Naruto Sekai Densetsu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Aller en bas
Gokuhi Ryuku
Gokuhi Ryuku
Genin
下忍

Messages : 60
Konoha Gakure
Âge : 19 ans
: Hi no Kuni
: Konoha Gakure
● Disponibilité du joueur ● : Obiwan Kenobi.

Fiche Ninja
Evolution de l'XP:
Emplettes providentielles Left_bar_bleue30/30Emplettes providentielles Empty_bar_bleue  (30/30)
PV:
Emplettes providentielles Left_bar_bleue185/185Emplettes providentielles Empty_bar_bleue  (185/185)
PC:
Emplettes providentielles Left_bar_bleue155/175Emplettes providentielles Empty_bar_bleue  (155/175)

Emplettes providentielles Empty Emplettes providentielles

Ven 21 Mai - 21:00

Emplettes providentielles...

Un matin ensoleillé, un ciel de couleur d’azur et sans nuages menaçants, une température douce, en bref une journée idéale pour sortir au lieu de rester cloîtrer chez soi à faire ses comptes mensuels, parlant de revenus, de taxes et d’impôts, qui vous détruit le moral juste en jetant un œil. L’avenue principale du village est bondée de monde comme tous les week-ends. La plupart des personnes qui composent les badauds sont les personnes âgées qui se sont levées sûrement tôt pour profiter des jours qui restent à faire sur cette terre.

Pour éviter l’embouteillage dû à cette cohue, Ryuku a pris le raccourci du canal qui passe sous le pont. Le clapotis de l’eau rime harmonieusement avec le calme de la berge parsemée de gravier et de mauvaises herbes. Le jeune Gokuhi connaît bien le coin, c’est normal l’ayant côtoyé quand il était en culotte-courte. Il reconnaît les graffitis, partiellement effacés par le temps, qui sont inscrits dans le mur en granit; c’est une trace du passage de son ex-bande de sauvageons. Pendant quelques minutes, il s’arrête devant les dessins et passe les bouts de ses doigts à l’intérieur pour tenter de ressentir la douceur de ses souvenirs d’enfance.

Il revoit Daichi, le plus maladroit d’entre-eux, jouait aux billes contre ce même mur et Gaku le gros, le meneur du groupe, s’énerver en faisant ses lacets de chaussures. Durant l’absence virtuelle du Gokuhi, des carpes d’un mètre de long remontent à la surface pour gober les naïfs insectes volant pépères au-dessus de la nappe d’eau. Le saut d’un de ces derniers insectivores tire Ryuku de sa rêverie. Reprenant sa place dans ce monde, il prend un galet dans sa main et grave une croix mortuaire à côté du vieux dessin de Gaku.

« Pauvre idiot! » Dit-il en jetant le galet dans la flotte.

Ryuku a fait cette représentation mortuaire parce qu’il y a quatre jours, il a appris la mort de son ancien copain lors d’un entraînement intensif. Ne versant aucune larme, le Gokuhi reprend sa marche pour bien conduire ses objectifs du jour qui s’agit d’aller prendre une commande de matériel et matériaux de construction. Il a décidé de remettre en état la vieille boutique de fleurs de sa défunte mère et de la transformer en armurerie. Le plus dur pour Ryuku, ce ne seront pas les travaux, mais ça sera de convaincre sa sœur; il s’en occupera plus tard. Il passe par un passage réduit d’où un escalier rejoint le quartier commercial. Sur une terrasse de café, le Gokuhi aperçoit deux gardes jouant aux échecs.
(Ils n’ont qu’à jouer aux petits chevaux, au moins c’est de leur niveau à ces empotés !)

Des boutiques en tous genres défilent tout autour du jeune homme. Il y en a tellement que ses yeux se fatiguent à force d’observer les différentes pancartes qui composent majoritairement le paysage urbain. Finalement, Ryuku parvient à repérer la devanture du magasinier du coin; il s’y dirige à grandes pompes et entre dans le magasin d’outillage et de matières premières. Le jeune adulte tombe nez à nez avec le propriétaire sorti de nulle part. Le bonhomme, à la soixantaine dépassé, dévisage le Gokuhi avec ses yeux de fouine avant de rejoindre avec peine son comptoir.

« Argh ! Foutus rhumatismes ! Eux, ils me quitteront un jour, pas comme ma femme. Bon, jeune homme, que puis-je pour vous ? » Exprime-t-il en trifouillant la touffe grisonnante qui lui sert de perruque.

« D’abord, Bonjour ! Et merci, pour le récit de votre misérable vie. »
« Comment ? Vous pouvez répéter ! »
« Je disais… »
« Bon sang de bois ! Parlez plus fort ! Ne soyez pas timide, je ne vais pas vous mangez quand même.»

