques semaines plus tard, je reçu ma première réelle mission en tant qu'Anbu. Accompagné par 3 membres du clans Uchiha, elle aurait du se dérouler sans le moindre accroc. Cependant, alors que nous étions sur le point de mettre hors d'état de nuire le dernier de nos adversaires, il parvint à lancer une arme que je ne connaissait pas au niveau de mon épaule droite, légèrement en dessous. Par réflexe, je parvins à me dégager et éviter de prendre un coup au niveau du cœur, ce qui m'aurait été fatal, mais j'étais loin de me douter qu'un simple coup ainsi serait suffisant pour entrainer ce qui allait suivre. Retirant l'arme de mon épaule, je regardais mon sang couler à flot sur le sol, impuissant, j'étais incapable de me servir de mon bras gauche, et désormais, mon bras droit me faisait trop mal à cause de la blessure pour pouvoir mettre ma main dessus et donc empêcher le sang de couler. La chaleur montait en moi, mais je ne pouvais rien y faire, aucun des Uchihas ne possédait de techniques médicales. Forçant pour me relever alors que je venais de poser un genoux à terre sous le coup de la douleur, j'entendis à nouveau sa voix résonnant dans mon crâne, plus forte que jamais.


    "HAH! Tu croyais que j'allais laisser passer cette opportunité de prendre le dessus sur toi?"

    Mon bras gauche se mit alors en mouvement, alors que la malédiction n'avait pas le dessus sur mon être. Se dirigeant inexorablement vers mon cou, je ne pouvais que rager d'impuissance face à ce mouvement surprenant. Saisit à la gorge dans la seconde par ma propre main, la force inouïe de mon bras gauche parvint à me projeter en arrière, m'écrasant le dos contre le tronc d'un arbre. M'étranglant, j'étais sur le point de tomber dans le coma, et ma blessure encore ouverte ne m'aidait pas à garder mes esprits.

    "C'est fini cette fois!! Tu sauras désormais qu'à TOUT moment je suis capable de prendre contrôle des parties de ton corps sous mon influence! Meurs!!!"

    La pression se faisait plus forte, encore plus forte, toujours plus forte, mon cou allait être réduit en bouillie, il fallait que j'y arrive, que je parvienne à lancer cette technique. Outrepasser la douleur... Me concentrer sur un seul endroit de mon corps... Bouger... Un peu... Juste un peu... Mes yeux se fermaient, mais je devais à tout prix y parvenir, et, dans un effort surhumain, je parvins à faire ce que je voulais depuis de précieuses secondes, d'une longueur sans égal. Mes doigts bougeaient horriblement lentement sous l'effet de la blessure, encore augmentée par la malédiction qui prenait le dessus sur moi petit à petit. Mes doigts prenaient place lentement mais surement, pour enfin parvenir à former le sceau du tigre, nécessaire à l'utilisation de ma technique de dernier recours, enseignée par celui qui était désormais appelé le Shodaime. Hurlant de vive voix, brulant tout l'air qui restait enfermé dans mes poumons, un seul mot fila à travers la forêt, permettant à mes 3 équipiers de me retrouver rapidement, mais sain et sauf : "FUUIN". J'étais enfin parvenu à le renvoyer au fond de moi, mais en tombant à genoux, je m'aperçus avec horreur que la marque était descendue jusqu'au niveau de ma hanche gauche, et, lentement, je pouvais la voir, recouvrir jusqu'en partie ma cuisse. Sur le point de tomber inconscient sur le sol, un de mes équipiers arriva sur les lieux, me soutenant le torse chutant vers le sol. Mes yeux se fermaient, je ne pouvais plus tenir, et la fatigue accumulée depuis de très nombreuses années désormais n'étais pas d'un grand secours. Heureusement, il me fit avaler rapidement une petite pilule qui me permit de rester sur pieds jusqu'au retour à Konoha où j'ai pu recevoir des soins.

