Naruto Sekai Densetsu
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Nitenryuu Oyuki
Nitenryuu Oyuki
Chūnin
中忍

Messages : 138
Konoha Gakure
Âge : 31 ans.
: Hi no Kuni.
: Konohagakure no Satô.
一族 : Nitenryuu no Ishizoku.

● Disponibilité du joueur ● : Arrête. Tu te fais du mal à fantasmer sur moi.

Fiche Ninja
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Lun 29 Mar - 0:43
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    Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n'est à nous et nous n'avons rien à donner. Oyuki était à présent persuadée de ce fait, seule face au mur blanc et gris de son petit appartement, qui n'égalerait jamais le luxe simple de la demeure dans laquelle elle avait été élevée dans le Village Nitenryuu, parmi les autres femmes de sa familles, les Haramu. Là où elle avait grandi avec sa jumelle Yuki, moitié d'âme qu'on lui avait cruellement arraché et qui lui manquait plus que la cruauté elle-même. Cependant, durant son voyage à Ta, le Pays des Rizières, son entraiment et sa méditation à la vallée de la Fin où elle avait retrouvé Kamiya-chan, sa si précieuse élève, et sa rencontre avec Hyuuga Neji avaient tous à leur manière propre apposé sur son esprit le sceau du doute. mais n'est-ce pas croire en soit, que de douter de soi? Assise en Seiza, à genou face au mur, ses yeux clairs avaient retrouvés une certaine limpidité, dans la vérité qu'elle avait découverte.

    Le monde est impermanent. Éphémère.

    Vivre uniquement le moment présent,
    Se livrer tout entier à la contemplation
    De la lune, de la neige, de la fleur de cerisier
    Et de la feuille d'érable... ne pas se laisser abattre
    Par la pauvreté et ne pas la laisser transparaître
    Sur son visage, mais dériver comme une calebasse
    Sur la rivière, c'est ce qui s'appelle "Ukiyo".

    Ukiyo-e, le monde impermanent. Cycle terrestre de mort et de renaissance.

    Vivre en attendant la mort la rendait faible. Vivre en attendant de rejoindre son âme sœur la rendait inefficace. C'était simple d'être heureux à en mourir. Pour Oyuki, avec ses introspections des dernières semaines venait un vent de changement d'état d'esprit : rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se transforme. Se transformer pour s'adapter et survivre. Car aussi douloureuse que soit cette constatation, Oyuki n'était pas Yuki. Il ne restait de Yuki que les souvenirs et la tristesse d'avoir perdu sa moitié, au delà de l'amour de tout homme et de toute femme, un lien naturel et particulier, très particulier. Mais la vengeance, comme le monde est impermanente et éphémère. La Kunoichi ferma les yeux et inspira profondément, exorcisant là ses derniers démons, Oni sur son cœur, trop heureux de l'avoir tant dévorée. Agito n'était qu'une fausse image de colère. Le petit n'était pas tant à blâmer que les techniques du Clan Nitenryuu. Alors, en définitive, qui pouvait-elle détester?

    Personne, car c'est vain.

    L'eau de la douche était chaude, brûlant son épiderme, l'agressant de sa température trop haute. Au fond du siphon, comme un mauvais souvenir, de la couleur sirupeuse, quelques cheveux coupés. Comme pour dire au revoir à Yuki. Sa peau blanche avait rougi comme l'écrevisse, nouvelle carapace. Et entre les minces fils capillaires abandonnés dansait sa salvation : ne plus ressembler à Yuki, pour ne plus laisser les miroirs hanter son esprit de reflets de sa jumelle. Parce que même la haine est vaine. Elle ne sert qu'à perdre ceux qui lui cèdent. Alors vaine, elle n'a plus de mesure. Oyuki la rejeta, en même temps que ce vœu de silence sans but qui ne faisait qu'augmenter sa douleur. Les douches lavent même de la crasse mentale, et la jeune femme en sortie lavée, du corps et de l'âme, retournant dans son salon, restant plantée nue en plein milieu, la tête baissée vers un sac au contenu vidé au sol. Elle se pencha dessus, enfilant les vêtements qu'elle n'avait jamais pensé mettre un jour : des teintes pourpres et prunes, sombres, à présent absents des pigments éclaircis de ses cheveux en bataille, parcourus d'électricités statique comme quelque chose qui vient de naitre et soue brutalement la vie.

    Une pièce d'habillement après l'autre. Yukata court sous drapés brefs, retenus par une ceinture de soie. Quelque chose de différent. Oyuki n'avait jamais porté que les mêmes vêtements que Yuki, allant jusqu'à prendre sa garde-robe quand cette dernière décéda, pour continuer à nourrir d'espoir son fantôme comme l'on nourrit un ogre cruel. Mais à présent, il y avait une autre femme dans le miroir enf ace d'elle : serait-ce le "vrai elle"?

    Qui sait qui il est peut chercher son vrai Nindô.

    Comme le Shamisen, vestige à trois cordes métalliques fait à présent place au Shakuhachi, flûte droite à embouchure libre en bambou qui n'évoquait que la nature. Oyuki cligna des yeux, si clairs : elle avait changée en restant la même, mais en devenant elle-même. Alors, apaisée sans chercher encore à comprendre pourquoi, la jeune femme prit le bandeau frontal marqué de cornes qui avait appartenu à sa mère, et avant à sa grand-mère. Les Haramu étaient des femmes à cornes qui s'étaient liées dans la douleur de l'accouchement aux Nitenryuu. Mais Oyuki retrouvait les cornes des Haramu. Et, se posant sur le rebord de sa fenêtre ouverte à tout les vents de la rue, la Kunoichi entama un honkyoku funèbre, suivant le rythme de sa propre respiration.

    Un dernier au revoir à Yuki, son âme sœur.

    Toutes les histoires d'amour sont des projections. A travers l'autre on est amoureux d'une partie de soi qu'on n'a pas exploitée, la partie perdue de soi-même.

    Oyuki avait aimé sa sœur. Elle avait toujours su que c'était mal. Mais à présent, elle évanouissait cela dans le son de la flûte pour continuer à vivre par ses propres moyen et pour ses propres objectifs.

Spoiler:

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Lun 29 Mar - 3:27
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"Le Boulet"
_____________________________________________________________________

    Il était une fois une jeune rouquine qui essayait de faire la cuisine chez elle. Fallait dire que c'était vraiment pas son fort. Elle essayait de faire plaisir à sa maman qui était toujours débordée à la maison, et ce n'était pas faute d'essayer de lui donner un coup de main quand ses missions ne l'appelaient pas. Maï s'était lancée dans la tâche ardue de faire des boulettes de riz...

    Bon, pour tout vous dire, sa mère lui avait même interdit de foutre les pieds dans la cuisine tellement elle était mauvaise. Elle arrivait même jusqu'à faire cramer de l'eau pour tout vous dire ! Mais aujourd'hui, sa maman était malade et il fallait bien que la famille Togaku se nourrisse ! Donc, c'est pétrie de bonnes intentions que la jeune femme avait entamé son escapade culinaire du chaos. Elle avait commencé par faire une soupe de poireaux pour la malade de la grippe cloisonnée dans sa chambre, surtout par une si belle journée quoi...


    - BAAAAAI !! J'ESBERE QUE DU FAIS BAS LA GUISIDE !! (à traduire par : Maï ! j'espère que tu fais pas la cuisine !)

    - OUI M'AN !! JE SUIS EN TRAIN DE FAIRE LA POUSSIERE !!

    La soupe mijotait doucement sur le feu doux et donc, cela laissait le temps à Maï de s'inspirer du livre de recettes de Kyoko pour tenter les fameuses boulettes de riz au saumon... La rouquine s'était toujours demandé comme sa mère faisait pour qu'elles soient aussi bonnes ! Mais à en croire le livre, il fallait cuire d'abord le riz... Ha bon ? c'était pas du riz froid qu'on mangeait dans les boulettes de riz ? '_'

    Regardant le livre d'un air absorbé, elle ne fit pas attention à la soupe de poireaux sur le feu, dont le couvercle commençait gravement à tressauter sous la pression de la chaleur... Et BAM !! Le couvercle sauta sur la gazinière, faisant déborder la mixture blanche légèrement teintée du vert des poireaux et dont les petits morceaux s'échappaient à la manière d'un volcan ! Ha mais merde ! Ca faisait un boucan d'enfer !!


    - BAAAAAAI !! GE ZUIS ZURE QUE J'AI ENDENDU DU BRUIT DANS LA GUISIDE !! (à traduire par : Maï ! Je suis sûre que j'ai entendu un bruit dans la cuisine !)

    - NAN M'AN ! J'AI JUSTE FAIT TOMBE UN CADRE !! IL EST PAS CASSE !!

    Se saisissant rapidement du couvercle à mains nues avant qu'il se pète finalement la gueule par terre, Maï se brûla la main, retenant in extremis un cri de douleur. Elle lâcha rapidement le couvercle dans l'évier en l'assaisonnant copieusement de tous les noms d'oiseaux à sa disposition, et se passa les mains sous l'eau froide. En attendant que la brûlure se calme, elle réfléchit une fois de plus à comment exécuter la recette des onigiris. Lorsque le feu sur ses mains ne fut plus qu'un mauvais souvenir, la rouquine nettoya le massacre de la cuisinière. Le bouillon avait dévalé de partout, même dans les plus petits coins, ce qui exaspéra encore plus Maï qui voulait ne pas perdre de temps.

    En voulant prendre un plat dans le placard qui serait le réceptacle de ses boulettes de riz, sa maladresse aussi légendaire que son franc-parler vint une fois de plus taper dans le mille : la salière posée en équilibre dans le placard en hauteur se renversa, et blanchit du même coup le haut de la tête de Maï, qui éternua à cause des petits grains s'étant vicieusement introduits dans son nez lors de leur chute...


    - Et merde...

    Comme il n'y avait plus de sel dans la cave (Maï avait fait la liste des courses quelques heures plus tôt), elle était résignée à en demander immédiatement à l'un de ses voisins, et après manger, elle irait en chercher au marché de Konoha. Se munissant de la maudite salière qui avait écopé de la même sanction que le couvercle de la marmite, Maï sortit de la maison pour taper chez le premier voisin quand un étrange bruit attira son attention...

    C'était un son agréable, à l'image d'un pipo. La rouquine n'avait jamais eu le don de reconnaître les instruments quand elle les entendait. Par contre, si elle ne les reconnaissait pas, elle pouvait tout de même les repérer et ce son là provenait de... La maison d'Oyuki dont Maï savait qu'elle était vide depuis au moins deux semaines !

    Se précipitant chez sa collègue, elle n'attendit pas de frapper pour fracasser la porte et ainsi entrer dans la maison, pour surprendre une femme inconnue aux cheveux blancs...


    - Qui que vous soyez, je vous ordonne de quitter cette maison !! Ma collègue ne serait pas contente de vous y trouver alors qu'elle peut revenir à tout moment !!

    La rouquine pointait un doigt accusateur devant la femme qui avait osé violer la maison de sa collègue absente... Si seulement elle savait à quel point son attitude était stupide et à quel point elle méritait son surnom de "boulet"...
Nitenryuu Oyuki
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Lun 29 Mar - 4:11
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    Au royaume des imbéciles, les pas doués font des heures supplémentaires. Oyuki était bien loin de se douter que la tornade à cheveux roux dont toute l'éducation était à refaire n'habitait qu'à quelques pâtés de maisons de son modeste appartement, assise sur le rebord, profitant de l'air frais soulevé par une brise agréable, tandis qu'elle finissait son morceau de flûte. Un soupir plus tard, la Kunoichi semblait plutôt satisfaite d'elle-même, de sa capacité à pouvoir éventuellement aller de l'avant, de son deuil qui était en train de se faire. tant de questions, tant de craintes... inutiles. le temps se charge bien de froncer les sourcils et de rendre les cheveux gris. S'abandonner à la contemplation était dans son tempérament sage.