(Oh non ! Le vioc, il est sourd comme un pot. Ouais ! J’ai de la veine.)

Ryuku, sur les nerfs, s’approche du vieillard à l’oreille tendue l’attrape par le col de son chandail et crie de toutes ses forces en articulant bien ses lèvres pour que l’autre comprenne bien.

« ALORS ! JE DISAIS QUE JE SUIS ICI POUR CHERCHER LA COMMANDE N°666554. AVEZ-VOUS COMPRIS ?
« Euh… ! Oui, oui ! Do…donnez-moi votre Bon. »
(Crâne de piaf !)

Reprenant son calme, il lâche le petit vieux au bord de la crise cardiaque en lui remettant le bout de papelard dans ses mains moites. Le pépé disparaît dans l’arrière-boutique. (Qu’est-ce qu’il fout ? J’espère que le type n’est pas tombé dans les vapes ou pire qu’il est clamsé, ça va encore me retomber dessus.)

Heureusement pour lui, le propriétaire revient, trois-quarts heures après, en poussant un gros chariot rempli d’outils divers, de sacs de ciment, de planches de bois,…

« Te…tenez, la facture ! Et puis, c’est tout ! »
« Bien, j’espère qu’il n’a rien dont je devrais me plaindre sinon vous entendrez parler du pays. Au revoir ! »

Le Gokuhi paye et sort avec le chariot du magasin. Le propriétaire dit au revoir d’un geste obscène et disparaît à nouveau parmi ses étagères solitaires. Tirant son chariot, il traverse une rue où des rangées de stand longent le trottoir. Les odeurs de poissons, de fromages et de légumes printaniers se partagent les territoires. Un tintamarre de voix interpelle les gens de passage. Ryuku passe aussi inaperçu qu’un éléphant dans un troupeau de vaches ce qui lui vaut de recevoir les remontrances ou des remarques d’autrui qui ne le touche pas plus que ça. Il taille sa route jusqu’à qu’il discerne, parmi la masse bruyante, un étal d’armes. Il s’arrête et regarde sa montre. (Je suis dans les délais; je peux y jeter un coup d’œil.)

D’un œil admiratif, le Gokuhi s’approche des engins meurtriers et les examine. Il attrape une étrange arme qui se déplie sous ses yeux. Le vendeur arrive à pas précipité près de son client potentiel, alléché certainement par la réalisation d’une affaire.

« Bonjour ! Ah, je vois que le monsieur a trouvé une belle arme, un fuuma shuriken. Êtes-vous intéressez par son acquisition ?
« C’est quoi ? »

En entendant la dernière question, le vendeur fait un large sourire qui bat à plate couture celui du Joker sous prozac. Fier de ses dents toutes blanches et toutes brillantes, il décrit l’objet avec un vocabulaire technique qui est liée à celui-ci pour évidemment cacher sa pitoyable prestation.

« Comme vous pouvez le voir monsieur, le lancement de cette arme redoutable est prodigieusement favorisé par son trou interne. Pliable à souhait, le fuuma shuriken ne prend aucune place. Ensuite, il fait d’un excellent d’alliage aussi léger qu’une plume et aussi dur que de l’acier, et Blablabla… ! »
« …Euh ! J’en ai assez entendu. Vous pouvez juste vous taire s’il vous plaît ! Je vais vous prendre le fuuma quelque chose, ces dix shurikens, un kunai et pour finir dix makibishis. »
« Avec plaisir, je vous donne ça tout de suite ! »

Le vendeur aux dents blanchis à la javel prend, dans sa main velue, le crayon à papier maintenu en équilibre sur son oreille et calcule efficacement le prix global de la transaction.

« Monsieur, cela fera cinq-cents Ryos. Par chèque ou par liquide. »
« Par liquide ! »
« Mmmh ! Très bien ! »

Ryuku donne les billets correspondant à la somme au vendeur. Dès qu’il les touche, ses yeux se mettent à briller d’une lueur malsaine.

« Merci, Monsieur ! A la prochaine ! »
« Plutôt, à plus jamais ! »

Le Gokuhi embarque le carton d’arme sur son chariot et s’en va à tire-d’aile pour éviter de repartir avec le portefeuille léger. Il s’estompe à son tour dans le flot chaotique et permanent de la population.
Spoiler:
Domo-kun
Domo-kun
Noteur

Messages : 462
● Disponibilité du joueur ● : Fais gaffe ! Je mords !

Emplettes providentielles Empty Re: Emplettes providentielles

Lun 24 Mai - 9:07
Note et validation du rp

Points gagnés:
1pts de rp
Ryôs reçus:
-500Ryôs
Commentaires:
Tu n'as besoin de mettre que dans ton dossier tes achats d'armes et cie Wink
Donc ton rp est noté pour l'effort que tu as fait Smile
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum