[Pirate] Utsumi Ace

¤♠¤Fire Fist Ace¤♠¤ ¤♠¤Ace Thème¤♠¤ Découvrez la playlist Ace Theme avec Foo Fighters ♠Never Forget That Name! It Gonna Be The Greatest One!♠ Ma véritable appellation, je l’ai scellé au fin fond de ma mémoire, en même temps que l’image poussiéreuse des parents indignes à qui je dois apparemment la vie. Je sillonne les mers tel un requin assoiffé de sang, en quête des trésors enfouis de cette humanité perfide. Parce que la mer vie en moi et moi en elle mais surtout parce que le monde se pliera un jour à mes pieds, souviens toi de ce nom. Car demain, c’est l’un des seuls qui brillera et qu’on acclamera à la fin. Je suis Utsumi Ace, l’as des as, la fureur des océans réincarnée, la tempête qui suit le calme berçant les eaux paisibles. ♠Never Mind Where I Came From! What’s Important Is Where I Go!♠ Puisqu’il faut le dire, je suis né à Taki. Vous savez, ce pays où il y a pleins de rivières et de cascades aux eaux pures et cristallines. Il vous fait rêvez, n’est-ce pas? Et bien, comme vous m’êtes sympathiques, je vais vous confier un secret. Cette contrée, ses terres et ses milliers de ruisseaux, je m’en moque comme de mon premier hochet. L’océan est mon pays, mon bateau, ma maison et mon équipage ma famille. Le reste n’est que détail et futilité. Pas d’attache, pas d’obligation, ça c’est la belle vie! ♠Look At Me. Look Through Me. That’s What I Am!♠ On va faire simple. Appelez-moi démon et vous aurez fait le tour de la question. Je suis l’incarnation même des sept péchés capitaux, facette de mon âme damnée que je ne crains pas de dévoiler. L’avarice. Picsou peut aller se déplumer, il a trouvé quelqu’un qui chérissait plus sa fortune que lui: moi. Une pièce de moins dans le butin que je viens de récolter et le coupable passera les dernières minutes de sa vie à prier pour son pardon, tandis que je le ferais avancer à coup de pied dans le cul sur la planche du supplice. Que l’océan lui inflige le châtiment ultime. L’envie. Il n’y a pas une seule richesse que je ne convoite, pas un seul trésor pour lequel je serais incapable de tuer. Ce que je veux, qu’importe celui ou celle qui le détient, je le lui déroberais. La colère. Ma rage est semblable à une tempête qui éclate et fait chavirer le plus grand des navires, est aussi foudroyante que le plus puissant des éclairs. Implore les dieux pour qu’il ne te mette jamais au travers de ma route quand je suis dans un tel état. La luxure. Tel un incube se nourrissant du plaisir de ses concubines, au désir encore et toujours plus grand, les femmes défilent dans mon lit et je ne m’en lasse point. Et puis, à quoi bon refuser à ses jeunes damoiselles l’honneur de posséder mon corps, même pour une nuit? La gourmandise. On ne peut qualifier mon appétit intarissable d’une autre manière. Mon estomac est connu pour être un trou sans fond qu’aucun met, aussi copieux puisse-t-il être, ne peut combler. Mais ne dit-on pas qu’un homme au grand appétit est un homme en bonne santé? La paresse. Mise à part lors des affrontements, où je mets cent pourcent de mon énergie, la journée ne diffère pas de la nuit en mon sens. Dormir est l’un des petits bonheurs de cette vie auquel je m’adonne avec application. L’orgeuil. Pas la peine de me le dire, j’en suis amplement conscient : je suis supérieur. Le discours insipide des jaloux ne me fera guère changer la vision que j’ai de moi. Alors vas-y, rince toi l’œil, vu que tu ne peux faire que ça. Bien entendu, il s’agit de la présentation générale. J’ai encore bien d’autres défauts dont je peux me vanter. Provocateur, agitateur, chieur, emmerdeur, voleur et j’en passe. Cependant, dans tout ce noir avec lequel je me dépeins, une lueur d’espoir subsiste, la salvation qui me garde des flammes de l’enfer dans lequel je me complais : ma loyauté. Et celui qui en bénéficie verra toute la bonté de mon âme. Et merde, je ne suis pas si méchant en fait ! Le corps dans lequel réside cette âme d’ange déchu n’est pas à plaindre. Un plaisir pour les yeux de la gente féminine, un statut de perfection que moi, pirate impétueux, ne cache jamais, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Un chapeau noir, pâle imitation de l’accessoire fétiche du cow-boy, reste subtilement attaché à ma tête brûlée. Sous ce pare-soleil quelque peu original vu ma profession, une tignasse aussi sombre et ténébreuse que ma personnalité ondule aux grés des vents. Si son aspect négligé laisse à désirer, les longs doigts fins des heureuses élues ayant eus la joie de jouer avec vantent encore sa sauvage douceur. Les mèches mal