    C'est suite à cet évènement qu'avec Hashirama Senju, communément appelé Shodaime Hokage par les ninjas du monde entier, que nous nous étions mis d'accord pour m'emprisonner à l'intérieur d'un sceau dont il était le seul maître...

    Son propre corps

    Ainsi, je pouvais, jusqu'à la mort d'Hashirama, demeurer dans son organisme, sans subir les effets néfastes de la malédiction, qui, étant toujours en moi, ne pouvait agir sur le Shodaime Hokage. Dans les écrits de Konoha, secrets, réservés aux seules lectures du conseil du village et de l'Hokage, mon sort avait été transcrit, tandis que dans la mémoire de tous, j'avais succombé à de multiples blessures de combat.

    Quelques jours avant d'être enfermé dans le sceau, Hashirama m'expliqua les véritables effets et conditions de la malédiction qui était posée sur moi. En plusieurs années d'études, celui qui était mon meilleur ami parvint à comprendre le fonctionnement de la malédiction, et, sachant que la prochaine fois que je pourrais le voir sera après sa mort, il m'enseigna son savoir à ce sujet. Si je ne fais pas verser le sang, la malédiction progresse sur mon organisme, plus rapidement qu'autre chose. Cependant, en tuant, je peut, au contraire la faire régresser. Mais je me souviens, un des rare ninjas que j'ai tué en mission depuis que la malédiction ai réellement une emprise sur moi, des larmes de sang avaient coulées sur mon visage. Je ne me l'expliquait pas, mais après les explications du Shodaime, je compris pourquoi.

    Au fond de mon cœur subsiste une part de moi qui n'est pas encore corrompue et qui pleure mon sang pour demander pardon pour mes offenses.

    Je suis un être abject, contraint de donner la mort pour survivre, je tue pour vous protéger, pour vous protéger tous de ce fléau qui sommeille en moi.

    Car je suis un être maudit...


Spoiler:



"Il y a de cela une éternité déjà, j'ai aimé et été aimé
en retour... Mais j'étais déjà maudit à cette époque...
C'est après cet évènement que je commençait à
comprendre pourquoi ai-je été maudit ainsi...
Les portes du domaine des morts ne doivent
pas être franchies dans le sens inverse... Dans
mes cauchemars, je revois mon passé
lointain, ce passé dans lequel je suis déjà
mort... Un être mort mais vivant est
condamné à mourir à nouveau et toutes les
sensations des vivants me sont interdites...
On s'est aimés, on s'est mélangés, nous
étions heureux... Mais je suis le seul être
capable d'endurer la violence de ma malédiction...
Et à ce jour, je me suis maudit moi-même
pour mon impuissance à la sauver...

J'ai perdu l'être qui m'était le plus cher...

Je suis un être abject qui
ne mérite que la mort...


Mais je suis condamné à vivre...


Jusqu'à ce que ma malédiction m'emporte..."

    Mes paupières me brulaient. La lumière était si intense que même les yeux fermés, j'en pleurais presque. Cette douleur retrouvée, cette sensation des rayons du soleil qui chatouillent mes joues, ce picotement dans tous mon corps. Après un éternité de lutte infernale dans le corps de mon ami, j'étais revenu dans ce monde. Cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Harashima était désormais mort. Parvenant au bout de plusieurs minutes tant bien que mal à ouvrir les yeux, je reconnaissais la salle dans laquelle je me trouvais, ainsi que les personnes qui m'entouraient. Je me trouvais dans la salle de réunion du conseil de Konoha, et autour de moi se trouvaient les dirigeants actuels du village. Je pouvais les reconnaitre facilement, leur visages ne semblaient pas avoir changé depuis la dernière fois que je les avaient vu. Ils m'expliquèrent alors que ça ne faisait que deux ans que le Shodaime m'avait scellé dans son corps. Triste, je réfléchissais à ce qui s'était passé. Deux ans...Ça faisait donc deux cent ans que j'étais enfermé à l'intérieur du sceau. Oui, dans le sceau, le temps s'écoulait cent fois plus lentement que dans la réalité. Et durant toutes ses années, la malédiction ne pouvait avoir d'influence sur moi. Sans relâche, sans le moindre répit durant deux cent années, je m'entrainais, dans le noir le plus complet, à résister au manque de sommeil, et à contrôler mon corps. Je parvins à développer au fil de ces années une énorme résistance physique, et surtout, je n'étais plus handicapé par les zones de mon corps intégralement corrompues par la malédiction. De plus, malgré ces deux cent ans passés ainsi, la malédiction n'avait pas plus pris l'ascendant sur mon organisme. Je pouvais donc désormais bouger normalement mon bras gauche. Les dirigeants du village, parmi lesquels se trouvait le Nidaime, frère du Shodaime, m'expliquèrent alors quel allait être mon rôle dans la feuille désormais.

    Je serai le leader suprême des forces spéciales du village de Konoha. Je vouerais donc ma vie à protéger dans l'ombre l'Hokage en place. Acceptant la proposition sans vraiment avoir le choix, sans pour autant m'y opposer d'une quelconque manière, je surveillais les agissements de tous les êtres suspects dans le village de Konoha depuis lors. A l'époque du Nidaime, il n'y avait pas vraiment grand chose à signaler, mais à peine le Sandaime fut-il nommé que ce Danzou commençait à attirer mon attention de plus belle. Si bien que durant des années je le surveillais de prêt. Il avait même crée son propre Anbu, qu'il appela "Racine". Des ninjas formatés pour accomplir les missions sans se soucier de quoi que ce soit d'autre. Des machines ne connaissant pas le libre arbitre, voués à répondre à toutes les attentes de leur maître, Danzou. Cette faction cachée de Konoha représentait un risque, les anciens du villages étaient au courant, mais jamais n'acceptèrent de faire quoi que ce soit à l'encontre de Danzou, pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui. Mais à cette époque, quelque chose d'autre commençait à m'inquiéter. L'élève génie du Sandaime : Orochimaru.

    Cette époque... Je crois que peu importe le poids des années qui va encore s'accumuler sur mes épaules, si il y a une seule chose que je ne pourrais jamais oublier, ce sont bien ces quelques mois passés avec elle, mois qui furent sans nul doute les plus beaux et les plus radieux de toute mon existence. C'était une ninja faisant partie des Anbus de Konoha, je la connaissait déjà personnellement depuis plusieurs années, mais jamais je ne m'y étais réellement intéressé, jusqu'à cette soirée magique, au creux d'un arbre, lorsque nous étions en train de rentrer de notre mission, lors d'une magnifique pleine lune, radiant son visage de sa pale lueur blanchâtre. Dans la fraicheur de la nuit, elle se blottit contre moi, me disant que c'était une naturelle simple réaction au froid ambiant, je laissa faire sans y prêter attention, mais alors que son visage se releva vers le mien, mes yeux vinrent trouver son regard, illuminé de milles feux par les étoiles qui brillaient plus que jamais dans la nuit noire. Nous étions des shinobis, des Anbus, l'élite de Konoha, et toute relation était prohibée, mais pourtant, cette nuit là, elle avoua l'inavouable. Des mots qui filèrent dans les airs frais de la forêt environnante. Ses sentiments à mon égard, ce que je représentais pour elle à cet instant précis. Je ne suis pas habitué à ce genre de déclarations, je me laissais porter par le fil de ses doux mots qui m'envoutaient. Son visage s'approcha alors du mien, et nos lèvres se chevauchèrent l'espace de quelques instants. Elle était là, dans mes bras, posée sur moi, nous étions adossés à un arbre épais, nos yeux fermés, elle m'offrait là mon premier baiser en tant d'années d'existence. Je me sentais bien, si bien que je me laissais faire. Le lendemain matin, nous arrivâmes dans un Konoha en proie au Chaos. Sans plus attendre, j'allais avec hâte voir de quoi il en retournait, et là, on m'appris la terrible nouvelle. Uchiha Itachi avait effacé la quasi intégralité de son clan du monde shinobis. Seul un avait survécu, le petit frère d'Itachi, encore sous le choc, marqué d'un profond traumatisme. Demandant rapidement des explications aux anciens du village, et leur silence ne voulait dire qu'une seule chose. J'avais été écarté du village car ils savaient ce qui allait se produire et ne voulaient pas intervenir pour une raison ou pour une autre. Une nouvelle fois un carnage avait eut lieu et démontrait mon impuissance. J'hésitais alors à quitter mon rôle au sein des Anbus, mais les mots du Sandaime parvinrent à me faire rester à ma position de leader des Anbus.

