Diplomatie

Diplomatie : Acte Un

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Suna Gakure no Sato. Village Caché du Sable. Tel serait sa destination à compté de ce jour, car tel était le lieu de sa mission. S’il avait pu, il l’aurait bien refusé, mais en tant que ninja, il se devait d’obéir aux ordres de ses supérieurs, surtout qu’il ne connaissait pas très bien le Hokage actuel. Il ne savait pas s’il pouvait moyenner ses missions, s’il était du genre à rigoler autour d’un bon verre et à faire des farces à quidam, mais au vu de la tête qu’il tirait à longueur de journée, il en doutait et décida donc d’écouter le petit briefing de la mission en question, et sans rechigner, il se retira du bureau avec toutes les politesses possibles et imaginable, pensant déjà à la longue route qui l’attendait. Passé la porte, il s’arrêta et baisa la tête. Dans un grand soupire il essaya de se remémorer la dernière fois qu’il avait été rendre visite à ses parents, la dernière fois qu’il était entré dans une classe pour enseigner aux jeunes pouces de Konoha. Depuis qu’il était devenu juunin, il n’avait eu de cesse de voir son rythme de vie prendre de l’ampleur, se voyant restreindre ses temps de liberté qu’il aimait tant savourer, en bonne compagnie, soit avec Mizuei, ou ses amis. Plus encore, se délecter d’un bon livre, ou d’un magazine sous la cime des arbres, caressé par la douceur d’une légère brise sèche, lui était rare, voir inaccessible pour ne pas dire interdit. C’était en ce genre de jour qu’il regrettait d’avoir accepté de devenir juunin, pourtant, son choix fut plus que réfléchit, il savait qu’il quitterait son agréable monotonie d’instructeur, pour endosser la vie trépidante du ninja confirmé.

Dans une spirale de feuille au couleur automnale, le Nara réapparut, toujours avec se visage si neutre en apparence mais profondément déçu. Dire qu’il appréhendait la mission n’était pas faux, mais avant de penser à sa mission, il pensa d’abord à la route qui le mènerait aux Villages Cachés du Sable, il se voyait, seul, dans une étendue de sable s’étalant sur des dizaines, voir des centaines de kilomètres à la ronde, le soleil à son zénith, déployant ses rayons chaleureux avec une intensité déconcertante, n’ayant que pour but de faire rebrousser chemin à tout envahisseur, asséchant leur gorge, irrité par le sable, la sueur perlant abondamment rendant le port des habits désagréable, et tout ça sous la surveillance de quelques vautours tournant autour de sa silhouette, près à précipiter leurs sers dans la chair tendre du jeune Konohien au moindre vacillement de ce dernier. L’idée horrible de ne pas survivre dans cette défense naturelle lui parcouru l’échine, mettant en émois tous ses récepteurs nerveux pour lui en donner des frissons. D’un pas nonchalant il rentra dans son chez sois, alla remplir quelques bouteilles d’eau, afin d’en faire des prévisions pour son voyage, emballa quelques fruits au jus des plus savoureux, ouvrit un plan et dessina le parcours le plus court et fiable de Konoha à Suna. Une fois ses préparatifs terminé, il fourra le tout dans un sac et sortit de son humble appartement.

" Alors mon jeune amis, on s’en va pour une petite promenade ? "

Une fois de plus, le vieux Honda l’interpella sans même qu’il s’y attende, il avait prit l’habitude d’être là au moment les plus inattendu, et se demandait par quel heureux hasard il arrivait à être au même endroit et au même moment que Shikai. Ce village était pourtant si grand, et les rencontre hasardeuse lui semblait souvent fortuite avec se bonhomme si atypique.

" Ne m’en parlez pas... " dit il sur un ton lassé. " L’on m’envoie au fin fond du désert, pour faire un rapport sur l’état actuel du village, vous dire que faire la traversé du désert seul ne m’enchante guère. Moi qui pensais que devenir juunin m’offrirait la possibilité d’effectuer plus de missions distrayante. Si vous voulez, je vous invite à diner, il faut que je me remplisse le ventre, cela me mettra sûrement de meilleur humeur. "

" Ma foi, je ne suis pas contre un repas aussi agréablement offert. "

Sur ce, les deux amis se dirigèrent tout droit chez Ichiraku, dans le but de se faire une fringale digne de ce nom. Une fois la commande passé, et bien installé, ils entamèrent une grande conversation, rattrapant le temps perdu, se racontant tout les évènements passés depuis leur dernière entrevue. Le temps passa vite en sa compagnie, tellement vite qu’il lui fallait déjà partir, à peine après avoir payé leurs repas. Il se leva donc, plus motivé que jamais après sa conversation avec le vieux Honda, prenant avec cette même motivation, son sac à dos, chargé de bouteille d’eau et de vivre. Il se dirigea alors vers les portes de Konoha, Kosuko à ses cotés. Tous deux passèrent à cotés des gardes, qu’ils saluèrent amicalement et sortirent enfin de ce village. Après quelques kilomètres déjà que Shikai entendit un grand bruit sourd derrière lui. Il se retourna, consterner par l’espèce fumée blanche qui lui faisait face, dégainant Mugen, il porta son arme, au niveau de son buste, près à parer toute attaque, mais son inquiétude se portait surtout sur le vieil homme, qui avait disparu. C’est alors qu’apparu un grand rapace, entendant ses larges ailes, poussant un cri des plus strident, près à réveillé tous les morts de cette terre. Admirant avec une certaine crainte la créature qui avait de quoi faire froid dans le dans quand on voyait ses traits écarlates à la pointe de ses yeux. Son plumage était d’un blanc vif, parsemé de ci de là, de quelques petites taches noires.