ordonnées cachent vainement les saphirs qui me servent de pupilles. Un bleu océan, d’une profonde beauté. Dommage qu’elles laissent voir un fond si noir. Des dents d’un blanc éclatant qu’on voit souvent quand je fais mon petit sourire carnassier ou suffisant, ma marque de fabrique. Des lèvres, une bouche envoutante qui ne s’ouvre que pour souiller le monde d’insultes plus vulgaires les unes que les autres ou pour proclamer la grandeur de mon nom. Autour de mon cou, un collier en perles rouges reste dissimulé sous en bandana noir. Des épaules carrés, des bras musclés que mon métier a forgé, c’est avec ça que je les porte jusqu’à mes appartements, les gazelles aux belles jambes. Et le plus appétissant pour la fin. Un torse bronzé, où de saillants pectoraux frémissent à la moindre excitation, voilà le fruit de mes efforts, du travail que j’ai produis pendant toutes ses années d’errance et de souffrance. Comme seul habit, pareil à un homme sans pudeur, un bermuda d’une ampleur exagérée tient à ma taille grâce à une ceinture où est placardé l’initiale de mon prénom ou le symbole de l’as de pique. Les rebords de mes sous-vêtements sont parfois visibles, mais rien d’assez affolant pour que l’on me condamne pour outrage à la bien saillance. Chaussé de bottes, mes mains vêtues d’étranges gants, je me promène le torse à l’air, exhibant mon prénom gravé sur mon bras gauche, un as de pique remplaçant le A, ainsi qu’un étrange symbole tribal tatoué sur mon dos. Je vous fais peur ? Attendez de voir la suite! ♠Stay Back. I’ll Show You My Style!♠ Quand je me bats, je ressemble à un chat qui chasse une souris. D’abord, le minet, il l’attrape, il joue un peu avec le rongeur et quand il en a plein les moustaches, il le bouffe. Ben, moi, c’est pareil. En premier, je te tiens à ma merci. Ensuite, je joue avec tes nerfs en te tournant autour et ne te frappant que faiblement. Et quand j’en ai ma claque, je t’explose en beauté. En fait, je ne suis qu’un gros sadique et j’adore ça. ♠Listen, Man. That’s My Story…♠ C’est un chapitre sur lequel je n’aime pas m’étendre, vu les désagréments que Mère Nature a mis sur mon chemin avant que j’atteigne les vagues de sa liberté éternelle. Aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai connu que tristesse et pauvreté, servitude et esclavage. Vendu par des parents qui préféraient avoir une bouche en moins à nourrir, j’ai travaillé plusieurs années sur des bateaux, nettoyant le pont, cirant les bottes. J’étais parfois enfermé dans la calle, pour ramer quand la déesse des vents refusait de bénir ses aventuriers. Quand j’en eu assez d’être traité comme un paria, je m’enfuis, comme un rat quittant un navire à l’aube d’un naufrage. Les autres années de mon enfance se résument par les combats entre brigands et voleurs de bas étages et les coups de poker que je faisais en cachant des cartes avantageuses dans mes manches. Je vivais en suivant une seule loi : dépouille car la richesse n‘aidera personne. C’est en suivant cette idéologie que j’ai rencontré Yûun. Tentant de le voler, notre première rencontre se solda par un combat qui tissa les premiers liens de notre amitié. Ce fut le début d’une longue collaboration. Et à bien y réfléchir, tout cela m’a bien réussi vu mon moi d’aujourd’hui. ♠All The Crazy Things I Did Those Nights Are My Best Memories!♠ Mon pire souvenir est à ma grande surprise la meilleure chose qui me soit arrivé. L’abandon de mes parents, vermines indignes dont je maudis l’existence. Passant outre les liens du sang, me vendre au plus offrant pour des ryos qui ne leurs avaient surement pas duré deux semaines. Cet évènement marqua le commencement de ma vie d’agonie mais aussi la mort de l’enfant naïf et faible que j’étais. Or, je chéris ce jour car, si abandonné des miens, je n’avais pas fuis ma servitude, je n’aurais jamais rencontré mon frère, l’opposé et complément de mon âme de damné, mon compagnon des sept mers, Yûun. Aussi, vivez parents sans cœur, car de vous qui m’avez si peu donné, j’ai reçu la plus belle des récompenses. Vivez de l’argent de la chair que vous avez rejeté. ♠Look At Me, God Of Sea! You’re My Next Target!♠ Mon but, mon nindo, ma vie ne se résume qu’à une chose : asservir les mers, étendre mon pouvoir et faire fleurir ma flotte, dirigée par mon frère de cœur. Et pour accomplir cette mission, je suis prêt à marcher sur tout : les gens, les principes moraux, les nations ninja et Dieu lui-même, s’il venait à être contre mes ambitions. Car, ce que je veux, je l’obtiens, ce corps de colosse n’est pas là pour la décoration. Alors toi, inconscient qui pense pouvoir m’arrêter, courbe l’échine devant ma magnificence. ♠Hell Like I Trust You!