[Les Traces du Serpent] Entrer au Village

Les Traces du Serpent

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	Les traces du serpent, sur le sol meuble et froid de Mizu no Kuni. Sans tracer de sillage ophidien traçable, discret, le sanin de Konoha avançait, à découvert, sur les sentiers larges qui menaient directement au pays de la brume. Si les voyageurs ne le reconnaissaient pas, probablement que le premier groupe de ninjas expérimentés croisés seraient suffisamment éclairés et cultivés pour reconnaitre son air livide, son aura de mort, et tout ce qui va avec le nom d’Orochimaru, la peur, la fin, la destruction à venir. Déjà à mi-chemin, un groupe d’homme paru suspicieux. Leurs regards effleurèrent la prunelle tranchante du vieux qui, dans un mouvement imperceptible, avait déjà planté un shuriken dans le cou du premier venu. Sa facette fine était déjà prête à sourire, comme si l’augure des gouttelettes de crainte était digne d’intérêt, d’une délectation nouvelle et plaisante. « Il est temps de s’échauffer avant de passer aux choses sérieuses… » Oui, les choses sérieuses, c’était ce qui l’amenait ici. Il n’était pas venu tuer de façon gratuite des ninjas, des hommes, avec une famille, des proches, des amis, et toute la tristesse qui allait suivre leur chute au combat. Non, les objectifs du Sanin allaient plus loin que ça. Il était venu pour obtenir la carte possédée par les générations de Mizukage, obtenue lors de la troisième guerre ninja qui pourtant n’avait que trop peu touché le pays. Cette carte contenait une série d’énigmes secrètes qui menait à l’ancien laboratoire d’un vieux briscard qui, selon les dernières informations, avait trouvé une alternative au Fushi Tensei. Il fallait donc pénétrer à Kiri, obtenir un accès vers le coffre de la Mizukage, et obtenir cette simple carte. Ce n’était pas en volant tout ce qui s’y trouvait qu’il trouverait son plaisir : Orochimaru n’était pas intéressé par la crapulerie, la cleptomanie, ou l’argent. Il voulait une information unique, et prendrait uniquement ce qui allait mener vers la résolution de sa quête. Les ninjas de Kiri avaient affaire, ici, à un adversaire qui ne ferait aucune concession pour arriver à l’issue de son projet. Le second ninja, reconnaissant les traits identifiable d’Orochimaru, somme à son allié de rejoindre au plus vite le village. Toutefois, un nouveau Shuriken suffit pour le mettre au ban. Comme un démon, il était déjà arrivé au corps à corps avec son dernier adversaire et lui planta un kunai dans le plexus tout en le menant sur un arbre, main sur la bouche pour éviter un cri. « Tu aimes ça ? » La voix qu’il put entendre, en une fraction de seconde, avait déjà parcouru deux cent mètre pour venir le frapper dans le dos, ne lui laissant que le temps de permuter avec le corps d’un des cadavres et de prendre ses distance d’un saut de main agile, prenant appui sur l’arbre qui lui faisait face. « - Mince… Ça se déroulait plutôt bien… - Et tu penses que tu vas encore pouvoir tuer ? Je vais t’achever ici et maintenant. Je suis Seijiro, du clan Momoshi. - J’espère que tu n’as de Zabuza que le nom… - Hein ? Ce déchet ? Ce n’était qu’un raté. Je vais te montrer ce que nous savons faire, à Kiri !» Composant des signes de mains rapide, il laisse une vague gigantesque s’écraser sur l’arbre et le déraciner avec une force insoupçonnée. Rapidement, Orochimaru tisse une série de sceaux pour, en courant sur la vague grâce au Suimen Hoku no Gyou, lancer de sa bouche une série de Kusanagi no Tsurugi. Les épées, aussi puissante que l’originale, devaient forcer le ninja à effectuer un large saut pour ne pas être pris dans l’amplitude du Jutsu. Le regard du serpent semble savourer ce qui ressemble à un oiseau prêt à être abattu. Pourtant, rapidement, l’homme se laisse tomber et coule dans l’eau et met aux oubliettes le plan de la chasse aerienne. L’eau n’était pas l’élément de prédilection du vieux sanin, bien au contraire. Toutefois, lançant sa main d’un mouvement ample, il crie le nom de la poigne ancestrale, le Senei Jashuu. Deux serpent vinrent plonger de concert et saisirent l’homme encore sous l’eau, supposé hors de portée. Tiré avec force, il vient s’écraser sur les branches d’un autre arbre et perd connaissance. C’était déjà fini… Si les techniques de l’homme ne faisaient probablement pas de doute sur leur efficacité, il aurait mieux valu pour lui qu’il profite de sa vitesse pour fuir et atteindre Kiri, proclamer que la mort arrivait. Pourtant, Orochimaru n’eut qu’à prendre ce visage ainsi offert, cacher les corps, et reprendre sa route, portant le visage du Momochi en trophée et en déguisement plus qu’efficace. Il était temps de passer à la seconde phase du plan.

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Explications et Détails

Actions et Jutsus utilisés

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