    Cet évènement resta au travers de ma gorge durant plusieurs semaines, durant lesquelles je réfléchissait au rôle d'Itachi dans tout ça, lui qui était juste en dessous de moi dans la hiérarchie, j'aurais du me rendre compte de quelque chose. A ce moment là, j'étais profondément en colère contre les actuels dirigeants de Konoha, comment avaient-ils pu faire ça? ME faire ça? Ils savaient que jamais je n'aurai laissé un tel massacre prendre place dans le village que j'avais jadis aidé à bâtir. Je mis plusieurs jours à me remettre de la terrible nouvelle, et Yowaï, qui m'avait avoué en quelques sortes sa flammes quelques temps plus tôt était à mes côtés pour me soutenir. Durant des semaines, je refusais de retourner en mission, de faire quoi que ce soi, je restais dans ma modeste demeure, en la compagnie de celle qui m'aimais, plusieurs semaines passèrent ainsi avant que je ne me mette moi-même à l'aimer d'une manière plus certaine. Nous nous aimions, les jours que je passais à ses côtés étaient tous plus beaux les uns que les autres, puis nous nous sommes mélangés, elle était la seule personne qui n'ai jamais réussi à me faire esquisser un sourire témoin d'un réel bonheur. Avec elle, je ne pensais plus à ma malédiction, je ne faisais plus attention aux autres, à tout ce qui m'entourait, je ne regardais qu'elle, et je vivais. Oui, je vivais... Ce sentiment, pour la première fois je pouvais le ressentir.



    Mais comme l'histoire me l'a souvent appris au court de mon existence, aucun bonheur ne peut durer, encore moins dans ma condition. Et, cette nuit là, il arriva quelque chose de terrible. Alors que je veillais sur elle pendant son sommeil, caressant ses cheveux doucement, laissant mes doigts glisser sur son doux visage, une terrible voix que j'avais presque oublié résonna dans ma tête, sonnant le glas de la fin du bonheur.


    "HAH! Tu pensais t'être débarrassé de moi? Tu crois avoir été le seul à te préparer durant tant d'années enfermé dans le sceau de l'autre cadavre? Laisse moi rire...et ADMIRE LE SPECTACLE!!!!"

    Une terrible douleur me pris alors au crâne et je m'écroulais au sol dans un hurlement de douleur, réveillant aussitôt Yowaï qui devait s'inquiéter terriblement en me voyant ainsi. Je sentais des choses changer en moi, mais je ne pouvais m'en rendre réellement compte alors, ma vue se troublait, j'étais pourtant en pleine forme, je ne comprenais pas comment c'était possible, comment la malédiction arrivait à prendre le dessus comme ça? Alors que la marque n'avait presque pas progressé sur mon corps depuis mon retour? Aujourd'hui, je n'ai toujours pas la réponse à cette question. Mais, alors que je sombrais, je pouvais voir de loin ce qui se passait. J'appréhendais de voir ce qui allait se produire, je luttais de toutes mes forces pour reprendre le contrôle, mais c'était impossible, j'étais contraint de regarder ce que la malédiction allait faire. Ce fut un massacre sans nom, si on me le demandait, je ne pourrais pas décrire la scène à laquelle j'avais assisté, l'entité qui me contrôlais était allé jusqu'à dévorer une partie de son visage. En quelques minutes, il avait terminé, le corps de celle que j'aimais était en lambeaux, personne n'aurait pu la reconnaitre après un tel acte de barbarie...