    Oyuki repensa un instant à des choses plus douces, plus insouciantes : sa Team à Konoha, à savoir Shikai, Maï, et leur Senseï, Shikamaru-Senseï, qu'elle était la seule à appeler Senseï et pas Kun. Le Village Caché de la Feuille lui paraissait comme bien moins dur que son Village de base, Kumogakure. Les gens, malgré la reconstruction, y semblent plus insouciants, plus optimistes. Les Shinobi de Kumo étaient plus sérieux, plus secs, et finalement cela correspondait mieux à la Kunoichi, d'une nature sérieuse et taciturne, appliquée au travail. Le genre de Kunoichi effacée qui faisait pourtant du zèle, juste par envie que tout soit fait dans les règles de l'art et au mieux. Juste une envie d'efficacité. Il fallait dire que même encore Chuunin, Oyuki avait entre onze et treize ans d'écart avec ses collègues, et bien plus avec son Senseï...il fallait dire que même si le grade était semblable, l'expérience, surtout de la vie, n'était pas la même. Sa formation de Maiko lui avait finalement bien servi... Cependant Shikamaru était une exception. Elle avait entendu dire qu'il avait perdu Asuma Sarutobi, son Senseï, dans un combat face à l'Akatsuki. Ce genre de douleur forge dix ans. La Kunoichi aux cheveux nouvellement blancs resta silencieuse, faisant tourner une paille de bambou dont elle se servait pour écrire entre ses lèvres, bras croisés, à regarder les évolutions des gens dans la rue.

    Savoir contempler les mouvements. Les choses sans importances. Les choses du quotidien. Essayer d'apprécier ce monde qu'était l'Ukiyo-E. Le monde qui change. La simplicité de la vie et d....

    Paf. Pouet-pouet. Retournement comique. C'est là qu'il faudrait rire.

    Quelqu'un donna un coup de pied dans sa porte qui n'en demandait pas tant, la malheureuse. Oyuki, comme à son habitude, n'eut absolument pas le moindre mouvement de surprise ou d'agressivité, encore plus détendue que d'habitude. ce genre de technique de débutant -de canasson dirons-nous- ne seyait pas à un adversaire intelligent et redoutable. Définitivement non quand la Kunoichi aperçut Maï, essoufflée, qui fulminait sur elle sans la reconnaitre. Oyuki ne sembla pas réagir, restant bras croisés assise sur le rebord de la fenêtre. Quelle petite imbécile. Un haussement de sourcils plus tard, l'air circonspect, faisant tourner sa paille entre ses dents, Oyuki ne put que lui dire :


    "En temps que Kunoichi, tu es nulle, mais en clown, tu es définitivement douée, Maï-chan."

    Oyuki garda tout son son sérieux légendairement ennuyeux. Maï la fatiguait, preuve en fut son long soupir désolé. La rouquine ne l'avait pas reconnu, et finalement, ce n'était pas si étrange que cela. Il fallait une marque tangible de son identité, et finalement la Kunoichi se contenta de tirer sur son haut pour lui monter la marque au fer rouge qu'elle avait sur le plexus solaire, ce Kanji qui n'appartenait qu'à elle et qui désignait la Justice, Seigi. Seigi, c'était bien elle et elle seule, Nitenryuu Oyuki. Elle soupira à nouveau, bien que plus amusée qu'autre chose par les violentes pitreries de sa collègue franchement empotée.

    "C'est moi, Baka. Ochan. Et je ne suis pas sous Henge : c'est ma vraie tête."