♠ La vie ne m’ayant montré que les mauvais cotés de la race humaine, leurs vices et leurs perfidies, la confiance est quelque chose que je ne donne à strictement personne. Un seul être humain peut affirmer avoir ma totale confiance, au point que j’en viens à le suivre aveuglément. Il s’agit de Yûun, mon frère de cœur et surement le seul vivant capable de supporter mon exécrable caractère. Loyal envers lui et les membres de l’équipe, je reste tout de même le stéréotype du loup des mers, fougueux et solitaire. D’ailleurs j’ai adopté un de ses canidés, apprivoisables, mais indomptables comme moi. ♠My Power Is My Weakness And My Weakness Controls Me.♠ Ma plus grande faiblesse est certainement mon binôme qui me tient entre ses mains comme une marionnette accroché à ses fils. Si je n’étais pas certain qu’il ne profitait pas de son extraordinaire don pour calmer mes pulsions sadiques, je le tuerai sans même sourciller. A cause de lui, je suis réduit à faire le bien là où j’aimerais semer les graines du mal, à piller les riches pour engrosser la poche des pauvres. Sale traitre. Quoiqu’il en soit, il reste la personne la plus chère à mes yeux. Quand sa vie vient à être menacée, comme une tigresse protégeant sa progéniture, je me jette corps et âme dans le combat, faisant payer de sa vie le crime impardonnable qu’est d’en vouloir à la vie de mon frère. C’est dans ces moments que mon sadisme et ma force atteignent leur paroxysme, mais surtout où je tire les plus de plaisirs des mes échanges musclés. ♠Know What I Like, Know How You Can Please Me!♠ J’aime le bleu de mes yeux, j’aime ta façon de bouger. Non plus sérieusement. Si les courbes sensuelles d’une charmante hôtesse ne seraient pas pour me déplaire, car le temps est parfois si loin à passer, l’alcool et le jeu sont les seuls passe-temps qu’on me connait, la luxure étant plus une nécessité qu’un besoin. Une journée sans boire ou fumer, c’est comme un matin sans soleil. Une nuit sans plumer un idiot au poker, c’est mon coffre à bijoux qui en souffre. Mais ce qui me fait le plus de bien, comme à un Dieu écoutant les louanges de ses fidèles, c’est d’entendre des compliments à longueur de journée. Mon égo démesuré ne demande que ça. Accompagné moi ça d’un bon plat et je suis au paradis. Or, méprenez vous, si tout ceci va généralement de concert avec les fêtes et autres manifestations de joies inventées par les bons vivants, je préfère la mélopée du vent au son d’une guitare mal accordé et l’étincelante lueur des étoiles à la lumière aveuglantes de lieux de festivités. ♠Out Of My Sight Disgusting One!♠ Je ne déteste pas grand-chose contrairement à ce que pensent bien des gens. La haine est une forme de passion et la passion est un intérêt trop grand pour que j’en gratifie ces êtres vils qui sont mes semblables. Aussi, je préfère ignorer ce qui n’a aucune valeur à mes yeux, je secoue la poussière de mes bottes sur le pas de la maison de ceux qui me méprisent. Bien assez tôt, la justice des grandes eaux me donnera l’ascendant sur eux. En attendant ce jour, je jubile dans mon coin, comme l’ange annonciateur de la mort salivant sur la prochaine tête qu’il fauchera. Cependant malgré ma force d’esprit et cette atypique philosophie, certaines choses ont quand même le don de me faire gerber. Quand je vois des parents chérir leurs enfants par exemple. La vision de cette idéologie de la famille me met totalement hors de moi, mais cela vient sans aucun doute de ma propre expérience. La tricherie, le vol et les mensonges sont des concepts moraux qui me dérangent uniquement quand ils se manifestent chez les autres. Donc, pas la peine d’essayer de m’en détourner. ♠Men Gotta Work. That’s God’s Words!♠ Mon métier, c’est la mer et tout ce qui touche à cette énorme étendue aqueuse. Je me lève le matin sur mon bâtiment et le soir, j’y amène mes conquêtes. Je ne travaille que pour faire fructifier mes petites pièces chéries ou pouvoir voir croître le nombre des mes navires. Second, plus pour des raisons pratiques que physiques, je regarde mon camarade tirer les ficelles les plus importantes. Après tout, c’est lui le diplomate et moi le bourreau. Il m’arrive parfois de jouer les forgerons, mais mes capacités ne vont pas au-delà de tout ce qui vient d’être cité. Pour résumer, je suis le protecteur principal du bateau et de son équipage. ♠What About Me?♠ Je ne vais plus me présenter. Tout le monde me connait ici. Now, it’s your turn Brother!