    "Regarde bien ce visage l'avorton! Car c'est celui qui hantera tout ton avenir!"

    Il attrapa alors un morceau de miroir brisé et le porta devant son visage, comme pour se refléter dedans, pour que je puisse voir ce qu'il était. Cette apparence, était absolument différente de mon physique normal, je ne comprenais pas comment cela se faisait, mais si l'entité prenait sa véritable apparence en prenant le contrôle de mon corps, cela expliquait son gain soudain de pouvoir sur moi, ce qui m'inquiétait au plus haut point par la suite. Les cheveux avaient raccourcis, le visage était changé, plus...livide, des orbites rouges sang vidées de leurs yeux, un sourire sanguinaire duquel coulait encore du sang de ma bien aimée... Et dans un rire démoniaque résonnant dans toute la demeure, il repartit, me laissant de nouveau la place dans mon propre corps. Elle était là, dans mes bras, ce qui restait de son corps ensanglanté, les larmes coulaient à flot sur mon visage, tandis que j'eus du mal à me retenir de vomir à la vue de cette bien triste peinture. Tout ce qui me restait dans ce monde, je venais de le perdre, de mes propres mains... Je maudis mon impuissance pour avoir été incapable de la sauver, et je jura devant dieu que plus jamais je ne laisserai cette malédiction faire du mal à ceux qui m'entourent. Ce meurtre passa au silence pour la simple et bonne raison que je pouvais à tout moment révéler la vérité sur le carnage Uchiha. Une sorte de compromis assez sombre que je fus contraint de signer.

    Quelques mois plus tard, je reprenais les missions avec les Anbus reformés. Mais ce n'est seulement qu'il y a 7 ans, qu'une toute nouvelle équipe fut formée. J'en était naturellement le leader. Sous mes ordres, un jeune de la racine et un Anbu qui avait déjà de très nombreuses missions accomplies à son actif, l'élève du Yondaime. Les noms de codes pour cette équipe : Tsume, Satori et Raitei. A nous trois, nous parvînmes à accomplir un très grand nombre de missions, sans rencontrer la moindre difficulté à chaque fois. Notre trio était réputé pour être le meilleur de tout Konoha. Deux ans plus tard, alors que Satori était retourné à temps plein à la racine et Raitei était devenu un Jounin Spécial de la feuille reprenant son nom d'Hatake Kakashi, je continuais toujours ses missions à droite et à gauche.

    Ce jour là, j'étais en mission à Kumo, et, recueillant des informations à la manière de mon ami Jiraiya, c'est à dire dans les bars et restaurants, je fis une délicieuse rencontre, dans des conditions pour le moins étranges, en effet, non loin de moi se trouvait une charmante femme, plutôt jeune. Si je devais la décrire à cet instant, je dirais qu'il s'agit d'une femme magnifique... Mais qui ne semble pas spécialement bien tenir l'alcool. Elle semblait complètement imbibée, et son air enjoué, titubant à chaque pas faisait sourire toute l'assemblée présente dans la salle. Sur le chemin de la sortie, elle semblait avoir beaucoup de mal à se diriger vers la porte, et, alors qu'elle était sur le point de faillir et de chuter lourdement au sol, je parvins à intervenir et m'opposer à cette chute, la rattrapant dans mes bras avant l'instant fatidique. Ne manquant pas de régler mon repas, je me devais désormais de la raccompagner chez elle, tout du moins de la déposer devant sa demeure. La gardant dans les bras afin d'éviter qu'elle ne chancelle à chaque foulée, elle s'était rapidement assoupie. Par chance, elle semblait être plutôt connue dans le village de la foudre, et je parvins donc à trouver sa résidence pour pouvoir l'y déposer. Mon don devenu acquis pour rester éveillé quoi qu'il arrive me fut utile une nouvelle fois et je pu veiller sur elle jusqu'à son réveil, où elle pénétra l'intérieur de sa maison avec les légers contrecoups de son élan effréné sur les boissons la veille. Depuis, je suis retourné pour diverses raisons à plusieurs reprises à Kumogakure, et j'ai compris que plus tard que cette femme, qui se présenta plus tard à moi comme la dénommée Mata Hari était en fait une Jounin du village caché des nuages. Cela fait désormais cinq ans que je la connais, et nos routes se sont croisées à de multiples reprises. Son air enjoué, plein de bonheur en toutes circonstances me ferai presque oublier mes malheurs...