    Sa voix semblait moins robotique, plus fluide, mais c'était bien la voix un peu éraillée de celle qu'on considérait comme muette. Cela faisait deux semaines qu'Oyuki avait quitté Konoha sans prévenir pour Ta. Elle était rentrée aujourd'hui, s'étant octroyé quelques jours d'entrainements et de méditations zen. Et les constatations de tout cela, c'était bien son changement d'apparence.

    Maï était vraiment stupide. Mais Oyuki l'aimait bien, au final.
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Lun 29 Mar - 15:49
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"T'as pas l'air con dis donc !"
Ou comment essayer de se rattraper...

_____________________________________________________________________

    Toujours prête à bouffer l'intruse, Maï ne relâchait pas sa garde. S'il le fallait, elle irait même la chercher par la peau des fesses et la sortirait illico presto de l'appart de O-chan ! Mais voyant que l'intruse ne bougeait pas et ne sourcillait même pas, la rouquine fit quelques pas en avant, histoire d'apprendre les bonnes manières à la femme aux cheveux blancs, même si elle était entrée sans frapper et avait cassé la porte... Mais ça c'était une autre histoire !

    Entre temps, l'intruse s'était retournée, avait pris la voix d'O-Chan et lui montrait le seul signe distinctif qui pouvait l'identifier mieux que n'importe quoi d'autre. Maï stoppa net son élan. Mais...

    O_O

    Naaaaan... Pas possible ! Déjà qu'elle était vieille et elle se faisait une couleur de cheveux qui la rendait encore plus vieille... Le temps que l'info monte au cerveau déjà échauffé par la fausse intrusion, la rouquine lança un regard suspicieux avant de comprendre qu'elle était entrée par effraction chez sa collègue qui était là...

    Ha bravo...


    - Ha ! Mais...

    Puis Maï comprit enfin... (pas trop tôt !)

    - HA !! MAIS O-CHAAAAAAN !!!

    Puis sans l'avertir, la flamboyante fondue sauta sur sa collègue !

    - Mais qu'est-ce t'as foutu ??? J'me suis faite un sang d'encre en te voyant plus !!

    Puis Maï se dégagea pour observer son "amie" (elle voulait la nommer comme ça mais hésitait devant l'air impassible de la kunoichi). Jamais il ne lui serait venu à l'esprit que O-Chan voulait changer tant elle avait l'air coincée. Un changement signifiait une grande capacité d'adaptation, ce en quoi l'attitude de la trentenaire (on va éviter l'ancêtre hein) ne donnait pas cette impression...

    - Mais pourquoi t'as changé de couleur de cheveux ? Ils te plaisaient pas avant ? En tout cas, ça te vieillit encore plus qu'avant !

    Puis se tournant vers la porte d'un air penaud (sans même réfléchir à ce qu'elle venait de dire bien entendu), Maï afficha une grimace repentante plus qu'un sourire gêné...

    - Euh... Désolée pour ta porte. Je croyais qu'y avait un intrus chez toi...

    Baka va...
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Lun 29 Mar - 17:35
    Oyuki regardait toujours Maï s'agiter pour rien. Cette fille perdait définitivement sa vitalité pour rien. La plus âgée laissa la plus jeune réaliser la situation et sa propre identité avec patience, sans n'énerver du fait qu'elle avait joyeusement défoncé sa porte d'entrée. On verra bien ensuite comment rembourser le dommage. Pour le moment, ce n'était guère important. Oyuki tapa du pied contre la rambarde du la fenêtre, mimant un rythme musical imaginaire, laissant Maï à son interminable réflexion. Son esprit était léger et paisible, il n'y avait rien qui semblait plus pouvoir l'atteindre. Les traits de son visage étaient moins tirés, moins durs. Mais pas plus émotifs ou sympathiques. Oyuki restait Oyuki, au delà d'un physique qui avait légèrement varié. Le fond d'une personne reste toujours ce qu'il est.