" Je te présente Ouhima, elle fait partie fait partie de la famille des chouettes, c’est une invocation de type majeur. Je pense que le voyage sera plus agréable sur son dos non ? "

Sans attendre, le jeune ninja, pris son élan, pour finir sur le dos du grand rapace, ne s’attendant vraiment pas à ça de la part de son ami. Décidément, Kosuko lui réservait encore beaucoup de surprise pour son âge déjà avancé. Sans plus tarder, la chouette décolla d’un grand battement d’aile, s’élevant rapidement dans les airs, où Kosuko en profita pour lui conseiller de bien s’engouffrer dans l’épais duvet qui composait le plumage du rapace, afin de ne pas prendre froid. Les kilomètres défilèrent à une vitesse folle sous son regard, la nature prenait un autre aspect sous cet angle, sous ce dédale de couleur, son humeur changea, décidément résolu à porter sa mission à bien. Il entra de le Pays du Vent plus vite qu’il ne l’aurait cru, et plus encore au point de ralliement qu’il devait rejoindre, là où tout se déroulerait, l’avant post de l’Est. D’une grande délicatesse, Ouhima atterrit sur le parterre de sable, Shikai remercia alors Kosuko une fois pied à terre, et lui promis de lui payer un nouveau repas une fois rentré. Les deux amis se quittèrent sur cette promesse, et salua son ami, qui repartait pour de plus verte contré. Se retournant, il entra dans ce qui semblait être l’avant poste, selon sa carte, prêt à entamer sa mission.

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Diplomatie : Acte Deux

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Seul au monde, voici le sentiment qui venait d’habiter l’esprit du Nara, un sol corps parmi des milliards de grains de sable. Faisant face au soleil, il arbora son bandeau de Konoha, qu’il avait pour habitude de porter au bras, afin d’éponger les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Il n’osait imaginer le quotidien des shinobis de Suna par des temps pareil, et les voyait plutôt entrain de se prélasser tel des lézards sur leurs rochers. Il comprenait mieux pourquoi, malgré la superficie de du pays qui l’habitait, Suna était un village dont la force militaire et économique étaient des plus défaillantes comparé aux quatre autres grandes nations, mais comptait un ninja d’exception, le tristement célèbre, Gaara, devenu le représentant officiel du Village Cachés du Sable. Mais Shikai avait appris que le dicton qui disait de se méfier de l’eau qui dort, et en l’occurrence, Suna n’avait que trop dormis face à l’hégémonie imposé par Konoha. Certes la relation entre le turbulent Naruto et le discret Gaara pouvait masquer la honte infligé, mais la nature humaine suivait certains codes stricts et l’humiliation subie caché derrière cet soit disant alliance, qui n’était qu’un autre moyen d’avoir de la chair à canon en plus sur le champ de bataille. Cette tension entre les deux villages c’étaient fait ressentir au cours de diverses missions en commun où la condescendance de certains shinobis n’avait pas été digérée par tous. Au fait de ces dissensions, le Hokage, Soùn, envoya le juunin en mission diplomatique avant de calmer les choses, mais le Nara n’était pas le mieux placé pour ce genre de prérogative, lui qui était plutôt du genre à prendre tout à la légère et au second degré, même s’il était plus mûr qu’il ne laissait paraitre.

Tout en se desséchant le gosier, à l’aide d’une des gourdes d’eau encore fraiche grâce au voyage plus rapide qui avait été prévu initialement, Shikai en profita aussi pour retirer son haut, afin d’avoir une tenue un peu plus adaptée aux circonstances climatique, attendant tout signe de vie de la part du premier Sunien en vue. Sur ce fait, il décida de s’assoir sur en position du lotus, méditant sous le peu d’ombre que pouvait créer l’avant poste. Le calme l’avait envahit, mais il fut de courte durée. Une étrange sensation vint le sortir de son état, tel un léger vent qui venait à souffler sur le sable, mais plus le temps avançait, plus cette sensation brise pris de l’ampleur et se transforma en un torrent de violence et d’agressivité. Dans se tumulte, se forma ostensiblement une autre force perturbatrice, mais d’un tout autre genre, ainsi, fut il, doux et gracieux, et extrêmement dangereux. Il se releva donc, son buste penché pour pouvoir dégainer son arme le plus vite possible, ses jambes en appuie afin d’éviter la première attaque surprise. Le mystère restait de mise, il ne savait pas si c’était des ennemis ou des alliés et dans les deux cas, il sentait que cette histoire de diplomatie allait prendre une autre tournure à laquelle il avait fini par espérer en fin de compte. Attendant patiemment les deux inconnus avec une certaine appréhension. Quand enfin, se dessina une silhouette qui d’un pas plutôt enjoué, s’approcha afin de laisser apparaitre des formes plus que généreuse. Une plantureuse jolie femme, aux cheveux couleur châtain, mais l’homme qui se dessina derrière fut un peu moins charmant. Une armoire à glace, non, une montagne, un colosse sortit de nulle part. Ses pas semblaient emprunt de conviction, il était facile de comprendre que cette personne n’était pas forcément là pour prendre une tasse de café et discuter beauté. Ce fut donc, main sur le manche de son arme et près à toute alternative qu’il attendit le comité d’accueil.

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