    Il y a quelques semaines c'est déroulé quelque chose d'assez inattendu. Alors que le prochain Hokage est sur le point d'être nommé, je surpris une conversation entre les deux anciens du village de la feuille à propos du potentiel futur Hokage. Naturellement, j'intervins en demandant des explications quant au fait qu'il ne me demandent pas mon avis, tant bien même que je suis le dernier fondateur encore vivant du village de Konoha. Il s'avéra que le candidat le plus intéressant n'était autre que Danzo. Le fait qu'il devienne Hokage me dérangeait beaucoup, mais étant donné qu'il s'agissait de lui, je ne pouvais m'opposer à la pression du conseil...

    Moi qui suis un être immortel, je suis condamné à vivre...

    Jusqu'à ce que ma malédiction m'emporte...


•°o.°(•Nom de Code•)°.o°•

Tsume

•°o.°(•Nom de Code Mission Spéciale•)°.o°•

Uirusu

•°o.°(•Âge•)°.o°•

Son âge réel demeure inconnu, mais Tsume a vécu durant de très longues années, malgré son physique semblant figé à environ 26 ans.

•°o.°(•Taille/Poids•)°.o°•

Grand d'1m80, il pèse entre 60 et 78Kg suivant les périodes. Il lui arrive de perdre beaucoup de poids lors de missions longues par exemple, pendant lesquelles il ne se nourrit pas.

•°o.°(•Nindo•)°.o°•

Pour me racheter de mes pêchés, je protégerai les Hokages.

•°o.°(•Village Choisi•)°.o°•

Konoha

•°o.°(•Rang Souhaité•)°.o°•

Chef Anbu

•°o.°(•Affinités•)°.o°•

Raiton/Fuuton




Tsume Descriho8

•°o.°(•Physique•)°.o°•

Tsume est un individu d'une assez grande taille, sa silhouette semble avoir été dessinée et ses muscles d'aciers, bien que pas spécialement gros n'aident pas à cette appréhension du physique de l'Anbu de Konoha. Généralement habillé de tissu doux et soyeux, Tsume n'utilise que rarement voir pas du tout les équipements plus traditionnels des ninjas et y préfèrent ses propres vêtements. Le seul artifice de la sorte qu'il s'autorise est son masque d'Anbu. Masque par dessus lequel tombent quelques unes de ses mèches de cheveux, partants bien souvent en arrière, il en subsiste cependant plusieurs qui daignent passer sur le front du shinobi. Lorsqu'il ne porte pas son masque, Tsume ne prête guère attention à ses cheveux, ainsi, il n'est pas rare de voir une moitié de son visage cachée sous ses longs cheveux noirs, cheveux qui tombent jusqu'au milieu de son dos lorsqu'ils ne sont pas portés par la pluie, auquel cas ils descendent naturellement plus bas. Dans sa main droite, Tsume possède une griffe articulée qui lui a valu ce nom de code qu'il garde presque comme un prénom désormais. (Tsume = Griffe en Jap) Dans son dos trône son katana retrouvé à ses côté lors de son arrivée en ce monde, cette épée, il la garde toujours avec lui, malgré le fait qu'il ne s'en serve que rarement de part son vieil âge et donc sa résistance grandement réduite. Pour en revenir au visage de l'Anbu, il possède des yeux tout aussi noirs que ses cheveux surplombés par de très fins sourcils, son nez est légèrement pointu et sa bouche est plutôt fine. De ce que l'on sait, Tsume est généralement perçu comme une personne semblant au bord de tomber dans un profond sommeil d'un instant à l'autre. Rare sont les cicatrices sur son corps d'ailleurs, la seule qu'il possède est au niveau de son épaule droite, précisément là où il avait subit une attaque qui lui fut presque fatale bien des années plus tôt.