    La Kunoichi sourit imperceptiblement en voyant sa collègue la reconnaitre enfin. pas trop tôt, en effet. Son index tâtonna au dessus de sa tête le piquant de des cornes de son bandeau frontal. C'était bien comme cela. Il fallait rendre aux Haramu ce qui était aux Haramu. Le Shakuhachi posé sur une de ses cuisses, Oyuki regarda Maï avec un regard clair et limpide, relativement éloigné de son ancien regard hautain. Il n'en était pas plus chaleureux, mais quelque chose avait changé. Il ne dégageait plus rien. Plus rien du tout. Même pas de la colère. t c'est avec ce nouveau regard qu'elle regarda à présent Maï, plus indulgente malgré le fait que ses pitreries l'agaçaient parfois.

    Cependant, s'il y avait bien quelque chose qui mettait cette dame de glace mal à l'aise, c'était bien les contacts physiques. Alors lorsque la rouquine se jeta sur elle pour la serrer, lui disant qu'elle s'était inquiété pour elle, Oyuki n'osa pas bougée, les yeux grands ouverts bien que son visage ne reflétait pas grand chose. Si, la surprise. Pour qui la connaissait, son visage avait une expression visible, là. C'était rare qu'on s'inquiète pour elle. Les Shinobi n'ont pas de temps à perdre à mobiliser leurs pensées sur l'inquiétude, selon ce qu'elle avait apprit à Kumogakure. Ce n'était pas professionnel. ce n'était pas efficace. Cependant, Oyuki ne sut pas quoi faire, un peu perturbée de la promiscuité de Maï. Son visage d'ivoire et d'albâtre vira au pivoine et rubis tandis qu'avec une grande patience, tournant la tête vers la rue, Oyuki repoussa Maï, posant ses mains sur ses épaules, avec une expression faussement neutre. C'était plutôt le genre d'expression qui disait "arrête, tu me gênes, je n'ai pas l'habitude".

    A vrai dire, Oyuki s'était déjà laissée serrer par des gens. Uniquement des femmes. Kachiko One-Sama, sa formatrice en tant que Maiko, avec qui dans les affres de l'adolescence elle avait put appréhender le frotti-frotta entre femmes de bonne compagnie, et sa propre jumelle, Yuki, avec laquelle elle avait eut une expérience qu'elle savait répréhensible, un peu avant son mariage avec Akio, le père d'Agito. Alors, les contacts physiques, pour elle, se résumaient à trois fois rien : on ne se touche pas. Ce n'est pas dans les poncifs de la politesse et de l'éducation dans laquelle elle a grandit; Et si on se touche, c'est qu'on est intimes. dans les deux cas, Oyuki était mal à l'aise.

    La Kunoichi cependant ne descendit pas de son perchoir, ses joues retrouvant leur aspect diaphane très rapidement. Elle recroisa les bras en écoutant le flot de question de sa consœur, sans lui répondre. Tant d'énergie gâchée. Maï devrait apprendre à ne pas se disperser comme cela. Elle lui rappelait un peu la fougue de Kamiya-chan, son élève à Kumo, en plus naïve et moins agressive. Lorsque la rouquine s'excusa pour la porte, Oyuki en son fort intérieur se dit que c'était la moindre des chose. Pourtant, d'un revers négligeant de la main comme si ce n'était pas grand chose, elle chassa le souci sans s'ennuyer, l'air désintéressée de l'état de sa porte.


    "J'avais une jumelle, je faisais tout comme elle. Nous portions les mêmes vêtements. Mais ça m'empêchait d'avancer."

    Rien de plus à dire, toujours aussi taciturne et laconique. Oyuki ne donna pas plus d'explication, mais laissa la fin de sa phrase en suspend. Si Maï lui en demandait plus, elle en dirait plus. Autrement, non. Elle reprit alors, la voix plus neutre, plus sèche :

    "J'étais en mission solo, je viens de rentrer. Ça ne s'est pas très bien passé."
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