•°o.°(•Mental•)°.o°•

Tourmenté. C'est probablement l'adjectif qui correspond le mieux à Tsume si on ne devait en choisir qu'un seul. D'une nature assez solitaire à cause de son très lourd passé, il est quelqu'un de détaché, malgré le fait qu'il ne refuse pas le contact des autres, mais c'est rarement lui qui va vers les gens. Remarquez, quand on voit ses proches vieillir et mourir encore et encore alors que pas la moindre ride n'apparait sur votre visage, c'est probablement ce que tout le monde ferait à sa place. La malédiction qui sommeille en lui le ruine réellement de l'intérieur, corrompant son organisme cellules par cellules, pouvant prendre le dessus à tout moment et laissant place à un être sanguinaire qui tuera absolument toute personne dans son champ de vision, l'unique personne étant parvenue à ce jour à contenir les élans de l'entité de la malédiction n'est autre que le Shodaime Hokage. D'une nature assez sombre, Tsume laisse généralement une impression assez froide aux personnes qu'il croise, et il faut bien souvent aller lui parler pour se rendre compte que derrière cette apparence fatiguée, exténuée (il n'a pas fermé l'œil depuis plusieurs siècles quand même!), il est un véritable Bisounours en puissance. Habitué à la solitude, Tsume demeure très attaché à Konoha malgré toute son histoire. Il a aidé à bâtir le village depuis sa première brique et estime qu'il doit rester là pour apporter sa protection aux Hokages en la mémoire de son meilleur ami, celui qui fut le principal fondateur de Konoha, le Shodaime. Tsume n'a peur que d'une chose, c'est que l'entité de sa malédiction prenne le dessus sur lui et fasse du mal (en l'occurrence, tue) les personnes qui lui sont proches. La personnalité de Tsume s'étant forgée à travers les drâmes consécutifs sur plusieurs siècles, elle est particulièrement complexe, si bien que le comprendre relève de la folie : Beaucoup sont ceux qui s'y sont tenté et pourtant aucun n'y est réussi. Il est en effet normal d'avoir du mal à suivre une histoire, qui forge un caractère, qui se déroule sur tant de temps et si riche en évènements. La plupart des évènements majeurs du monde ninja ont eut comme témoin ce même homme qu'est Tsume. Cet être maudit condamné à mourir à petit feu. Qui sait ce qu'il adviendra de lui lorsque la malédiction aura engloutis l'intégralité de son être?


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•°o.°(•Où avez vous connu le forum ?•)°.o°•

Un connard m'a envoyé un texto

•°o.°(•Expérience RP•)°.o°•

Hum...Je ne saurai me juger, vous avez juste à savoir que je met branlée sur branlée à Longwang

•°o.°(•Activité•)°.o°•

1/10 - J'ai mes raisons xd

•°o.°(•Un dernier mot?•)°.o°•

Hummmmmmm... (Extrait de Pensées Philosophiques - Mimo - lol éditions - 2009)

Terumi Mei
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Kiri Gakure
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Tsume Empty Re: Tsume

Ven 29 Jan - 1:20


    J'ai beaucoup aimé l'histoire. Et puis ça fait que le deuxième gars de Konoha qui vient des anbus et qui vieillit pas qui me court après /o/ avec Mata ( quelle cochonne/pochetronne sérieux... )

    Donc je te valide en tant que chef Anbu de Konoha avec 210Pc de départ pour ta fiche.

    Mumuse toi bien!

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